Château de Martigny-le-Comte
Le château de Martigny-le-Comte, est un ancien château fort, remanié profondément au XIXe siècle, centre de la seigneurie de Martigny, qui se dresse sur la commune de Martigny-le-Comte dans le département de Saône-et-Loire, en région Bourgogne-Franche-Comté.
Château de Martigny-le-Comte | ||||
Période ou style | Médiéval - Néo-gothique | |||
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Type | Château fort - Château | |||
Propriétaire initial | Comtes de Chalon | |||
Destination initiale | RĂ©sidence seigneurial | |||
Propriétaire actuel | Personne privée | |||
Destination actuelle | Fermé au public | |||
Protection | Inscrit MH (1995, partiellement)[1] | |||
Coordonnées | 46° 31′ 50″ nord, 4° 19′ 55″ est[2] | |||
Pays | France | |||
Anciennes provinces de France | Duché de Bourgogne | |||
Région | Bourgogne-Franche-Comté | |||
DĂ©partement | SaĂ´ne-et-Loire | |||
Commune | Martigny-le-Comte | |||
GĂ©olocalisation sur la carte : France
GĂ©olocalisation sur la carte : Bourgogne
GĂ©olocalisation sur la carte : SaĂ´ne-et-Loire
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Le château fait l’objet d’une inscription partielle au titre des monuments historiques par arrêté du 24 février 1995[1].
Situation
Le château de Martigny-le-Comte est située dans le département français de Saône-et-Loire sur la commune de Martigny-le-Comte, sur une butte dominant toute la région.
Histoire
À la fin du XIe siècle[3], la seigneurie est entre les mains de Hugues de Damas, fils de Geoffroi, seigneur de Semur-en-Brionnais.
En 1237[3], le fief de Martigny, entre dans le domaine ducal avec le comté de Charolais. Au XIIIe siècle, Hugues IV cède le comté à Marie des Barres, dame de Mont-Saint-Jean, demi-sœur du comte de Chalon Jean Ier. À cette époque la seigneurie est entre les mains de Guillaume Flotte.
En 1388[3], la seigneurie passe entre les mains des Chazeron. Au début du XVe siècle, les Chazeron s'y succèdent de père en fils, à commencer par Oudard, puis Jean, puis Jacques ; ces deux derniers voient leurs biens confisqués, en 1423[3], par le duc de Bourgogne en raison de leur dévouement au dauphin au profit de son chancelier, Nicolas Rolin.
En 1435, Nicolas Rolin, bénéficiaire de la confiscation, se fait confirmer dans la possession de Martigny. En 1477[3], son fils Guillaume restitue leurs biens aux héritiers des Chazeron après la chute du Téméraire.
Dans la seconde moitié du XVe siècle, ces derniers vendent la terre à Claude de La Guiche, seigneur de Chaumont (château de Chaumont-la-Guiche), dont les descendants conserveront la propriété jusqu'à la fin du XVIIe siècle.
En 1548[3], Anne de la Guiche le porte aux Choiseul à la suite de son mariage avec François de Choiseul, baron de Clémont (Clefmont). Le fief étant probablement à cette époque en indivision, car une partie est la possession d'Antoine de Tenarre, seigneur de Souterrain (Martigny-le-Comte). Martigny fait retour, au début du XVIIe siècle[3], à la famille de la Guiche de la branche de Sivignon. Il échoit ensuite à la famille Durey de Sauroy.
En 1792, le propriétaire du château, le duc de Brissac, est tué par les égorgeurs. En 1848, le comte Antoine de Beaumont acquiert le château et, en 1878, il effectue une profonde restauration du château. Ses descendants en sont encore aujourd'hui propriétaires.
Description
La construction se compose d'un édifice de plan en L, flanqué de tours sur ses trois angles extérieurs : deux tours rondes au sud, de part et d'autre du corps principal, une tour-porche carrée au nord-est, à l'extrémité de l'aile en retour d'équerre.
La tour de l'angle sud-est, plus massive, a été arasée au niveau des murs des logis mais a échappé aux restaurations du XIXe siècle qui ont fait de l'ensemble un édifice néo-gothique. À la façade nord du corps principal, est adossée une tour octogonale dans laquelle s'ouvre une porte en anse de panier. Un escalier de pierre en fer à cheval à deux volées relie son rez-de-chaussée à une terrasse. Une tourelle d'escalier circulaire est incluse dans l'angle des deux corps de logis, une tourelle polygonale dans celui formé par la tour-porche et le pignon de l'aile. Les logis sont couverts de hautes toitures d'ardoise à deux versants.
Des jardins cernés de haies bien taillées à deux versants entourent le château.
Voir aussi
Bibliographie
- Françoise Vignier (sous la dir. de), Le Guide des Châteaux de France, 71 Saône-et-Loire, Éditions Hermé, Paris (1985).
Notes et références
- « Château », notice no PA00135240, base Mérimée, ministère français de la Culture.
- Coordonnées trouvées sur Géoportail.
- Jean-Marie Jal et Michel Maerten, Les châteaux du comté de Charolais, Saint-Christophe-en-Brionnais, Les Éditions du Centre d'études des patrimoines, pays Charolais-Brionnais, coll. « Histoire et patrimoine rural en Bourgogne du Sud » (no 9), , 57 p. (ISBN 979-1-091-04105-8), p. 44.