Famille des Cognets
La famille des Cognets est une famille subsistante de la noblesse française, d'ancienne extraction, originaire de Bretagne.
Famille des Cognets | |
Blasonnement | De sable, à la croix d’argent recroisettée, potencée et contrepotencée, cantonnée de quatre molettes du même |
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Branches | Galinée Les Prebras La Ville-Oren & La Touche L’Hôpital Les Hayes Correc et Kerdréoret Le Cartier |
Période | XVe siècle-XXIe siècle |
Pays ou province d’origine | Bretagne |
Demeures | Cognets, Galinée, La Roncière, Correc, La Ville-Roger, du Plessis-Pont-Pinel, Kerdreoret, La Ville-Chevalier, La Ville-Salou, La Ville-Oren |
Charges | Conseiller au parlement de Bretagne Conseiller au parlement de Paris Lieutenant des maréchaux de France Avocat |
Fonctions militaires | Capitaine de Vaisseau Capitaine d'infanterie et de cavalerie Mousquetaire noir de la garde du roi Officier Dragon |
Fonctions ecclésiastiques | Abbé commendataire Grand-Archidiacre de Quimper et de Cornouailles Abbé de Saint-Jacut. |
RĂ©compenses militaires | LĂ©gion d'honneur Croix de Guerre de 14-18 Chevaliers de l'ordre royale et militaire de Saint-Louis Chevalier du Lys |
Cette famille a eu dans ses rangs plusieurs officiers, des chevaliers de Ordre royal et militaire de Saint-Louis, un chevalier du Lys, des conseillers au parlement de Bretagne et de Paris[1] - [2], des écrivains et homme de presse ainsi que des lieutenants des maréchaux de France et deux abbés.
Armoiries
Les armoiries des Cognets sont composées de la croix de Jérusalem et de quatre molettes sur les quatre coins du blason qui correspondent à l'un des principaux symboles de la chevalerie. On trouve les formes suivantes :
- De sable, à la croix d'argent recroisettée, potencée & contrepotencée, cantonnée de quatre molettes du même. (généalogie familiale)
- De sable, à la croix d’argent potencée et contrepotencée, cantonnée de quatre molettes d'éperon du même.[4]
- de sable à la croix potencée-contre potencée d'argent, cantonnée de quatre molettes de même. (des Cognets de Correc)[5]
- De sable, à la croix vidée contre-potencée d'argent, cantonnée de quatre molettes du même.
- De sable, à une croix potencée & contre-potencée d’argent, cantonnée de quatre molettes d’éperon à cinq rais du même.
Plusieurs interprétations possibles pour le dessin du blason, elles correspondraient aux évolutions qui ont suivi la division de la famille en plusieurs branches.
Titres de courtoisie
La famille possède les titres de courtoisie de vicomte, de Pléhérel, pour la branche des Cognets de l'Hôpital. D'après les écrits d'Henri Frotier de la Messelière[5] (aucun fief de cette famille n'a en effet été érigé par lettres patentes royales en vicomté), et de Comte, pour "le chef du premier sous-rameau" des Cognets de Correc de Kerdreoret[4]. (aucun fief de cette famille n'a été érigé par lettres patentes royales en comté).
Histoire
La famille a pour berceau des terres situées à proximité de Saint-Brieuc, en Bretagne, dans le département actuel des Côtes-d'Armor, sur la paroisse de Plurien[5]. Il est possible que les des Cognets aient eu pour patronyme à l'origine "cohner", nom de langue celtique qui correspond à deux termes : "con", le prince et "her", hardi. Le patronyme a connu plusieurs orthographes différentes : Cougnets, Cognetz, Coignets, Cognets[6] - [7].
Le premier membre attesté est Guillaume des Cognets (en latin "Cogneriis"), témoin d'une donation, faite en l'an 1160, d'après Gustave Chaix d'Est-Ange, du duc de Bretagne Conan IV à l'abbaye de Savigné[7] - [4]. Pierre des Cognets vécut ensuite au XIIIe siècle. Il fut seigneur de Cognets mais également de Galinée. La seigneurie de Galinée est située à proximité de Lamballe, sur le village de Saint-Pôtan. Sur ces terres se trouvaient alors une forteresse primitive, qui entra dans la famille et qui était la citadelle avancée du pays de Lamballe[8] - [9]. Son fils est Perceval des Cognets[4] - [6], fondateur du château de Galinée.
