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Dynamiterie de Paulilles

La dynamiterie de Paulilles est une ancienne usine d'explosifs française situĂ©e dans le sud des PyrĂ©nĂ©es-Orientales Ă  Paulilles, sur le territoire de la commune de Port-Vendres, qui a fonctionnĂ© de 1870 Ă  1984. Premier maillon français d'un trust Ă©conomique de taille europĂ©enne, la dynamiterie de Paulilles a fonctionnĂ© de 1870 Ă  1991. Au plus fort de la production, elle employait 300 ouvriers et ouvrières qui fabriquaient 4 000 tonnes de dynamite par an.

Dynamiterie de Paulilles
Installations
Type d'usine
Localisation
Situation
Coordonnées
42° 30′ 04″ N, 3° 07′ 32″ E
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Une partie de l'ancienne usine a été transformée en musée dans le cadre du plan de réhabilitation de la baie mené par le Conservatoire du littoral[1]. On peut y voir des témoignages et vidéos sur la vie de l'usine ainsi que des maquettes. Des visites guidées de la baie sont également proposées.

Histoire

Guerre franco-prussienne (1870-1871)

Caisse de cartouches de 100 g de dynamite-gomme BAM Nobel-Bozel produites Ă  l'usine de Paulilles entre 1957 et 1984 (janvier 2006).

Parce que la France, durant la guerre de 1870, craignait l'avance de l'ennemi prussien, Gambetta autorisa la création d'explosifs Nobel (dynamite et nitroglycérine) à Paulilles, qui était on ne pouvait plus éloigné de l'Est[2].

Située entre Banyuls-sur-Mer et Port-Vendres et à proximité du hameau de Cosprons, cette fabrique se consacra essentiellement à la production d’explosifs pour l’armement et pour les gros chantiers de génie civil (mines de Batère, canal de Panamá, percement du Transsibérien).

Après la première fabrique de Liverdun crée en 1868 dans trois maisons de la cité ouvrière de la Croisette des forges de Liverdun par Paul Barbe (François Barbe à l'état civil) pour utiliser l'explosif directement dans la mine de fer de Liverdun dont il est également propriétaire[3], une seconde dynamiterie française fut implantée à Paulilles (ou Paulille), à la fin de l'année 1870, afin de fournir de la dynamite aux armées françaises alors en guerre contre la Prusse et une coalition de principautés allemandes.

En se référant au contrat passé le entre Léon Gambetta alors ministre de l'Intérieur et Paul Barbe unique concessionnaire des produits Nobel pour la France, la dynamiterie de Paulilles ouvre ses portes le [4]. Mais, à la lecture des documents conservés, il apparaît que le lorrain Paul Barbe, créateur et propriétaire de l'usine, s'est servi du prétexte de la guerre et que la dynamiterie de Paulilles n'a que très peu fourni d'explosifs à l'armée. Au contraire, la dynamiterie était vouée à fournir de la dynamite à l'industrie privée, en particulier dans le secteur du BTP[5]. Concernant le fait que la dynamiterie n'ai prétendument rien produit pour la guerre, cette affirmation est proférée en février 1872 par Monsieur Pams, principal opposant à la dynamiterie[6]. Cependant, aucun des livres de fabrication n’ayant été retrouvés, il est impossible d'être affirmatif quant au volume total de production de la dynamiterie pour les années 1870 - 1877 et, d'autre part, de connaître le pourcentage du volume de production réellement revendu à l’État français[5] - [7].

Développement et première fermeture (1870-1872)

Une petite partie des restes de l'usine (la chaufferie) ainsi qu'une partie de la plage de Paulilles (mars 2007).

Durant les annĂ©es 1870-1872, Paul Barbe tente de mettre en place une organisation et une gestion rationnelle du terrain qu'il a acquis auprès de M. Bernadi Vincent le . Trois dynamiteries se succèdent. Le terrain initial, qui accueillait quatre bâtiments rĂ©partis sur 8 000 m2, abrite, lors de la fermeture le , treize bâtiments ventilĂ©s sur 10 000 m2[5].

