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Eustathe d'Épiphanie

Eustathe d’Épiphanie est un historien byzantin originaire de Syrie, nĂ© vers 455, mort entre 518 et 527. Son Ɠuvre principale, l’ÉpitomĂ© chronologique, est aujourd’hui disparue mais peut ĂȘtre reconstituĂ©e Ă  partir des passages recopiĂ©s par Jean d’Antioche et imitĂ©s par Jean Malalas. Faisant Ɠuvre de pionnier, Eustathe y relate Ă  partir de nombreuses sources l’histoire du monde de la crĂ©ation jusqu’à la chute d’Amida en 503, annĂ©e oĂč le dernier livre prend brusquement fin. Il est possible qu’Eustathe n’ait pu terminer le dernier livre, Ă©tant probablement dĂ©cĂ©dĂ© des suites du grand tremblement de terre ou des incendies qui ravagĂšrent Antioche en 526. Son style « atticisant Â» lui valut les compliments d’autres auteurs comme Évagre le Scholastique. Outre Jean d’Antioche qui l’a repris presque textuellement et Jean Malalas qui l’a imitĂ©, Eustathe a servi de source Ă  plusieurs historiens subsĂ©quents comme Procope de CĂ©sarĂ©e et HĂ©sychios de Milet.

Eustathe d'Épiphanie
Biographie
Naissance
DĂ©cĂšs
AprĂšs ou avant
Activité

Biographie

Eustathe naquit dans la petite ville d’Épiphanie (aujourd’hui Hama) en Syrie vers 455. L’éducation manifestement soignĂ©e qu’il reçut donne Ă  croire qu’il venait d’une famille aisĂ©e[1]. AprĂšs avoir fait ses Ă©tudes secondaires en littĂ©rature et grammaire grecque dans sa ville d’origine, il continua ses Ă©tudes probablement Ă  Antioche vers 470. Toutefois, ni les autres auteurs de l’époque ni son Ɠuvre ne renseignent sur sa profession ; tout porte Ă  croire qu’il devint fonctionnaire et vĂ©cut toute sa vie Ă  Antioche, seul endroit oĂč son texte complet semble avoir Ă©tĂ© disponible[2]. ChrĂ©tien comme le montre son Ɠuvre, il devait comme la majoritĂ© des gens d’Antioche ĂȘtre d’obĂ©dience chalcĂ©donienne et avoir donnĂ© son appui Ă  l’usurpateur LĂ©ontius qui se rebella contre l’empereur ZĂ©non de 484 Ă  488. Il perdit vraisemblablement son emploi lorsque l’empereur Anastase afficha ouvertement son monophysisme[N 1]. C’est alors qu’il se serait mis Ă  Ă©crire son Ɠuvre qui devait rester inachevĂ©e. Si l’on en croit Jean Malalas, Eustathe serait mort subitement vers le milieu des annĂ©es 520 alors qu’il venait de dĂ©crire la chute d’Amida[3], ce qui se concevrait aisĂ©ment vu le tremblement de terre catastrophique qui dĂ©truisit en partie Antioche en 526 et fut suivi de graves incendies[4].

ƒuvre

Eustathe est un pionnier et l’un des grands auteurs de l’historiographie byzantine. Son ÉpitomĂ© chronologique (Î§ÏÎżÎœÎčÎșÎź έπÎčÏ„ÎżÎŒÎź)[N 2] constitue une premiĂšre tentative de relater l’histoire du monde depuis la crĂ©ation jusqu’à son Ă©poque. Aujourd’hui disparue, elle survit grĂące aux compilations qu’en ont faites Jean d’Antioche (qui le reproduit de façon intĂ©grale) et Jean Malalas (qui le reprend de façon beaucoup plus libre, y intĂ©grant des morceaux de son choix)[N 3].

Cette Ɠuvre monumentale, Ă  la fois chrĂ©tienne et profane, comprend deux tomes. Le premier, allant de la CrĂ©ation jusqu’à la guerre de Troie, expose en parallĂšle l’histoire juive et l’histoire des autres peuples ; il comprend cinq livres sous le titre « Histoire ancienne ». Le deuxiĂšme commence avec ÉnĂ©e pour s’interrompre brutalement aprĂšs la chute d’Amida aux mains des Perses. Il est vraisemblable qu’Eustathe entendait terminer son Ɠuvre avec la fin du rĂšgne d’un empereur, probablement Anastase qui mourut en 518[5]. Ce deuxiĂšme tome contient Ă  lui seul neuf livres, les livres I Ă  V portant le titre gĂ©nĂ©ral « Les consuls », alors que les quatre autres sont intitulĂ©s « Les empereurs »[5].

