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ForĂȘt de Port-Royal

La forĂȘt de Port-Royal est une forĂȘt domaniale situĂ©e dans le dĂ©partement des Yvelines (France).

ForĂȘt de Port-Royal
Image illustrative de l’article ForĂȘt de Port-Royal
Panneau ONF de la forĂȘt domaniale de Port-Royal.
Localisation
CoordonnĂ©es 48° 45â€Č 11″ nord, 2° 00â€Č 37″ est
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Île-de-France
DĂ©partement Yvelines
GĂ©ographie
Superficie 700 ha
Compléments
Statut ForĂȘt domaniale
Administration Office national des forĂȘts
Essences ChĂȘnes, chĂątaigniers, frĂȘnes, hĂȘtres, bouleaux et charmes
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
ForĂȘt de Port-Royal
GĂ©olocalisation sur la carte : Île-de-France
(Voir situation sur carte : Île-de-France)
ForĂȘt de Port-Royal
GĂ©olocalisation sur la carte : Yvelines
(Voir situation sur carte : Yvelines)
ForĂȘt de Port-Royal

Gestion

La forĂȘt de Port-Royal appartient Ă  l'État et Ă  l'Etablissement public d'amĂ©nagement de la Ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines. Elle est gĂ©rĂ©e par l'Office national des forĂȘts (ONF). Une partie de la forĂȘt est situĂ©e dans le pĂ©rimĂštre du Parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse[1]. La CommunautĂ© d’agglomĂ©ration a amĂ©nagĂ© des voies forestiĂšres de promenades Ă  pied, Ă  vĂ©lo, Ă  cheval et Ă  poney, des sentiers balisĂ©s, des aires de pique-nique et des aires de jeux pour enfants[2].

Les sites classĂ©s du Rhodon et de la VallĂ©e de la MĂ©rantaise protĂšgent une grande partie de la forĂȘt. Une partie est Ă©galement situĂ©e dans le site inscrit de la VallĂ©e de Chevreuse[3].

L'Hamadryade

La Maison de la forĂȘt « L'Hamadryade », appartenant Ă  l'ONF, est un centre d'initiation et de recherche[4], ouvert depuis . C'est une ancienne grange restaurĂ©e en utilisant les bois locaux, bouleau et chĂątaignier, sur le site de la DĂ©fonce, Ă  Versailles. Elle prĂ©sente des expositions dans un espace de 126 mÂČ et possĂšde un espace vidĂ©o. Elle accueille des publics scolaires dans le cadre d'une collaboration avec l'Inspection acadĂ©mique des Yvelines[5].

GĂ©ographie

La forĂȘt de Port-Royal est situĂ©e Ă  35 km de Paris, Ă  30 km de l'aĂ©roport d'Orly et Ă  58 km de celui de Roissy. Sa superficie est de 5,29 kmÂČ. Elle regroupe les bois de Trappes, ChĂąteaufort, La Villedieu et la MĂ©rantaise[3]. Elle occupe presque tous les versants ainsi que les bordures du plateau, sur la MĂ©rantaise, comme sur le Rhodon, Ă  l’exception du versant sud de la vallĂ©e de la MĂ©rantaise, en amont du village de Magny-les-Hameaux[6].

La forĂȘt est sur le territoire de huit communes, cinq appartenant Ă  la CommunautĂ© d’agglomĂ©ration de Saint Quentin-en-Yvelines et trois au Parc naturel rĂ©gional de la Haute VallĂ©e de Chevreuse[3]. La commune de Magny-les-Hameaux est celle qui en possĂšde la plus grande superficie[6].

On y accÚde par le train, par les gares de Saint-Quentin-en-Yvelines, de Trappes et Versailles, ou par le Réseau express régional (RER), par la station de Saint-Rémy-lÚs-Chevreuse de la ligne B[1].

Les sources du Rhodon et de la MĂ©rantaise, affluents de l’Yvette, se trouvent dans la forĂȘt. La MĂ©rantaise, au nord, traverse la forĂȘt sur toute sa largeur[3].

Sur la limite sud de la forĂȘt, en lisiĂšre du bois de Trappes, se trouve le site historique de l'abbaye de Port-Royal qui abrite le musĂ©e national de Port-Royal-des-Champs sur un domaine de trente hectares.

