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Ferrières-en-Bray

Ferrières-en-Bray est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.

Ferrières-en-Bray
Ferrières-en-Bray
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Normandie
Département Seine-Maritime
Arrondissement Dieppe
Intercommunalité CC des 4 rivières
Maire
Mandat
Marie-France Devillerval
2020-2026
Code postal 76220
Code commune 76260
Démographie
Gentilé Ferrierois
Population
municipale
1 669 hab. (2020 en diminution de 0,06 % par rapport à 2014)
Densité 105 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 29′ 01″ nord, 1° 44′ 44″ est
Altitude Min. 86 m
Max. 189 m
Superficie 15,88 km2
Type Commune urbaine
Unité urbaine Gournay-en-Bray
(banlieue)
Aire d'attraction Gournay-en-Bray
(commune du pôle principal)
Élections
Départementales Canton de Gournay-en-Bray
Législatives 2e circonscription de la Seine-Maritime
Localisation
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Ferrières-en-Bray
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    Géographie

    Description

    Elle est située dans le Bray normand.

    Communes limitrophes

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique altéré » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Il s’agit d’une zone de transition entre le climat océanique, le climat de montagne et le climat semi-continental. Les écarts de température entre hiver et été augmentent avec l'éloignement de la mer. La pluviométrie est plus faible qu'en bord de mer, sauf aux abords des reliefs[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 10,4 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 2,5 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,8 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 14,2 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 773 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 12,3 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 8,2 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Songeons », sur la commune de Songeons, mise en service en 1951[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10 °C et la hauteur de précipitations de 821,2 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Beauvais-Tillé », sur la commune de Tillé, dans le département de l'Oise, mise en service en 1944 et à 27 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,4 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,6 °C pour 1981-2010[12], puis à 11,1 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Ferrières-en-Bray est une commune urbaine, car elle fait partie des communes denses ou de densité intermédiaire, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. Elle appartient à l'unité urbaine de Gournay-en-Bray, une agglomération intra-départementale regroupant 2 communes[17] et 7 746 habitants en 2017, dont elle est une commune de la banlieue[18] - [19].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray, dont elle est une commune du pôle principal[Note 7]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[20] - [21].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,4 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (90,3 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (59,3 %), terres arables (28,3 %), zones urbanisées (4 %), forêts (3,9 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (2,7 %), zones agricoles hétérogènes (1,8 %)[22].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[23].

    Toponymie

    Le nom de la localité est attesté sous les formes Ferrariis en 862, Ferrarias en 1152[24].

    Ferrière : « Installation pour extraire, fondre et forger le fer Â».
    La commune tient son nom de l'exploitation ancienne de minerai de fer.

    Le pays de Bray est une région naturelle de France à cheval sur les départements de Seine-Maritime et de l'Oise.

    Histoire

    C'est à Ferrières-en-Bray que Charles Gervais achète, en collaboration avec madame Hérould de Villers-sur-Auchy, en 1852 une laiterie qui fabrique les fromages frais « Petits-suisses Â»[25] - [26] - [27].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1884 1892 Charles Gervais
    Émile Courty
    Robert Gavrel
    1966 Gérard Chauffert
    1966 Maurice Anquetin
    Marcel Mollet
    Antoine Bernasconi
    1995 2005 Pierre Cramoisan
    2005 2008 Michel Mainemare
    mars 2008 En cours
    (au 3 juin 2020)
    Marie-France Devillerval DVD Réélue pour le mandat 2020-2026[28]

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[29]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[30].

    En 2020, la commune comptait 1 669 habitants[Note 8], en diminution de 0,06 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    823840882818750732740725760
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    7267317148558008801 0381 2081 225
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    1 3521 3231 4511 3001 3711 3441 3661 3951 321
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    1 4301 3321 4851 5771 6441 6431 6951 6931 647
    2014 2019 2020 - - - - - -
    1 6701 6751 669------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[31] puis Insee à partir de 2006[32].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • L'église Saint-Martin reconstruite en 1864.
    • L'usine Cerafrance (ex-Desmarquest, ex -Charles Gervais).
    • L'usine Gervais-Danone.
    • Château du Manais de 1730.
    • Le lavoir de Laudencourt
    • Le château de la Folie de 1881. Le château de la Folie de Ferrières est une « folie Â» architecturale, c’est-à-dire un bâtiment quelque peu extravagant par rapport aux autres habitations de la même époque. Il date de 1881 et son histoire reste entourée de mystères ! Au XXe siècle, il s'appelait le « chateau du Mont Grimpet Â» comme témoignent plusieurs cartes postales anciennes. Il fait donc partie du patrimoine du village et fait actuellement l’objet d’une demande (en cours) de classement auprès des monuments historiques. Parmi les constructions remarquables de Ferrières-en-Bray, c’est la seule habitation privée qui est ouverte au public : en effet, le château de la Folie accueille toutes les semaines deux associations : « Peindre ensemble Â» qui est un atelier ouvert pour les peintres amateurs débutants ou confirmés et « Club Sciences et Techniques Â» qui rassemble les passionnés de sciences et de techniques. Le château est également le lieu où se déroulent chaque année des manifestations culturelles gratuites comme la « Nuit des étoiles Â», la « Fête de la science Â» ainsi que des conférences ou expositions.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    8. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
    7. « Station Météo-France Songeons - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Ferrières-en-Bray et Songeons », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Songeons - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Ferrières-en-Bray et Tillé », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Beauvais-Tillé - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    15. « Commune urbaine - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    17. « Unité urbaine 2020 de Gournay-en-Bray », sur https://www.insee.fr/ (consulté le ).
    18. « Base des unités urbaines 2020 », sur www.insee.fr, (consulté le ).
    19. Vianney Costemalle, « Toujours plus d’habitants dans les unités urbaines », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    20. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Gournay-en-Bray », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques (consulté le ).
    21. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    22. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    23. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    24. François de Beaurepaire - 1979 - Les noms des communes et anciennes paroisses de la Seine-Maritime - Page 79.
    25. D’où vient le petit-suisse ?
    26. Le petit-suisse inventé dans l'Oise
    27. Petit suisse : méfiez-vous des imitations!
    28. « À Ferrières-en-Bray, Marie-France Devillerval réélue pour un 3e mandat : Le nouveau conseil municipal de Ferrières-en-Bray a réélu maire de la commune Marie-France Devillerval, le jeudi 28 mai. Elle entame ainsi son 3e mandat », L'Éclaireur - La Dépêche,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    29. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    30. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    31. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    32. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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