Si l’on accepte que l’Histoire chronologique de Jean d’Antioche reprenait presque textuellement l’ÉpitomĂ© chronologique d’Eustathe, l’Ɠuvre devait se diviser ainsi :

  • Tome I
    • Histoire Ancienne
      • Livre I : (histoire juive) d’Adam Ă  Nemrod, le fondateur de Babylone ; (histoire des Gentils) du roi Cronos d’Assyrie au roi ƒdipe de ThĂšbes ;
      • Livre II : (histoire juive) de Seroug Ă  JosuĂ© ; (histoire des Gentils) de PromĂ©thĂ©e (invention de l’écriture) Ă  Ilos, fondateur de Troie ;
      • Livre III : (histoire juive) les juges jusqu’à SaĂŒl, premier roi ; (histoire des Gentils) du roi Lacon de Laconie aux premiers Jeux olympiques ;
      • Livre IV : la guerre de Troie et le retour des guerriers grecs ;
      • Livre V : (histoire juive) du roi David Ă  la captivitĂ© Ă  Babylone ; (histoire des Gentils) de CranaĂŒs, premier roi de MacĂ©doine Ă  Philippe II.
  • Tome II
    • Ire partie : « Les Consuls »
      • Livre I : (histoire romaine) d’ÉnĂ©e aux deux premiers consuls, Brutus et Collatinus (509 av. J.-C.) ; (histoire grecque) le rĂšgne d’Alexandre le Grand (336-323 av. J.-C.) ;
      • Livre II : (histoire romaine) des deux premiers consuls Ă  la nomination de Scipion l’Africain Ă  titre de consul ; (histoire grecque) des successeurs d’Alexandre Ă  la mort de Pyrrhus d’Épire, le grand ennemi de Rome ;
      • Livre III : (histoire romaine) de 210 av. J.-C. Ă  la capture de Jugurtha par Sylla (106 av. J.-C.) ; (histoire grecque) de la mort de Pyrrhus Ă  celle d’Attale, alliĂ© de Rome, Ă  Pergame (138 av. J.-C.) ;
      • Livre IV : (histoire romaine) de 106 av. J.-C. Ă  la mort de Sylla (78 av. J.-C.) ; (histoire grecque) de 138 av. J.-C. Ă  la restauration de PtolĂ©mĂ©e XII en Égypte (55 av. J.-C.) ;
      • Livre V : (histoire romaine) la fin de la RĂ©publique et l’avĂšnement d’Auguste en 43 av. J.-C. ; (histoire grecque) l’annexion de l’Égypte par Rome (30 av. J.-C.).
    • IIe partie : « Les Empereurs »
      • Livre I : les empereurs jusqu’à NĂ©ron, dernier descendant de la maison d’ÉnĂ©e ;
      • Livre II : les empereurs jusqu’à SĂ©vĂšre et ses Ă©difices Ă  Byzance ;
      • Livre III : les empereurs jusqu’à Constantin ;
      • Livre IV : de Constantin au rĂšgne d’Anastase jusqu’à la chute d’Amida en 503, annĂ©e oĂč le texte se termine brusquement.

Dans son Ɠuvre, Eustathe se montre consciencieux lorsqu’il donne des dates et soucieux de chronologie. À preuve, son travail pour recalculer la date exacte de la CrĂ©ation du monde pour l’établir en 5970 av. J.-C., soit 6 000 ans exactement avant la rĂ©surrection du Christ[6] - [N 4]. ChrĂ©tien convaincu, il estime que le paganisme Ă©tait une erreur qui conduisait Ă  transformer les hommes illustres en divinitĂ©s. Pour lui, la rĂ©publique reprĂ©sentait la libertĂ©, alors que la monarchie Ă©tait synonyme de dictature et de tyrannie, d’oĂč il s’ensuivait que l’empire Ă©tait un rĂ©gime pire que la monarchie. Il Ă©tait fier et de Constantinople et d’Antioche (« la grande citĂ© ») tout comme de l’Église orthodoxe garante de la vraie foi[7].