Histoire

Au Moyen Âge, le territoire est couvert de marĂ©cages et forĂȘts. La reine AdĂ©laĂŻde donne la ville et l’église de Trappes Ă  l’abbaye de Saint-Denis. En 1003, Robert le Pieux confirme la donation faite par sa mĂšre et y ajoute une partie de la vallĂ©e d’Elancourt et les bois de Trappes. En 1204, l’abbaye de Port-Royal-des-Champs est fondĂ©e dans la vallĂ©e du Rhodon. La construction, Ă  partir de 1684, du chĂąteau de Versailles par Louis XIV, entraĂźne les premiĂšres modifications de la forĂȘt, avec la rĂ©alisation d'ouvrages permettant d'amener l'eau dans les jardins du chĂąteau. En 1692, le roi dote la Maison royale de Saint-Louis Ă  Saint-Cyr (Dames de Saint-Cyr) des revenus de la manse abbatiale de Saint-Denis, dont Trappes[2].

En 1789, l’État rĂ©volutionnaire confisque les biens abbatiaux. En 1831, sous Louis-Philippe, une grande partie des bois est vendue Ă  des propriĂ©taires privĂ©s. La superficie de la forĂȘt diminue de 75 hectares, dĂ©frichĂ©s pour crĂ©er des terres agricoles (devenus aujourd’hui une partie de la zone d’activitĂ©s de Trappes-Elancourt). Les partages successoraux et les ventes diverses vont entraĂźner un morcellement des propriĂ©tĂ©s[2].

La fin du XIXe siĂšcle voit la crĂ©ation de la ligne ferroviaire de Paris Montparnasse vers la Bretagne et celle de la Route nationale 10. À partir de 1911, la gare de triage de Versailles-Matelots est saturĂ©e. Une gare de triage est construite Ă  Trappes et modernisĂ©e en 1931. Elle est bombardĂ©e par les AlliĂ©s le , qui visent Ă©galement la base aĂ©rienne et l’école militaire de Saint-Cyr, et la partie de la forĂȘt situĂ©e au sud est Ă©galement touchĂ©e. Les bombardements continuent en mai et [2].

À partir de 1977, l'Établissement public d'amĂ©nagement de la Ville nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et l’État commencent l’acquisition des terrains de la forĂȘt[2].

En janvier 2021, la communautĂ© d'agglomĂ©ration Versailles Grand Parc et l'Office national des forĂȘts signent une convention de trois ans « pour favoriser l'accueil dans les forĂȘts du territoire tout en rĂ©duisant les dĂ©chets sauvages ». La forĂȘt de Port-Royal est concernĂ©e par l'accord[7].

Végétation

La forĂȘt de Port-Royal est constituĂ©e de chĂȘnes sessiles, chĂȘnes pĂ©donculĂ©s, chĂątaigniers, frĂȘnes, hĂȘtres, bouleaux et charmes[1]. On y rencontre cinq types d'habitats : chĂȘnaie sessiliflore-boulaie, chĂȘnaie-charmaie Ă  Peuplier Tremble, chĂȘnaie-frĂȘnaie Ă  Érable ChampĂȘtre, forĂȘt alluviale humide ou marĂ©cageuse et forĂȘt de ravin[6].

GĂ©ologie

Le sol de la forĂȘt de Port-Royal comporte de nombreuses excavations, dues Ă  l'exploitation de la meuliĂšre Ă  ciel ouvert et aux cratĂšres d'impact des bombardements de la Seconde Guerre mondiale[1].

Faune

La faune sauvage de la forĂȘt de Port-Royal comprend le sanglier, le chevreuil, le renard et le cerf[1]. Elle abrite neuf espĂšces de chauves-souris et 80 espĂšces d'oiseaux[3].

Environnement

Le bois de la Villedieu Ă©tait menacĂ© par un projet de prolongement de l’autoroute A12 (CV5-CV7) Ă  travers le bois de Trappes, sur l'axe Etang des Noes-Le Manet[8], afin de dĂ©sengorger la ville de Voisins-le-Bretonneux [5].

En , à la suite du débat public ayant eu lieu de mars à , le ministre a annoncé le choix du prolongement par le tracé médian 2C'[9] - [10].

Cependant, alors que ce projet autoroutier était inscrit dans le SDRIF depuis 1965, il en a été retiré dans sa version de 2013[11].

Notes

Référence

  • ForĂȘt de Port-Royal - St-Quentin-en-Yvelines en VTT, brochĂ©, Ă©ditions de l'Office national des forĂȘts - ONF, collection : « Les Parcours VTT Evasion Â», , (ISBN 2842070747), (ISBN 978-2842070748).

Lien externe

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