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FĂȘte du travailleur alpin

La fĂȘte du Travailleur Alpin est une fĂȘte politique qui se dĂ©roule chaque annĂ©e en juin, historiquement Ă  Fontaine, puis Ă  Grenoble depuis 2022.

FĂȘte du Travailleur Alpin
Lieu Grenoble (IsĂšre)
PĂ©riode DeuxiĂšme quinzaine de juin
ScĂšnes L'Esplanade
Date de création 1929
Fondateurs Le Travailleur alpin
Site web https://fete.travailleur-alpin.fr/

Créée en 1929 par la fédération de l'IsÚre du Parti communiste français, elle a accompagné la création du journal Le Travailleur alpin en 1928.

FĂȘte militante accueillant des artistes de divers genres musicaux, mais aussi des dĂ©bats politiques variĂ©s, c'est Ă©galement un lieu d'Ă©change entre des associations locales qui ont la possibilitĂ© d'y tenir un stand. Rassemblant environ 7 000 personnes, elle est parfois prĂ©sentĂ©e comme une petite FĂȘte de l'HumanitĂ©[1].

Historique

À l’origine, les dirigeants du Parti communiste ont eu l’idĂ©e de « rassembler les lecteurs et lectrices du journal autour d’animations et d’un repas champĂȘtre Â» selon le directeur de la publication du journal Le Travailleur alpin, GĂ©rard Frydman[2]. L'Histoire de la fĂȘte du travailleur Alpin est intiment liĂ©e Ă  celle du journal du mĂȘme nom, et Ă  l'Ă©volution de la fĂ©dĂ©ration de l'IsĂšre du Parti communiste français au fil des annĂ©es. Le journal Le Travailleur alpin est crĂ©Ă© par la FĂ©dĂ©ration de l'IsĂšre du Parti communiste français en 1928. Il est rĂ©digĂ© dĂšs ses dĂ©buts par les membres du parti, notamment par le directeur et rĂ©dacteur principal Paul Billat. Il est diffusĂ© sur une zone gĂ©ographique assez large, notamment sur les dĂ©partements des Hautes-Alpes, de la DrĂŽme, et de l’IsĂšre.

La FĂȘte du travailleur alpin est crĂ©Ă©e trĂšs peu de temps aprĂšs le journal, en 1929, et sa premiĂšre Ă©dition a lieu sur la colline du MĂ»rier Ă  Saint-Martin-d'HĂšres[3]. Paul Billat gĂšre aussi en grande partie l'organisation de cette fĂȘte. L'annĂ©e suivante, c'est au prĂ© des cuves de Sassenage que la fĂȘte se tient. Plus de 2 000 grenoblois y sont accueillis, bien plus que ce que les organisateurs avaient prĂ©vu compte tenu du succĂšs modeste de la prĂ©cĂ©dente Ă©dition (40 participants)[4].

Le journal ne jouit pas à ses débuts d'une immense popularité, tout comme le Parti communiste français qui enregistre dans les années 1920 des scores assez faibles dans le département de l'IsÚre (aux alentours de 2,3% en 1925).

Paul Billat, ayant Ă©tĂ© condamnĂ© Ă  une peine de prison en 1931, dĂ©cide d'entrer dans la clandestinitĂ© en se cachant Ă  Saint-Martin-d'HĂšres et continu Ă  diriger le journal sous un pseudonyme. Il part effectuer un sĂ©jour Ă  Paris puis Ă  Moscou pour aller rejoindre l'École internationale LĂ©nine. Il revient comme secrĂ©taire rĂ©gional du PCF en 1933 Ă  Grenoble grĂące Ă  l'Ă©lection de Paul Doumer qui lui permet d'ĂȘtre amnistiĂ©.

À partir des annĂ©es 1930, et en particulier lors de l'Ă©pisode du Front populaire en 1936, le journal gagne en popularitĂ©, passant d'une Ă©dition trimestrielle Ă  une Ă©dition mensuelle puis hebdomadaire.

