Accueil🇫🇷Chercher

Union nationale lycéenne

Pour les articles homonymes, voir UNL.

L’Union nationale lycéenne (UNL) est un syndicat lycéen français créé en 1994, sous la forme juridique d'une association loi de 1901.

Union nationale lycéenne
upright=Article Ă  illustrer Organisation

La voix lycéenne

Changer l'éducation pour transformer la société !

Un pied dans la rue, un pied dans les instances !
Histoire
Fondation
1994
Origine
premiers élus lycéens au Conseil supérieur de l'éducation, mouvement contre le Contrat d'insertion professionnelle
Cadre
Type
Financement
subventions publiques, cotisations, dons
Objectif
Défense des intérêts matériels et moraux des lycéens pour l'émergence d'une société juste et démocratique
MĂ©thode
Siège
Pays
Flag of France.svg France
Organisation
Fondateurs
Samuel Gion (d), Michaël Delafosse
Président
Mathieu Devlaminck[1]
Affiliation
Représentativité
Élus au CSE :
0  /  4
[2]
Site web

Historique

Alors que le mouvement contre la révision de la loi Falloux de François Bayrou commence à secouer l'enseignement secondaire – une manifestation le réunit plus d'un million de personnes – les élus de l'UNEL décident de donner une orientation résolument syndicale à leur organisation qui, en s'adressant désormais à l'ensemble des lycéens, devient en l'Union nationale lycéenne (UNL), menée par Samuel Gion. Après une première apparition médiatique lors du mouvement contre la révision de la loi Falloux[3], puis une première victoire électorale lorsque deux des trois sièges lycéens au CSE sont remportés par des candidats de l'organisation en , celle-ci va prendre une réelle ampleur à l'occasion du mouvement contre le contrat d'insertion professionnelle (CIP) au printemps[4],[5].

À la suite du départ de Samuel Gion, c'est Michaël Delafosse qui préside l'organisation depuis Montpellier en 1995. Il est élu au CSE cette même année, et est nommé par le ministre de l'Éducation nationale François Bayrou parmi les « sages » de la commission Fauroux chargée de présenter des propositions de réforme pour le système éducatif[6].

En , l'UNL-D (ancien nom du Syndicat général des lycéens), après avoir dénoncé des pratiques « frauduleuses » lors de votes au cours du conseil national de l'association, fait scission vis-à-vis du syndicat[7],[8].

En 2016, une nouvelle scission Ă©clate et donne lieu Ă  l'UNL-SD qui deviendra par la suite le MNL[9].

Notes et références

  1. « Un nouveau président à l’Union Nationale Lycéenne », sur UNL - Union Nationale Lycéenne - Site officiel du syndicat, (consulté le )
  2. « Dans un syndicat lycéen, étudiant ou professionnel | Associations.gouv.fr », sur www.associations.gouv.fr (consulté le )
  3. Nathaniel Herzberg, « “Il m'a dit bon courage, je lui ai dit vous aussi” : Samuel et Boris, délégués lycéens, ont passé l'après-midi d'hier à Matignon. Ils ont trouvé ça “amusant”, même si “tout le monde semblait s'ennuyer un peu” », Libération,‎ , p. 25 (ISSN )
  4. « Fondée en janvier 1994 par Samuel Gion, 18 ans, élève de terminale, qui était alors membre élu au Conseil supérieur de l'éducation, l'Union nationale des lycéens réunit essentiellement des délégués élèves d'une cinquantaine d'établissements. » – « LE DÉBAT AUTOUR DU CONTRAT D'INSERTION PROFESSIONNELLE ÉTUDIANTS ET LYCÉENS CLÉS : Les organisations en présence », Le Monde,‎ (ISSN )
  5. Interview de Samuel Gion au sortir des consultations autour du CIP organisées par Édouard Balladur à Matignon (dernière apparition) – France 2, « Extrait du journal télévisé de 20h », sur ina.fr, (consulté le ).
  6. Michel Delberghe, « Michaël Delafosse, jeune bachelier chez les “sages” », Le Monde,‎ (ISSN )
  7. Rheinacht Fuchs, « Le syndicat lycéen tombe en triche » [archive du ], sur bakchich.info, Bakchich, (consulté le )
  8. Pierre Sejournet, « Le syndicat général des lycéens entre en scène », Dernières Nouvelles d'Alsace,‎ (résumé)
  9. (en) Robi Morder, « Cinq questions pour mieux comprendre l’affaire « Avenir lycéen » », sur The Conversation (consulté le )

Articles connexes