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François-Louis de Saillans

François-Louis de Saillans, nĂ© le au chĂąteau d'Écordal dans les Ardennes et mort le aux Vans en ArdĂšche, est un militaire français, mort lors d'une insurrection monarchiste qu'il dirigeait, durant la RĂ©volution française.

François-Louis de Saillans
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
(Ă  50 ans)
Les Vans (ArdĂšche)
Nationalité
Activité
Blason

Origines

François-Louis de Saillans naquit Ă  le chĂąteau d'Écordal dans les Ardennes le 30 octobre 1741[1] de Pierre de Saillans et de Marguerite de Beuvry. La maison, un corps de logis et une tour carrĂ©, est toujours visible dans le village de Justine-Herbigny.

Le comte de Saillans est issu d’une famille ancienne des Ardennes, maintenue dans sa noblesse par jugement de Caumartin, intendant de Champagne, en dĂ©cembre 1668. Les alliances de cette famille allaient de pair avec sa propre notoriĂ©tĂ© : de Beuvry, de Parthenay, HĂ©nin-LiĂ©tard, princes de Chimay et, par ceux-ci, Beauvau-Craon, ducs d’Arenberg, princes de Ligne. Les preuves de noblesse prĂ©sentĂ©es Ă  Louis-Pierre d’Hozier, juge d’armes de France le 9 juillet 1749, valident les origines.

  • Armes de la famille de Saillans.
    Armes de la famille de Saillans.
  • Reste de l'ancien chĂąteau d'Écordal aujourd'hui.
    Reste de l'ancien chñteau d'Écordal aujourd'hui.

CarriĂšre militaire et civile

Il part Ă  Paris, devient page de Louis XV, il est le protĂ©gĂ© de Mesdames, filles du roi et commence sa carriĂšre militaire dĂšs l’ñge de seize ans. François-Louis veut ĂȘtre soldat. Il commence Ă  servir comme volontaire, le 15 fĂ©vrier 1757 Ă  l’ñge de seize ans Ă  peine, dans le rĂ©giment de Bouillon infanterie oĂč il reste jusqu’au 8 mars 1759. Ce rĂ©giment d’infanterie fut crĂ©Ă© en 1757 et fut un rĂ©giment allemand.

Le 1er avril suivant, il est fait cornette, grade militaire dans la cavalerie française de l'ancien RĂ©gime, dans le rĂ©giment des volontaires du Hainaut, puis lieutenant d’infanterie dans le mĂȘme corps, le 1er janvier 1760. En 1765, il reçoit de Mesdames de France, une pension pour ĂȘtre aspirant Ă  l’École royale de La FĂšre. La FĂšre est une commune situĂ©e dans le dĂ©partement de l'Aisne. L'Ă©cole d'artillerie de La FĂšre doit sa renommĂ©e en grande partie Ă  la qualitĂ© des enseignants qui y servirent. Le Ministre-secrĂ©taire d’État Ă©crit Ă  ce sujet Ă  M. de Saint-Auban, marĂ©chal de camp, chef d’une brigade du corps royal : « Le roi vient, Monsieur, d’accorder au chevalier de Saillans qui Ă  l’honneur d’ĂȘtre protĂ©gĂ© par Mesdames, une place d’aspirant Ă  l’ancienne Ă©cole du corps royal d’artillerie de La FĂšre. Vous le recevrez en cette qualitĂ© lorsqu’il vous prĂ©sentera cette lettre. J’ai l’honneur d’ĂȘtre trĂšs parfaitement, Monsieur, votre humble et trĂšs obĂ©issant serviteur », signĂ© le Duc de Choiseul. Lorrain, Étienne-François de Choiseul est alors secrĂ©taire d’État aux Affaires Ă©trangĂšres, Ă  la Guerre et Ă  la Marine et ce jusqu’en 1770.

