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Famille de La Guiche

La famille de La Guiche (ou de Laguiche) est une famille subsistante de la noblesse française, d'extraction médiévale, originaire de Bourgogne.

Famille de La Guiche
Image illustrative de l’article Famille de La Guiche
Armes

Blasonnement De sinople, au sautoir d'or[1].
Devise Au plus haut
Pays ou province d’origine Bourgogne
Fiefs tenus La Guiche
Charges Bailli de Mâcon
Ministre d'Henri III
Pair de France (XIXe siècle)
Fonctions militaires Grand maître de l'artillerie de France
Maréchal de France
Fonctions ecclésiastiques Abbé de La Lucerne
Évêque d'Agde puis de Mirepoix
RĂ©compenses civiles 3 chevaliers de Saint-Michel
3 chevaliers du Saint-Esprit
Preuves de noblesse
Admis aux honneurs de la Cour 1776 et 1777

Elle se distingua à la cour des duc de Bourgogne puis au service des rois de France et fut illustrée notamment par un évêque d'Agde en 1540, un grand maître de l'artillerie de France en 1578, un maréchal de France en 1619, des officiers généraux, etc.

Histoire

La famille de La Guiche doit son nom à la terre de La Guiche, en Saône-et-Loire. Elle est connue depuis Félix de la Guiche, chevalier, vivant en 1170. Sa filiation est prouvée selon les généalogistes depuis Hugues de la Guiche, damoiseau, vivant en 1296[1], ou Jean de La Guiche, signataire d'un traité de paix en 1383 entre le comte de Savoie et le sire de Beaujeu[2]

Personnalités

Généalogie

Branche ainée

Branche cadette

Armes

  • De sinople au sautoir d'or[1].

Titres

  • Marquis hĂ©rĂ©ditaire le 9 dĂ©cembre 1815 puis marquis-pair hĂ©rĂ©ditaire 31 aoĂ»t 1817 et 30 avril 1822[4]

Propriétés

Au cours des siècles, la famille de La Guiche a possédé différentes propriétés, parmi lesquelles :

Alliances

Les principales alliances de la famille de La Guiche sont : de Nanton, de Foudras, de Lespinasse (1365), de Pocquières (1401), de La Baume-Montrevel (1455), de Chazeron (1491), Soreau (1540), de Goyon, de Valois-Angoulême, de Lastic, des Serpens (1566), de Tournon (1595), de Longaunay (1619), de Warignies (1667), de Langeac (1717), de Bourbon-Verneuil (1740), de Clermont-Montoison (1777), de Cléron d'Haussonville (1822), de Rochechouart de Mortemart (1850), d'Harcourt (1881), d'Arenberg (1888), de Broglie (1922) de Beaumont (1952), de Clermont-Tonnerre (1952) etc...

Références

  1. Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4 (lire en ligne), p. 248.
  2. Jean-Baptiste-Pierre-Jullien Courcelles, Histoire généalogique et héraldique des pairs de France, t. 7, (lire en ligne), p. 112-113.
  3. Son monument funéraire est toujours visible en l'église de La Guiche, à l'intérieur d'une chapelle construite sur caveau dans la première moitié du XVIe siècle. Source : « La guiche, son église, son couvent » par Raoul Bécousse, revue Images de Saône-et-Loire no 9 (avril 1971), p. 17 à 19.
  4. E. de Séréville, F. de Saint-Simon, Dictionnaire de la noblesse française, , p. 587
  5. Michèle Pesenti, « Les écuries de Chaumont en Charolais », revue Images de Saône-et-Loire, n° 197, mars 2019, pages 2 à 5.

Bibliographie

  • Anselme de Sainte-Marie, Ange de Sainte-Rosalie, Histoire de la Maison Royale de France, et des grands officiers de la Couronne, t. VII, (lire en ligne), p. 441-447.
  • François-Alexandre Aubert de La Chenaye-Desbois, Dictionnaire de la noblesse, t. 10, 1866 (3e Ă©dition) (lire en ligne), p. 71-81.
  • Jean-Baptiste-Pierre Jullien de Courcelles, Histoire gĂ©nĂ©alogique et hĂ©raldique des pairs de France, t. 7, (lire en ligne), p. 112-113.
  • Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. 4 (lire en ligne), p. 248.
  • Lettres de Madame de SĂ©vignĂ©, de sa famille et de ses amis, par M. Gault de Saint-Germain (Paris, 1823).

Voir aussi

Articles connexes

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