RĂ©ouverture et diversification (1876-1968)

Lors de la réouverture, durant l'année 1876-1877, la dynamiterie s'étend sur 2 ha et accueille plus d'une trentaine de bâtiments. Désormais, la dynamiterie mène une politique d'accroissement territorial continue, afin d'accroître sa production, qui se diversifie.

En 1914, la dynamiterie produit plus de quinze types de dynamite, des engrais ainsi que des tuyaux en caoutchouc[5].

La dynamite blanche de Paulilles: Explosif différant fort peu de la dynamite classique renfermant 70 à 75 % de nitroglycérine, mélangée avec 30 à 25 % d'une terre siliceuse naturelle.

Évolution et fermeture définitive (1969-1984)

Dès 1969, la manufacture d’explosifs conventionnels s'efface peu à peu au profit du placage par explosifs, assuré localement jusqu’en 1991, date de fermeture définitive de la dynamiterie.

Chronologie

  • 1868 : contrat entre Alfred Nobel et Paul Barbe ; Barbe devient le seul et unique concessionnaire des produits Nobel pour la France[8].
  • : dĂ©but de la guerre franco-allemande.
  • : dĂ©faite de Sedan.
  • : proclamation de la Troisième RĂ©publique. Gambetta autorise la crĂ©ation d'une usine d'explosifs Ă  Paulilles « Le plus loin possible de la frontière allemande »[9].
  • novembre 1870 : Paul Barbe, reprĂ©sentant en France de l’ingĂ©nieur suĂ©dois Alfred Nobel, pose la première pierre de l'usine, au bord de la plage. Les travaux sont rĂ©alisĂ©s par les employĂ©s de la sociĂ©tĂ© Langlade et Laporte, chargĂ©e de construire la voie ferrĂ©e reliant Perpignan Ă  la frontière espagnole[8].
  • : dĂ©but de la production Ă  la dynamiterie Nobel PRB (Poudreries RĂ©unies de Belgique)[10] - [8].
  • : signature d'un armistice et avènement de la Commune.
  • : arrĂŞtĂ© prĂ©fectoral autorisant l'ouverture de la dynamiterie[8].
  • : le gouvernement Thiers rĂ©tablit le Monopole d'État sur les explosifs[8].
  • : la dynamiterie de Paulilles cesse sa production[8].
  • : lettre de Paul Barbe Ă  M. le PrĂ©fet du dĂ©partement des PyrĂ©nĂ©es Orientales, sollicitant la rĂ©ouverture de Paulilles.
  • : crĂ©ation de la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale pour la fabrication des Dynamites Nobel[11].
  • : Paul Barbe vend, pour trois millions de francs la dynamiterie de Paulilles Ă  la SGD[8].
  • : première explosion[12].
  • 1876-1877 : après une Ă©tude administrative, la dynamiterie reçoit l'autorisation de redĂ©marrer sa production[8].
  • 1880 : la production atteint 5 002 tonnes de dynamite par an[1].
  • Ă  15 heures : une terrible explosion fait vingt morts dans une salle de conditionnement de la dynamite, dont huit ouvriers de Banyuls-sur-Mer[13].
  • : une explosion fait cinq morts et deux blessĂ©s graves[14].
  • 1927 : la SociĂ©tĂ© GĂ©nĂ©rale devient la SociĂ©tĂ© Nobel française.
  • 1934 Ă  1936 : deux explosions se produisent encore qui font trois victimes[15].
  • 1956-1957 : la Nobel Française fusionne avec Bozel-Maletra pour former Nobel-Bozel[16].
  • : une explosion fait un mort et quatre blessĂ©s graves.
  • 1968-1969 : construction de l'atelier de placage par explosifs, dĂ©marrage de cette activitĂ©.
  • 1969 : la production est de 4 000 tonnes d'explosifs par an[17].
  • 1984 : fermeture dĂ©finitive de la dynamiterie, Ă  la suite du transfert de l'activitĂ© Ă  la dynamiterie d'Ablon (Calvados).
  • 1991 : transfert des activitĂ©s de placage Ă  Rivesaltes[17].

