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Fosse n° 2 - 2 bis des mines de Dourges

La fosse no 2 - 2 bis dite Sainte-Henriette de la Compagnie des mines de Dourges est un ancien charbonnage du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, situĂ© Ă  HĂ©nin-Beaumont. La fosse no 1 est commencĂ©e en , par une mĂ©thode de fonçage originale, mais des venus d'eau trop forte ont cassĂ© le cuvelage, et le puits a Ă©tĂ© ensablĂ©. La fosse no 1 est abandonnĂ©e Ă  l'Ă©tat d'avaleresse en . Une fosse no 1 bis, plus tard renommĂ©e no 2 est entreprise immĂ©diatement après Ă  quarante mètres Ă  l'ouest, et entre en exploitation en . La Compagnie de Dourges ouvre ensuite d'autres fosses dans la concession. Des habitations sont bâties près de la fosse. Deux terrils nos 87 et 92 sont Ă©difiĂ©s au nord de la fosse. Un puits no 2 bis est ajoutĂ© Ă  partir de 1901 Ă  455 mètres Ă  l'est du puits no 2, et opĂ©rationnel en . La fosse est dĂ©truite durant la Première Guerre mondiale. Le puits no 2 est reconstruit avec un chevalement en bĂ©ton armĂ©.

Fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges dite Sainte Henriette
Photochrome du puits no 2 et de ses installations.
Photochrome du puits no 2 et de ses installations.
Avaleresse n° 1
Coordonnées 50,420434, 2,963677[BRGM 1]
Début du fonçage
Profondeur 104 mètres
Remblaiement ou serrement
Puits n° 2
Coordonnées 50,420492, 2,963058[BRGM 2]
Début du fonçage août 1854
Mise en service
Profondeur 525 mètres
Étages des accrochages 180, 210, 291 et 350 mètres
ArrĂŞt 1967
Remblaiement ou serrement 1967
Puits n° 2 bis
Coordonnées 50,420069, 2,969497[BRGM 3]
Début du fonçage 1901
Profondeur 758 mètres
ArrĂŞt 1970 (extraction)
Remblaiement ou serrement 1971
Administration
Pays France
RĂ©gion Hauts-de-France
DĂ©partement Pas-de-Calais
Commune HĂ©nin-Beaumont
Caractéristiques
Compagnie Compagnie des mines de Dourges
Groupe Groupe d'Hénin-Liétard
Groupe Centre
Unité de production UP de Courrières
Ressources Houille
Concession Dourges
Protection Logo monument historique Inscrit MH (2009)
Patrimoine mondial Patrimoine mondial (2012)[note 1]

GĂ©olocalisation sur la carte : Pas-de-Calais
(Voir situation sur carte : Pas-de-Calais)
Fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges dite Sainte Henriette
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges dite Sainte Henriette

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 2 - 2 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard. La fosse no 2 - 2 bis devient un siège de concentration grâce à sa position centrale, et aux usines situées sur le carreau. Elle concentre l'exploitation des fosses nos 7 - 7 bis en 1948, 6 et 6 bis en 1951, 3 - 3 bis en 1955, et 4 - 4 bis en 1957. Les installations du puits no 2 bis sont modernisées. La cokerie ferme en 1958. Le lavoir cesse son activité en 1962. le puits no 2 est remblayé en 1967, la fosse ferme en 1970, et le puits no 2 bis est remblayé l'année suivante. Son chevalement est détruit en 1974, celui du puits no 2 l'est dix ans plus tard. Le sommet du terril no 92 est exploité.

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise les têtes des puits nos 2 et 2 bis. Les cités ont été rénovées. Les terrils sont des espaces naturels. Les bureaux sont détruits en 2011, il ne subsiste plus que la salle des machines du puits no 2 bis. Le site pourrait accueillir le Réseau Express Grand Lille. L'église et son presbytère sont inscrits aux monuments historiques le 25 novembre 2009. La cité-jardin Foch, les cités-jardins Bruno ancienne et nouvelle, l'église Saint-Stanislas, le presbytère, l'école, la salle des fêtes, ainsi que les terrils nos 87 et 92, ont été classés le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco.

L'avaleresse no 1

La fosse no 1 est situé à l'extrémité est de la ville d'Hénin-Liétard, devenue Hénin-Beaumont, contre la route nationale no 43, de Lens à Douai, est commencée en , sous la direction de Louis-Georges Mulot, entrepreneur de sondages[SB 1].

