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Enterobacter quasihormaechei

Enterobacter quasihormaechei est une des espèces du genre de bactéries Enterobacter. Ce sont des bacilles à Gram négatif de la famille des Enterobacteriaceae faisant partie de l'embranchement des Pseudomonadota.

Enterobacter quasihormaechei
Description de cette image, également commentée ci-après
Culture de l'espèce E. cloacae sur GTS, espèce du même genre que E. quasihormaechei

Espèce

Enterobacter quasihormaechei
Wang et al. 2020[1]

Historique

Enterobacter quasihormaechei est une bactérie décrite en sur la base d'une souche isolée depuis un échantillon de crachat humain prélevé en Chine à l'hôpital West China de Sichuan en [2]. Dans la même publication, une autre espèce du même genre a été décrite, l'espèce Enterobacter wuhouensis et ces deux espèces ont été isolée de prélèvements de crachats humain[3].

Taxonomie

Étymologie

L'étymologie de cette espèce Enterobacter quasihormaechei est la suivante : qua.si.hor.mae’che.i L. conj. quasi, presque; N.L. gen. masc. n. hormaechei, de Hormarche, et une épithète spécifique in the genus Enterobacter ; N.L. gen. masc. n. quasihormaechei, presque hormaechei[2] - [4].

Phylogénie

Les analyses phylogĂ©niques basĂ©es sur le gène de l'ARNr 16S ont montrĂ© que cette espèce E. quasihormaechei fait partie du genre Enterobacter ou des genres Leclercia et Lelliottia avec une homologie de sĂ©quence de 99 %. Pour prĂ©ciser la phylogĂ©nie de cette espèce, le sĂ©quençage du gĂ©nome complet et l'analyse d'un set de 25 gènes prĂ©sents dans toute la famille Enterobacteriaceae ont Ă©tĂ© effectuĂ©s. Il en a Ă©tĂ© dĂ©duit que la souche WCHEs120003 possède un pourcentage de protĂ©ines conservĂ©es de 78,75 % Ă  89,76 % avec les autres bactĂ©ries du genre Enterobacter dĂ©montrant son appartenance Ă  ce genre[5]. L'analyse phylogĂ©nique basĂ©e sur les sĂ©quences partielles des gènes rpoB, gyrB, infB et atpD ont positionnĂ© E. quasihormaechei sur le mĂŞme nĹ“ud que les espèces Enterobacter hormaechei et Enterobacter xiangfangensis [6].

Description

E. quasihormaechei est une bactérie anaérobie facultative à Gram négatif ne formant pas de spores et qui sont mobiles. Le test Voges–Proskauer est positif ainsi que le test catalase tandis que le test oxydase est négatif[2]. Ses tests sont positifs pour la Bêta-galactosidase, l'arginine dihydrolase, l'ornithine décarboxylase et l'utilisation du citrate, et négatifs pour la lysine décarboxylase, la déaminase, la gélatinase, l'activité uréase et la production d'indole[7]. En culture, les bactéries forment des colonies circulaires blanches après 24h à 35 °C[2]. La croissance peut se produire de 4 à 40 °C mais l'optimum est situé à 35 et 37 °C après 48 h d'incubation en présence de 0 à 9 % (w/v) de NaCl en TSB[8]. La croissance n'est pas possible à 2, 42, 45 ou 50 °C, ni à 10 % (w/v) de NaCl. Le pH de croissance se situe en 5.0 et 10 avec un optimum de 6.0 à 7.0. Les acides gras cellulaires majoritaires de cette bactérie sont les acides gras C16:0, C17:0 cyclo et C18:1ω7c[2].

Le pourcentage en bases GC de la souche type est de 55,91 %[2].

Souche type

La souche type de l'espèce E. quasihormaechei est la souche WCHEs120003 qui porte les identifiants GDMCC 1.1568 (au Guangdong Microbiology Culture Centre) et NCTC 14274 qui sont différentes banques de cultures bactériennes[2] - [4].

Multi-résistance

Lors de sa description, cette espèce est décrite comme possédant un profil de résistance à l'amoxicilline/acide clavulanique, la Céfazoline, et le céfuroxime. Sa résistance est intermédiaire pour la Nitrofurantoïne[5]. E. quasihormaechei est aussi résistante à l'Aztréonam, l'Ertapénem et la ceftriaxone contrairement à E. wuhouensis isolée dans le même hôpital[5].


Par contre, E. quasihormaechei est susceptible aux antibiotiques Amikacine, Céfépime, Ciprofloxacine, gentamicine,Imipénem, levofloxacine, Pipéracilline/tazobactam, Tigécycline, Tobramycine et Triméthoprime/sulfaméthoxazole[5].

Habitat

L'espèce E. quasihormaechei est une espèce de bactérie dont la souche type, WCHEs120003 a été isolée d'un échantillon de crachats humains prélevé dans un hôpital[9].

Notes et références

Bibliographie

  • (en) Wenjing Wu, Li Wei, Yu Feng, Mei Kang et Zhiyong Zong, « Enterobacter huaxiensis sp. nov. and Enterobacter chuandaensis sp. nov., recovered from human blood », Int J Syst Evol Microbiol, vol. 69,‎ , p. 708-714 (DOI 10.1099/ijsem.0.003207)
  • (en) Chengcheng Wang, Wenjing Wu, Li Wei, Yu Feng, Mei Kang, Yi Xie et Zhiyong Zong, « Enterobacter wuhouensis sp. nov. and Enterobacter quasihormaechei sp. nov. recovered from human sputum », Int J Syst Evol Microbiol, vol. 70, no 2,‎ , p. 874-881 (DOI 10.1099/ijsem.0.003837)

Liens externes

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