Les ouvriers

Agriculteur-pĂŞcheur-ouvrier

Les populations locales ont très vite compris les bénéfices financiers et sociaux qu'elles pouvaient tirer de leur travail à l'usine, cependant, elles n'en ont pas pour autant délaissé leur mode de vie agricole.

En effet, de nombreux ouvriers de la dynamiterie continuent de travailler leurs vignes et leurs oliviers, mais aussi continuent Ă  participer aux grandes campagnes de pĂŞche qui se pratiquent aussi bien Ă  Collioure qu'Ă  Banyuls-sur-Mer ; l'agriculteur-pĂŞcheur est devenu agriculteur-pĂŞcheur-ouvrier[5].

Annamites

Plaque commémorative en hommage aux 7 ouvriers annamites, âgés de 20 à 43 ans, morts à l'usine de Paulilles.

Face au manque de main d'œuvre locale provoqué par la mobilisation et les pertes de la Première Guerre mondiale, des ouvriers militaires annamites (Indochine française) sont employés à la manufacture de Paulilles et sont logés dans des camps[18]. À la même époque, d'autres Annamites participent à l'effort de guerre français en étant mobilisés dans les régiments de tirailleurs indochinois.

L'effectif réel de ces ouvriers annamites est inconnu et est encore sujet à discussion.

Ă€ la lecture des vestiges encore en place sur le cap nord, il apparaĂ®t que le nombre de 1 000 ouvriers parfois avancĂ© semble disproportionnĂ©. La superficie du cap Nord, qui abritait dĂ©jĂ , depuis 1911, la fabrique de cotons collodions - fabrication Ă  laquelle Ă©taient cantonnĂ©s les Annamites - n'est pas suffisamment Ă©tendue pour accueillir une citĂ© ouvrière censĂ©e loger 1 000 personnes[19].

L'usine employait un effectif de 200 Ă  250 ouvriers ; effectif sur lequel "seulement" 58 ouvriers masculins ont Ă©tĂ© appelĂ©s sous les drapeaux (les autres Ă©tant soit Ă©trangers, soit trop âgĂ©s). Il semble donc improbable que l'on ait fait venir 1 000 personnes pour en remplacer 60[19]. La production de la dynamiterie n'aurait pas pu employer autant de main d'Ĺ“uvre et l'organisation spatiale de son territoire n'aurait pas pu absorber autant d'ouvriers sans provoquer d'accident[20]. Comme la production de dynamite est sensiblement la mĂŞme de 1911 Ă  1919, cela semble contraire Ă  l'intĂ©rĂŞt d'une entreprise privĂ©e dont le but est avant tout de gĂ©nĂ©rer du profit[19].

Les vestiges archéologiques encore visibles[Note 1] suggèrent que les bâtiments édifiés au cap Nord pour loger les Annamites (qui sont logés à l'usine et non dans des camps spéciaux) ont dû accueillir une centaine d'ouvriers indochinois, de 1914 à 1918, nombre qui semble plus raisonnable au vu des documents historiques disponibles[19].

« À la mémoire des ouvriers militaires d'origine annamite mobilisés pour le temps de la Grande Guerre. Morts pour la France lors d'explosions à l'usine de dynamite de Paulilles. 1914-1918 »

