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Folies

Folies est une commune française située dans le département de la Somme, en région Hauts-de-France.

Folies
Folies
La mairie-école.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Péronne
Intercommunalité CC Terre de Picardie
Maire
Mandat
Pierre Kaczmarek
2020-2026
Code postal 80170
Code commune 80320
Démographie
Population
municipale
157 hab. (2020 en augmentation de 19,85 % par rapport à 2014)
Densité 28 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 38″ nord, 2° 40′ 18″ est
Altitude Min. 92 m
Max. 106 m
Superficie 5,63 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Moreuil
Législatives 5e circonscription de la Somme
Localisation
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Folies
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Folies

    Géographie

    Localisation

    Par la route, le village est situé à 32 km d'Amiens, 17 km de Montdidier et km de Rosières[1].

    Communes voisines

    Carte de la commune (Cliquer sur la carte pour agrandir).

    Sol, sous-sol, relief

    En surface, une couche de limon des plateaux qui peut atteindre cinq mètres d'épaisseur recouvre des lits de calcaire à silex et de la craie marneuse[1]. Le territoire est d'une uniformité presque parfaite. Seules quelques faibles dépressions animent la plaine : les lieudits la Fosse aux Chats et le Fond de la Vallée.

    Hydrographie

    Une nappe phréatique située, à la fin du XIXe siècle, à une vingtaine de mètres de profondeur alimente les puits qui fournissent une eau calcaire peu potable. Quelques mares procurent alors de l'eau pour les bêtes[1].

    Urbanisme

    Typologie

    Folies est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,7 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (99,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (94,7 %), zones urbanisées (5,3 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Folies en 1224 ; Folies-en-Santerre en 1325-1730 ; Folye en 1334 ; Folie au XVe siècle ; Follye-en-Sang-ter en 1567 ; Brehec en 1648 ; Follie en 1753 ; Felchie en 1761 ; Folie-en-Santerre en 1765 ; La Folie en 1778 ; Follye en 1824-1827 ; Follies-en-Santerre[9].

    Issu du latin folia, « feuille », qui, par métonymie, a désigné un « bois ». Le nom du village indiquerait un lieu couvert de feuillages[1].

    Histoire

    Raoul de Folies, seigneur du lieu, aurait donné ses biens au chapitre d'Amiens. Il aurait alors été tué par son neveu[1].

    Des muches (souterrains-refuges) ont été creusées de l'église à la rue d'Arvillers. Existantes à la fin du XIXe siècle, elles comportaient des habitations et des étables pour les animaux[1]. De nombreuses sont encore connues en 2011[10].

    En 1417, le village est ravagé par les Anglo-bourguignons établis à Arvillers et à Hangest[1].

    Le village se trouvait dans la zone des combats de la Première Guerre mondiale[11].

    Il a été décoré de la Croix de guerre 1914-1918 le [12].

    Politique et administration

    Rattachement administratifs et électoraux

    La commune se trouvait de 1793 à 2016 dans l'arrondissement de Montdidier du département de la Somme. Par arrêté préfectoral du , la commune en est détachée le pour intégrer l'arrondissement de Péronne[13]. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 1958 de la cinquième circonscription de la Somme.

    Elle faisait partie depuis 1793 du canton de Rosières-en-Santerre[14]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, la commune est intégrée au canton de Moreuil.

    Intercommunalité

    La commune faisait partie de la communauté de communes du Santerre créée le .

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département[15].

    Le projet préfectoral prévoit la « fusion des communautés de communes de Haute Picardie et du Santerre », le nouvel ensemble de 17 954 habitants regroupant 46 communes[16] - [17] - [18]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[19], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en Å“uvre de la fusion le [20].

    Cette procédure aboutit à la création au de la communauté de communes Terre de Picardie, dont la commune est désormais membre[21].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs[22]
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 2014 Édouard Boquet[23]
    2014[24] En cours
    (au 27 mai 2020)
    Pierre Kaczmarek Exploitant agricole
    Réélu pour le mandat 2020-2026[25]

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[26]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[27].

    En 2020, la commune comptait 157 habitants[Note 3], en augmentation de 19,85 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    396420359424408423435440425
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    413417397354332335335294273
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    263255219132150150135138137
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    118102106858886111118132
    2018 2020 - - - - - - -
    149157-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    Les communes de Bouchoir, Le Quesnel, Warvillers, Beaufort et Folies se sont organisées en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) pour la gestion de l'enseignement primaire local[29]. Les élèves sont scolarisés à Le Quesnel et à Bouchoir.

