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Fernand Iveton

Fernand Iveton (en arabe : ÙŰ±Ù†Ű§Ù†ŰŻ Ű„ÙÙŠŰȘون), nĂ© le au Clos-Salembier (AlgĂ©rie) et mort guillotinĂ© le , est un militant communiste et anticolonialiste français[1] ralliĂ© au FLN. Auteur d'une tentative de sabotage, il est le seul EuropĂ©en guillotinĂ© pendant la guerre d'AlgĂ©rie.

Fernand Iveton
Description de l'image Fernand Iveton.jpg.
Naissance
Clos-Salembier, Département d'Alger, Algérie
DĂ©cĂšs
Prison Barberousse (Alger)
Nationalité Française
Profession
Ouvrier tourneur
Activité principale
Militant anticolonialiste
Délégué syndical CGT puis UGSA
Membre des Combattants de la Libération (PCA)

Biographie

Fernand Iveton doit son nom, souvent orthographiĂ© par erreur « Yveton », Ă  l'administration française[2]. Ce patronyme avait Ă©tĂ© inventĂ© pour son pĂšre, Pascal, recueilli par l’Assistance publique d'Alger[2] et qui, militant communiste et syndicaliste employĂ© Ă  Gaz d'AlgĂ©rie, fut rĂ©voquĂ© par le rĂ©gime de Vichy[2]. Sa mĂšre, EncarnaciĂłn Gregori, Ă©tait nĂ©e en Espagne.

Ami depuis l'enfance de son voisin du Clos-Salembier, l'aspirant Maillot[3], Fernand Iveton est ouvrier tourneur Ă  l’usine Ă  gaz du Hamma[1] de l'EGA Ă  Alger oĂč il est dĂ©lĂ©guĂ© syndical, affiliĂ© Ă  la ConfĂ©dĂ©ration gĂ©nĂ©rale du travail (CGT), puis Ă  l'Union gĂ©nĂ©rale des syndicats algĂ©riens (en) (UGSA)[2]. En , il devient membre des Combattants de la libĂ©ration[2], l'organisation militaire du Parti communiste algĂ©rien (PCA) interdit, aux cĂŽtĂ©s notamment d'Abdelkader Guerroudj[4], Georges Acampora[5], Yahia Briki[6], FĂ©lix Colozzi[7] et Mohamed Hachelaf[8] - [2]. À la suite de l'accord FLN-PCA du , il intĂšgre le Front de libĂ©ration nationale (FLN) Ă  titre individuel avec un certain nombre de ses camarades[9] - [2].

Tentative de sabotage

Il se propose, en , pour rĂ©aliser un sabotage Ă  l'aide d'une bombe dans l’usine Ă  gaz du Hamma oĂč il travaille[1]. La prise de contact a lieu avec la militante Jacqueline Guerroudj[10], Ă©pouse d'Abdelkader Guerroudj, qui est dĂ©signĂ©e par le FLN pour lui remettre deux bombes fabriquĂ©es par Abderrahmane Taleb, mais Iveton ne peut en transporter qu'une seule et lui laisse l'autre[1].

Le [2] Ă  14 h, il dĂ©pose la bombe dans un placard d'un local dĂ©saffectĂ© de l'usine[11]. L’objectif est un sabotage purement matĂ©riel qui a pour but de provoquer une panne d'Ă©lectricitĂ© Ă  Alger[2] et Iveton prend des prĂ©cautions afin que l'explosion n'occasionne pas de victime[12]. Il a demandĂ© que la bombe soit rĂ©glĂ©e pour exploser aprĂšs le dĂ©part des ouvriers, en fonction de quoi un premier rĂ©glage a Ă©tĂ© prĂ©vu pour 18 h 30. Iveton a jugĂ© que la marge est insuffisante, au cas oĂč des ouvriers s’attarderaient pour des raisons imprĂ©visibles, et il a demandĂ© que la bombe soit rĂ©glĂ©e pour exploser Ă  19 h 30[1].

