Eurville-Bienville
Eurville-Bienville est une commune française située dans le département de la Haute-Marne, en région Grand Est.
Eurville-Bienville | |||||
Église d'Eurville. | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Grand Est | ||||
Département | Haute-Marne | ||||
Arrondissement | Saint-Dizier | ||||
Intercommunalité | Communauté d'agglomération de Saint-Dizier Der et Blaise | ||||
Maire Mandat |
Virginie Gerevic 2020-2026 |
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Code postal | 52410 | ||||
Code commune | 52194 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Eurvillois-Bienvillois, Eurvilloises-Bienvilloises | ||||
Population municipale |
2 029 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 98 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 48° 35′ 09″ nord, 5° 02′ 14″ est | ||||
Altitude | 159 m Min. 152 m Max. 242 m |
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Superficie | 20,73 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Saint-Dizier (commune de la couronne) |
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Élections | |||||
Départementales | Canton d'Eurville-Bienville (bureau centralisateur) |
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Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Haute-Marne
Géolocalisation sur la carte : Grand Est
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Ses habitants sont les Eurvillois-Bienvillois.
Géographie
Situation
Eurville-Bienville est issue de la fusion en 1972 des deux villages localisés de part et d'autre de la Marne, Eurville sur la rive gauche, Bienville sur la droite. Commune de la Champagne humide, entourée de forêts (notamment la forêt du Val), elle a naturellement une activité agricole (polyculture élevage) et sylvicole.
La présence d'eau et de minerai de fer qui affleure ont permis l'installation de forges dès le Moyen Âge et d'une industrie métallurgique depuis le XIVe siècle, maintenant disparue (l'usine de Bienville ferme en 1955, celle d'Eurville en 1960).
Axes de communication
La commune se trouve sur l'axe Saint-Dizier - Chaumont - Langres. Cet axe qui suit la vallée de la Marne sur toute la longueur du département, comprenant plusieurs moyens de communication :
- un axe routier : route nationale RN 67 sur la rive gauche, qui contourne depuis 1983 Eurville-Bienville, et route départementale RD 8 sur la rive droite ;
- un axe ferroviaire : ligne SNCF Reims - Dijon ;
- un axe fluvial avec la Marne, utilisée au Moyen Âge, notamment pour le transport du bois, et aussi le canal de la Marne à la Saône depuis le XIXe siècle).
Climat
Eurville-Bienville a un climat de type Cfb (océanique) mais subit des influences continentales. La ville a comme record de chaleur 40,4 °C le 12/8/2003 et comme record de froid −22,5 °C le 14/2/1956. La température moyenne annuelle (1971/2000) est de 10,9 °C.
Climatologie de Eurville-Bienville selon les données de Saint-Dizier sur la période 1971 - 2000[1] record de température[2] :
Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
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Température minimale moyenne (°C) | 0,3 | 0,4 | 2,6 | 4,3 | 8,6 | 11,5 | 13,5 | 13,2 | 10,3 | 7,2 | 3,1 | 1,6 | 6,4 |
Température moyenne (°C) | 3,1 | 4 | 7 | 9,6 | 14 | 16,9 | 19,3 | 19,1 | 15,5 | 11,4 | 6,4 | 4,2 | 10,9 |
Température maximale moyenne (°C) | 5,9 | 7,6 | 11,4 | 14,8 | 19,4 | 22,3 | 24,9 | 24,9 | 20,7 | 15,6 | 9,6 | 6,8 | 15,4 |
Record de froid (°C) date du record |
−20,5 9/1/1985 |
−22,5 14/2/1956 |
−13,6 1/3/2005 |
−6 7/4/1956 12/4/1986 |
