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Forêts tempérées valdiviennes

Les forêts tempérées valdiviennes forment une écorégion terrestre définie par le Fonds mondial pour la nature (WWF), qui appartient au biome des forêts de feuillus et mixtes tempérées de l'écozone néotropicale. Elle couvre la partie méridionale du versant chilien des Andes, aux alentours de la ville de Valdivia, ainsi que les régions adjacentes d'Argentine. Ces forêts se caractérisent par un taux très élevé d'endémisme.

Termas Geométricas dans Coñaripe.
Forêts tempérées valdiviennes
Écorégion terrestre - Code NT0404[1]
Description de cette image, également commentée ci-après
Réserve privée dans la région de Los Lagos.
Géographie et climat
Superficie[3] :
248 398 km2
min.max.
Altitude[3] :m4 722 m
Température[3] :−3 °C21 °C
Précipitations[3] :mm541 mm
Conservation
Statut[5] :
Critique / En danger
Aires protégées[6] :
17,2 %
Anthropisation[6] :
10,7 %
Espèces menacées[6] :
40
Ressources web :

Localisation

Description de l'image Ecoregion NT0404.svg.

Les forêts valdiviennes sont un refuge pour la flore antarctique et partagent de nombreuses familles de plantes avec les forêts pluviales tempérées de Nouvelle-Zélande et d'Australie. La moitié des espèces de plantes ligneuses sont endémiques à cette écorégion.

Les espèces notables sont la nalca ou rhubarbe chilienne (Gunnera tinctoria) et les fougères Lophosoria quadripinnata et Parablechnum cordatum. La fleur nationale du Chili, la copihue (Lapageria rosea) est une espèce pionnière qui pousse dans les zones perturbées de la forêt tropicale valdivienne.

Certains des mammifères menacés des forêts valdiviennes comprennent le monito del monte (Dromiciops gliroides), un marsupial arboricole, le Pudu puda et le kodkod (Leopardus guigna), le plus petit chat d'Amérique du Sud. Ses espèces « gondwaniennes » sont un héritage de l'ancien supercontinent du Gondwana.


Protection

La protection de ce biotope se passe par exemple au parc de Pumalín, au Chili.

Références

  1. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, E. D. Wikramanayake, N. D. Burgess, G. V. N. Powell, E. C. Underwood, J. A. D'Amico, I. Itoua, H. E. Strand, J. C. Morrison, C. J. Loucks, T. F. Allnutt, T. H. Ricketts, Y. Kura, J. F. Lamoreux, W. W. Wettengel, P. Hedao et K. R. Kassem, « Terrestrial Ecoregions of the World: A New Map of Life on Earth », BioScience, vol. 51, no 11, , p. 935-938.
  2. (en) D. M. Olson, E. Dinerstein, R. Abell, T. Allnutt, C. Carpenter, L. McClenachan, J. D’Amico, P. Hurley, K. Kassem, H. Strand, M. Taye et M. Thieme, The Global 200 : A representation approach to conserving the earth's distinctive ecoregions, Washington DC, Conservation Science Program, World Wildlife Fund-US, (lire en ligne)
  3. (en) World Wildlife Fund, « The Terrestrial Ecoregions of the World Base Global Dataset », sur http://worldwildlife.org (consulté le ). Disponible alternativement sur : Loyola RD, Oliveira-Santos LGR, Almeida-Neto M, Nogueira DM, Kubota U, et al., « Integrating Economic Costs and Biological Traits into Global Conservation Priorities for Carnivores », PLoS ONE, (consulté le ), Table S1. Les données de température et de précipitations sont les moyennes mensuelles minimales et maximales.
  4. (en) G. Kier, J. Mutke, E. Dinerstein, T. H. Ricketts, W. Küper, H. Kreft et W. Barthlott, « Global patterns of plant diversity and floristic knowledge », Journal of Biogeography, vol. 32, , p. 1107–1116 (DOI 10.1111/j.1365-2699.2005.01272.x, lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  5. (en)World Wildlife Fund, « WildFinder: Online database of species distributions », , données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
  6. (en) J. M. Hoekstra, J. L. Molnar, M. Jennings, C. Revenga, M. D. Spalding, T. M. Boucher, J. C. Robertson, T. J. Heibel et K. Ellison, The Atlas of Global Conservation : Changes, Challenges, and Opportunities to Make a Difference, Berkeley, University of California Press, (lire en ligne), données et carte consultables dans the Atlas of Global Conservation.
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