Selon Henri Frotier de La Messelière, la famille est une « vieille souche bretonne qui remonte sa filiation à Perceval, sire des Cognets, en Plurien, et de Galinée, en Saint-Pôtan, marié en 1280 à Jeanne de Matignon »[5]. Le site Internet de généalogie racineshistoire.free.fr d'Étienne Patou fait remonter également la généalogie à partir du XIIIe siècle notamment à partir de la construction du château de Galinée par la famille des Cognets[9] - [6]. Enfin, Gustave Chaix d'Est-Ange souligne que la filiation suivie de la branche aînée débute en 1315[4]. Il indique que lors de la maintenue de noblesse en 1668, il a été prouvé une généalogie remontant à l'année 1485[4]. L'autodidacte Arnaud Clément (2023) mentionne précisément la date de la maintenue, le [10]. Chaix d'Est-Ange écrit qu'au Moyen Âge la souche de cette famille se divisa en deux branches « dont on connaît mal le point de jonction »[4]. Toutefois les documents généalogiques d'Étienne Patou permettent d'estimer une séparation au XVe siècle. Chaix d'Est-Ange ne mentionne ni vicomté ni comté érigés par lettres patentes royales en faveur de cette famille, mais précise (à l'époque où il rédige son ouvrage entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle) que « le chef du premier sous-rameau est connu depuis quelques années sous le titre de comte »[4].
Régis Valette fait remonter les preuves de noblesse de cette famille en l'année 1488 et ne mentionne pas de titres de noblesse réguliers[11]. Selon Gustave Chaix d'Est-Ange, la famille a figuré aux réformations et montres de la noblesse dans les paroisses de Plurien, Saint-Pôtan et Pléboulle, de 1423 à 1535[4].
Si l'on en croit l'étude de l'historien Édouard Frain de la Gaulayrie, les des Cognets étaient en cour ducale. Au XVe siècle, ils étaient des amis du prince breton Gilles de Bretagne, frère des ducs François Ier et Pierre II ainsi que fils de Jean V et de Jeanne de France[12].
La famille a compté de nombreux officiers[4]. Au cours du XVIIIe siècle, on trouve, par exemple, deux capitaines corsaires : Charles-Godefroi et René des Cognets, ils vont participer tous deux à l'Expédition de Moka. Charles-Godefroi aurait pris la tête du navire le "diligent", à la suite de Julien Lebrun, lors de l'expédition. Si l'on en croit les écrits de Yves-Marie Rudel, les deux frères des Cognets côtoyaient à l'époque le corsaire René Duguay-Trouin. Ce dernier aurait même, selon lui, contracté au cours de sa jeunesse un emprunt auprès des deux corsaires malouin[13] - [14].
Possessions
Parmi les possessions de cette famille nous pouvons citer le manoir qui fut le premier fief de la famille, du même nom, sur la paroisse de Plurien, avec son centre équestre[15], le manoir de Correc[16] - [17] - [18] , le château de Galinée, fondée par Perceval des Cognets et qui sera le nom de la branche aînée de la famille[9] - [19], le château de la Ville-Roger à Fréhel et le château de Portzamparc[20] - [21] - [22].
Le château de Galinée était un fief de haute justice, si l'on en croit les écrit de Joseph Darsel et Henri Frotier de La Messelière, il aurait été un château de taille importante et aurait été "composé de 16 avenues autour". Il a été remanié au XVème, XVIème et XVIIe siècle pour le faire passer de château-fort médiéval à château de style Renaissance[23] - [24].