Eustathe Ă©crivit Ă©galement un Ă©pitomĂ© de JosĂšphe intitulĂ© Historique de l’archĂ©ologie judĂ©enne par Iosepos et conservĂ© dans un manuscrit du XIIIe ou XIVe siĂšcle Ă  Paris qui dĂ©bute par l’histoire d’Adam et Ève pour se terminer avec le rĂšgne de Vespasien et de Titus[8].

Sources

Comme le montre le travail fait pour recalculer la date de la crĂ©ation du monde, les nombreuses dates qui ponctuent son rĂ©cit et la somme de renseignements contenus dans les quatorze livres de l’épitomĂ©, Eustathe s’est livrĂ© Ă  un Ă©norme travail de recherche. Si l’on additionne les diffĂ©rentes sources qui lui sont rapportĂ©es par Évagre le Scholastique (aussi originaire d’Épiphanie), Jean d’Antioche et Jean Malalas, on aboutit au total de 88 (27 mentionnĂ©es par Évagre [dans V.24,] 53 mentionnĂ©es par Malalas une fois soustraites les 9 sources fictives de son texte, et 4 par Jean d’Antioche), nombre considĂ©rable pour l’époque. Celles-ci sont des sources chrĂ©tiennes comme la Bible, JosĂšphe, ou des historiens de l’Église comme EusĂšbe de CĂ©sarĂ©e, ThĂ©odoret de Cyr, SozomĂšne ou des Ă©crivains sĂ©culiers comme Éphore de Cumes, Polybe, Dion de Pruse, Charax de Pergame, Diodore de Sicile, HĂ©rodien, Zosime, etc. Il est possible toutefois qu’il n’ait connu certains de ceux-ci que par ce qu’en disaient d’autres auteurs, par exemple Éphore de Cumes et ThĂ©opompe Ă  travers les Ɠuvres de Diodore de Sicile[N 5].

Style

L’élĂ©gance du style attique d’Eustathe lui valut les compliments d’Évagre le Scholastique, lui-mĂȘme excellent auteur[9]. La conquĂȘte de la GrĂšce par Rome avait conduit Ă  un mouvement littĂ©raire, dit « seconde sophistique », qui visait Ă  imiter les anciens auteurs classiques, Ă  privilĂ©gier la simplicitĂ© du style ainsi que la puretĂ© du vocabulaire, n’utilisant d’autres mots que ceux dĂ©jĂ  utilisĂ©s par les auteurs classiques. MĂȘme si ce mouvement s’était Ă©teint Ă  l’époque d’Eustathe, son influence et ses conventions se poursuivaient par exemple dans l’utilisation du duel, forme grammaticale qui peut s’employer Ă  la place du pluriel pour des noms, verbes ou adjectifs lorsque l’on se rĂ©fĂšre Ă  une paire de personnes ou de choses. AbandonnĂ© depuis des siĂšcles, cette forme grammaticale n’ajoutait rien au sens de la phrase mais identifiait celui qui l’employait comme un intellectuel versĂ© dans les lettres anciennes et s’affichant comme « atticisant »[10].

Influence

Bien que l’Ɠuvre d’Eustathe ne semble guĂšre avoir eu d’écho de son vivant, elle fut reprise par deux auteurs subsĂ©quents, Jean Malalas et Jean d’Antioche et semble avoir servi de source Ă  Procope de CĂ©sarĂ©e, HĂ©sychios de Milet et Évagre le Scholastique.

Si l’on en croit l’historien Warren Treadgold, Jean Malalas connaissait Eustathe et avait probablement un exemplaire de l’ÉpitomĂ© chronologique en sa possession lors du dĂ©cĂšs de celui-ci. RĂ©alisant l’importance et la somme de connaissances reprĂ©sentĂ©es par cet ouvrage, il aurait dĂ©cidĂ© de s’en servir pour promouvoir sa propre carriĂšre. Il en fit donc une adaptation publiĂ©e l’annĂ©e suivante sous le titre Chronographia (Î§ÏÎżÎœÎżÎłÏÎ±Ï†ÎŻÎ±)[N 6]. Ne pouvant imiter le style Ă©lĂ©gant d’Eustathe, il se modela sur celui de Zosime qui n’appartenait pas aux cercles « atticisants » et dont l’Histoire nouvelle est consacrĂ©e aux derniers siĂšcles de l'Empire romain. Écrite rapidement, la Chronographie comporte de nombreuses erreurs, notamment sur les dates de rĂšgne de certains empereurs, Malalas n’ayant pas remarquĂ© (ce qu’avait fait Eustathe) que certains empereurs avaient rĂ©gnĂ© simultanĂ©ment. De plus, contrairement Ă  Eustathe, il ajouta au texte originel des lĂ©gendes et des fables susceptibles de retenir l’attention des lecteurs, y compris certains portraits physiques d’empereurs[11].