Aux Annamites était confiée la tâche de préparer le coton collodion (autrement appelé fulmicoton ou coton azotique). En 1875, selon la légende, Alfred Nobel travaillant à son laboratoire installé dans la dynamiterie de Krümmel (Allemagne), s'entailla le doigt en ramassant les débris d'une éprouvette qui s'était brisée. Pour soigner sa coupure, il appliqua un pansement liquide, mélange d'éther et de coton collodion. Le chimiste suédois réfléchit à la composition de ce pansement et se demanda s'il serait possible de mélanger l'huile nitroglycérine explosive avec le coton collodion inflammable. Il obtint de la dynamite dite à base active, d'une capacité brisante supérieure à la dynamite dite à base passive qu'il avait découverte en 1864. Progressivement, les différentes dynamiteries implantées en Europe s'agrandirent pour s'adjoindre une fabrique de coton collodion ; à la dynamiterie de Paulilles, la fabrication débuta en 1881. Au départ établie sur le cap sud, dans l'immédiate proximité de la fabrique de dynamite (accroissant ainsi les risques d'accidents), la nouvelle unité de production est transférée sur le cap Nord dès 1911[20].

En 1914, le travail des Annamites consistait à faire sécher les cotons collodions avant de pouvoir les employer dans la fabrication de la dynamite. C'est là que réside toute la dangerosité de la fabrication de ce produit. Issu de la transformation de la cellulose par un mélange d'acides sulfurique et nitrique, le coton collodion s'enflamme à l'air libre si son hydrométrie descend en dessous de 12 %. Cependant, c'est pour ses qualités absorbantes qu'il est utilisé dans la fabrication de la dynamite. Avant de l'employer, il faut donc le faire sécher, mais sans descendre sous la barre fatidique des 12 %. Véritable gageure, le contrôle du taux d'hydrométrie n'étant pas toujours aisé, il semble qu'une dizaine d'ouvriers annamites (estimation médiane qui représente 10 % de l'effectif total des ouvriers indochinois) aient trouvé la mort, brûlés vifs, entre 1914 et 1918. Ils sont enterrés au cimetière de Cosprons (hameau distant de la dynamiterie d'un kilomètre à l'ouest), dans une fosse commune qui n'est ni répertoriée, ni identifiable[19].

Les sources écrites indiquent que plusieurs accidents sont venus émailler la fabrication de coton collodion, de 1881 jusqu'aux années 1930. Cependant, le taux de mortalité (10 %) chez les Annamites reste impressionnant et n'a jamais été atteint lors des multiples accidents qui ont frappé les ouvriers "habituels" de la dynamiterie qui occupaient le poste collodion de 1881 à 1914 et de 1919 à 1939.

Un groupe important de ces travailleurs est soigné contre la fièvre typhoïde[21].

Transformation du site de Paulilles

Paulilles vue depuis la mer, avec les restes de la dynamiterie à gauche (février 2006).
Une partie du site réaménagé (ici en 2012)

Projet de complexe touristique

À la suite de la fermeture de l'usine en 1984, le promoteur immobilier Jean-Claude Méry élabore un projet de reconversion du site de Paulilles en un complexe touristique[22]. Néanmoins, ce projet rencontre une forte opposition de la part d'associations protectrices de la nature, et il est finalement abandonné[22].

RĂ©habilitation (1998-2008)

En 1998, la friche industrielle de 32 hectares est finalement rachetée pour 7,5 millions de francs par le Conservatoire du littoral, qui classe le site pour le protéger[10].

En , après des travaux de réhabilitation et des aménagements routiers et paysagers, le site de Paulilles est ouvert au public par le Conseil général des Pyrénées-Orientales[23].

Notes et références

Notes

  1. visibles mais non visitables, car l'accès au cap Nord est interdit par arrêté préfectoral, depuis 2008, date d'ouverture du site de Paulilles

Références

  1. « PAULILLES La dynamiterie est devenue une oasis de verdure… », L'Humanité,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  2. Michel Ferrer, In mare via tua, Les presses littéraires, Perpignan.
  3. Recherches de Robert Depardieu membre UCGL dans le livre" Le Pays lorrain" page 41, Volume 73, 1er trimestre 1992
  4. Archives Départementales des Pyrénées-Orientales, série 8S167, 135J1 et 4Pnc5.
  5. