Force de réaction de l'OTAN
La Force de réaction de l'OTAN (en anglais : NATO Response Force, NRF) est la force de réaction rapide de l'OTAN, annoncée lors du sommet de l'OTAN à Prague en 2002[1] - [2] et opérationnelle depuis 2004.
Lors du sommet de l'OTAN Newport 2014, dans le cadre du Plan d'action « rĂ©activitĂ© », il est dĂ©cidĂ© de renforcer la NRF en crĂ©ant, en son sein, une « force fer de lance » baptisĂ©e « force opĂ©rationnelle interarmĂ©es Ă trĂšs haut niveau de prĂ©paration » (VJTF)[3]. Elle est annoncĂ©e comme devant compter Ă terme une force composĂ©e de 25 000 hommes, disposant d'un matĂ©riel militaire de haute technologie interopĂ©rable et dĂ©ployable n'importe oĂč dans le monde en cinq jours, sur une pĂ©riode pouvant aller jusqu'Ă trente jours.
Contexte de création et de renforcement de la NRF
Création de la NRF
Le dispositif militaire de l'OTAN est entiĂšrement repensĂ© au dĂ©but des annĂ©es 2000, le besoin n'Ă©tant plus d'ĂȘtre capable de faire face Ă une attaque massive des armĂ©es du Pacte de Varsovie sur le territoire europĂ©en, mais de pouvoir projeter hors du territoire de ses membres des forces capables de rĂ©pondre Ă des situations de crise. Le nouveau concept de structure des forces de l'OTAN, appelĂ© Force de rĂ©action de l'OTAN, est formellement adoptĂ© en 2003 et devient opĂ©rationnel l'annĂ©e suivante.
La NRF est constituĂ©e d'Ă©tats-majors et d'unitĂ©s fournies potentiellement par tous les pays membres de l'Alliance, en pratique essentiellement par les plus grands pays europĂ©ens au premier rang desquels le Royaume-Uni, la France et l'Italie, et dans une moindre mesure l'Allemagne, l'Espagne, la Pologne et les Pays-Bas. Elle est une incitation faite aux Ă©tats europĂ©ens membres de l'Alliance de s'engager davantage dans la dĂ©fense de l'Europe. Les Ătats-Unis y mobilisent directement peu de ressources.
Renforcement de la NRF par la création de la VJTF en 2014 et d'autres mesures
Lors du sommet de l'OTAN Newport 2014, les alliés adoptent le Plan d'action « réactivité » de l'OTAN qui contient un ensemble de mesures de réassurance des pays membres de l'OTAN en Europe centrale et orientale qui visent à renforcer leur défense et à rassurer leurs populations, et de mesures d'adaptation de la structure de forces et de commandement de l'OTAN qui ont pour objectif d'en améliorer la réactivité et l'efficacité.
Au titre de l'adaptation de l'OTAN figurent un ensemble de mesures de renforcement de la NRF consistant Ă :
- augmenter les effectifs globaux de la NRF, en les portant de 13 000 hommes Ă 40 000 hommes,
- établir une force opérationnelle interarmées à trÚs haut niveau de préparation (en anglais : Very High Readiness Joint Task Force - VJTF) composée principalement d'une brigade de 5 000 hommes projetable en deux à cinq jours,
- établir des petits quartiers-généraux dans les pays baltes et en Europe orientale
En juin 2015, dans un contexte de tensions entre pays de l'OTAN et Russie autour de problĂ©matiques comme la guerre du Donbass en Ukraine, la multiplication des exercices militaires russes et les manĆuvres maritimes et aĂ©riennes en mer Baltique et dans l'espace aĂ©rien europĂ©en, l'OTAN annonce par la voix de son secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral Jens Stoltenberg porter la capacitĂ© de sa Force de rĂ©action Ă 40 000 hommes ; la force ne comptait Ă cette date que 13 000 hommes. En outre, l'annonce intĂšgre le prĂ©positionnement d'armement lourd dans les pays baltes ce qui, selon Stoltenberg, n'entre pas « en contradiction avec l'Acte fondateur signĂ© par l'Otan et la Russie post-communiste pour "construire ensemble une paix durable et respectueuse" »[4] - [5].