Il a voulu creuser le puits au trĂ©pan, en le traitant comme un forage de très grande section. Le diamètre de quatre mètres devait ĂŞtre obtenu par des Ă©largissements successifs. En avril 1851, le puits est creusĂ© au diamètre de 2,66 mètres jusqu'Ă  69 mètres de profondeur, d'un mètre jusqu'Ă  91,50 mètres, et de cinquante centimètres jusqu'Ă  105 mètres[SB 1]. Ă€ la fin de 1852, il est Ă©largi au diamètre de quatre mètres jusqu'Ă  66 mètres, c'est-Ă -dire jusque dans les dièves, la base du niveau. Le travail est poursuivi de la façon suivante. On descend Ă  l’intĂ©rieur du puits, sur une hauteur de 65,75 mètres, un cuvelage circulaire formĂ© de soixante douves ou pans verticaux, dont l'Ă©paisseur varie de quinze Ă  vingt-cinq centimètres. Le diamètre intĂ©rieur de ce cuvelage est de 3,10 mètres[SB 1]. Il se termine par un sabot en bois ayant la forme d'un tronc de cĂ´ne d'un mètre de hauteur, avec un diamètre de 3,84 mètres Ă  sa partie supĂ©rieure, et de 3,41 mètres Ă  sa partie infĂ©rieure. Ce sabot s'adapte dans une cavitĂ© de mĂŞme forme creusĂ©e Ă  l'alĂ©soir, dans les bleus. Selon Louis-Georges Mulot, ce système devait permettre de retenir les eaux du niveau et Ă  les empĂŞcher de pĂ©nĂ©trer plus bas, comme le fait la boĂ®te Ă  mousse dans le système Kind-Chaudron[SB 1].

Les fosses nos 1 et 1 bis dans les années 1880, par rapport aux autres fosses.

Au-dessus du sabot, et dans l'espace annulaire de vingt centimètres existant entre l'extĂ©rieur du cuvelage et du terril, on a pilonnĂ© avec soit, sur une hauteur de 3,745 mètres, une couche d'argile très compacte que l'on a surmontĂ© d'une couche de sable de 34 mètres[SB 1]. Une deuxième couche d'argile de 1,90 mètre a Ă©tĂ© pilonnĂ©e de manière Ă  bien comprimer ce sable, et Ă  isoler les diffĂ©rentes nappes du niveau. Enfin, le restant de l'espace annulaire est rempli de sable jusqu'Ă  la surface du sol. On doit ensuite creuser le puits par le procĂ©dĂ© habituel et Ă©tablir des trousses picotĂ©es, et un cuvelage polygonal sur deux Ă  trois mètres de hauteur, venant se raccorder au cuvelage en douves[SB 1].

Quand le travail de descente et de mise en place du cuvelage a Ă©tĂ© terminĂ©, on a procĂ©dĂ© Ă  l'installation d'une machine d'extraction de 50 chevaux, système CavĂ©, et d'une pompe d'exhaure Newcomen[SB 1]. Vers le milieu de 1854, le cuvelage, vidĂ© jusqu'Ă  62 mètres de profondeur, paraissait suffisamment Ă©tanche, lorsque, le 5 aoĂ»t, un Ă©tai placĂ© Ă  53 mètres[SB 1] de profondeur s'est brisĂ©, et les douves de la quatrième trousse, de 49 Ă  53 mètres, ont cĂ©dĂ© sous la pression des eaux qui ont fait irruption dans le puits[SB 2]. La fosse a rapidement Ă©tĂ© ensablĂ©e sur vingt mètres de hauteur. Tous les efforts faits pour dĂ©gager le jeu de pompes ont Ă©tĂ© infructueux[SB 2]. Le puits a alors Ă©tĂ© abandonnĂ©, et une nouvelle fosse a Ă©tĂ© ouverte[SB 2] Ă  40 mètres Ă  l'ouest[note 2]. Cette première fosse a coĂ»tĂ© 195 000 francs, entièrement perdus[C 1].

  • L'avaleresse no 1 dans son environnement.
    L'avaleresse no 1 dans son environnement.
  • L'avaleresse a de longue date Ă©tĂ© reconvertie en puits d'eau.
    L'avaleresse a de longue date été reconvertie en puits d'eau.
  • Des conduites et des vannes.
    Des conduites et des vannes.
  • Le puits et son cuvelage en briques.
    Le puits et son cuvelage en briques.
  • Le puits et son cuvelage en briques.
    Le puits et son cuvelage en briques.

La fosse

Fonçage

Le chevalement de la fosse no 2.
La fosse no 2 bis vers 1906.