L'approche de la Seconde Guerre mondiale va cependant entraĂźner une pĂ©riode difficile pour le Parti communiste français aussi bien Ă  l'Ă©chelle nationale que rĂ©gionale. AprĂšs le Pacte germano-soviĂ©tique, le gouvernement d'Édouard Daladier fait passer diverses mesures Ă  l'encontre du Parti Communiste Français. Le parti est mis hors la loi, ses journaux, tel que L'HumanitĂ© et le Travailleur Alpin sont interdis, et les Ă©lus communistes sont dĂ©chus de leurs mandats. Les militants comme les journaux entrent donc dans une pĂ©riode de clandestinitĂ© qui durera jusqu'Ă  la fin de la guerre. La mise hors-la-loi des communistes français tomba d'ailleurs au moment de l'installation des stands de la fĂȘte, qui ont du ĂȘtre dĂ©montĂ©s dans la hĂąte[4].

À la LibĂ©ration, le journal reparaĂźt durant deux ans comme quotidien, avant de redevenir hebdomadaire. Il est concurrencĂ© par un journal issu de plusieurs mouvements de la RĂ©sistance qui font paraĂźtre le quotidien rĂ©gional nommĂ© Les Allobroges(quotidien). La fĂȘte se tenait alors au Parc Paul-Mistral de Grenoble[4].

Entre 1950 et 1974, le journal comme la fĂȘte prennent de l'ampleur, notamment car le Parti communiste français fait des scores Ă©levĂ©s dans la rĂ©gion durant cette mĂȘme pĂ©riode. Dans les annĂ©es 1960, le journal avait une diffusion moyenne de 10 000 exemplaires hebdomadaire, et servait de support pour la prĂ©paration et la popularisation de la FĂȘte.

Durant le mouvement de Mai 68, les entreprises de la rĂ©gion sont occupĂ©es par les ouvriers. Le Travailleur Alpin devient alors quotidien, et est alors vendu chaque matin 1 franc par les militants aux portes des entreprises. Il est confectionnĂ© par des ouvriers du livre en grĂšve. C’est le seul journal publiĂ© et le seul autorisĂ© Ă  suivre les assemblĂ©es gĂ©nĂ©rales des salariĂ©s dans les entreprises. Il redevient hebdomadaire Ă  la fin du mouvement social.

Au cours de la seconde partie des annĂ©es 1970, le journal perd des lecteurs et redevient mensuel. La FĂȘte du Travailleur Alpin, de son cĂŽtĂ©, ne va cependant pas suivre le journal dans sa dynamique, et va au contraire gagner petit Ă  petit en popularitĂ©. La fĂȘte a changĂ© de nombreuses fois de lieux au sein de l'agglomĂ©ration grenobloise au fil de son Ă©volution (devant l'interdiction de s'installer dans les parcs herbeux de Grenoble, la fĂȘte s'installera pour une Ă©dition sur l'esplanade Ă  l'entrĂ©e de la ville en 1971, avant de choisir de s'exporter dans la commune d'Uriage)[4], mais semble s’ĂȘtre depuis plusieurs annĂ©es installĂ© au sein de la commune de Fontaine, au parc Dotto dans les annĂ©es 1990, puis au parc de la Poya dans les annĂ©es 2000. Le journal a continuĂ© son rĂŽle de mise en avant de la FĂȘte : en juin 1991, par exemple, le journal publiait le programme de la fĂȘte (marquĂ© par le concert du groupe de rock Les Garçon Bouchers, un tournoi de football, du Flamenco
), et dĂ©clarait dans son Ă©dito :

« Ça y est : elle est lĂ  ! La fĂȘte du Travailleur Alpin cru 1991, est arrivĂ©e. [
] pour y inviter tous ceux qui espĂšrent et rĂ©sistent, se rebellent et exigent, rĂ©flĂ©chissent et agissent, ainsi que
 tous ceux qui veulent faire la fĂȘte. [
] Les communistes ont changĂ©. Leur fĂȘte change. Ce serait dommage de ne pas en profiter. »[5]

Les Amis du Travailleurs Alpin, association crĂ©Ă©e dans les annĂ©es 1960, a fourni un travail actif pour tenter de donner une nouvelle vague de dynamisme Ă  la FĂȘte Ă  partir des annĂ©es 2000.