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Lucien.
      L'église Saint-Lucien.
    • Chevet de Saint-Lucien.
      Chevet de Saint-Lucien.
    • Monument aux morts.
      Monument aux morts.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Notice géographique et historique réalisée par l'instituteur de Folies, M. Leigné, 1er janvier 1899, lire en ligne, sur le site des Archives de la Somme.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Jacques Garnier, Dictionnaire topographique de la Somme, t. 1, Paris / Amiens 1867 - 1878, p. 376 (lire en ligne sur DicoTopo) .
    10. P. Pannet, M. Desesquelles, M. Mulot et P. Neveu, BRGM, Inventaire des cavités souterraines, hors mines, du département de la Somme (80) : Rapport final, , 133 p. (lire en ligne [PDF]), p. 60 et 90-91.
    11. Section photographique de l'armée, « Photo : Beaufort (entre Folies et). Central téléphonique d'artillerie. Intérieur du poste », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    12. Journal officiel du 6 novembre 1920, p. 17584.
    13. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de la Somme - Recueil n°200 des actes administratifs du 27 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Vincent Fouquet, « Vers un mariage de la communauté de communes de Haute-Picardie avec celle de Rosières ? : Le conseil communautaire, qui s’est déroulé jeudi soir à Soyécourt, a été l’occasion d’annoncer la volonté de l’intercommunalité de fusionner avec celle de Rosières-en-Santerre », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    16. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    17. Vincent Fouquet et Cécile Latinovic, « Haute-Somme : La nouvelle carte du territoire fait réagir les présidents : La révélation de la nouvelle carte du département, et des découpages des intercommunalités fait réagir les présidents, qui sont majoritairement satisfaits », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    18. « Un mariage entre Chaulnes et Rosières-en-Santerre est prévu pour 2017 : L’annonce a été faite jeudi 1er octobre à Rosières-en-Santerre : les communautés de communes de Haute Picardie (CCHP) et du Santerre (CCS) souhaitent fusionner. Voici leurs arguments », Le Courrier picard, édition du Santerre,‎ (lire en ligne).
    19. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    20. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes de haute Picardie avec la communauté de communes du Santerre », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 78-79 (lire en ligne [PDF]).
    21. « CC Terre de Picardie (N° SIREN : 200070928) », Fiche BANATIC, Ministère de l'intérieur, (consulté le ).
    22. « Les maires de Folies », sur http://www.francegenweb.org (consulté le ).
    23. Réélu pour le mandat 2008-2014 : « Liste des maires de la Somme », sur http://www.somme.pref.gouv.fr, (consulté le ).
    24. « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    25. « Le maire de Folies reconduit dans ses fonctions », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ) « Pierre Kaczmarek a été reconduit dans ses fonctions, tout comme la première adjointe Martine Voirin ».
    26. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    27. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    28. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    29. Gaël Rivallain, Anne Kanaan, « Une ultime classe sauvée : L'académie est revenue mardi sur la suppression à Bouchoir, de nouveaux postes sont prévus à Abbeville. », Courrier picard,‎ , p. 11.
    30. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Église de Folies, d'après nature, 17 juin 1876 », Documents numérisés, fonds Macqueron,, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    31. Oswald Macqueron, « Carte postale : Guerre 1914-1915 - Folies (Somme) - L'église après le 2e bombardement, 1915 (avec mention du visa de la censure) », Documents numérisés, fonds Macqueron,, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    32. lieutenant Chanteau, Section photographique de l'armée, « Photo : Folies. L'église », Fonds des Albums Valois - Département de la Somme - Volume 15, Argonnaute - Bibliothèque de documentation internationale contemporaine, (consulté le ).
    33. « Nouveaux travaux dans l’église de Folies : L’église de Folies devait être inaugurée le 31 mai. Mais le nouveau conseil municipal en a décidé autrement. Explications », Le Courrier picard `,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    34. Ludovic Lascombe, « Dans les pas de Madeleine Riffaud, résistante oubliée du Santerre : À l’occasion de la sortie d’une bande dessinée autobiographique, Madeleine Riffaud, l’une des dernières grandes résistantes françaises encore en vie, revient sur sa jeunesse picarde dans un village qui l’a un peu oubliée », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
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