La fosse no 1 bis est commencĂ©e en , Ă  l'ouest de l'avaleresse. L'orifice du puits est situĂ© Ă  l'altitude de 37,16 mètres[SB 2]. Ă€ l'aide de la machine Newcomen[C 1] initialement montĂ©e sur la fosse no 1, le niveau d'eau a Ă©tĂ© passĂ© sans difficultĂ©s, la venue d'eau maximale a Ă©tĂ© au plus de sept hectolitres d'eau par minute[SB 2]. Deux pompes de 41 centimètres de diamètre ont Ă©tĂ© utilisĂ©es[C 1]. Le cuvelage en bois règne sur une hauteur de 83,29 mètres, le diamètre utile du puits est de 4,04 mètres. Le terrain houiller est atteint Ă  la profondeur de 143,15 mètres[SB 2] ou en aoĂ»t 1855 Ă  144,80 mètres[C 1].

La fosse est baptisée Sainte-Henriette, en l'honneur d'Henriette de Clercq, fondatrice de la Compagnie des mines de Dourges[A 1].

Exploitation

La fosse est approfondie Ă  180,80 mètres, et entre en exploitation en [A 1] - [C 1]. Elle a produit 16 000 tonnes pendant cette annĂ©e et 40 000 en 1857. Les terrains sont accidentĂ©s, les veines irrĂ©gulières et l'extraction se rĂ©duit pendant les trois annĂ©es suivantes, Ă  32 000, 29 000 et 26 000 tonnes[C 1]. La fosse no 1 bis est renommĂ©e fosse no 2.

Dans les annĂ©es 1890, le puits est profond de 372 mètres, les accrochages sont Ă©tablis Ă  180, 210, 291 et 350 mètres de profondeur, le dernier est en prĂ©paration[SB 2].

Le puits no 2 bis est entrepris en 1901[A 2], Ă  455 mètres Ă  l'est[note 2] du puits no 2. L'extraction commence Ă  partir de dĂ©cembre 1905[A 2]. Dès lors, le puits no 2 assure le service et l'aĂ©rage. Il est dotĂ© d'un chevalement mĂ©tallique[A 3].

La fosse est détruite durant la Première Guerre mondiale. Lors de la reconstruction, le puits no 2 est équipé d'un chevalement en béton armé.

Siège de concentration

La Compagnie des mines de Dourges est nationalisée en 1946, et la fosse no 2 - 2 bis intègre le Groupe d'Hénin-Liétard[B 1]. Grâce à sa position centrale, la fosse no 2 - 2 bis est choisie pour devenir un siège de concentration. Elle concentre l'exploitation des fosses nos 7 - 7 bis en 1948, 6 et 6 bis en 1951, 3 - 3 bis en 1955, et 4 - 4 bis en 1957[B 1].

Le puits no 2 bis assure depuis 1956 l'extraction et le service, tandis que le puits no 4 bis de la fosse no 4 - 4 bis et la fosse no 6 - 7 des mines de Drocourt assurent l'aĂ©rage[B 1]. En 1958, le puits no 2 bis est Ă©quipĂ© pour revoir des berlines de 1 600 litres, Ă  raison de quatre berlines par cage. La cokerie ferme en 1958. Le lavoir cesse son activitĂ© en 1962. En 1964, le puits no 2 bis est ravalĂ© Ă  758 mètres, et l'Ă©tage d'extraction passe de 565 Ă  680 mètres[B 1].

Le puits no 2, profond de 525 mètres, est remblayĂ© en 1967. La fosse no 2 bis cesse d'extraire en 1970, le puits no 2 bis, profond de 758 mètres, est remblayĂ© l'annĂ©e suivante. Son chevalement est dĂ©truit trois ans plus tard, alors que celui du puits no 2 est dĂ©truit en 1984[B 1].

Reconversion

Au début du XXIe siècle, Charbonnages de France matérialise la tête de puits. Le BRGM y effectue des inspections chaque année[1]. Les bureaux ont été détruits en 2011, il ne subsiste que la salle des machines du puits no 2 bis[2]. Le Réseau Express Grand Lille pourrait se terminer sur la partie septentrionale du carreau de fosse[3] - [4] - [5].

  • Le puits no 2 dans son environnement.
    Le puits no 2 dans son environnement.
  • Les bureaux, dĂ©truits en 2011.
    Les bureaux, détruits en 2011.
  • Puits no 2 bis, 1899 - 1970.
    Puits no 2 bis, 1899 - 1970.
  • Le puits no 2 bis dans son environnement.
    Le puits no 2 bis dans son environnement.
  • La salle des machines du puits no 2 bis.
    La salle des machines du puits no 2 bis.
  • La salle des machines du puits no 2 bis.
    La salle des machines du puits no 2 bis.