GĂ©rard Frydman, qui a longtemps Ă©tĂ© Ă  la direction de la fĂȘte et du journal, a laissĂ© sa place en 2015 Ă  Pierre Labriet pour le poste de directeur permanent du journal Travailleur Alpin, ainsi que de l’organisation de la fĂȘte. Ce dernier, journaliste et Ă©lu dans la mairie de Fontaine, a fait part au DauphinĂ© libĂ©rĂ© des nouveautĂ©s imaginĂ©es pour le journal du Travailleur Alpin pour l’annĂ©e 2016 : « Nouvelle maquette du journal, dessins de Cambon, des chroniques des deux parlementaires et des Ă©lus locaux, nouvelles rubriques, comme DĂ©sintox, une explication d’un mot de la presse et les mots croisĂ©s. »[6] et de sa volontĂ© de vendre celui-ci dans les kiosques.

Il a aussi annoncĂ© au sein de cet article des Ă©volutions potentielles pour la FĂȘte du Travailleurs Alpin, et notamment une utilisation plus frĂ©quente du format des meetings durant les moments d'Ă©changes politiques.

CaractĂ©ristiques et organisation de la fĂȘte

La fĂȘte du Travailleurs Alpin et un Ă©vĂ©nement rĂ©unissant dĂ©bat et concert, qui se dĂ©roule gĂ©nĂ©ralement sur une durĂ©e de trois jours, du vendredi en fin d'aprĂšs-midi au dimanche fin d'aprĂšs-midi. Les concerts des vendredi et samedi soir sont payants, et la journĂ©e du dimanche est gratuite, et correspond plutĂŽt Ă  un jour de dĂ©bats et d'activitĂ©s culturelles, mĂȘme si elle est souvent marquĂ©e par quelques concerts et spectacles.

Les organisateurs de cette fĂȘte disent vouloir mettre en avant les acteurs locaux[7], que ce soit pour les produits alimentaires (des produits locaux, comme la biĂšre par exemple, seraient alors privilĂ©giĂ©), mais aussi pour les artistes participants Ă  la fĂȘte. En effet, les organisateurs de la fĂȘte essayent chaque annĂ©e de mettre en avant des artistes locaux et peu connus, avec le Tremplin du Travailleur Alpin[8], qui sĂ©lectionne et donne une place sur scĂšne Ă  des artistes de la rĂ©gion, Ă  l'aide de prĂ©-sĂ©lections qui ont lieu prĂ©cĂ©demment dans l'annĂ©e. Certains des artistes choisis lors de la prĂ©-sĂ©lection pourront bĂ©nĂ©ficier par la suite d'une bourse afin de dĂ©velopper leur projet artistique, et quelques-uns d'entre eux sont accompagnĂ©s par l'Association des Amis travailleurs Alpin pour pouvoir jouer Ă  la FĂȘte de l'HumanitĂ©. On remarque aussi la prĂ©sence de beaucoup d'artistes français et/ou francophone parmi les groupes venant participer Ă  l'animation musicale.

Le Tremplin du Travailleur Alpin existe depuis 2009 et a Ă©tĂ© crĂ©Ă© par l'association des Amis du Travailleur Alpin[9]. Cette association a Ă©tĂ© crĂ©Ă© en 1963, et a recommencĂ© Ă  ĂȘtre active en 2008. Le but de cette association est de participer Ă  l'organisation de manifestations culturelles et sportives au sein de l'agglomĂ©ration, et en particulier de participer Ă  amĂ©liorer et populariser la FĂȘte du Travailleur Alpin.