Un siĂšcle plus tard, le moine Jean d’Antioche qui vĂ©cut sous HĂ©raclius (610-641) rĂ©digea une Chronique historique (ÎŠÏƒÏ„ÎżÏÎŻÎ± Ï‡ÏÎżÎœÎčÎșÎź) relatant l'histoire du monde depuis Adam jusqu'Ă  l'an 610. Jean semble avoir repris presque textuellement le texte d’Eustathe, adoptant contrairement Ă  Malalas la mĂȘme division des tomes et des livres. Contrairement Ă  Malalas toutefois, Jean d’Antioche avait suffisamment de connaissances et d’érudition pour reprendre le style atticisant d’Eustathe et reproduire son texte jusqu’à sa fin abrupte pendant le rĂšgne d’Anastase. Il y ajouta un complĂ©ment jusqu’à la mort de Phocas, imitant dans un grec plus simple le style d’Eustathe[12].

NĂ© en Palestine, Procope de CĂ©sarĂ©e vĂ©cut de nombreuses annĂ©es en Syrie. Une bonne partie des Ă©vĂšnements traitĂ©s dans « Les Guerres de Justinien » ont comme source Eustathe, de mĂȘme que les allusions dans l’Histoire secrĂšte aux infamies de SĂ©miramis et de NĂ©ron[13].

HĂ©sychios de Milet Ă©crivit Ă  Constantinople, mais une entrĂ©e dans la Souda indique qu’il ne connaissait que le deuxiĂšme tome de l’Ɠuvre d’Eustathe tout en rĂ©alisant qu’Eustathe avait Ă©galement Ă©crit sur une pĂ©riode antĂ©rieure comme le montre l’allusion au fait que le calcul de la pĂ©riode s’étendant entre la crĂ©ation et la rĂ©surrection du Christ Ă©tait l’Ɠuvre des « Antiochais », c’est-Ă -dire Eustathe et Malalas. De plus, il mentionne Ă©galement que son exemplaire des Ă©vĂšnements allant d’ÉnĂ©e Ă  Anastase comprend neuf livres et non dix[14].

Évagre le Scholastique, comme Eustathe, Ă©tait nĂ© Ă  Épiphanie vers 536, mais travailla par la suite Ă  Antioche. La seule Ɠuvre qui nous soit restĂ©e de lui est une Histoire ecclĂ©siastique qui couvre l’histoire tant religieuse que politique (en dĂ©pit du titre) de l’Empire romain d’Orient depuis la controverse nestorienne pendant le concile d’ÉphĂšse en 431 jusqu’en 593, moment oĂč il Ă©crivit son Ɠuvre. Il y fait mention qu’Eustathe avait rĂ©sumĂ© d’autres auteurs et reconnait qu’il fut sa principale source pour l’arrivĂ©e de ZĂ©non au pouvoir en 466 et pour les Ă©vĂšnements survenus entre 479 et 503[15].