−3 6/5/1957 |
2,2 4/6/2001 |
3,2 1/7/1962 |
3,7 26/8/1966 |
0,2 21/9/1962 |
−5,1 20/10/1972 |
−11,7 23/11/1956 |
−17,3 20/12/2009 |
−22,5 14/2/1956 |
Record de chaleur (°C) date du record |
17,7 5/1/1999 |
22,6 28/2/1960 |
25,2 28/3/1968 |
29,4 25/4/2007 |
31,8 25/5/2009 |
35,4 30/6/1976 17/6/2002 |
39 31/7/1983 |
40,4 12/8/2003 |
33,7 1/9/1961 |
29,2 1/10/1985 |
21,3 1/11/1968 |
18,6 16/12/1989 |
40,4 12/8/2003 |
Nombre de jours avec gel | 13,64 | 12,97 | 8,65 | 4,62 | 0,23 | 0 | 0 | 0 | 0 | 1,54 | 8,18 | 11,46 | 61,28 |
Précipitations (mm) | 73,7 | 61,8 | 65,5 | 55,5 | 70,8 | 71,7 | 71,8 | 63,3 | 73,1 | 78,5 | 73,5 | 86,6 | 845,8 |
Record de pluie en 24 h (mm) date du record |
31,1 12/1/1962 |
48 25/2/1997 |
32,4 16/3/1978 |
30,7 8/4/1983 |
46 8/5/2004 |
73,2 23/6/1974 |
69,9 5/7/1972 |
58,1 15/8/2010 |
100 11/9/2005 |
66 28/10/1998 |
33 2/11/2002 |
43,2 30/12/1978 |
100 11/9/2005 |
Nombre de jours avec précipitations | 12,67 | 10,49 | 12,28 | 10,57 | 11,3 | 10,89 | 9,3 | 8,31 | 9,83 | 11,45 | 11,94 | 13,03 | 132,07 |
dont nombre de jours avec précipitations ≥ 5 mm | 5,4 | 4,2 | 4,81 | 4,13 | 5,17 | 4,61 | 4,75 | 3,95 | 5,23 | 5,47 | 5,35 | 5,9 | 58,98 |
Géologie
La commune fait partie du Bassin parisien. Elle est installée sur des couches jurassiques (quand il y avait des dinosaures), et crétacées (après la disparition de ces sauriens). Les communes d'Eurville et Bienville sont installés en fond de vallée, de part et d'autre de la Marne, sur des calcaires jurassiques. À l'ouest, ces calcaires font place à des terrains marneux du crétacé. À l'est de la commune, une faille fait la limite avec la commune de Narcy. La carte géologique de la commune est disponible sur le site Géoportail de l'IGN[3]. La coupe géologique ci-contre, qui exagère le relief, montre les différentes couches stratigraphiques et leur inclinaison.
On peut trouver des fossiles dans les différentes couches. Les calcaires du jurassique présentent de nombreux coquillages bivalves (photo de gauche). On trouve dans les marnes crétacées de nombreux Ostrea ou Gryphea, ancêtres des huîtres (photo de droite).
Urbanisme
Typologie
Eurville-Bienville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [4] - [5] - [6].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Saint-Dizier, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 72 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[7] - [8].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (54,1 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (54,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (51,9 %), terres arables (29,4 %), prairies (5,9 %), zones urbanisées (5,3 %), zones agricoles hétérogènes (4 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (2,2 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (1,3 %)[9].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[10].
Histoire
Toponymie
Le village de Bienville aurait existé dès le Ve siècle, et sainte Ménehould y serait morte en 490 (la chapelle dans les champs marque l'emplacement présumé de la maison où elle aurait fini sa vie). Il est connu sous plusieurs noms[12] depuis le XIIe siècle : 1137 Buinivilla, 1235 Bienvilla, 1290 Bien Ville, 1498 Bienville, 1539 Bienville-sur-Marne.
Le village d'Eurville a porté plusieurs noms[12] depuis le IXe siècle : 887 Urtis Villa, 1107-1139 Autarii Villa, 1164 Oervilla et Autarivilla, puis 1230 Horrivilla et Orvilla, 1385 Orville et Orville-sur-Marne, 1391 Ureville-sur-Marne, 1700 Urville. Le nom Eurville semble être mentionné pour la première fois en 1538.