Sous-aide major d’infanterie, le 11 dĂ©cembre 1768, pour passer en Corse, le chevalier de Saillans est rĂ©formĂ© par ordonnance particuliĂšre du roi du 1er mars 1771, mais, malgrĂ© sa rĂ©forme, il continue ses fonctions de sous-aide major, et, par lettre du 17 avril de la mĂȘme annĂ©e, le roi Louis XV, en considĂ©ration de ses services, lui continue ses appointements. En 1771, il obtint la commission de capitaine dans la garnison de Lorraine et, le 25 juillet de cette annĂ©e, il part porter secours Ă  la Pologne, au sein du corps de troupes commandĂ© par le baron de Viomesnil et M. de Choisy aïŹn d’y soutenir la rĂ©volte contre le roi Stanislas Poniatowski infĂ©odĂ© Ă  la Russie. Il y eut quelques opĂ©rations militaires heureuses, dont la plus remarquable fut la prise du chĂąteau de Cracovie et sa dĂ©fense. Mais devant la puissance des Russes, les ConfĂ©dĂ©rĂ©s durent se soumettre. L’Autriche et la Prusse s’unirent Ă  la Russie pour le premier partage de la Pologne.

Le 2 fĂ©vrier 1772, il devient le hĂ©ros de la prise du chĂąteau de Cracovie, fait d’armes qui a fait l’objet d’un fascicule imprimĂ© Ă  cette Ă©poque et a fait dire Ă  Choisy « Je vous dois, mon cher Saillans, toute ma gloire », et a valu au jeune gentilhomme, dĂšs le 1er juin 1772, la croix de l’ordre royal et militaire de Saint-Louis. AprĂšs le dĂ©membrement de la Pologne, le chevalier de Saillans reste prisonnier en Russie jusqu’en aoĂ»t 1773.

À son retour, le comte de Saillans est nommĂ©, par Brevet du 21 juillet 1782, Gentilhomme de la Chambre de Monsieur, frĂšre du roi, charge qu’il remplit jusqu’à la RĂ©volution. C’est donc en 1786 qu’il rencontre le baron Jules-David de Cromot du Bourg nouvellement Surintendant des finances chargĂ© des maisons, domaines et finances de Louis-Stanislas, comte de Provence (futur Louis XVIII). Robert Dubois dĂ©crit Jules-David de Cromot du Bourg ainsi « Son visage est celui d’un ancien rouĂ© de la cour du RĂ©gent et toutes les passions qui l’agitent semblent y avoir imprimĂ© leurs stigmates ; « La cupiditĂ©, le libertinage, la duretĂ© des sentiments et la froide ironie s’y reflĂštent tour Ă  tour ». Il organise en 1776 des fĂȘtes somptueuses en l’honneur du roi et de Marie-Antoinette. Ce fut le couronnement de sa carriĂšre.

Cromot du Bourg lui prĂ©sente sa niĂšce, Françoise de Cromot. La famille de Cromot est d’origine bourguignonne et a notamment des terres dans l’Avallonnais. À ce propos, on disait d’eux en Bourgogne : « « Frappez sur un buisson, il en sortira un de Guyon, entrez dans un chĂąteau, vous y verrez un de Cromot ». Et un autre fut chanoine Ă  la collĂ©giale Saint-Lazare d’Avallon. Ils se marient ; Jules-David est tĂ©moin du mariage. TrĂšs riche, le baron de Cromot du Bourg achĂšte un hĂŽtel particulier au 9, rue Cadet Ă  Paris toujours visible. Voici ce qu’en dit la municipalitĂ© de Paris : « l’HĂŽtel Cromot du Bourg au XVIIIe siĂšcle, Ă  l’époque oĂč ce coin de Paris Ă©tait encore un faubourg soit un quartier en dehors de Paris, le jardinier du roi Louis XV y rĂ©sidait. À la fin du siĂšcle des LumiĂšres, le premier commis des finances du roi, Jules David de Cromot, Baron du Bourg y fit de nombreux travaux, la propriĂ©tĂ© devenant ainsi un riche HĂŽtel particulier qui fut ensuite partagĂ© en plusieurs lots dont l’un fut occupĂ© par la famille Dutuit, cĂ©lĂšbres collectionneurs ».

Le baron de Cromot avait aussi achetĂ© en 1776 pour 600 000 livres une magnifique terre prĂšs d’Argentan Ă  Louis-Stanislas, oĂč il fait construire un splendide chĂąteau et s’y livre Ă  de magnifiques chasses Ă  courre dans le domaine oĂč l’abondance de gibiers rivalisait avec les trĂšs belles fĂȘtes dans le chĂąteau.

François-Louis devient alors seigneur de Vassy et de La Vaire, propriété de son épouse en Bourgogne prÚs d'Avallon.

