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Escal'Atlantic

Escal’Atlantic est un centre d'interprétation sur l’histoire des paquebots transocéaniques, situé en France dans la commune de Saint-Nazaire, dans le département de Loire-Atlantique en région Pays de la Loire.

Escal'Atlantic
Paquebot Normandie, construit à Saint-Nazaire dans les années 30, a fortement influencé la conception du musée.
Informations générales
Type
Surface
3 700 m2
Visiteurs par an
env. 1,3 million depuis 2000
Site web
Collections
Collections
Objets de paquebots transatlantiques construits à Saint-Nazaire entre les années 1900 et 1960 (dont Ile-de-France de 1927, Normandie de 1935, France de 1962...) ; des œuvres décoratives, pièces de mobilier, arts de la table...
Localisation
Pays
RĂ©gion
Commune
Adresse
Boulevard de la LĂ©gion d'Honneur
Coordonnées
47° 16′ 48″ N, 2° 12′ 00″ O
GĂ©olocalisation sur la carte : Saint-Nazaire
(Voir situation sur carte : Saint-Nazaire)

Il comprend un parcours scĂ©nographiĂ© couvrant 3 700 m2 Ă©tablis sur trois niveaux, et comporte près de 200 objets de collection, provenant de paquebots construits Ă  Saint-Nazaire entre la fin du xixe siècle et le dĂ©but des annĂ©es 1960. SituĂ© dans l’ancienne base sous-marine du port de Saint-Nazaire, Escal’Atlantic a accueilli plus de 2 millions de visiteurs depuis son ouverture en 2000. Dans sa nouvelle version, ouverte depuis l’étĂ© 2013, cet Ă©quipement touristique et culturel associe un parcours scĂ©nographiĂ©, inspirĂ© de l’architecture des paquebots, des objets de collections remarquables et des dispositifs multimĂ©dia pour une visite immersive dans l’univers des paquebots.

Saint-Nazaire et les paquebots

Les paquebots ont fortement marqué l’histoire de la ville, à la fois port transatlantique de 1862 à la veille de la Seconde Guerre mondiale, et haut lieu de la construction navale. Le , le paquebot La Louisiane quitte Saint-Nazaire pour inaugurer la première ligne régulière de la Compagnie générale transatlantique, Saint-Nazaire – Veracruz au Mexique[1]. À partir de 1865, une deuxième ligne sera établie, reliant Saint-Nazaire à Colón, sur l’isthme de Panama, via la Martinique. Saint-Nazaire est ainsi tête de ligne pour des liaisons régulières vers l’Amérique centrale et les Antilles ; les paquebots transportent passagers, marchandises et troupes. Dès les années 1920, les services réguliers au départ de l’estuaire de la Loire sont de plus en plus réduits ; la Seconde Guerre mondiale mettra fin à l’histoire transatlantique de Saint-Nazaire. L’activité de construction navale démarre à la même époque que la mise en place des lignes transatlantiques, également à l’initiative de la Transat et de ses fondateurs, les frères Pereire, pour doter la compagnie d’une flotte de paquebots modernes. Le premier paquebot sorti du chantier naval de Saint-Nazaire sera l’Impératrice Eugénie, en 1865. La ville restera connue comme le berceau des transatlantiques géants puisque la quasi-totalité des paquebots transatlantiques français aura été construite à Saint-Nazaire (chantiers de Penhoët puis Chantiers de l’Atlantique) : des géants comme Île-de-France (1927), Normandie (1935) ou France (1962) ; le célèbre France de 1912, surnommé « Versailles de l’Atlantique », ou encore, aux alentours de 1900, la série des « provinces » dont La Bretagne (1886), La Champagne (1886), La Savoie (1901), La Provence (1906)… Entre 1862 et 2013, les chantiers navals de Saint-Nazaire ont construit 121 paquebots (de ligne et aujourd’hui de croisière), dont 36 pour la seule Compagnie générale transatlantique[2]. La décision de créer à Saint-Nazaire un lieu culturel et touristique, consacré à la découverte des paquebots de ligne, s’inscrit logiquement dans cette longue histoire. Escal’Atlantic est inauguré le .