Moyen Âge
Eurville et Bienville ont longtemps été séparés par une frontière. Entre les deux villages passait le « Fossé de France », une frontière créée par le traité de Verdun en 843. Eurville était en Francie et Bienville en Lotharingie. Quelques bornes de pierre marquant cette frontière sont encore visibles. Cette frontière a même été rétablie par les Allemands pendant la Seconde Guerre mondiale.
Aux temps féodaux, Eurville dépendait du seigneur de Dampierre de Saint-Dizier, du comte de Champagne et du royaume de France. On trouve trace du village en 1233 : Guillaume de Dampierre, seigneur de Saint-Dizier, avait usurpé la moitié des revenus de l'abbaye Saint-Urbain en s'appropriant les serfs d'Eurville, Bienville, Prez, Chamouilley et Roches. En 1483, Eurville dépend de la Lorraine et du Roi René, duc de Lorraine et de Bar.
Temps modernes
Le 3 novembre 1546, François Ier s'arrête dans le village[13]. En 1551, Eurville passe aux mains du baron de Joinville. La seigneurie de Bienville appartient en 1540 à François d'Anglure, puis au baron Albert Doré de Bolandre jusqu'en 1652[14]
Révolution française et Empire Moderne
Alors qu'ils sont prévus dans chaque commune par la loi du , le comité de surveillance d’Eurville ne se crée que le , après la loi du qui précise leur organisation. Ses pouvoirs sont renforcés par la loi du 14 frimaire An II, qui lui attribue la surveillance de l’application des lois en concurrence avec les municipalités. Il se borne toutefois comme la plupart des comités communaux à surveiller les étrangers et désarmer les suspects[15]. Cette faible ampleur de l'action révolutionnaire est visible sur l'ensemble du département.
En janvier 1814, pendant la Campagne de France, l'armée autrichienne qui envahit la France passe par Eurville. Le maire d'Eurville, François Victor Jean de Lespérut fait sauter le pont sur la Marne, qui est sur sa propriété, afin de retarder l'avance des troupes alliées vers Paris[16].
Il fut reconstruit à la sortie de la seconde guerre mondiale, en 1946. On dispose de quelques images de la reconstruction, qui servit décor au film Martin Roumagnac avec Jean Gabin et Marlene Dietrich.
Période contemporaine
En 1884, l'explosion d'une chaudière de l'usine métallurgique provoque la mort de 21 personnes et fait 35 blessés.
Le , la commune d'Eurville devient Eurville-Bienville à la suite de sa fusion-association avec celle de Bienville. Le , la fusion d'Eurville avec Bienville est transformé en fusion simple[17].
Politique et administration
Liste des maires
La commune n'a connu que 2 maires depuis la fusion des communes. L'intégralité des maires de chacune des communes est disponible en déroulant le tableau. Les actes d'état civil, en ligne sur le site des Archives départementales de la Haute-Marne, permettent de reconstituer la liste des maires depuis 1793. Avant 1792, les actes sont tenus par les curés des villages[18].
Population et société
Évolution démographique
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[21]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[22].
En 2020, la commune comptait 2 029 habitants[Note 3], en diminution de 4,92 % par rapport à 2014 (Haute-Marne : −4,91 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Démographie de Bienville avant 1972
Démographie d'Eurville avant 1972
Eurville dispose des actes paroissiaux depuis 1544. Le dépouillement complet ayant été réalisé, on a pu estimer la population du village en 1679 à 248 habitants.
Démographie d'Eurville-Bienville après 1972
en bleu Bienville, en rouge Eurville
La plus forte croissante démographique a eu lieu dans la seconde moitié du XIXe siècle (en 20 ans, entre 1851 et 1872, le village a presque doublé passant de 1 215 à 2 363 habitants) : la sidérurgie de la vallée de la Marne participe pleinement à la révolution industrielle.
Le pic démographique des deux villages réunis artificiellement dans ce graphique est atteint juste avant la première guerre mondiale. Dans le détail, on voit qu'il est atteint à Bienville en 1866 et en 1911 à Eurville.
Depuis 1911 et jusqu'après la Seconde Guerre mondiale, la décroissance est régulière.