Iveton est repĂ©rĂ© par un contremaĂźtre de l'usine, Oriol, qui se mĂ©fie de lui et l'a vu entrer dans le local avec son sac de plage et en ressortir les mains vides. Oriol prĂ©vient son chef, Carrio, et ils pĂ©nĂštrent tous les deux dans le local dĂ©saffectĂ© oĂč ils entendent le bruit de la minuterie de la bombe[13]. Iveton est arrĂȘtĂ© Ă  16 h 20. La bombe est dĂ©samorcĂ©e par les militaires. Il n'y a ni dĂ©gĂąts, ni victimes.

Du 14 au , Fernand Iveton est torturĂ© au commissariat central d'Alger au moyen de dĂ©charges Ă©lectriques sur le corps et du supplice de l'eau[12]. Les policiers ayant trouvĂ© sur lui un papier (Ă©crit par Abderrahmane Taleb) donnant des indications sur l'heure d'explosion des deux bombes veulent lui faire avouer de toute urgence les noms de ses complices — dont il ignore l'identitĂ©[14] —, afin de retrouver la deuxiĂšme bombe[1]. N'en pouvant plus, Iveton donne les noms de deux autres membres de son groupe, qui, informĂ©s de son arrestation, ont en principe eu le temps de prendre la fuite[15].

ProcÚs et exécution

Fernand Iveton.

En application des pouvoirs spĂ©ciaux[16] demandĂ©s par le prĂ©sident du Conseil, le socialiste Guy Mollet, et votĂ©s par l'AssemblĂ©e nationale en , il est jugĂ© par le tribunal militaire[17] d'Alger[12]. DĂ©fendu par deux avocats commis d'office[18] - [19] — le Parti communiste français ayant d'abord interdit qu'il le soit par l'avocat communiste Gaston Amblard[12] —, il est condamnĂ© Ă  mort pour « tentative de destruction d'Ă©difice Ă  l'aide d'explosifs », le [20], Ă  l'issue d'une journĂ©e d'audience. Le pourvoi d'Iveton devant le tribunal de cassation militaire est rejetĂ© le . Jacqueline Guerroudj est arrĂȘtĂ©e le . Elle tente en vain, par ses dĂ©clarations Ă  la police, de sauver Iveton[21].

N'ayant pas tuĂ©, Iveton croit Ă  sa grĂące plaidĂ©e par l'avocat communiste JoĂ« Nordmann qui s'est joint aux avocats commis d'office, Albert Smadja et Charles LaĂźnnĂ©[20]. Mais son recours est refusĂ© le par le prĂ©sident de la RĂ©publique, RenĂ© Coty[12] - [1], aprĂšs avis dĂ©favorable du garde des Sceaux de l’époque, François Mitterrand[12] et du prĂ©sident du Conseil, Guy Mollet[22]. Il est guillotinĂ© le , Ă  5 h 10, dans la cour de la prison de Barberousse, Ă  Alger[12] par le bourreau d'Alger, Maurice Meysonnier. Son fils Fernand Meyssonnier[23] participe Ă  l'exĂ©cution, en tant que premier aide . Avec lui, deux militants nationalistes[24], Mohamed Ben Ziane LakhnĂšche et Ali Ben Khiar Ouennouri[23], dits « Ali Chaflala » et « P’tit Maroc »[25], sont Ă©galement dĂ©capitĂ©s[26] - [27] - [28].

Il est le seul EuropĂ©en parmi les 198 prisonniers politiques guillotinĂ©s de la Guerre d'AlgĂ©rie[29]. Me Albert Smadja, son avocat commis d'office, tĂ©moin de l'exĂ©cution, rapporte qu'avant de mourir Fernand Iveton dĂ©clara : « La vie d’un homme, la mienne, compte peu. Ce qui compte, c’est l’AlgĂ©rie, son avenir. Et l’AlgĂ©rie sera libre demain. Je suis persuadĂ© que l'amitiĂ© entre Français et AlgĂ©riens se ressoudera. »[30]. Le , deux jours aprĂšs l’exĂ©cution, Me Smadja est lui-mĂȘme arrĂȘtĂ© et internĂ© sans jugement au camp de Lodi[31] (aujourd'hui DrĂąa Esmar) avec 130 EuropĂ©ens, dont quatorze avocats ayant dĂ©fendu des membres du FLN. Il y reste deux ans.