Escal’Atlantic, première version

La crĂ©ation d’Escal’Atlantic Ă  l’intĂ©rieur de la base sous-marine (voir aussi ci-dessous), permet d’utiliser un volume important : 3 500 m2 sur trois niveaux seront scĂ©nographiĂ©s pour reconstituer les ambiances d’un paquebot transatlantique. Les scĂ©nographes, François Confino et François Seigneur, s’attachent Ă  recrĂ©er des espaces comme les cabines, la salle des machines, l’entrepont des Ă©migrants, les ponts promenade, etc., qui font de ce lieu un dĂ©cor parfois grandeur nature. Le visiteur « embarque », en empruntant une passerelle, et parcourt le « paquebot ». GĂ©rĂ© par la sociĂ©tĂ© d’économie mixte SIREN (SociĂ©tĂ© d’initiatives de la rĂ©gion nazairienne), Escal’Atlantic est inaugurĂ© le [3]. Entre 2003 et 2012, des expositions temporaires puis des thĂ©matisations de l’ensemble de l’équipement sont proposĂ©es chaque annĂ©e, grâce Ă  des collaborations avec des partenaires comme la compagnie britannique Cunard ou l’association French Lines. Depuis 2010 Escal’Atlantic est gĂ©rĂ© par l’établissement public Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine (SNTP), devenu Saint-Nazaire AgglomĂ©ration Tourisme dans le cadre de la loi NOTRe, transfĂ©rant la compĂ©tence communautaire Ă  l'Ă©chelon communautaire et Ă©largissant ainsi la compĂ©tence territoriale de la structure Ă  l'ensemble de la CommunautĂ© d'agglomĂ©ration de la RĂ©gion Nazairienne et de l'Estuaire. Une rĂ©flexion sur le dĂ©veloppement et le renouvellement de l’équipement est alors lancĂ©e ; elle aboutit Ă  un projet de rĂ©amĂ©nagement scĂ©nographique. Escal’Atlantic ferme pour travaux entre et ; depuis la rĂ©ouverture, le , une expĂ©rience de visite renouvelĂ©e est proposĂ©e aux visiteurs.

Escal’Atlantic aujourd’hui

La scénographie

La scénographie, signée Philippe Comte[4], s’insère dans le parcours existant et cette architecture s’inspirant des paquebots qui fait depuis toujours la singularité d’Escal’Atlantic -hall d'embarquement, pont promenade, timonerie, salle des machines...-, même si des éléments et accessoires de l’ancien décor ont été retirés afin d’éviter la confusion entre décors et éléments authentiques. La visite a été enrichie par l’apport de nouveaux contenus et la présentation de près de 200 pièces de collection, objets provenant de paquebots de la première moitié du XXe siècle, construits à Saint-Nazaire. Ces objets sont accompagnés de « cartels » numériques donnant accès à des informations complémentaires sur l’objet (fabrication, utilisation à bord, contexte historique, esthétique, sociologique…). Tout au long du parcours, des dispositifs interactifs et multimédias permettent au visiteur d’explorer, s’il le souhaite, différents niveaux de découverte ; il peut ainsi adapter son parcours et son temps de visite selon ses propres centres d’intérêt. Certains dispositifs se présentent sous forme de jeu. Des images d’archives, photos et cinéma, sont présentées sous forme de montages spécialement créés pour Escal’Atlantic. Certaines scènes (le départ, le grand large, la séance de cinéma) ont été entièrement recréées.

Les pièces de collection

La Ville de Saint-Nazaire possède environ 4 000 pièces, rĂ©unies depuis 20 ans et provenant de paquebots construits dans ses chantiers navals entre 1900 et 1960. Ĺ’uvres dĂ©coratives et graphiques, mobilier, arts de la table, bagagerie, accessoires et documents constituent ce qui est sans doute la plus importante collection publique sur ce thème en Europe [5]. Près de 200 objets de la collection sont intĂ©grĂ©s de façon permanente Ă  Escal’Atlantic, pour leur valeur esthĂ©tique ou artistique, mais surtout pour leur valeur de tĂ©moins des voyages en paquebot. Un dĂ©pĂ´t du MusĂ©e des Arts dĂ©coratifs (Paris) a enrichi la collection d'Ĺ“uvres exceptionnelles, provenant d’une dation faite par les hĂ©ritiers de Louis-RenĂ© Vian en 2005. Ce grand connaisseur, passionnĂ© du paquebot Normandie, avait rĂ©uni plusieurs centaines d’objets spĂ©cialement conçus pour le navire, et signĂ©s par les plus importants crĂ©ateurs de l’époque Art dĂ©co. Parmi les pièces les plus importantes exposĂ©es Ă  Escal’Atlantic on peut citer :