Au début de la guerre russo-ukrainienne en 2014, la Force de réaction de l'OTAN comptait environ 13 000 effectifs. En 2022, le nombre avait été porté à 40 000. Le 25 février, au lendemain de l'invasion russe de l'Ukraine en 2022, la NRF est activée pour la premiÚre fois. Le 27 juin, Stoltenberg annonce l'intention de l'OTAN d'augmenter sa taille à 300 000 effectifs[6] - [7] - [8] - [9].
Composition et fonctionnement de la NRF
La Force de rĂ©action de lâOTAN (NRF) est une force multinationale Ă haut niveau de prĂ©paration, regroupant des Ă©lĂ©ments des forces terrestres, aĂ©riennes, maritimes et d'opĂ©rations spĂ©ciales qui peuvent ĂȘtre dĂ©ployĂ©s rapidement : sa composante VJTF peut dĂ©ployer ses Ă©lĂ©ments de tĂȘte dans un dĂ©lai de deux Ă trois jours.
Depuis 2015, la NRF comprend quatre éléments constitutifs :
- des éléments de commandement et contrÎle, basés sur des quartiers-généraux déployables ;
- une force opérationnelle interarmées à trÚs haut niveau de préparation (Very High Readiness Joint Task Force - VJTF) ;
- un groupe de forces Ă haut niveau de prĂ©paration, qui peut ĂȘtre rapidement dĂ©ployĂ© en opĂ©rations Ă la suite de la VJTF ;
- un pool de forces de rĂ©action qui peut ĂȘtre mobilisĂ© dans des dĂ©lais plus importants.
ĂlĂ©ments de commandement et de contrĂŽle
Le Commandement allié opérations (ACO) a le commandement d'ensemble de la NRF. Les deux commandements de forces interarmées permanents (JFC), le JFC allié Brunssum (Pays-Bas) et le JFC allié Naples (Italie) en assurent le commandement opérationnel chacun leur tour par rotation annuelle.
Sur le terrain, le commandement de la NRF repose sur des états-majors à haut niveau de préparation, déployables en quelques jours et capables de prendre le commandement de forces appartenant à plusieurs états membres ou partenaires de l'OTAN. En 2017, les états-majors suivants ont acquis les certifications voulues pour pouvoir faire partie du cycle de rotation annuel :
- Composante terrestre : neuf Ă©tats-majors, appelĂ©s « corps de dĂ©ploiement (ou de rĂ©action) rapide (RDC) » dans la terminologie OTAN. Ces Ă©tats-majors Ă haut niveau de prĂ©paration (HRH) sont prĂȘts Ă intervenir par rotation d'un an pour prendre le commandement de la composante terrestre de la NRF[10]. Le Corps de rĂ©action rapide pour lequel la France est nation-cadre est basĂ© Ă Lille[11]. Le Royaume-Uni arme l'Allied Rapid Reaction Corps (ARRC)[12]. L'Allemagne et les Pays-Bas sont ensemble nation-cadre de l'Ă©tat-major totalement binational du I. German/Dutch Corps (en)[13]. Un autre de ces Ă©tats-majors, l'Eurocorps, par essence multinational, a vocation Ă intervenir aussi bien pour l'UE que pour l'OTAN[14].
- Composante maritime : le QG de forces navales OTAN d'intervention et de soutien (STRIKFORNATO) et quatre « états-majors navals » dont les pays-cadres sont respectivement l'Espagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni. Pour la France, le Commandement de la composante maritime (MCC) est assuré par la Force aéromaritime française de réaction rapide (FRMARFOR).
- Composante aĂ©rienne : cinq Ă©tats-majors, appelĂ©s Joint Force Air Command (JFAC) sous responsabilitĂ© de l'Allemagne, des Ătats-Unis, de la France, de l'Italie et du Royaume-Uni, capables de conduire des opĂ©rations aĂ©riennes, avec le soutien de l'AIRCOM OTAN de Ramstein.
- Composante des forces spéciales : un état-major américain des forces spéciales.
En complĂ©ment, l'OTAN dispose de deux Ă©tats-majors permanents fixes dans des zones oĂč la NRF est susceptible d'ĂȘtre dĂ©ployĂ©e, l'un en Pologne, l'autre en Roumanie.
Fonctionnement par rotation annuelle
Le fonctionnement de la NRF repose sur les notions de rotation et de pays-cadre. à tour de rÎle, les pays membres de l'OTAN mettent à disposition de la Force de réaction de l'OTAN des états-majors et des unités pour une durée de douze mois[15] - [16] - [17] - [18] - [19] - [20].
à titre d'exemple, en 2017, le JFC Naples commande la NRF et a sous ses ordres : l'Allied Rapid Reaction Corps (ARRC) britannique pour la composante terrestre, le Joint Force Air Component Command (JFAC) dont le pays-cadre est également le Royaume-Uni pour la composante air, l'état-major naval STRIKFORNATO propre à l'OTAN, le commandement des opérations spéciales, un groupe de soutien logistique et un bataillon de protection contre les armes CBRN dirigé par la République tchÚque[21].
Composante | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | 2021 | 2022 |
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JFC | JFC Brunssum | JFC Naples | JFC Brunssum | JFC Naples | JFC Brunssum | ||||
Terre | Corps de réaction rapide-France (CRR-FR) | 1 (German/Netherlands) Corps | NRDC Espagne | Allied Rapid Reaction Corps (ARRC) | NRDC ITA | Corps de réaction rapide européen | |||
Air | Joint Force Air Component du Cdt. Air de Ramstein | JFAC France | JFAC Italie | JFAC Royaume-Uni | JFAC Allemagne | JFAC France | |||
Mer | ITMARFOR | SPMARFOR | UKMARFOR | STRIKFORNATO | FRMARFOR | FRMARFOR | |||
Forces spéciales | Joint Special Forces Operations Command |
Des unitĂ©s combattantes sont Ă©galement prĂȘtes Ă intervenir selon les rĂšgles fixĂ©es pour la NRF, dans un dĂ©lai de quelques jours Ă 60 jours au maximum. La liste de ces unitĂ©s n'est pas publique, toutefois certains Ă©tats fournissent quelques informations sur les unitĂ©s qui sont prĂȘtes Ă intervenir dans le cadre d'une opĂ©ration de l'OTAN pour laquelle des unitĂ©s de la NRF seraient mobilisĂ©es.
Pour ne pas obĂ©rer l'efficacitĂ© opĂ©rationnelle de la NRF, il est nĂ©cessaire que ses forces respectent les mĂȘmes standards et suivent les mĂȘmes procĂ©dures d'engagement. Aussi chaque rotation est prĂ©cĂ©dĂ©e d'une pĂ©riode d'entraĂźnement et de qualification de douze Ă dix-huit mois.
Caractéristiques propres à la VJTF
La VJTF est essentiellement composĂ©e d'une brigade multinationale de 5 000 hommes dont une partie peut ĂȘtre dĂ©ployĂ©e en opĂ©ration dans un dĂ©lai de 2 Ă 3 jours. Le commandement de cette brigade est assurĂ© par rotation entre sept pays : l'Allemagne, l'Espagne, la France, l'Italie, la Pologne, le Royaume-Uni et la Turquie.
La doctrine d'emploi de la VJTF relĂšve davantage de la dissuasion de par la possibilitĂ© qu'elle offre Ă l'OTAN de dĂ©ployer trĂšs rapidement une force symbolique avant mĂȘme qu'une situation de crise ne dĂ©gĂ©nĂšre en un conflit d'ampleur que d'une logique de capacitĂ© Ă mener une opĂ©ration militaire de grande ampleur.
Participation des armées françaises à la NRF
L'armée de terre, l'armée de l'air et la Marine nationale participent activement à la NRF.
Participation de la Marine nationale Ă la composante maritime de la NRF
La France prend le commandement de la composante maritime (MCC) de la Nato Response Force (NRF) pour la premiĂšre fois durant le premier semestre 2008[22]. Durant toute l'annĂ©e 2013, le commandement de la composante maritime est une nouvelle fois assurĂ© par la Marine nationale française[23]. En 2018, elle assurera Ă nouveau ce rĂŽle. Cette prise dâalerte se prĂ©pare toute l'annĂ©e prĂ©cĂ©dente Ă lâoccasion de plusieurs exercices avec les autres nations de lâAlliance. La certification de FRMARFOR[24] - [alpha 1] comme MCC sera rĂ©alisĂ©e lors de lâexercice majeur Brillant Mariner en octobre 2017. Cet entraĂźnement opĂ©rationnel en MĂ©diterranĂ©e rĂ©unira plus de 40âŻbĂątiments et de nombreux aĂ©ronefs en provenance des nations de lâAlliance. S'il Ă©tait activĂ© durant son tour d'alerte, le MCC pourrait disposer des capacitĂ©s des deux groupes maritimes permanents OTAN (SNMG 1 et 2) et des deux groupes permanents OTAN de lutte contre les mines (SNMCMG 1 et 2) rattachĂ©s au commandement maritime alliĂ© (MARCOM), eux-mĂȘmes constituĂ©s d'unitĂ©s navales affectĂ©s par les membres par rotation de douze mois[25]. En cas de nĂ©cessitĂ©, le MCC pourrait prendre le commandement d'autres unitĂ©s fournies par les membres de l'OTAN.
Participation de l'armée de l'air à la composante air de la NRF
La France prend pour la premiÚre fois le commandement de la composante air (JFAC) de la NRF durant le second semestre 2005 (NRF5)[26]. Le JFAC français relÚve du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA). Dans les mois qui précÚdent, l'Armée de l'air mÚne de nombreux exercices de maniÚre à démontrer l'interopérabilité de ses procédures et de ses systÚmes et obtenir ainsi sa certification par l'OTAN. L'Armée de l'air assure pendant toute l'année 2015 cette responsabilité pour la quatriÚme fois[27].
Participation de l'armée de terre à la composante terre de la NRF
Créé en 2005, le Corps de Réaction Rapide-France (CRR-Fr) assure les tours de commandement de la composante terre de la NRF pris par l'Armée de terre française[11] - [28].
Mission OTAN
à la suite de l'invasion russe en Ukraine la France sous mandat Otan renforce ses capacités d'action dans les pays baltes en Roumanie Pologne et en NorvÚge en envoyant 2 500 militaires au total avec plusieurs avions de chasse et de navire de guerre notamment en déployant en Méditerranée le porte-avions Charles-de-Gaulle L'armée de l'air surveillera l'espace aérien des pays baltes avec quatre chasseurs Mirage 2000 et deux Rafales en plus des forces déjà déployaient dans la mission Baltic Air Policing.
Le secrĂ©taire gĂ©nĂ©ral de l'OTAN Jens Stoltenberg autorise le redĂ©ploiement d'unitĂ©s vers l'est[29]. Deux QG amĂ©ricains sont prĂ©positionnĂ©s, un du 5e corps d'armĂ©e (Ătats-Unis) et un du 18e corps aĂ©roportĂ© (Ătats-Unis) Ă Poznan et Wiebaden[30]. La mission AIGLE Ă Base militaire de Cincu qui est composĂ©e dâun Battle Group Forward Presence (BGFP), dâun dĂ©tachement MAMBA, dâun dĂ©tachement du gĂ©nie et dâun ĂlĂ©ment de soutien national (ESN)[31] - [32] - [33], la mission LYNX en Estonie.
Notes et références
Notes
- InstituĂ© en 2006, lâĂ©tat-major de la Force AĂ©romaritime de RĂ©action Rapide (FRMARFOR) est une structure de commandement de force maritime de niveau tactique ou opĂ©ratif, interarmĂ©es et multinationale, en mesure de fournir des Ă©tats-majors spĂ©cialisĂ©s pour commander un groupe aĂ©ronaval, un groupe amphibie, un groupe de guerre des mines et un MCC.
Références
- « Déclaration du Sommet de Prague », sur www.nato.int, OTAN
- « La Force de réaction de l'OTAN », sur OTAN,
- « Le plan dâaction « rĂ©activitĂ© » », OTAN,
- AFP, « L'Otan va approuver le "doublement" de sa force de rĂ©action rapide », L'Express - en ligne,â
- Le Point magazine, « L'Otan va approuver le "doublement" de sa force de réaction rapide », (consulté le )
- (en) Lorne Cook, « NATO leaders agree to bolster eastern forces after invasion », Associated Press,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-GB) Matt Murphy, « Nato plans huge upgrade in rapid reaction force », BBC News,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en) Sabine Siebold, Marine Strauss et Mark Heinrich, « NATO to boost troops on high alert to over 300,000 -Stoltenberg », Reuters,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- (en-US) Samuel Petrequin, « NATO to boost rapid reaction force, Ukraine military support », Associated Press,â (lire en ligne, consultĂ© le )
- « Les corps de déploiement rapide », OTAN,
- « Quartier général du corps de réaction rapide - France », ministÚre des Armées,
- (en) « Allied Rapid Reaction Corps »
- (en) « Headquarters 1(German/Netherlands)Corps - 1GNC »
- (en) « Eurocorps: a force for the EU and NATO »
- (en) « Ready to lead key NATO task force in 2017 »
- (en) « NATO RESPONSE FORCE (NRF) FACT SHEET »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?)
- (en) « NATO Response Force / Very High Readiness Joint Task Force »(Archive.org ⹠Wikiwix ⹠Archive.is ⹠Google ⹠Que faire ?)
- (en) « Rapid Reaction Force », sur Defensie.nl
- (en) « 1 (German/Netherlands) Corps »
- (en) « NATO Response Force to be tested at âNoble Marinerâ », sur navaltoday,
- (en) « NATO Response Force »
- Vincent Groizeleau, « NATO Response Force : La France passe la main à l'Espagne », sur le site de Mer et Marine,
- Marine nationale, « La Marine nationale prend lâalerte NRF en 2013 »,
- « Cérémonie de remise de fanion à l'état-major de FRMARFOR », sur le site de Cols Bleus,
- « NATO RESPONSE FORCE - OBJECTIF 2018 », sur le site de Cols Bleus,
- « NRF 5 : L'Armée de l'Air aux commandes », sur european-security.com,
- Caporal-chef Marie-Ange Ilmany, « En 2014, lâarmĂ©e de lâair se prĂ©pare pour la NRF 15 »,
- « Le corps de rĂ©action rapide â France se prĂ©pare pour de nouvelles tĂąches »,
- sur msn.com
- sur ausa.org
- sur defense.gouv.fr
- « A Cincu, en Roumanie, les sapeurs français, belges et néerlandais construisent la base otanienne », Ouest-France, 27 septembre 2022.
- « A Cincu, en Roumanie, lâarmĂ©e française finalise sa principale base sur le flanc est de lâEurope, oĂč 750 soldats sont dĂ©ployĂ©s », Le Monde, 4 novembre 2022.
Annexes
Bibliographie
- (en) UK Parliament, NATO's military response to Russia: November 2016 update, (lire en ligne)
Liens externes
- (en) « NATO Response Force / Very High Readiness Joint Task Force », sur le site du SHAPE (consulté le )