Une fĂȘte musicale

La FĂȘte du travailleur Alpin est tout d'abord un festival de musique, rĂ©unissant des artistes pouvant ĂȘtre classĂ©s dans des genres musicaux trĂšs variĂ©s : rap, rock'n'roll (Punk-Rock), reggae, folk, Blues, Jazz, Musiques du monde, Électro, Dub


2019

De nombreux artistes seront présents[10], dont les rappeurs Médine[11] et Kery James[12].

2017

Vendredi soir'
  • L'Apprenti (rappeur grenoblois)
  • Keny Arkana accompagnĂ©e de Maya Kutsi[13]
  • Artivistes Lyrics (artistes grenoblois)
  • Jack's Sound (groupe savoyard)
Samedi soir
  • Les MotivĂ©s (groupe toulousain fondĂ© par Mouss et Hakim de Zebda)
  •  Soviet Suprem
  • Thump the Table
  • Zicatinta et DĂŒnya
  • Estelle Mey
  • Alice
  • ThĂ©Ăątre du RĂ©el pour un spectacle intitulĂ© Y a-t-il trop d'Ă©trangers dans le monde ?
Dimanche
  • Les Colporteurs de RĂȘves.
  • La compagnie Les AgitĂ©s (contes pour enfants).

2016

Vendredi
Samedi
Dimanche
  • MĂ©li-MĂŽmes
  • La dame turquoise
  • Chris Hani

2015

Vendredi
  • Brain Damage
  • AlgoRythmiK
  • Dual Shock 
  • Diera & The Robber Band
  • Easycombo
  • Nadejda 
  • Neo
Samedi
  • Les Fatals Picards
  • Opium Du Peuple
  • The Chainsaw Blues Cowboys
  • Hors-Taxe
  • Les Gwapps
  • Zicatinta
Dimanche
  • Quintana 
  • Les Oreilles Rouges
  • Maria & Angelo

2014

Vendredi
  • Zebda
  • Yebarov 
  • Nabil Baly Othmani
  • Quintana
  • La Section Moleski
Samedi
Dimanche
  • La Compagnie du Totem (Clowns)
  • Le petit K L'Son (musique)

1988

Samedi
Dimanche

Une fĂȘte militante

Cette fĂȘte est aussi un lieu de dĂ©bat et d'Ă©change politique et culturel. Afin de construire cet espace de dĂ©bats politiques, les organisateurs mettent en place chaque annĂ©e des moments d'Ă©changes autour de diffĂ©rents thĂšmes, souvent liĂ©s Ă  l'actualitĂ©, et avec gĂ©nĂ©ralement la prĂ©sence d'intervenants (personnages politiques, Ă©crivains
) qui participent Ă  animer la discussion. Ainsi, par exemple, la fĂȘte de 2016 a Ă©tĂ© marquĂ© par un dĂ©bat en la prĂ©sence de Pierre Laurent[14], secrĂ©taire national du PCF, ou encore d'un dĂ©bat sur le thĂšme de l'Europe en la prĂ©sence de Marie-Christine Vergiat, dĂ©putĂ©s europĂ©enne du Front de gauche. En 2015, parmi les dĂ©bats organisĂ©s, il y en avait eu notamment un sur le thĂšme de la gratuitĂ© des transports publics au sein de l'agglomĂ©ration grenobloise. Dans l'ensemble, les intervenants prĂ©sents au sein cette fĂȘte se retrouvent cependant dans des courants de pensĂ©es qui sont traditionnellement plutĂŽt classĂ©s Ă  la gauche de l'Ă©chiquier politique.

La fĂȘte peut aussi ĂȘtre marquĂ©e par des activitĂ©s se dĂ©tachant un peu des dĂ©bats politiques, et se rapprochant plus d'activitĂ©s artistiques et/ou d'Ă©changes culturels. Ainsi, par exemple, pour la fĂȘte de 2017 Ă  venir, une activitĂ© de vide-grenier et de fabrication de marionnettes a Ă©tĂ© annoncĂ©e au sein du programme de la journĂ©e du dimanche, oĂč l'ambiance est gĂ©nĂ©ralement plus familiale. Les amis du Travailleur Alpin, ont aussi annoncĂ© qu'il allait animer la fĂȘte avec la Radio Coco, une radio qui suivra le dĂ©roulement de l'Ă©vĂ©nement durant le week-end.