  • Des panneaux de laque de Jean Dunand, provenant de l’ensemble monumental « La chasse » qui ornait la cloison de sĂ©paration entre le fumoir et le grand salon 1re classe Ă  bord de Normandie ;
  • Un ensemble de 73 dalles de verre d’Auguste Labouret, qui faisaient partie du revĂŞtement mural de la salle Ă  manger 1re classe de Normandie ;
  • L’ensemble du salon de musique du paquebot LibertĂ© (1950), avec piano, fauteuils, guĂ©ridons ;
  • Un lustre en aluminium de m de diamètre, crĂ©Ă© par Gilbert Poillerat pour le salon fumoir 1re classe de France (1962) ; 11 lustres identiques dont trois grands modèles, comme celui exposĂ© Ă  Escal’Atlantic, avaient Ă©tĂ© crĂ©Ă©s par Poillerat pour ce salon ;
  • Plusieurs dizaines d’objets « arts de la table » provenant de Normandie, des services 1re, 2e et 3e classe. Ces objets Ă©taient dessinĂ©s spĂ©cialement pour le navire et fabriquĂ©s en grandes sĂ©ries, par des maisons comme Christofle, Ercuis, Daum…
  • Un ensemble de laque de Pierre Bobot, provenant du salon de musique 1re classe de France, reprĂ©sentant les instruments de l’orchestre symphonique ;
  • Des fauteuils et chaises provenant de Normandie et d’Île-de-France, signĂ©s Jean-Maurice Rothschild, Baptistin Spade, Pierre Patout ;
  • Un panneau de laque de Raymond DelĂ©age d’inspiration khmer, reprĂ©sentant deux divinitĂ©s, qui Ă©tait Ă  bord du paquebot FĂ©lix Roussel (1932) des Messageries maritimes (la dĂ©coration de ce navire desservant les lignes de l’ExtrĂŞme-Orient s’inspirait en partie de l’art khmer) ;
  • Une malle-armoire du dĂ©but des annĂ©es 1930, signĂ© Louis Vuitton.

Certains de ses objets sont regroupés dans le nouveau Grand Salon d’Escal’Atlantic, consacré aux arts décoratifs, d’autres sont mis en scène dans divers espaces : le lustre du salon-fumoir de France, par exemple, est installé dans le bar d’Escal’Atlantic.

Les contenus

Équipement consacré uniquement aux paquebots de ligne, Escal’Atlantic aborde de nombreux thèmes et non seulement le mythe du voyage en paquebot, qui est essentiellement basé sur la vie à bord en 1re classe. Un retour aux archives a abouti à de nouvelles connaissances notamment concernant l’exploitation des lignes régulières, la propulsion, le travail des équipages, les liens entre compagnies et décorateurs, etc. L’équipe de Saint-Nazaire Tourisme & Patrimoine a entrepris des recherches dans son propre centre de documentation et auprès de partenaires en France et à l’étranger, parmi lesquels l’association French Lines au Havre, le Musée des Arts Décoratifs à Paris, l’institut Mémoires d’Édition Contemporaines à Caen, le Museum of the City of New York (États-Unis), la Library of Congress à Washington (États-Unis), la collection P&O Heritage (Grande-Bretagne), le Site historique maritime de la Pointe-au-Père (Québec).

L’histoire des paquebots de lignes

Avec la généralisation de la propulsion par la vapeur, à partir des années 1860, la création de lignes maritimes régulières et de services fiables devient possible : le premier réseau structuré de transport international et intercontinental va se mettre en place avec les paquebots [5]. Les paquebots de ligne auront ainsi marqué les deux siècles derniers et conditionné l’ouverture au monde des pays européens. Les échanges économiques entre les continents, le peuplement de l’Amérique du Nord (près de 30 millions d’immigrants européens entre la deuxième moitié du XIXe siècle et les années 1920), mais aussi les mouvements de colonisation, auraient été impossibles sans les paquebots. Le thème est traité à plusieurs reprises dans Escal’Atlantic, à travers des projections et des dispositifs multimédia, dont un grand jeu interactif autour d’un planisphère animé.