Les terrils

Deux terrils rĂ©sultent de l'exploitation de la fosse no 2 - 2 bis et des usines de la compagnie[6]. Les terrils nos 87 et 92 font partie des 353 Ă©lĂ©ments rĂ©partis sur 109 sites qui ont Ă©tĂ© classĂ©s le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco. Ils constituent le site no 46[7].

Terril no 87, Lavoir HĂ©nin Est

Le terril Lavoir HĂ©nin Est.
Le terril Lavoir HĂ©nin Ouest.
50° 25′ 27″ N, 2° 58′ 46″ E

Le terril no 87, situé à Dourges, a été alimenté par le lavoir d'Hénin, et la fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges. Il s'agit d'un terril conique, haut de cent mètres, non exploité, situé à l'ouest de l'autoroute française A1 et de la LGV Nord, pour qui elle symbolise l'entrée dans le bassin minier[8].

Terril no 92, Lavoir HĂ©nin Ouest

50° 25′ 23″ N, 2° 58′ 21″ E

Le terril no 92, situĂ© Ă  HĂ©nin-Beaumont et Dourges, a Ă©tĂ© alimentĂ© par le lavoir d'HĂ©nin, et la fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges. Il s'agissait Ă  l'origine d'un terril conique, haut de 75 mètres, mais son sommet a Ă©tĂ© exploitĂ©. Le terril reste toutefois très imposant, mais est toutefois moins connu que son voisin le terril no 87[9].

Les cités

Dès 1855 , la Compagnie fait construire 26 maisons d'ouvriers. Elles reviennent seulement Ă  1 600 francs l'une, non compris la valeur du terrain. En 1856, elle construit quarante autres maisons[C 2]...

Des habitations de la cité Croix, en juillet 2012.
La cité des Trente.

La cité Croix

La cité Croix[10] est constituée de huit constructions : une maison d'ingénieur, revendue à un particulier, et sept maisons de deux logements à pignon sur rue. Les quatorze logements sont abandonnées au début des années 2010, une maison est détruite, les autres sont, en 2012, destinées à la démolition[11].

La cité des Trente

La cité des Trente[10] a été construite sur les territoires d'Hénin-Beaumont et de Dourges le long de la route nationale 43[12].

La cité Foch

La citĂ©-jardin Foch[10] a Ă©tĂ© construite par l'architecte des Mines de Dourges Ernest Delille Ă  l'ouest de la ligne de Lens Ă  Ostricourt. Elle fait partie, avec l'Ă©cole de musique et le dispensaire de la SociĂ©tĂ© de Secours Minière, des 353 Ă©lĂ©ments rĂ©partis sur 109 sites qui ont Ă©tĂ© classĂ©s le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco. Ces Ă©lĂ©ments constituent le site no 45[7].

  • La citĂ© Foch.
    La cité Foch.
  • La citĂ© Foch.
    La cité Foch.
  • La citĂ© Foch.
    La cité Foch.
  • La citĂ© Foch.
    La cité Foch.
  • La citĂ© Foch.
    La cité Foch.
  • La citĂ© Foch.
    La cité Foch.

La cité Bruno Ancienne

La citĂ© Bruno Ancienne[10], situĂ©e Ă  Dourges, fait partie des 353 Ă©lĂ©ments rĂ©partis sur 109 sites qui ont Ă©tĂ© classĂ©s le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle constitue une partie du site no 44. Il en est de mĂŞme pour l'Ă©glise, le presbytère, l'Ă©cole, et la salle des fĂŞtes[7].

  • Des habitations groupĂ©es par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupĂ©es par deux.
    Des habitations groupées par deux.
  • Des habitations groupĂ©es par quatre.
    Des habitations groupées par quatre.
  • VidĂ©o tournĂ©e dans la citĂ©.
  • VidĂ©o tournĂ©e dans la citĂ©.
  • Un estaminet.
    Un estaminet.

L'Ă©glise Saint-Stanislas

L'Ă©glise.
Le presbytère.
50° 25′ 53″ N, 2° 59′ 18″ E

La cité Bruno est construite vers la fin des années 1900 pour accueillir les mineurs polonais employés par la Compagnie des mines de Dourges. Un service de voitures est mis en place en 1924 afin que l’aumônier puisse passer de cités en cités, les Polonais étant très pieux. L'église Saint-Stanislas est bénie en 1927. Elle est bâtie sur les plans d'un architecte inconnu suivant un style romano-byzantin proche des pylônes des temples égyptiens. Le lanternon possède une couverture maçonnée en forme de bulbe étiré : il s'agit d'une reprise simplifiée des clochers dessinés par l'architecte Paul Abadie[13].

