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Escles

Escles est une commune française située dans le département des Vosges, en région Grand Est.

Escles
Escles
Chapelle et grotte Saint-Martin.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Grand Est
Département Vosges
Arrondissement Neufchâteau
Intercommunalité Communauté de communes des Vosges côté Sud Ouest
Maire
Mandat
Patrick Vagner
2020-2026
Code postal 88260
Code commune 88161
Démographie
Gentilé Escloniens, Escloniennes
Population
municipale
418 hab. (2020 en diminution de 1,65 % par rapport à 2014)
Densité 19 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 07′ 47″ nord, 6° 10′ 43″ est
Altitude 330 m
Min. 285 m
Max. 420 m
Superficie 22,54 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Épinal
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Darney
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Escles
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Escles
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Escles
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Escles

    Ses habitants sont appelés les Escloniens.

    Géographie

    Escles est une commune de la Vôge constituée de trois hameaux : Maupotel, le Void d'Escles et le Centre. Épine dorsale des monts Faucilles, la ligne de partage des eaux entre mer du Nord et Méditerranée délimite le sud du territoire : le Madon, affluent de la Moselle, y naît à quelques kilomètres de la source de la Saône à Vioménil.

    Réseau hydrographique

    La commune est située pour partie dans le bassin versant du Rhin au sein du bassin Rhin-Meuse et pour partie dans le le bassin versant de la Saône au sein du bassin Rhône-Méditerranée-Corse. Elle est drainée par la Saône, le Madon, le ruisseau de Bois le Saint, le ruisseau de la Cote de Chaume, le ruisseau de l'Etang de Puthiere, le ruisseau de l'Etang Jeanmole, le ruisseau de l'Etang Roussel, le ruisseau des Meules et le ruisseau du Bois de l'Etang de Jeanmole[1] - [Carte 1].

    La Saône prend sa source à Vioménil au pied du Ménamont, au sud des monts Faucilles à 405 m d'altitude. Elle conflue avec le Rhône à Lyon, à l'altitude de 163 mètres après avoir traversé le val de Saône[2].

    Le Madon, d'une longueur totale de 96,9 km, prend sa source dans la commune de Vioménil et se jette dans la Moselle à Pont-Saint-Vincent, après avoir traversé 47 communes[3].

    Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
    Réseaux hydrographique et routier d'Escles[Note 1].

    Gestion et qualité des eaux

    Le territoire communal est couvert par le schéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Nappe des Grès du Trias Inférieur ». Ce document de planification, dont le territoire comprend le périmètre de la zone de répartition des eaux[Note 2] de la nappe des Grès du trias inférieur (GTI), d'une superficie de 1 497 km2, est en cours d'élaboration. L’objectif poursuivi est de stabiliser les niveaux piézométriques de la nappe des GTI et atteindre l'équilibre entre les prélèvements et la capacité de recharge de la nappe. Il doit être cohérent avec les objectifs de qualité définis dans les SDAGE Rhin-Meuse et Rhône-Méditerranée. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en Å“uvre est le conseil départemental des Vosges[4].

    La qualité des eaux de baignade et des cours d’eau peut être consultée sur un site dédié géré par les agences de l’eau et l’Agence française pour la biodiversité[Carte 2].

    Urbanisme

    Typologie

    Escles est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 3] - [5] - [6] - [7].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Épinal, dont elle est une commune de la couronne[Note 4]. Cette aire, qui regroupe 118 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[8] - [9].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (64,5 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (64,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (37,4 %), forêts (31,5 %), terres arables (20,4 %), zones agricoles hétérogènes (6,7 %), zones urbanisées (2,8 %), eaux continentales[Note 5] (1,1 %)[10].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[11].

    Histoire

    La rue du Pont au Void d'Escles
    (carte postale Paul Testart).

    Escles, dont on ne connaît pas le nom antique, était une bourgade gallo-romaine sur la voie allant de Corre (Haute-Saône) à la vallée de la Moselle.

    Un gué (vadum) traversant le Madon explique la dénomination du Void.

    Chef-lieu d'un ban comprenant aussi Lerrain et Vioménil, Escles appartenait au bailliage de Darney. Son église, sous le vocable de saint Étienne, était le siège d’un doyenné de l'archidiaconé d'Épinal, au diocèse de Saint-Dié. La cure était à la collation du chapitre de Remiremont et au concours.

    À la Révolution, Escles devient le chef-lieu d'un canton du district de Darney, canton absorbé en 1801 par celui de Darney.

    La population atteint son apogée en 1846 avec 1 560 habitants.

    Le village, au centre de la rafale descendante du 11 juillet 1984, a subi d'importants dégâts par la grêle et le vent.

    Politique et administration

    La mairie.
    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    1959 mars 1977 Maurice Colin
    (1922-2006)
    mars 1977 juin 1995 André Georges
    (1919-2012)
    DVD Agriculteur
    juin 1995 mars 2001 Philippe Aubry
    mars 2001 avril 2014 Jean-Marie Riat UMP
    avril 2014 En cours Patrick Vagner

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2020, la commune comptait 418 habitants[Note 6], en diminution de 1,65 % par rapport à 2014 (Vosges : −2,99 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1856
    1 1081 1811 1731 3551 4501 5341 5321 5641 440
    1861 1866 1876 1881 1886 1891 1896 1901 1906
    1 4341 4091 3911 2561 2381 1181 027960910
    1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954 1962 1968
    872787741629618586511477420
    1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016 2020 -
    393386389411466430435418-
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee à partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Église de l'Invention-de-Saint-Étienne.
    • Le cuveau des Fées (bloc qu'on suppose abandonné par des carriers) dans le Vallon de Saint-Martin.
    • Chapelle et grotte Saint-Martin.
    • Le Châtelet (motte castrale).
    Le cuveau des Fées après les fouilles.
    • L'église de l'Invention-de-Saint-Étienne.

    Pour approfondir

    Bibliographie

    • Charles-Laurent Salch, Dictionnaire des châteaux et fortifications de la France au Moyen Âge, Strasbourg, éditions Publitotal, 1978, reprint 1991, 1287 p. (ISBN 978-2-86535-070-4 et 2-86535-070-3)
      Une vision d’ensemble de l’architecture castrale. Page 451 : Escles

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. La ligne de partage des eaux entre le bassin Rhin-Meuse et le bassin versant de la Saône est représentée par une ligne verte en tirets-points.
    2. Une zone de répartition des eaux est une zone comprenant les bassins, sous-bassins, fractions de sous-bassins hydrographiques et systèmes aquifères définis dans le décret du 29 avril 1994, où sont constatées une insuffisance, autre qu'exceptionnelle des ressources par rapport aux besoins.
    3. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    4. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    5. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
    6. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. « Réseau hydrographique d'Escles » sur Géoportail (consulté le 29 juillet 2022).
    2. « Qualité des eaux de rivière et de baignade. », sur qualite-riviere.lesagencesdeleau.fr/ (consulté le )

    Références

    1. « Fiche communale d'Escles », sur le système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse (consulté le )
    2. Sandre, « la Saône »
    3. Sandre, « le Madon »
    4. « SAGE Nappe des Grès du Trias Inférieur », sur https://www.gesteau.fr/ (consulté le )
    5. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    7. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    8. « Liste des communes composant l'aire d'attraction d'Épinal », sur insee.fr (consulté le ).
    9. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    10. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    11. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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