Vie à bord : l’expérience du passager

Voyager en paquebot voulait dire passer plusieurs jours dans l’espace restreint d’un navire, en supporter les mouvements, se trouver entouré de centaines d’inconnus avec qui il fallait cohabiter le temps de la traversée. Pendant les premières décennies de traversées, les passagers des paquebots n’ont guère que la lecture, des jeux de société et éventuellement un piano à leur disposition pour briser la monotonie du voyage. À partir des années 1920, les compagnies maritimes mettent tout en œuvre pour « faire oublier la mer » et créer du lien entre les compagnons de voyage : chaque jour les passagers découvrent un programme d’activités sportives –le shuffle-board par exemple-, culturelles, festives [6]. À Escal’Atlantic, le visiteur peut se glisser dans la peau d’un passager, à travers un jeu basé sur le programme des activités journalières à bord du paquebot Île-de-France. Dans la salle à manger, le visiteur découvre l’importance des repas, véritable rituel mondain, à travers le soin apporté à l’opulence des menus et aux objets de la table.

L’équipage

Les grands paquebots ont souvent Ă©tĂ© comparĂ©s Ă  des villes flottantes. Sur Normandie (1932) près de la moitiĂ© des « habitants » de cette « ville » est constituĂ©e par les membres d’équipage : ils sont 1 364, aux cĂ´tĂ©s de 1 972 passagers. Près de 1 000 hommes, et très peu de femmes, sont directement au service des passagers [7]. Les mĂ©tiers vont du maĂ®tre d’hĂ´tel au garçon de cabine, du boulanger au mĂ©decin en passant par le sommelier, le mousse de sonnerie ou l’imprimeur. Le visiteur d’Escal’Atlantic « rencontre » Ă  plusieurs endroits l’équipage du paquebot ĂŽle-de-France (1927), notamment dans l’évocation des chambres froides et dans un espace intitulĂ© « le salon du commandant » oĂą un dispositif multimĂ©dia –animation basĂ©e sur un plan Ă©corchĂ© du navire- met en scène le commissaire de bord, le commandant, les mousses et le chef de cuisine.

La face cachée : propulsion et navigation

L’histoire des paquebots est étroitement liée à l’histoire des techniques de propulsion. Au fil des années, les roues à aubes cèdent la place aux hélices, le mazout remplace le charbon, les turbines prennent la suite des machines à vapeur. À chaque étape, les navires deviennent plus rapides et plus fiables. La vitesse, couronnée sur l’Atlantique Nord par le célèbre trophée du Ruban bleu, est un des principaux arguments commerciaux des compagnies maritimes pendant toute la première moitié du XXe siècle.
Des espaces au fort pouvoir évocateur, comme la salle des machines et la timonerie, permettent au visiteur d’Escal’Atlantic de s’initier à la propulsion et la navigation, et de comprendre comment fonctionnent la communication et le commandement entre la timonerie, tout en haut du navire, et la salle des machines, située dans les profondeurs du paquebot.

Les arts décoratifs

Le paquebot est un concentré de technologie, de fonctionnalité et de décoration. Il représente l’image d’excellence associée à celle du pays qui l’a vu naître. À bord, les arts décoratifs doivent répondre à des exigences de sécurité et de confort, et tenir compte des contraintes imposées par le milieu marin. Ainsi les artistes et artisans auxquels les compagnies font appel pour décorer les navires, doivent-ils respecter des cahiers des charges extrêmement précis, sur le plan technique (utilisation ou interdiction d’utilisation de certains matériaux, par exemple) comme sur le plan esthétique [8]. Si au début du XXe siècle, sur un navire comme Rochambeau (1908) on est encore en plein style historique, inspiré des châteaux et grandes maisons bourgeoises, c’est un goût plus moderne qui s’impose à partir d’Île-de-France (1927) : les navires des années 1920 et 30 seront les ambassadeurs flottants du style de leur époque, l’Art déco. Thème transversal à Escal’Atlantic, les arts décoratifs sont illustrés à travers les objets de collection (voir ci-dessus) et des documents à consulter, par exemple sur la relation entre les compagnies maritimes et les décorateurs. Le « Grand Salon » et les espaces évoquant les cabines sont plus particulièrement consacrés à ce thème.