Jacqueline Guerroudj et son mari, Abdelkader Guerroudj (« Djilali »), sont condamnĂ©s Ă  mort le [32], mais ils sont graciĂ©s par le gĂ©nĂ©ral de Gaulle, avec tous les condamnĂ©s Ă  mort d’AlgĂ©rie, en [33]. Ils bĂ©nĂ©ficient ensuite de l'amnistie en 1962. Fernand Iveton est enterrĂ© auprĂšs de sa mĂšre au cimetiĂšre europĂ©en de Bologhine (anciennement Saint-EugĂšne) en AlgĂ©rie. En , sa veuve HĂ©lĂšne a emportĂ© avec elle les lettres et les photos de Fernand dans sa tombe Ă  Annet-sur-Marne auprĂšs de son fils Jean-Claude que Fernand avait adoptĂ©[30].

Hommages

Le soir de l’exĂ©cution Ă  la prison de Barberousse des trois condamnĂ©s dont Fernand Iveton, le , Annie Steiner, incarcĂ©rĂ©e Ă  la mĂȘme prison oĂč elle est condamnĂ©e Ă  cinq ans de rĂ©clusion, compose le poĂšme Ce matin ils ont osĂ©, ils ont osĂ© vous assassiner[34]. En mars 1958 Jean-Paul Sartre, sous le titre Nous sommes tous des assassins, dĂ©nonce l'exĂ©cution de Fernand Iveton dans sa revue Les Temps modernes[35]. Emmanuel RoblĂšs Ă©crit en 1959 la piĂšce Plaidoyer pour un Rebelle qui sera crĂ©Ă©e en 1960. Le personnage de « Keller » est directement inspirĂ© de Fernand Iveton[36].

Le personnage du communiste pied-noir dans le roman de Rachid Boudjedra paru en 1990, Le DĂ©sordre des choses (titre original en arabe : ÙÙˆŰ¶Ù‰ Ű§Ù„ŰŁŰŽÙŠŰ§ŰĄ) est une claire Ă©vocation de Fernand Iveton[37]. La piĂšce de Richard Demarcy Les Mimosas d'AlgĂ©rie retrace, Ă  l'aide d'une fiction, la vie et la mort de Fernand Iveton[38]. Écrite en 1991 elle est crĂ©Ă©e Ă  Alger le 28 aoĂ»t 2002[39]. L'histoire de Fernand Iveton est retracĂ©e dans le roman de Joseph Andras : De nos frĂšres blessĂ©s, paru en 2016. Le roman raconte la vie du militant communiste depuis son arrestation jusqu'Ă  son exĂ©cution. Un film de HĂ©lier Cisterne, portant le mĂȘme titre[40], est diffusĂ© en mars 2022.

Une ruelle porte le nom de Fernand Iveton Ă  El Madania (anciennement le Clos-Salembier) sur les hauteurs d'Alger oĂč il est nĂ©[41] et oĂč il a vĂ©cu, ainsi qu'une rue dans le quartier d'El Derb Ă  Oran. Dans un premier temps dĂ©baptisĂ©e en [42], cette rue d'Oran a retrouvĂ© son nom quelques jours plus tard, Ă  la suite d'une pĂ©tition en ligne[43].

Bibliographie

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Filmographie

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  • Fernand Iveton, guillotinĂ© pour l’exemple, documentaire de Daniel Edinger, sĂ©rie AlĂ©as, France 3, le (no 2549866001002 aux archives de l'Ina, inatheque.fr et Ă  la BnF).Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article

Cinéma

2021 : De nos frÚres blessés, joué par Vincent Lacoste. Film réalisé par Hélier Cisterne, sorti en salles en France le 23 mars 2022.