Le fief de Correc était, selon Henri Frotier de La Messelière, l'un des plus importants de Corlay, il comprenait selon lui : "manoir, métairies porte, jardins, vergers, maisons, chaussées, étangs, moulins à eau et à vent, prés, terres chaudes et froides, futaies, rentes, tenues, dimes, prééminences, tant ès vitres que sur bois et pierres, dans les églises de Saint-Igeau, Laniscat, Saint-Gelven et ailleurs". Il passa à la famille des Cognets par le mariage de Jean des Cognets, seigneur de la Ronxière à Matignon et de La Noë en Pordic, avec Marie-Renée de Suass, héritière de Correc"[25] Le manoir de Correc est aujourd'hui inscrit aux monuments historiques[26].
Branches
Plusieurs branches voient le jour à partir du XVe siècle : Galinée, Les Prebras, La Ville-Oren & La Touche, L’Hôpital, Les Hayes, Correc, Kerdréoret, Le Cartier. Correc et Kerdréoret forment une seule et même branche actuellement et sa descendance subsiste encore, tout comme la postérité de la branche du Cartier.
La branche de Correc a la particularité d'avoir connut une évolution, ce fut dans un premier temps "des Cognets seigneurs de Correc" puis "des Cognets comtes de Correc" jusqu'à devenir " Comtes des Cognets de Correc de Kerdreoret"[27] - [28].
Personnalités
- René Sébastien des Cognets de Correc (né en 1728 à Correc et mort en 1791), dernier Abbé commendataire de l'abbaye bretonne de Saint-Méen, grand-vicaire et grand-archidiacre de Cornouaille, conseiller-clerc au Parlement de Bretagne (1768) et au parlement Maupeau (1771), Il devient conseiller au parlement de Paris en 1784[7] et signera les lettres pastorales de l’évêque de Quimper contre la Constitution civile du clergé en 1790[6] - [1] - [2].
- François-Jean des Cognets, abbé de Saint-Jacut de 1516 à 1520[7].
- Charles-Godefroi des Cognets et René des Cognets, Capitaine corsaire. Ils ont participé tous deux à l'expédition de Moka, Charles-Godefroi a été capitaine du navire le "Diligent" à la suite de Julien Lebrun lors de l'expédition. Ils auraient côtoyé de près le corsaire et amiral malouin René Duguay-Trouin[13] - [14]
- Toussaint-Julien des Cognets (1657-1725), lieutenant des maréchaux de France au département de Carhaix (dès 1695), chevalier[29], seigneur de la Roncière, de La Noé, de Kerdahel en Saint-Gelven, de Bellevue, et du fief de haute justice de Correc, terre héritée de sa mère relevant de la châtellenie de Corlay[30] - [6].
- Toussaint-Michel des Cognets de Correc, chevalier et mousquetaire en 1712 ainsi que lieutenant des Maréchaux de France en 1725, en survivance de son père[6].
- Toussaint-Julien des Cognets de Correc, mousquetaire noir puis officier au régiment Royal-Dragons[6].
- Jean-Louis Olivier des Cognets (1744-1815), conseiller au parlement de Bretagne[6].
- Joseph-Jean des Cognets de Correc (1746-1829), conseiller au parlement de Bretagne et Maupeou (1771)[6].
- René-Joseph Théodore des Cognets de Correc (Kerdréoret) (1801-1876), capitaine d’infanterie.
- Pierre-Toussaint-Jean-Marie des Cognets de Correc, chevalier de Saint-Louis en 1815[7].
- Louis-Michel-Marcellin des Cognets de Correc, chevalier du Lys le 11 octobre 1814[7].
- Jean des Cognets (1883-1961), avocat, Ă©crivain, homme de presse.
- Charles des Cognets (1914-2001), auteur, homme de presse[31] - [32] - [33] - [34].
- Patrick des Cognets de Correc de Kerdréoret (1938…), lieutenant au long cours, capitaine de vaisseau (H)[35]
- Gwenaëlle des Cognets de Correc de Kerdréoret (1968... ) journaliste et réalisatrice
- Tiphaine des Cognets de Correc de Kerdréoret (1971...) créatrice d'évènements
Alliances
La famille est liée à plusieurs familles de la noblesse bretonne : Maison de Goüyon (branche de Matignon), Famille de Châteaubriant, Famille de Poulpiquet, Famille de Bréhant, Famille Conen de Saint-Luc, Famille de La Villéon, Famille de La Moussaye, Famille Bahezre de Lanlay, Famille Le Forestier de Quillien, de Saint-Dénoual, de la Fruglaye, de Bodegat, le Porc, de Kergu, Gautron, de la Villelouays, Geslin de Trémargat et de Bourgogne, le Denays, de la Tour, le Febre de la Faluère, de Forsanz, de la Motte-Rouge, Salün de Kertanguy, Boscal de Réals-Mornac[4] - [36].