Escal’Atlantic et son environnement

La base sous-marine et Ville-Port

Escal’Atlantic se trouve Ă  l’intĂ©rieur de l’ancienne base sous-marine allemande, vestige monumental de la Seconde Guerre mondiale. Les troupes allemandes arrivent Ă  Saint-Nazaire dès le . Les installations portuaires de la Compagnie gĂ©nĂ©rale transatlantique sont dĂ©mantelĂ©es ; Ă  la place, et notamment au-dessus de l’ancienne darse transatlantique, sera construite la base sous-marine, un Ă©lĂ©ment important du Mur de l’Atlantique. Derrière la façade longue de 301 m, quatorze alvĂ©oles peuvent accueillir les sous-marins allemands, les U-Boote ; des ateliers de rĂ©paration et de carĂ©nage, des bureaux, des magasins de stockage, un bloc opĂ©ratoire, des chambres et dortoirs, etc. font partie des installations Ă  l’intĂ©rieur de la base[9]. Celle-ci deviendra « forteresse Saint-Nazaire » entre et pendant la Poche de Saint-Nazaire. Devenue cible des attaques aĂ©riennes alliĂ©es – la base sous-marine, quant Ă  elle, est quasi indestructible - la ville sera dĂ©truite Ă  plus de 85%. La ville reconstruite n’est plus tournĂ©e vers son port d’origine dont elle est dĂ©sormais coupĂ©e par la base sous-marine. Pendant les annĂ©es 1990, la municipalitĂ©, sous l’impulsion du maire JoĂ«l Batteux, engage des rĂ©flexions sur la rĂ©habilitation de la base sous-marine et son quartier quelque peu dĂ©laissĂ©. En mĂŞme temps commence une rĂ©flexion sur la construction d’un lieu touristique et culturel consacrĂ© Ă  l’épopĂ©e des paquebots transatlantiques. Les deux rĂ©flexions se croisent dans le projet Ville-Port[10] : l’ouverture et l’amĂ©nagement partielle de la base sous-marine et de son quartier (crĂ©ation notamment d’un complexe cinĂ©matographique, d’un supermarchĂ©, de logements…) est au cĹ“ur de ce projet urbanistique conçu par Manuel de Sola Morales et inaugurĂ© en 2000 [11]. Ouvert en mĂŞme temps, Escal’Atlantic sera le premier moteur de Ville-Port. La crĂ©ation de ce lieu consacrĂ© aux grands paquebots a par ailleurs une valeur symbolique, puisqu’Escal’Atlantic est construit dans deux alvĂ©oles de la base sous-marine : Ă  l’emplacement mĂŞme oĂą, avant la guerre, s’élevait la gare maritime pour les lignes de l’AmĂ©rique centrale.

Notes et références

Références

  1. Marthe Brabance, Saint-Nazaire, le port, la ville, le travail. Crépon-Leblond éditeur, Moulins, 1948
  2. Patrick Baul, 150 ans de paquebots Ă  Saint-Nazaire. Coop Breizh, 2012. (ISBN 978-2-84346-569-7)
  3. Déclaration de Mme Michelle Demessine, secrétaire d'État au tourisme, sur la réalisation du projet Escal'Atlantic
  4. Philippe Comte, « Escal’Atlantic : l’aventure des paquebots transatlantiques dans la base sous-marine de Saint-Nazaire », sur guliverdesign.tumblr.com (consulté le )
  5. Place Publique, « Escal’Atlantic, paquebots d’hier et monde d’aujourd’hui », Emmanuel Mary et Tiphaine Yvon, mai-juin 2013
  6. Programme journalier dans "L'Atlantique", journal imprimé à bord des paquebots de la Compagnie Générale Transatlantique (exemplaires dans la collection de la Ville de Saint-Nazaire)
  7. Frédéric Ollivier, Normandie : un chef-d'œuvre français (1935-1942), Douarnenez (Finistère), Chasse-marée, , 191 p. (ISBN 2-914208-80-4)
  8. L'Illustration (numéro spécial de juin 1935 sur le paquebot Normandie). "L'œuvre décorative de la "Normandie"", Jacques Baschet
  9. Revue 303 (tiré-à-part du numéro 65), "La base sous-marine de Saint-Nazaire", de Daniel Sicard
  10. Projet Ville-Port : http://www.addrn.fr/Ville-Port,53. « Projet pionnier de la métamorphose de Saint-Nazaire, le projet Ville-Port a permis d’ouvrir la ville vers son port… »
  11. Revue 303 (tiré-à-part du numéro 65), "A la recherche d'un nouveau monde", de Béatrice Simonot