Au hasard des garnisons, l’on rencontre le comte de Saillans successivement à Épinal, Huningue, Sedan, Vienne, Pont-Saint-Esprit, Largentiùre et Alùs.

Période révolutionnaire

Le 1er mai 1788, il est nommĂ© major du bataillon des chasseurs de Roussillon et, en novembre 1791, il se trouve Ă  Perpignan comme lieutenant-colonel du mĂȘme bataillon. Les officiers de rĂ©giments en garnison Ă  Perpignan sont, en majeure partie, des contre-rĂ©volutionnaires. Le comte de Saillans l’est Ă  plus forte raison. N’avait-il pas Ă©tĂ© l’un des plus jeunes chevaliers de Saint-Louis et, Ă  sa rĂ©ception dans l’ordre, n’avait-il pas prĂȘtĂ© le serment de fidĂ©litĂ© Ă  son souverain et jurĂ© « de dĂ©fendre son roi et la religion catholique » ?

De son point de vue, Louis XVI, n’est-il pas en danger permanent du fait des rĂ©volutionnaires et la religion catholique n’est-elle pas bafouĂ©e et persĂ©cutĂ©e ?

Dans la nuit du 6 au 7 dĂ©cembre 1791, le comte de Saillans, Ă  la tĂȘte d’une centaine d’officiers, dĂ©cide le gĂ©nĂ©ral de Chollet, commandant de la garnison des Chasseurs de Roussillon Ă  Perpignan, Ă  prendre la direction d’une conspiration royaliste. Chollet, dĂ©noncĂ©, est arrĂȘtĂ© et conduit Ă  OrlĂ©ans oĂč siĂšge la Haute Cour nationale. IncarcĂ©rĂ© Ă  Saint-Charles, il y dĂ©cĂšde le 8 aoĂ»t 1792 (AD 45, Saint-Jean-le-Blanc, BMS 1778-1792 vue 190). Le comte de Saillans, dĂ©crĂ©tĂ© d’accusation, prend le chemin de Coblence oĂč il rejoint l’ArmĂ©e des Ă©migrĂ©s.

Les Ă©vĂ©nements des quelques mois qu’il restait alors Ă  vivre au comte de Saillans font partie de l’Histoire de France. Les opĂ©rations qui se dĂ©roulĂšrent Ă  partir de mars 1792 et qui se trouvent relatĂ©es dans une bibliographie trĂšs fournie a donc failli modifier le cours de la RĂ©volution parce qu’elle procĂšde d’un plan trĂšs vaste. Louis-Marie Prudhomme affirme dans le tome IV de son Histoire gĂ©nĂ©rale et impartiale que « le nom de JalĂšs a Ă©tĂ© pendant longtemps un mot d’ordre de ralliement. On parle de JalĂšs comme on parle de Coblence et Worms ».

Le troisiĂšme camp de JalĂšs, avec le comte de Saillans Ă  sa tĂȘte, a pour mission de soulever quasiment le quart de la France, c’est-Ă -dire tout ce qui est notre sud-est et qui, Ă  part Marseille, est trĂšs royaliste et dont le catholicisme est exacerbĂ© par les incidents les ayant opposĂ©s aux Protestants. Il faut tout d’abord s’emparer du Puy-en-Velay de façon Ă  entraĂźner la partie occidentale du Massif central qui est en attente de se soulever, comme le Rouergue par exemple. Le deuxiĂšme objectif est Lyon, dont on connaĂźt les sentiments loyalistes par rapport au roi. Ces objectifs atteints, l’armĂ©e de CondĂ©, aidĂ©e par les armĂ©es du roi de Sardaigne Victor-AmĂ©dĂ©e III, beau-frĂšre du comte d’Artois futur Charles X, doivent renforcer la contre RĂ©volution en Ă©tendant le conflit Ă  l’est de la France. Dans le mĂȘme temps, les armĂ©es d’outre-Rhin passent la frontiĂšre. Et dĂ©jĂ  l’ouest bouge avec la rĂ©volte de La RouĂ«rie.