Notes et références
- Paul Farcy (de), Généalogie de la famille de Farcy, (lire en ligne)
- Paul Banéat, Ville de Rennes : catalogue du Musée archéologique et ethnographique (3e édition), (lire en ligne)
- Page « La table des familles - lettre C », sur le site www.anf.asso.fr (lire en ligne).
- Gustave Chaix d'Est-Ange, Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XII. Cos-Cum., (lire en ligne), p. 464-466.
- Henri Frotier de la Messelière, Au pays de Lamballe (lire en ligne), p. 47-48.
- Etienne Pattou, « Famille des Cognets » [PDF], sur racineshistoire.free.fr.
- Camille-Philippe Dayre de Mailhol, Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, rédigé dans l'ordre patronymique, d'après les archives des anciens Parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs, 1895-1897 (lire en ligne).
- « Manoirs, châteaux – Association Patrimoine de Saint-Cast-Le-Guildo » (consulté le )
- « Ancien château de Galinée, rue de Galinée (Saint-Cast-le-Guildo) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le )
- Arnaud Clément, « La noblesse française », sur academia.edu (consulté en ), p. 313.
- Régis Valette, Catalogue de la noblesse française, 2002, page 65.
- Edouard Frain, Les Rolland en Goëllo, en Penthièvre, en la baronnie de Lohéac, Vitré,
- Jean-Pierre Brown/ Philippe Petout / Helene Desmet-Gregoire, CAP SUR MOKA - LA PREMIERE EXPEDITION DES MALOUINS AU YEMEN,
- Yves-Marie Rudel, Dugay-Trouin. Corsaire et chef d'escadre (1673-1736),
- « Gîtes et Centre Equestre en Bretagne », sur Manoir Des Cognets (consulté le )
- « Manoir de Correc à Saint-Gelven - PA00089617 - Monumentum », sur monumentum.fr (consulté le )
- « Le manoir de Correc revit grâce à un coup de foudre », journal,‎ (lire en ligne)
- « Manoir de Correc | Musée du Patrimoine de France », sur museedupatrimoine.fr (consulté le )
- « Manoirs, châteaux – Association Patrimoine de Saint-Cast-Le-Guildo » (consulté le )
- « chateau de la Ville-Roger � Fr�hel: inscrit MH le 4/06/2007 », sur www.chateau-fort-manoir-chateau.eu (consulté le )
- « Château de la Ville-Roger (Fréhel) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le )
- « Château (Porz an Park) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le )
- Joseph Darsel, Vieux manoirs et genthilshommes du Penthièvre : de Henri IV à Louis XVI,
- Henri Frotier de la Messelière, Au pays de Lamballe
- Henri Frotier de la Messelière, Le canton et la chastellenie de Corlay, pages 14-16 et 36-37-39
- « Le manoir de Correc revit grâce à un coup de foudre », journal,‎ (lire en ligne )
- Marcel Gautier, « Une tentative de défrichement et de chaulage dans la Bretagne intérieure au XVIIIe siècle, I- Le système de des Cognets de Correc », Annales de Bretagne et des pays de l'Ouest, vol. 46, no 1,‎ , p. 53–65 (DOI 10.3406/abpo.1939.1787, lire en ligne, consulté le )
- Union républicaine (France), « La Dépêche de Brest : journal politique et maritime ["puis" journal de l'Union républicaine "puis" journal républicain quotidien "puis" quotidien républicain du matin]... », sur Gallica, (consulté le )
- Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo / président : Dr E. Petit de la Villéon, , pages 99-110
- Henri Frotier de la Messelière, Le canton et la chastellenie de Corlay
- Didier Gourin, « Il y a 150 ans, la Commune de Paris. Des Bretons en première ligne », journal,‎ (lire en ligne)
