Église Saint-Stanislas de Dourges

La Compagnie des mines de Dourges fait bâtir en 1924 l'église Saint-Stanislas afin de desservir la cité-jardin Bruno (construite entre 1905 et 1908), essentiellement composée après-guerre de familles de mineurs polonais, dont un nouvel afflux arrive après 1919 et un autre en 1922 de Westphalie[4], ce qui oblige de construire la nouvelle cité Bruno. L'église est consacrée le 23 octobre 1927[5] par M^gr Radomski, évêque auxiliaire de Poznań. On lui adjoint aussi un patronage et un presbytère[4].

L'église est bâtie en béton dans un style romano-byzantin mâtiné d'égyptianisme[3]. C'est une église-halle sans transept de plan trapézoïdal avec une chapelle au bout du vaisseau du côté Est, recouverte d'une toiture à deux pans. Son clocher-porche est éclairé d'une haute baie dont le meneau et la traverse forment une grande croix latine en béton. Le clocher carré est surmonté d'un lanternon avec un bulbe allongé à la manière de Paul Abadie. Les deux côtés de la façade triangulaire sont éclairés à la base de fenêtres triples de plein-cintre. La nef est éclairée de triplets de baies en plein-cintre.

À l'intérieur, l'autel dit « chapelle de la Nativité », est un trésor d'Art déco réalisé par l'artiste polonais Jan Szczepkowski pour l’exposition internationale des arts décoratifs de Paris de 1925[6]. Cet autel est entièrement en bois sculpté, dans le style des églises de montagne en Pologne[7]. La voûte lambrissée est en berceau en anse de panier. Les vitraux sont l'œuvre de Francis Chigot (1879-1960). On remarque dans le chœur deux vitraux, La Foudre tue le père de sainte Barbe et un autre de Saint Stanislas. Les autres verrières sont composées de vitraux à motifs géométriques ou floraux[4].

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  Le lanternon à bulbe
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  Chevet aveugle et chapelle axiale
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  Vue de côté

• Notice n^o PA62000081, base Mérimée, ministère français de la Culture