Notes et références

Notes

  1. Voir ce que Jean d’Antioche (qui copie Eustathe) dit de ces deux empereurs : « [ZĂ©non] exerça une terrible revanche sur les captifs, dĂ©capitant les uns sans discrimination et dĂ©pouillant les autres de leurs biens Â» (fragment 306). « [Anastase] s’enfonçant dans le mal, renvoya toute l’aristocratie de l’empire, mettant en vente au plus offrant toutes les fonctions gouvernementales et s’alliant aux mĂ©crĂ©ants Â» (fragments 308 et 312)
  2. Un Ă©pitomĂ© est une version allĂ©gĂ©e d’une Ɠuvre plus considĂ©rable impliquant un travail inĂ©dit ; il forme un document entier contrairement aux fragments, restes incomplets d’une Ɠuvre, ou Ă  un rĂ©sumĂ© qui ne retient que les grands points d’une Ɠuvre.
  3. Pour une discussion sur ce que Jean d’Antioche a reproduit d’Eustathe, voir Treadgold 2007, p. 316-326 ; pour Malalas , voir Treadgold 2007, p. 326-329.
  4. Il corrigeait ainsi les calculs faits cent ans auparavant par un moine du nom d’Annianus qui avait calculĂ© que le Christ Ă©tait nĂ© 5 500 ans aprĂšs la crĂ©ation, soit en l’an 9 de notre Ăšre et que l’ñge d’or du monde dĂ©buterait 6 000 ans aprĂšs la crĂ©ation, soit en l’an 509.
  5. Pour la liste complĂšte des sources, voir Treadgold 2007, p. 115 et 317.
  6. C’est Ă  tout le moins le titre qui nous est parvenu. Le titre originel aurait Ă©tĂ© [Histoire] gĂ©nĂ©rale par Jean Malalas, originaire de la grande ville d’Antioche des Syriens, depuis le temps de la CrĂ©ation du monde.

Références

  1. Treadgold 2007, p. 115.
  2. Treadgold 2007, p. 116.
  3. Jean Malalas, XVI, 9.
  4. Treadgold 2007, p. 118.
  5. Treadgold 2007, p. 114.
  6. Treadgold 2007, p. 119.
  7. Voir Jean d’Antioche, fragments 69, 70, 79 sur la tyrannie des rois ; 80.1 sur la libertĂ© Ă  l’ñge des consuls ; 10, 49.1, 130 sur Antioche et 26.3, 209.1-3, 256 sur Byzance.
  8. Kazhdan 1991, vol. 2, « Eustathios of Epiphania », p. 753.
  9. Évagre I.19, III.25 et III.37.
  10. Treadgold 2007, p. 120.
  11. Voir discussion sur ce sujet dans Treadgold 2007, p. 246-256.
  12. Voir discussion sur ce sujet dans Treadgold 2007, p. 313, 316-329.
  13. Comparer Procope, Histoire secrĂšte, et Jean d’Antioche, fragments 4 (SĂ©miramis) et 172 (NĂ©ron) ; Treadgold 2007, p. 318.
  14. Souda E 3746, Treadgold 2007, p. 322 et 324.
  15. Évagre V, 24 (rĂ©sumĂ©), III, 1-3 (ZĂ©non), Treadgold 2007, p. 116.

Bibliographie

  • (en) P. Allen, « An Early Epitomator of Josephus: Eustathius of Epiphania », Byzantinische Zeitschrift, no 81,‎ , p. 1-11.
  • (en) Alan Cameron, « The Date of Zozimus’ New History », Philologus, no 113,‎ , p. 106-110.
  • (en) Alexander Kazhdan (dir.), Oxford Dictionary of Byzantium, New York et Oxford, Oxford University Press, , 1re Ă©d., 3 tom. (ISBN 978-0-19-504652-6 et 0-19-504652-8, LCCN 90023208).
  • (de) Jan Olof Rosenqvist (trad. du suĂ©dois), Die Byzantinische Literatur, Vom 6. Jahrhundert Bis Zum Fall Konstantinopels 1453, Berlin/New York, Walter de Gruyter, , 239 p. (ISBN 978-3-11-018878-3, lire en ligne).
  • (en) Warren Treadgold, The Early Byzantine Historians, Londres, Palgrave Macmillan, (rĂ©impr. 2010), 432 p. (ISBN 978-0-230-24367-5).
  • (en) Warren Treadgold, « The Byzantine World Histories of John Malalas and Eustathius of Epiphania », The International History Review, vol. 29, no 4,‎ , p. 709-745.
  • (en) A. A. Vasiliev, History of the Byzantine Empire, Madison, The University of Wisconsin Press, , 846 p. (ISBN 978-0-299-80925-6, lire en ligne).
  • (en) N. G. Wilson, Scholars of Byzantium, Baltimore, The Johns Hopkins University Press, (ISBN 0-8018-3052-4) (ne mentionne pas directement Eustathe d’Épiphanie, mais est utile pour comprendre le rĂŽle des Ă©coles d’Antioche, de Gaza, d’Alexandrie et de Constantinople dans l’AntiquitĂ© tardive).

Articles connexes

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