Claude Allier, Ăąme du ComitĂ© de JalĂšs, affirme, aprĂšs l’échec des deux premiers comitĂ©s, que plus de 20 000 hommes sont prĂȘts Ă  combattre en Vivarais pour la religion et la royautĂ© et n’attendent que la nomination d’un chef capable de les conduire. Les princes dĂ©signent alors le marĂ©chal de camp de Conway, irlandais au service de la France et lui adjoignent le comte de Saillans. Conway, toutefois, peu enthousiaste Ă  cette cause et enclin Ă  se dĂ©rober, tardant Ă  se rendre en France, Saillans devient en fait gĂ©nĂ©ral en chef de la troisiĂšme fĂ©dĂ©ration royaliste de JalĂšs qui aujourd’hui porte son nom.

NommĂ© commandant en second sous les ordres de Conway, le comte de Saillans oublie rapidement cette subordination et se fait rappeler Ă  l’ordre par les Princes qui lui Ă©crivent : « Nous avons Ă©tĂ© surpris Monsieur de voir arriver ici un officier de votre part, sans les ordres et mĂȘme sans permission de monsieur le comte de Conway. Vous avez oubliĂ© que l’officier gĂ©nĂ©ral que nous avons revĂȘtu de l’autoritĂ© du Roi en est le seul dĂ©positaire ; que nous ne voulons recevoir des projets que par lui et que vous devez obĂ©ir Ă  ses ordres dans tous les cas. »

Saillans impatient d’intervenir, comptant sur les 20 000 hommes que lui a assurĂ© Allier, n’attend pas les ordres des princes et de Conway et se dĂ©cide, avec le chevalier Isidore de Melon et Joseph Marie Chabalier, Ă  dĂ©clencher l’insurrection en attaquant le chĂąteau de Banne le 4 juillet 1792. La garnison cĂšde rapidement, Saillans se retrouve maĂźtre de la plaine et des paroisses environnantes avec 1 200 hommes sous son commandement. C’est sans compter sur la rĂ©action des autoritĂ©s, qui, avec des troupes toutes proches, vont se lancer Ă  la poursuite des soldats de Saillans.

La rĂ©pression est menĂ©e par des troupes du Gard et de l’ArdĂšche dĂšs le 11 juillet. Les hommes de Saillans sont massacrĂ©s, le village de Saint-AndrĂ©-de-CruziĂšres est incendiĂ©, ainsi que JalĂšs. Saillans ne tient plus que Banne. Le 12 juillet, acculĂ©, Saillans tente de fuir en LozĂšre vĂȘtu d’habits de paysan. Il se dirige vers Elze, commune de Malons, chez un de ses partisans pour y dormir la nuit. Il est accompagnĂ© de son domestique et de deux prĂȘtres, l’abbĂ© Pradon, curĂ© de Bannes et l’abbĂ© Boissin, du Puech, ainsi qu’un vieux nommĂ© Nadal. Le lendemain 12 juillet Ă  sept heures du matin, ils repartent tous les cinq dans la direction de Villefort, mais rencontrent prĂšs du hameau des Aidons sur la commune de Villefort, une patrouille des Gardes nationaux commandĂ©s par un nommĂ© Laurent, ancien bas-officier du rĂ©giment de Hainaut. ArrĂȘtĂ©s, ils sont conduits dans la maison de ce dernier. InterpellĂ© sur son identitĂ©, essayant de se faire passer pour le curĂ© de Barjac et ayant demandĂ© de satisfaire un besoin, François-Louis de Saillans entre dans une Ă©curie et dĂ©pose Ă  la hĂąte son portefeuille. Laurent, qui l’a vu, se saisit des papiers et dĂ©clare au comte de Saillans qu’il le reconnaĂźt comme chef des contre-rĂ©volutionnaires. Ernest Daudet dans ses Conspirations royalistes du midi sous la RĂ©volution nous raconte la scĂšne. Saillans ne nie pas et lui dit : « Je suis entre vos mains, voilĂ  ma croix, donnez-moi la libertĂ© et je vous offre cinquante louis et fortune dans mon entreprise ». Laurent refuse. Alors le comte de Saillans lui saute Ă  la gorge et crie : « Si nous avions Ă©tĂ© seuls et sans tes camarades, je te ferais ton affaire ». Le soldat rĂ©publicain se dĂ©gage et appelle la troupe.