Depuis 1950 et malgré la crise sidérurgique, le village a su garder une population assez stable. Eurville-Bienville résiste même un peu mieux que le reste du département à l'érosion démographique[27] : elle n’a perdu entre 1999 et 2006 que 0,2 % de population là où le département perd 0,5 % grâce à une politique attractive de la municipalité. Un nouveau lotissement « le Clos-Denis », installé à l’emplacement une ancienne ferme, devrait permettre de contenir cette érosion.
Enseignement
La commune dépend de l'Académie de Reims. Elle compte 10 classes dans 2 établissements scolaires[28] :
- 3 maternelles « L’arc-en-ciel » à Bienville ;
- 7 primaires « Les séquoias » à Eurville.
La commune est avec Chevillon, la seule du nord du département à posséder un centre de loisirs qui accueille une quarantaine d’enfants. La Diane sportive d'Eurville-Bienville existe depuis 1891, ce qui en fait l'un des plus anciens clubs de sport[28].
Santé
Présence d'un pôle médical : médecin, dentiste, kinésithérapeute, infirmière, pharmacie.
Économie
Histoires des forges
Les forges se sont installées le long de la vallée de la Marne depuis le Moyen Âge. La situation est idéale : présence du minerai de fer (matière première), de forêts (bois de combustion et source de carbone pour obtenir la fonte), et d'eau (force utilisée pour le soufflage, le martelage, alimentation des chaudières...).
Les forges d'Eurville sont mentionnées depuis le XIIIe siècle. La démographie de la commune est directement liée à cette industrie.
Les forges ont connu des incidents. Est encore présent dans les mémoires, l'accident du : une chaudière de 14 mètres explose à 3 h du matin, faisant 22 morts et 33 blessés.
La crise sidérurgique voit la diminution progressive de l'activité des usines des deux villages, qui ferment l'une après l'autre : celle de Bienville en 1955, celle d'Eurville en 1960.
Économie actuelle
La commune comptait en 2009, 37 entreprises ou professions libérales et 22 associations[28].
Une activité agricole de type polyculture-élevage subsiste dans le village mais s’est réduite considérablement au cours du temps. La SAU (surface agricole utile) a été divisée par deux en 20 ans. Il ne reste qu’une exploitation agricole active dans le village. Autrefois on trouvait même des vignes sur les coteaux comme l’atteste le « Chemin de vigne aux moines » (ceux de l’abbaye d’Epineuseval). Le Phylloxera au XIXe siècle en a eu raison.
La commune dispose d'un parc d'activités : la zone industrielle des Longues Royes[29].
Culture locale et patrimoine
Patrimoine religieux
- Église de la Nativité de la Vierge (XIXe siècle), construite en style néo-gothique de 1851 à 1855 par Jean Jacques Nicolas Arveuf-Fransquin, architecte du diocèse de Reims[30].
- Église Sainte-Ménehould de Bienville, reconstruite en 1557[31].
- Fontaine de dévotion et chapelle rurale Sainte-Ménehould à Bienville[32].
- Croix de la Madeleine, Sainte-Ménehould, du Cugnot, Cunin, Saint-Roch (à Bienville), de la mère Deschamps, du Bénédicité, de la sortie du village (à Eurville).
- Église de Bienville.
- Chapelle Sainte-Menehould et statues de la sainte.
Demeures et châteaux
- Le château d'Eurville et son orangerie XIXe siècle.
- Le château de Bienville datant du XVIIIe siècle, son parc à l'anglaise, sa cour d'honneur et son potager muni de ses murs, grilles et serres d'origines.
- Château d'Eurville.
- Orangerie du château d'Eurville.
- Château de Bienville.
Cartes postales anciennes
Vue des usines vers 1905. Ouvriers des usines vers 1907. Les usines et le canal vers 1920. La rue des Cailloux à Bienville. La gare vers 1920. La Grande-Rue à Eurville vers 1920.
Patrimoine industriel
- Centrale hydroélectrique et affinerie haut fourneau : sites classés à l'inventaire général du patrimoine culturel[33].
Cinéma
- En 1946, Georges Lacombe profita de la reconstruction du pont sur la Marne, avenue Jacques Marcellot, pour tourner sur le chantier quelques scènes du film Martin Roumagnac, avec Jean Gabin et Marlène Dietrich.