Liste des associations prĂ©sentes au sein de la fĂȘte

Le site du festival [15] diffuse une liste des associations prĂ©sentes au sein de la fĂȘte que voici :

  • Association Nuestra America
  • Association des Syriens libres et indĂ©pendants
  • Le boutre de l’espoir
  • Association France-Palestine SolidaritĂ©
  • Association isĂ©roise des Amis Kurdes
  • Centre information inter-peuple (CIIP)
  • CGT Jeune
  • Fakir
  • Festivals du coin + PĂŽle musical d’innovation
  • Kaladja (groupe de musique antillais)
  • La Maison de la PoĂ©sie RhĂŽne-Alpes
  • Les Amis de l’Humain
  • Les Amis du Travailleur Alpin
  • MĂ©troMobilitĂ©
  • Mouvement de la paix IsĂšre
  • N’Todem (SolidaritĂ© Cameroun)
  • Red Kaos – Supporters du GF38
  • RĂ©seau Ă©ducation sans frontiĂšres (RESF)
  • Sebaco SolidaritĂ© Nicaragua
  • Secours populaire français
  • SociĂ©tĂ© des Lecteurs et Lectrices de l’HumanitĂ© de St Martin d’HĂ©rĂšs
  • Union nationale lycĂ©enne (UNL)

Cependant, il est précisé sur le site du festival que la liste des stands est sous couvert de modifications. Ainsi, les associations présentant un stand peuvent changer selon les années.

Liste des diverses sections du Parti Communiste français prĂ©sentes au sein de la fĂȘte

Cette fĂȘte regroupe les nombreuses sections locales du Parti Communiste française prĂ©sentes dans l'ensemble du dĂ©partement :

  • Association DĂ©partementale Élus Communistes RĂ©publicains
  • Jeunesse communiste de l’IsĂšre
  • Section Échirolles
  • Section Eybens
  • Section Fontaine
  • Section Grenoble
  • Section Gresivaudan
  • Section des Eaux Claires
  • Section des Terres Froides
  • Section Pont de Claix
  • Section St ÉgrĂšve
  • Section St Martin d’HĂšres
  • Section Voiron
  • Section Pont-de-Cheruy

Notes et références

  1. « La fĂȘte du Travailleur alpin dopĂ©e par quatre mois de lutte contre la loi Travail », sur placegrenet.fr, (consultĂ© le )
  2. « FĂȘte du travailleur alpin : 86 ans de lutte festive », sur placegrenet.fr, (consultĂ© le )
  3. « La fĂȘte du travailleur alpin, un festival politique Ă  Fontaine, en IsĂšre », sur france3-regions.francetvinfo.fr, (consultĂ© le )
  4. « Le TA et la fĂȘte », Le Travailleur Alpin n*119,‎ 9-15 octobre 1978
  5. « Éditorial LE Rendez-vous de juillet », Le Travailleur Alpin no 783,‎ du 30 juin au 6 juillet 1991
  6. La fĂȘte du travailleur alpin change de tete
  7. Dossier de presse sur Issuu
  8. Le Tremplin du Travailleur Alpin sur tv.ville-fontaine
  9. http://www.travailleur-alpin.fr/pagestamis/pagetamisassociation.html
  10. « La Prog' Musicale », sur Fete du Travailleur Alpin (consulté le )
  11. « Médine », sur Fete du Travailleur Alpin (consulté le )
  12. « Kery James », sur Fete du Travailleur Alpin (consulté le )
  13. « Keny Arkana, tĂȘte d’affiche de la FĂȘte du Travailleur Alpin », sur petit-bulletin.fr, (consultĂ© le )
  14. « La FĂȘte du Travailleur alpin change de tĂȘte », sur http://www.ledauphine.com/, (consultĂ© le )
  15. « La fĂȘte du travailleur Alpin », sur http://fete.travailleur-alpin.fr/ (consultĂ© le )

Lien externe

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