Notes et références

  1. « Iveton, l'anti-colonialiste », sur djazairess.com, Horizons, (consulté le ).
  2. Mustapha Boutadjine, « Biographie de Fernand Iveton », sur alger-republicain.com, Alger républicain, (consulté le ).
  3. Einaudi 1986, p. 26.
  4. « Guerroudj Abdelkader dit Djilali », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, Le Maitron – Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (consultĂ© le ).
  5. « George Acampora est décédé, il était un militant de la cause algérienne », sur djazairess.com, L'Expression, (consulté le ).
  6. « Briki Yahia [Dictionnaire AlgĂ©rie] », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, Le Maitron – Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (consultĂ© le ).
  7. Hamid Tahri, « Felix Colozzi. Fidaï, syndicaliste, ancien militant communiste : « La France doit avoir honte de ses méfaits », sur djazairess.com, El Watan, (consulté le ).
  8. « Hachelaf M’Hamed [Dictionnaire AlgĂ©rie] », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, Le Maitron – Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (consultĂ© le ).
  9. Jacques Charby, L'Humanité, 7 janvier 2006.
  10. « Guerroudj Jacqueline [nĂ©e Netter Jacqueline, divorcĂ©e de Pierre Minne] », sur maitron-en-ligne.univ-paris1.fr, Le Maitron – Dictionnaire biographique, mouvement ouvrier, mouvement social (consultĂ© le ).
  11. Einaudi 1986, p. 113-114.
  12. Jean-Luc Einaudi, « Qui se souvient de Fernand Iveton, ouvrier, communiste, rallié au FLN, guillotiné à Alger, en 1957. Et qui se souvient du nom de celui qui était alors ministre de la Justice ? L'affaire Iveton, un silence français », sur liberation.fr, Libération, (consulté le ).
  13. Einaudi 1986, p. 114.
  14. Einaudi 1986, p. 113.
  15. Einaudi 1986, p. 115.
  16. Le 12 mars 1956 le Gouvernement Guy Mollet demande et obtient - y compris par les dĂ©putĂ©s communistes - le vote des pouvoirs spĂ©ciaux : « Le gouvernement disposera en AlgĂ©rie des pouvoirs les plus Ă©tendus pour prendre toutes les mesures exceptionnelles commandĂ©es par les circonstances, en vue du rĂ©tablissement de l'ordre, de la protection des personnes et des biens et de la sauvegarde du territoire ». Guy Mollet cosigne avec le ministre de la DĂ©fense, Maurice BourgĂšs-Maunoury, celui de la Justice, François Mitterrand, et Robert Lacoste — gouverneur gĂ©nĂ©ral de l'AlgĂ©rie — un dĂ©cret relatif Ă  l'application de la justice militaire en AlgĂ©rie et Ă  l'attribution aux militaires des pouvoirs de police.
  17. Les pouvoirs spéciaux instauraient une procédure de justice militaire de « traduction directe » sans instruction.
  18. Le bùtonnier d'Alger a commis d'office deux avocats 48 heures avant le procÚs : Albert Smadja, jeune avocat débutant communiste dont c'est la premiÚre affaire et Charles Laßnné, avocat réputé d'une soixantaine d'années et catholique de stricte observance.
  19. Einaudi 1986, p. 138-140.
  20. Einaudi 1986, p. 148.
  21. Einaudi 1986, p. 178-179.
  22. Mohamed Rebah, « 11 février 1957-11 février 2015 - Il y a 58 ans Fernand Iveton », Alger républicain, 11 février 2015 : « Le recours en grùce avait été refusé à Fernand Iveton, le par le président de la République française, René Coty, en accord avec le garde des Sceaux, François Mitterrand et le secrétaire général de la SFIO, Guy Mollet, président du conseil. » [lire en ligne].
  23. Stora-Malye 2010, p. 199.
  24. Stora-Malye 2010, p. 187.
  25. Einaudi 1986, p. 206.
