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Florimont

Florimont est une commune française située dans le département du Territoire de Belfort en région Bourgogne-Franche-Comté. Elle fait partie du canton de Delle. Ses habitants sont appelés les Florimontois.

Florimont
Florimont
L'église de Florimont sur une large place entourée de maisons à toits de tuiles rouges.
Blason de Florimont
Héraldique
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Bourgogne-Franche-Comté
Département Territoire de Belfort
Arrondissement Belfort
Intercommunalité Communauté de communes du Sud Territoire
Maire
Mandat
Sophie Philippe
2020-2026
Code postal 90100
Code commune 90046
Démographie
Gentilé Florimontois
Population
municipale
449 hab. (2020 en diminution de 2,81 % par rapport à 2014)
Densité 25 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 30′ 36″ nord, 7° 04′ 10″ est
Altitude Min. 367 m
Max. 505 m
Superficie 18,19 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Delle
Localisation
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Florimont
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Florimont
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Florimont
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Florimont
    Panorama depuis la tour de Florimont.

    Géographie

    Le village, qui comptait 394 habitants en 1999, en comptait 398 en 1803. Le territoire communal est relativement grand : 18,19 km2 et s'étend sur une dizaine de kilomètres du nord au sud. Florimont, qui fut une importante seigneurie au Moyen Âge, a incorporé dans son territoire les villages disparus de Normanvillars et de Saint-André-d'Essert.

    Lieux-dits et hameaux

    Saint-André-d'Essert

    Ce village, dont il ne reste que la ferme de Saint-André, à un kilomètre de Faverois, ne doit pas être confondu avec la ville d'Essert, près de Belfort, bien que l'origine du nom soit sans doute la même : une terre cultivable conquise sur la forêt. Au XVIIe siècle, Saint-André possédait une église qui aurait existé déjà en 1274 et au minimum en 1466, date à laquelle y officiait un curé. Elle fut restaurée en 1606, mais menaçait ruine en 1749. À la fin du XVIIIe siècle, il restait quatre familles d'anabaptistes et l'église avait disparu. Le hameau fait partie de la paroisse de Faverois. Dans les textes rédigés en allemand, Essert est germanisé en Schert.

    Normanvillars

    Il est vraisemblable que Normanvillars ait disparu à la même époque que Saint-André d'Essert, dans la seconde moitié du XVe siècle victime de l'insécurité qui régnait alors dans les campagnes. Au milieu du XVIIIe siècle, des mennonites, réputés pour être des cultivateurs expérimentés, reprennent possession des lieux et forment une localité dépendant de la seigneurie de Florimont. Actuellement, le hameau se résume à quelques fermes disséminées dans une vaste clairière au milieu de laquelle se trouve une chapelle dite chapelle des Mennonites et un cimetière.

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Florimont est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3]. La commune est en outre hors attraction des villes[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (49,8 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (49,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (49,8 %), terres arables (20,1 %), prairies (18,9 %), eaux continentales[Note 2] (7,5 %), zones urbanisées (2,2 %), zones agricoles hétérogènes (1,5 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[7].

    Toponymie

    • Blumenberc (1258), Florimont (1264), Blumenberch (1339), Blumenberg (1359), Florimont (1365).
    • En allemand : Blumenberg[8].

    Histoire

    Le site de Florimont a été occupé dès l'époque romaine, vraisemblablement par une tour de guet chargée de surveiller la circulation sur la voie militaire reliant Mandeure dans le Doubs à Augst et Kembs dans le Haut-Rhin. Après la création du comté de Ferrette au XIe siècle, fut construit le château féodal et les fortifications du village qui prit très rapidement de l'importance. Au XIIIe siècle, le fief, qui couvrait aussi Courcelles, Suarce, Chavanatte, Lepuix-Neuf et en partie Faverois, Grosne, Boron, Réchésy, était détenu par la famille de Blumenberg, nom allemand que l'on peut traduire par Montagne des fleurs. La terre de Florimont fut à plusieurs reprises l'objet de litiges entre l'évêque de Bâle et le comte de Ferrette. Au XVe siècle, l'importance économique de la ville n'est pas négligeable puisqu'il s'y tient un marché hebdomadaire et deux foires annuelles, l'une à la Toussaint et l'autre le mardi de Pâques.

    En 1583, un incendie détruit le château qui est reconstruit. Pendant la guerre de Trente Ans, vers 1632, les troupes suédoises, qui ravageaient les campagnes autour de Belfort, pillèrent la ville et le château qui ne se releva pas de ses ruines.

    Pendant la Révolution, la population de Florimont manifesta son attachement pour son seigneur, Xavier de Ferrette en adressant au Directoire une lettre de protestation quand celui-ci fut porté sur la liste des émigrés et de ce fait considéré comme traître à la patrie. Cela n'empêcha pas les biens de la famille d'être confisqués.

    Politique et administration

    La mairie-école.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2008 2014 Arlette Ecabert ...
    2014 En cours Roger Scherrer

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[9]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[10].

    En 2020, la commune comptait 449 habitants[Note 3], en diminution de 2,81 % par rapport à 2014 (Territoire de Belfort : −2,92 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    467444440488527530546540527
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    439460492476454425405387386
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    362347318297281278239236250
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2007 2012
    244292279324388394414417448
    2017 2020 - - - - - - -
    446449-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[11] puis Insee à partir de 2006[12].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    Photo du clocher de l'ancienne église au milieu du cimetière.
    La tour de Florimont.

    L'église paroissiale, qui occupe le centre du village, est dédiée à la Vierge.
    Elle a été construite en 1863 pour remplacer l'ancienne église dont il ne subsiste que le clocher (voir photo ci-contre).
    Déjà mentionnée en 1275, l'église de Florimont fut annexe de celle de Courtelevant vers les XVe et XVIe siècles.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Louis Stouff (1859-1936). Les Origines de l'annexion de la Haute-Alsace à la Bourgogne en 1469 : Étude sur les terres engagées par l'Autriche en Alsace depuis le XIVe siècle, spécialement la seigneurie de Florimont. Dijon : Damidot, Nourry, Rey, Venot ; Paris : A. Rousseau, 1900. 1 vol.(xxv, 197 p. (Université de Dijon, Revue Bourguignonne de l'Enseignement supérieur ; Tome X, nos 3 et 4)
    • David Bourgeois. La fondation de la chapelle Sainte-Catherine de Florimont. In Coeuvatte, Suarcine, Vendeline, n°10, 2015.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    7. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    8. Dictionnaire topographique du département du Haut-Rhin - Georges Stoffel (1868).
    9. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    10. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    11. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    12. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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