Épilogue

Les prisonniers sont emmenĂ©s aux Vans. Sans procĂšs et laissĂ©s Ă  l’arbitraire par la population, ils sont massacrĂ©s Ă  coups de sabre place de la Grave. Un certain La Paille, de LargentiĂšre, lui scie la tĂȘte qui est transportĂ©e au bout d’une pique jusqu’à LargentiĂšre. Ainsi mourut le comte de Saillans, victime de sa fidĂ©litĂ© monarchique et de sa rĂ©volte contre la RĂ©volution. Une croix toujours visible a Ă©tĂ© Ă©rigĂ©e pour commĂ©morer ce massacre. Sa tĂȘte fut enterrĂ©e par La Paille sur les bords de la riviĂšre dans un champ de mĂ»riers oĂč l'on retrouva en 1894 en creusant les fondations d’une maison[2].

Son crĂąne est portĂ© dans l’église de LargentiĂšre. Il est toujours visible actuellement sur un chapiteau de l’église Notre-Dame-des-Pommiers.

Le crĂąne de François-Louis de Saillans sur un chapiteau de l’église Notre-Dame-des-Pommiers de LargentiĂšre.

Ainsi mourut François-Louis de Saillans, victime de son dĂ©vouement total Ă  son roi. Son corps ne fut pas rendu Ă  sa famille ; il fut enterrĂ© dans une fosse commune aux Vans. Son Ă©pouse Françoise, ĂągĂ©e de 47 ans, qu’il n’avait pas revue tout au long de sa chevauchĂ©e ardĂ©choise, ne se remariera jamais et terminera sa vie Ă  Avallon, Ă  la Tour Gaffey. Leur fille Julie Ă©pousera en 1805 un descendant d’une vieille famille nivernaise, Michel-Auguste Guillier de Monts, qui habitait lui aussi Avallon. La fille du comte lui donnera trois enfants, Charles, Ernest et LĂ©onie. Elle s’éteindra en 1857 dans le petit chĂąteau d’AnnĂ©ot commune proche d’Avallon.

« Quant Ă  l’insurrection organisĂ©e par le comte de Saillans Ă©clatant en mĂȘme temps que celle de VendĂ©e et au moment oĂč les armĂ©es allemandes marchaient sur Paris, elle aurait certainement eu une marche funeste sur la RĂ©volution si le peuple n’y avait promptement mis fin »

— Pierre Kropotkine, La Grande RĂ©volution[3]

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Bibliographie

  • Chanoine Patriat, Notice sur le comte de Saillans, 1741-1792
  • AbbĂ© Jean Guiraud, Notes sur le village d'Herbigny (Ardennes). Le Cte François-Louis de Saillans (1741-1792), 1911
  • Revue de la RĂ©volution, vol. 7, p. 294-299, 1866.
  • Jean Baptiste Pierre Jullien de Courcelles, Dictionnaire universel de la noblesse de France, au bureau gĂ©nĂ©ral de la noblesse, Paris, , 504 p. (lire en ligne), p. 144.
  • Édouard et Bernard Ferrand, Le comte de Saillans, 1790-1792. Le premier combattant de la contre-rĂ©volution, Ă©d. SPM, 2017.

Notes et références

  1. Les registres paroissiaux mentionnent la naissance du comte en ces termes : « L’an de grĂące mil sept cent quarante et un, le trente d’octobre, je Jean Cousin, prĂȘtre, curĂ© de Justine et d’Herbigny soussignĂ©, ai baptisĂ© le fils de messire Pierre de Saillans, Ă©cuyer, seigneur d’Herbigny en partie, y demeurant, et de Marguerite de Beuvry son Ă©pouse, mariĂ©s ensemble, auquel on a imposĂ© le nom de François-Louis. Le parrain a Ă©tĂ© messire François-Louis de Canelle, Ă©cuyer, seigneur d’Herbigny en partie, y demeurant, sous-brigadier des Gardes du Corps du Roy ; et la marraine Madame Marie-Claire du Guet, Ă©pouse de messire de Bournonville avec nous sous-signĂ©s ».
  2. L’ArdĂ©chin, numĂ©ro du 12 mai 1894.
  3. ADG Soft - Image-in-air.fr - Place de l'Ă©glise - 07460 Berrias et Casteljau - Tel 06.34.07.64.28, « Berrias et Casteljau en Ardeche mĂ©ridionale. Site officiel. Commune situĂ©e au
 », sur berrias-et-casteljau.fr (consultĂ© le ).

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