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La Bretagne (paquebot de 1886)

La Bretagne est un paquebot de la Compagnie générale transatlantique, 1886 - 1912

La Bretagne
illustration de La Bretagne (paquebot de 1886)
La Bretagne, avant les Ă©volutions de 1895

Autres noms Bretagne II (1916)
Alésia (1919)
Type Paquebot transatlantique à quatre mâts
Histoire
Chantier naval Chantiers de Penhoët, Saint-Nazaire
Lancement 1886
Mise en service Juillet 1886
Statut Naufrage en pendant un remorquage vers sa démolition
Équipage
Équipage 216[1]
Caractéristiques techniques
Longueur 150,00 m
Maître-bau 15,75 m
Port en lourd 3 889 tonnes
Tonnage 6 930 tonneaux
Propulsion 1 hĂ©lice, moteur Ă  pilon, triple expansion 6 cylindres superposĂ©s
Puissance 8 000 chevaux
Vitesse 17,5 nĹ“uds
Caractéristiques commerciales
Passagers 1121[2]
Carrière
Propriétaire Compagnie générale transatlantique
Armateur Compagnie générale transatlantique
Compagnie de navigation Sud-Atlantique
Pavillon Drapeau de la France France
Port d'attache Le Havre

Histoire

La Bretagne est le dernier paquebot d'une série de quatre navires-jumeaux (La Champagne, La Bourgogne et La Gascogne) mis en chantier en 1884, tous entrés en service en 1886.

ArmĂ© Ă  Saint-Nazaire le , les chaudières sont Ă©prouvĂ©es le 25. Après les essais en mer, il quitte Saint-Nazaire le et gagne Le Havre le 7 du mĂŞme mois, chargĂ© de lest et avec un Ă©quipage rĂ©duit Ă  155 hommes. Il est mis en service le sur la ligne Le Havre—New York qu'il rejoint le 22[3]. Il assure ensuite la liaison Ă  raison d'un aller-retour par mois, la traversĂ©e prenant huit jours. Le premier commandement est confiĂ© Ă  Michel de Jousselin[4] lieutenant de vaisseau en disponibilitĂ© sans solde dĂ©tachĂ© Ă  la Compagnie gĂ©nĂ©rale transatlantique.

Lors de sa troisième traversée Le Havre-New-York, en , il embarque la délégation française accompagnant Auguste Bartholdi pour l'inauguration de la Statue de la Liberté[5].

Après transformations de 1895.

En 1895, il est équipé de chaudières neuves et d'une machine à quadruple expansion. Ses cheminées sont rehaussées et les deux mâts médians supprimés. De 1898 à 1899, des essais de correspondance par pigeons voyageurs sont menés à bord par le capitaine d'état-major Reynaud[6]. À la suite de ses expériences la compagnie met en place une poste en mer par pigeongramme[7].

Il est acheté, en , par la Compagnie de navigation Sud-Atlantique nouvellement créée pour l'exploitation du service maritime postal avec le Brésil et La Plata. Avec cette compagnie, il dessert l'Amérique du Sud au départ de Bordeaux[8].

En , les besoins de la guerre le transforment en navire-hôpital ; il est rebaptisé Bretagne II en octobre 1916 puis utilisé brièvement comme transport de troupes à destination de Dakar au cours de l'année 1917[9].

Rebaptisé Alésia en en attendant une remise en état, il est vendu à la démolition en 1923 sans jamais avoir repris son service. En , toué vers les Pays-Bas, il casse sa remorque au large de Texel, dérive et coule.

Bibliographie

Notes et références

  1. Équipage (p. 198/250) l'Ă©quipage varie de 217 Ă  195 hommes selon les voyages.
  2. Nombres de passagers Archives Frenchlines.
  3. Armement du Le Havre inscription maritime p. 79/550.
  4. Biographie de Michel de Jousselin sur ecole.nav.traditions.
  5. Liste des passagers de 1re classe Bartholdi et son épouse ainsi que la délégation française font le voyage à bord du paquebot « La Bretagne » (parti du Havre le 16 et arrivé le à New-York) que la Compagnie Générale Transatlantique a mis en service sur la ligne au mois d'août.
  6. Postes en mer La joie de la maison 1903 sur gallica.
  7. Couverture du Petit journal[PDF] Article de l'académie de philatélie, Gérard Desarnaud (2006).
  8. Photo Bordeaux blog philatélie cartophilie, On distingue sur les cheminées le logo de la compagnie de navigation sud-atlantique.
  9. Photo Bretagne II navire hĂ´pital forum 14-18.

Voir aussi

Liens externes

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