L'église en totalité, ainsi que les façades et les toitures de son presbytères, sont inscrits aux monuments historiques depuis le 25 novembre 2009[13]. Elle est classée avec son presbytère depuis le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco[13].

La cité Bruno Nouvelle

La citĂ© Bruno Nouvelle[10] fait partie des 353 Ă©lĂ©ments rĂ©partis sur 109 sites qui ont Ă©tĂ© classĂ©s le 30 juin 2012 au patrimoine mondial de l'Unesco. Elle constitue une partie du site no 44[7].

  • Des habitations groupĂ©es par six.
    Des habitations groupées par six.
  • Des habitations groupĂ©es par six.
    Des habitations groupées par six.
  • Des habitations groupĂ©es par six.
    Des habitations groupées par six.
  • Des habitations groupĂ©es par six.
    Des habitations groupées par six.
  • VidĂ©o tournĂ©e dans la citĂ©.
  • VidĂ©o tournĂ©e dans la citĂ©.

Notes et références

Notes
  1. L'inscription aux monuments historiques concerne l'église Saint-Stanislas et son presbytère tandis que l'inscription sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco concerne la cité-jardin Foch, les cités-jardins Bruno ancienne et nouvelle, l'église Saint-Stanislas, le presbytère, l'école, la salle des fêtes, ainsi que les terrils nos 87 et 92.
  2. Les distances sont mesurées grâce à Google Earth. Dans le cas de puits, la distance est mesurée d'axe en axe, et arrondie à la dizaine de mètres la plus proche. Les têtes de puits matérialisées permettent de retrouver l'emplacement du puits sur une vue aérienne.
Références
  1. [PDF] Bureau de recherches géologiques et minières, « Article 93 du Code minier - Arrêté du 30 décembre 2008 modifiant l’arrêté du 2 avril 2008 fixant la liste des installations et équipements de surveillance et de prévention des risques miniers gérés par le BRGM - Têtes de puits matérialisées et non matérialisées dans le Nord-Pas-de-Calais », sur http://dpsm.brgm.fr/Pages/Default.aspx,
  2. (fr) Jean-Louis Huot, « Mines du Nord-Pas-de-Calais - La fosse no 2 - 2 bis des mines de Dourges », http://minesdunord.fr/
  3. « Le RER Lille-Bassin minier serait-il le miracle de Sainte-Henriette ? », sur http://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, (consulté le )
  4. « INFOGRAPHIE : Lille - Hénin en 17 minutes grâce au RER à l'horizon 2020 ? », sur http://www.lavoixdunord.fr/, La Voix du Nord, (consulté le )
  5. Florence Traullé, « Demain, un RER entre le bassin minier et Lille ? », sur http://www.nordeclair.fr/, Nord éclair, (consulté le )
  6. Liste des terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais, fournie par la Mission Bassin Minier, voir Terrils du Bassin minier du Nord-Pas-de-Calais.
  7. « Bassin Minier Nord-Pas de Calais », sur https://whc.unesco.org/, Unesco
  8. « Fiche du terril no 087 », sur http://www.chainedesterrils.eu/, La Chaîne des Terrils
  9. « Fiche du terril no 092 », sur http://www.chainedesterrils.eu/, La Chaîne des Terrils
  10. « Le périmètre du bien inscrit », sur http://www.missionbassinminier.org/, Mission Bassin Minier
  11. Jérémy Jännick, « Photographie de la cité Croix », sur Wikimedia Commons
  12. Jérémy Jännick, « Photographie de la cité des Trente », sur Wikimedia Commons
  13. Notice no PA62000081, base Mérimée, ministère français de la Culture
Références aux fiches du BRGM
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome I,
Références à Guy Dubois et Jean Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais. Tome II,
Références à Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I, Imprimerie L. Danel,
Références à Alfred Soubeiran, Études des gîtes minéraux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minéralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris,

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.

  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : Des origines Ă  1939-45, t. I, , 176 p., p. 85-86, 89. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Guy Dubois et Jean-Marie Minot, Histoire des Mines du Nord et du Pas-de-Calais : De 1946 Ă  1992, t. II, . Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Émile Vuillemin, Le Bassin Houiller du Pas-de-Calais. Tome I : Histoire de la recherche, de la dĂ©couverte et de l'exploitation de la houille dans ce nouveau bassin, Imprimerie L. Danel, Lille, , 348 p. (lire en ligne), p. 34, 43. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
  • Alfred Soubeiran, Études des gĂ®tes minĂ©raux de la France : Bassin houiller du Pas-de-Calais, sous-arrondissement minĂ©ralogique d'Arras, Imprimerie nationale, Paris, , p. 69-70. Ouvrage utilisĂ© pour la rĂ©daction de l'article
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