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Ephedra major

Grand Éphédra, Grande Uvette

Ephedra major
Description de cette image, également commentée ci-après
Grand Éphédra. Plante culivée au jardin botanique de Valence (Espagne)

Espèce

Ephedra major
Host, 1831

Statut de conservation UICN

( LC )
LC : Préoccupation mineure


Ephedra major, le Grand Éphédra ou Grande Uvette, est un arbrisseau xérophyte de la famille des Éphédracées. Comme tous les éphédras, dans une moindre mesure, la plante a été utilisée pour ses vertus médicinales ou cosmétologiques.

DĂ©nominations

Le nom scientifique valide est Ephedra major Host[1].

Les noms vulgaires (vulgarisation scientifique) recommandés ou typiques en français sont Grand Éphédra[2] - [3] - [4] et Grande Uvette[3] - [4].

Les autres noms vulgaires ou les noms vernaculaires (langage courant) pouvant désigner éventuellement d'autres espèces sont Éphèdre des monts Nébrodes[2] - [4], Grand Éphèdre[4], Éphèdre major[3].

Description

Buissons de Grand Éphédra dans les montagnes d'Azerbaïdjan

Occasionnellement rencontrĂ©e aux milieux des rochers calcaires ou sur les vieux murs, cette espèce de 10 Ă  20 cm de haut est caractĂ©risĂ©e par ses tiges Ă  articles courts (1-cm) et filiformes (mm), ses rameaux dressĂ©s et ligneux Ă  la base, ses cĂ´nes sessiles ou subsessiles Ă  deux graines recouvertes d'Ă©cailles charnues rouges. Ces caractères le distinguent d'Ephedra distachya qui peut atteindre 0,3 Ă  m de haut, possède des tiges Ă  articles allongĂ©s (3-cm), Ă©pais (mm) et souvent couchĂ©s, et des cĂ´nes longuement pĂ©donculĂ©s Ă  une seule graine.

En France, la Grande Uvette fleurit de mai à juin et les fruits sont mûrs d'août à septembre.

RĂ©partition

Le Grand Éphédra est une espèce méditerranéo-asiatique. On la rencontre en France, Espagne, Italie, Sardaigne, Sicile, Grèce, Chypre, Afghanistan, Turkmenistan, Albanie, Bosnie-Herzégovine, Maroc, Algérie, Iran, Liban, Tunisie, Syrie, Turquie[5].

Nomenclature et classification scientifiques

Cette espèce a été décrite pour la première fois en 1831 par le botaniste autrichien Nicolaus Thomas Host. L'épithète spécifique « major » signifie très grand[6].

En classification phylogénétique, comme en classification classique, elle fait partie de la famille des Ephedraceae.

La taxinomie du genre Ephedra est très discutée, mais les publications du début du XXIe siècle tendent à réduire le nombre d'espèces. Ephedra nebrodensis Tineo, notamment, est désormais considérée comme étant un synonyme, tandis que la validité de Ephedra fragilis Desf. est confirmée.

Synonymes

Ainsi Ephedra major admet de nombreux synonymes :

  • Chaetocladus monostachys J.Nelson[7]
  • Ephedra atlantica Andr.[7]
  • Ephedra equisetiformis Webb & Berthel.[7]
  • Ephedra graeca C.A.Mey.[7]
  • Ephedra major subsp. major[7]
  • Ephedra nebrodensis Tineo[7]
  • Ephedra scoparia Lange[7]
  • Ephedra villarsii Gren. & Godr.[7]

l'Union internationale pour la conservation de la nature (IUCN) mentionne aussi les synonymes suivants[8] :

  • Ephedra procera C.A.Mey.
  • Ephedra vulgaris Tchich.

Liste des variétés et sous-espèces

Selon The Plant List (23 décembre 2020)[7] :

  • sous-espèce Ephedra major subsp. procera (C.A.Mey.) Bornm.
  • variĂ©tĂ© Ephedra major var. suggarica Maire


Selon Tropicos (23 décembre 2020)[9] (Attention liste brute contenant possiblement des synonymes) :

  • sous-espèce Ephedra major subsp. major
  • sous-espèce Ephedra major subsp. procera (C.A. Mey.) Bornm.
  • sous-espèce Ephedra major subsp. villarsii (Gren. & Godr.) P. Fourn.
  • variĂ©tĂ© Ephedra major var. procera (C.A. Mey.) Fitschen
  • variĂ©tĂ© Ephedra major var. suggarica Maire

Utilisation par l'homme

Comme tout Ephedra, il renferme des alcaloïdes : éphédrine, pseudoéphédrine, noréphédrine et adrénaline.

En Algérie, une pâte à base de cette plante, faite de fruits secs écrasés, était utilisée en cosmétologie traditionnelle pour rougir la peau[10].

Notes et références

  1. BioLib, consulté le 23 décembre 2020
  2. Nom en français d'après l'Inventaire National du Patrimoine Naturel, sur le site Inventaire National du Patrimoine Naturel (INPN)
  3. Meyer C., ed. sc., 2015, Dictionnaire des Sciences Animales. [lire en ligne]. Montpellier, France, Cirad.
  4. Nom en français d'après tela-botanica
  5. « Plantes et botanique : Genre des Ephedra », sur Plantes et botanique, (consulté le )
  6. Lorraine Harrison, Le latin du jardinier. Editions Marabout, 2012.
  7. The Plant List (2013). Version 1.1. Published on the Internet; http://www.theplantlist.org/, consulté le 23 décembre 2020
  8. UICN, consulté le 29 nov. 2013
  9. Tropicos.org. Missouri Botanical Garden., consulté le 23 décembre 2020
  10. Dr Ben Moussa, Médecines et cosmétologie traditionnelles. Département de pharmacie Batna. Page 4.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes

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