- Charles des Cognets, « L'association des écrivains de bretagne - Des Cognets Charles », sur www.ecrivainsbretons.org (consulté le )
- « Nécrologie : Charles des Cognets, ancien journaliste au Télégramme », sur Le Telegramme, (consulté le )
- « Charles des Cognets - Biographie, publications (livres, articles) », sur www.editions-harmattan.fr (consulté le )
- « Promotion dans la réserve », Marine, no 175,‎ , p. 48 (lire en ligne)
- « Château (Porz an Park) - Inventaire Général du Patrimoine Culturel », sur patrimoine.bzh (consulté le )
Annexes
Bibliographie
- Camille-Philippe Dayre de Mailhol, « Cognets (des) », dans Dictionnaire historique et héraldique de la noblesse française, rédigé dans l'ordre patronymique, d'après les archives des anciens Parlements, les manuscrits de d'Hozier et les travaux des auteurs, contenant un vocabulaire du blason, la notice des familles nobles existant actuellement en France, avec la description et le dessin de leurs armes, (lire en ligne), p. 142-144
- Gustave Chaix d'Est-Ange, « Cognets (ou Cognetz) de Correc (des) », dans Dictionnaire des familles françaises anciennes ou notables à la fin du XIXe siècle. XII. Cos-Cum. -, (lire en ligne), p. 464-466
- Vicomte Frotier de la Messelière, Filiations bretonnes.
- Henri Frotier de la Messelière, « Pays de Lamballe (conférence) », Bulletins et mémoires de la Société d'émulation des Côtes-du-Nord,‎ , p. 47-48, 57-58 (lire en ligne)
- Vicomte Frotier de la Messelière, Le territoire des Côtes-du-Nord, Saint-Brieuc, Société d'émulation des Côtes-du-Nord, Francisque Guyon, 1927.
- Vicomte Frotier de la Messelière, De l'âge probable des châteaux de terre des Côtes-du-Nord, 40 plans, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1934.
- Vicomte Frotier de la Messelière, Au cœur du Penthièvre, 138 planches de croquis, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1951 (lire en ligne).
- Vicomte Frotier de la Messelière, Le canton et la chastellenie de Corlay, 11 planches de croquis, Saint-Brieuc, Presses Bretonnes, 1946.
- Vicomte Frotier de la Messelière, Manoirs bretons des Côtes-du-Nord, 60 croquis, Saint-Brieuc, Presses bretonnes, 1941 (lire en ligne).
- Annales de la Société d'histoire et d'archéologie de l'arrondissement de Saint-Malo, 1951, (mentions pages 99–110)..
- René Kerviler, Répertoire général de bio-bibliographie bretonne. Livre premier, Les bretons. 10, COETN-COUET (mentions pages 174 et 333).
- Pierre Amiot, Histoire de mon village, Plurien, Carrien : P. Amiot, 1983, 431 p.
- Pierre Amiot, Histoire du pays de Fréhel, Fréhel : P. Amiot, 1993, 527 p.
- Jean de Saint-Houardon, Noblesse de Bretagne : hier et aujourd'hui : historique et catalogue des familles, coll. « Mémoire et documents », 2005, 354 p.
- Yannick Botrel, Les justices seigneuriales de l'évêché de Tréguier, éd.
- Maël Pestivien : Pays d'Argoat, 2010, 324 p. (mentions p. 210 et 229).
- Joseph Darsel, Vieux manoirs et genthilshommes du Penthièvre : de Henri IV à Louis XVI, 1988.
Articles connexes
Liens externes
- « Famille des Cognets » [PDF] (document amateur), sur racineshistoire.free.fr, (consulté le )
- Article qui fait Ă©tat d'un "haut et puissant messire des Cognets, comte de Correc", Ă qui le fief du mĂŞme nom lui appartenait "en 1743" : https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k333707z/f4.image.r=des%20cognets%20de%20Correc?rk=21459;2#