Personnalités liées à la commune
La commune d'Eurville dispose des actes paroissiaux depuis 1554.
Maître et propriétaire de forges :
- En 1680, Louis Gillet, propriétaire de la forge, seigneur en partie de Prez-sur-Marne par sa deuxième épouse.
- En 1723, son fils André Gillet propriétaire de la forge d'Eurville.
- En 1732 et 1765, Charles du Bois du Tilleul, écuyer, « coureur » du cabinet du roi, propriétaire de la forge.
- En 1766, M. Frasnoix, maître des forges.
- En 1782, Henri Lepage, propriétaire des forges et fourneaux.
- François Victor Jean de Lespérut[16] (1774-1848), se marie avec la fille d'Henri Lepage, maire d'Eurville de 1815 à 1846, fait baron d'empire le 25 mai 1811.
- François Auguste de Lespérut[34] (1813-1873), fils du précédent, baron, député, maire d'Eurville de 1846 jusqu'en 1873.
- Mathieu Bonnor, maître de forges, chevalier de la Légion d'honneur en 1865.
- Paul Jamin, maître de forges.
- Jacques Marcellot (1861-1953) propriétaire des usines d'Eurville et de Bienville, maire et député.
- Alexandre Bretillon (1895-1978), as de l'aviation de la Première Guerre mondiale.
- Louis Bazire, ingénieur, député de la Vendée, directeur des usines J.Marcellot, donne son nom au stade.
- Bernard Bourgeois, concepteur et propriétaire du musée Patton[35]
Voir aussi
Bibliographie
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Relevés chaque jour à Saint-Dizier depuis 1956 », sur meteostats-bzh. (consulté le ).
- « Records climatiques », sur meteostats-bzh..
- « Carte Géologique d'Eurville-Bienville », sur Géoportail..
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- « Carte du Diocèse de Chamons en 1656, N.Sanson », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- « Dictionnaire topographique de la Haute-Marne, Roserot, 1903, p.16 et 66 », sur gallica.bnf.fr (consulté le ).
- Catalogue des actes de François Ier, tome 8, p. 531.
- « La grande encyclopédie : inventaire raisonné des sciences, des lettres et des arts. Tome 6, page 770 », sur gallica2.bnf.fr (consulté le ).
- Jacques Bernet, « Les fonds des comités de surveillance en 1793-an III », Rives nord-méditerranéennes [En ligne], 18 | 2004, mis en ligne le 12 décembre 2006. p. 2
- « Biographie François-Victor de Lesperut », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- « Commune d'Eurville-Bienville (52194) », sur insee.fr (consulté le ).
- « Archives Départementales Haute-Marne - État civil », sur archives.haute-marne (consulté le ).
- « Président du Conseil régional Champagne-Ardenne de 1988 à 1998 », sur archives.haute-marne (consulté le ).
- « Archives INA : Jean Kaltenbach renonce aux élections régionales JT Reims - 20/01/1998 », sur www.ina.fr (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Population par commune avant 1962 : Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Index : communes par ordre alphabétique », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).
- « INSEE: Population depuis le recensement de 1962. ».
- [PDF]« Statistiques INSEE. ».
- [PDF]« journal de la Haute-Marne du 30 septembre 2009 », sur www.jhm.fr..
- « Zone industrielle des Longues Royes, », sur zones-activites.haute-marne.cci.fr (consulté le ).
- « Inventaire régional du patrimoine religieux, église Notre-Dame-en-sa-Nativité à Eurville », sur http://www.cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).
- « Inventaire régional du patrimoine religieux, église Sainte-Ménehould à Bienville », sur http://www.cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).
- « Inventaire régional du patrimoine religieux, chapelle Sainte-Ménehould à Bienville », sur http://www.cr-champagne-ardenne.fr (consulté le ).
- Base Mérimée
- « Biographie François de Lesperut », sur www.assemblee-nationale.fr (consulté le ).
- Portes ouvertes – Musée Patton/