  26. RĂ©cit de maĂźtre Albert Smadja, commis d’office pour assister aussi LakhnĂšche et Ouennouri dans leurs derniers moments, dans Fernand Iveton, guillotinĂ© pour l’exemple, documentaire de Daniel Edinger, sĂ©rie AlĂ©as, France 3, le 20 avril 2004 (no 2549866001002 aux archives de l'Ina, inatheque.fr et Ă  la BnF).
  27. Interview du bourreau Fernand Meyssonnier dans Portrait du photographe : celui qui regardait la mort, documentaire de Jean-Denis Bonan, série Aléas, France 3, le 20 avril 2004 (no 2549866001001 aux archives de l'Ina, inatheque.fr et à la BnF).
  28. Fernand Meyssonnier (propos recueillis par Jean-Michel Bessette), Paroles de bourreau : tĂ©moignage unique d'un exĂ©cuteur des arrĂȘts criminels, Ă©d. Imago, 2002, 319 p. (ISBN 978-2-911416-71-2).
  29. Sylvie Thénault, Histoire de la guerre d'indépendance algérienne, Flammarion, , 303 p. (ISBN 978-2-08-210344-2, présentation en ligne), p. 117.
  30. Fernand Iveton, guillotinĂ© pour l’exemple, documentaire de Daniel Edinger, op. cit.
  31. Nathalie FunĂšs, Le Camp de Lodi, AlgĂ©rie 1954-1962, Éditions Stock, 2012.
  32. « Interview : Abdelkader Guerroudj « À chaque exĂ©cution, toute la casbah hurlait. » », sur lepoint.fr, Le Point, (consultĂ© le ).
  33. Einaudi 1986, p. 222.
  34. Le poĂšme se termine ainsi : « En nos corps fortifiĂ©s / Que vivent votre idĂ©al / Et vos sangs entremĂȘlĂ©s / Pour que demain ils n'osent plus / Ils n'osent plus nous assassiner. Annie Steiner, Prison de Barberousse, Alger, le 11 fĂ©vrier 1957. » PubliĂ© en 1963 dans Espoir et parole, poĂšmes algĂ©riens recueillis par Denise Barrat avec des dessins de Abdallah Benanteur, Paris, Éditions Seghers, [prĂ©sentation en ligne sur Gallica].
  35. « Rien n’y fait : Iveton est pris, on le condamne Ă  la peine capitale, on refuse de le gracier, on l’exĂ©cute. Pas la moindre hĂ©sitation : cet homme a dĂ©clarĂ© et prouvĂ© qu’il ne voulait la mort de personne, mais nous, nous avons voulu la sienne et nous l’avons obtenue sans dĂ©faillance. Il faillait intimider, n’est-ce pas ? et, comme l’a dit l’autre jour un imbĂ©cile, montrer le visage terrible de la France irritĂ©e ». Jean-Paul Sartre dans Les Temps modernes no 145, mars 1958, p. 1574-1576.
  36. Emmanuel RoblÚs, Plaidoyer pour un rebelle, Paris, Le Seuil, 1965, coll. « Cadre rouge », (ISBN 978-2-02-001046-7).
  37. Rachid Boudjedra, Le DĂ©sordre des choses, trad. de l'arabe (AlgĂ©rie) par Antoine Moussali avec la collaboration de l'auteur, Paris, Éditions DenoĂ«l 1991, 292 p. (ISBN 2-207-23839-3).
  38. Didier Mereuze, « La mĂ©moire retrouvĂ©e de la guerre d’AlgĂ©rie », sur la-croix.com, La Croix, (consultĂ© le ).
  39. « Les Mimosas d’AlgĂ©rie de Richard Demarcy », sur algeriades.com (consultĂ© le ).
  40. AlloCine, « De nos frÚres blessés » (consulté le )
  41. Merzak Chertouk, « Qui se souvient de Fernand Iveton ? », sur socialgerie.net, article paru dans El Watan, le 16 février 2014 (consulté le ).
  42. Akram El KĂ©bir, « La rue Fernand Iveton a Ă©tĂ© dĂ©baptisĂ©e – L’histoire de l’AlgĂ©rie est-elle ignorĂ©e ? », sur elwatan.com, El Watan, (consultĂ© le ).
  43. Akram El Kébir, « Mémoire : Fernand Iveton et Imam El Houari réhabilités », sur elwatan.com, El Watan, (consulté le ).
  44. « Goncourt du premier roman à Joseph Andras », sur lefigaro.fr, Le Figaro, (consulté le ).
  45. Nathalie Crom, « Goncourt du premier roman – Joseph Andras, l'Ă©crivain qui dit non au prix Goncourt » AccĂšs limitĂ©, sur telerama.fr, TĂ©lĂ©rama (consultĂ© le ).

Liens externes

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