Bibliographie

  • Marthe Barbance, Saint-Nazaire. Le port, la ville, le travail, Moulins, CrĂ©pon-Leblond,
  • Patrick Baul, 150 ans de paquebots Ă  Saint-Nazaire, Coop Breizh, (ISBN 978-2-84346-569-7)
  • Emmanuel Mary, avec une prĂ©face de Claude Villers, Le temps des voyages : 4 destinations de lĂ©gende, 1862 – 1950. Saint-Nazaire 2004. (ISBN 2-9522789-0-3)
  • Le Figaro, « Saint-Nazaire rĂ©habilite l’ancienne base sous-marine : du rĂŞve Ă  fond de cale », AymĂ©e RogĂ©, 20/04/2000
  • DĂ©pĂŞche AFP, « Saint-Nazaire inaugure Escal’Atlantic, son « musĂ©e vivant » des paquebots », 22/04/2000
  • Le Monde, « Le paquebot immobile de Saint-Nazaire », Emmanuel de Roux, 05/08/2000
  • TĂ©lĂ©rama, « A Saint-Nazaire une expo fait revivre les paquebots mythiques : la croisière Ă  remonter le temps », Tewfik Hakem, 22/08/2001
  • Les Échos, « La base sous-marine de Saint-Nazaire : la reconquĂŞte d’un symbole », Emmanuel Guimard, 24/08/2004
  • Aujourd’hui en France, « Retrouvez les paquebots de lĂ©gende », VĂ©ronique Couzinou, 11/10/2009
  • Philippe Dossal, FrĂ©dĂ©rique de Gravelaine et Ariella Masboungi, Saint-Nazaire, ville port : l'histoire d'une reconquĂŞte, Nantes, Place Publique (hors sĂ©rie), , 59 p. (ISBN 978-2-84809-144-0)
  • Dimanche Ouest-France, Ă©dition Loire-Atlantique, « Un lustre du France revient Ă  Saint-Nazaire : l’objet mesure 3 mètres de diamètre et sera visible au musĂ©e des paquebots Escal’Atlantic Ă  partir du 1er juillet », 05/05/2013
  • Place Publique, « Escal’Atlantic, paquebots d’hier et monde d’aujourd’hui », Emmanuel Mary et Tiphaine Yvon, mai-
  • La Croix, « Au temps des paquebots. Ă€ Saint-Nazaire, Escal’Atlantic a fait peau neuve pour expliquer, d’une manière plus Ă©laborĂ©e encore, la vie des passagers et des Ă©quipages sur les gĂ©ants des mers aux XIXe et XXe siècles », Corinne Renou-Nativel, 20/07/2013
  • Ouest-France, pages Pays de la Loire, « Les trĂ©sors des paquebots sont Ă  Escal’Atlantic. Le musĂ©e rouvre ses portes ce matin dans la base sous-marine de Saint-Nazaire. La scĂ©nographie, revisitĂ©e, s’appuie sur les objets collectĂ©s par l’établissement depuis 1992 », MĂ©lissa Dupin, 07/07/2013
  • Les Échos, « Escal'Atlantic : le rĂŞve des paquebots pour tous. Cette exposition permanente immerge le visiteur dans l'univers des transatlantiques de lĂ©gende », Emmanuel Guimard, 08/08/2013
  • Bus & Car / Transport et Tourisme, « Escal’Atlantic a retrouvĂ© son port d’attache », Catherine Mautalent,

Liens annexes

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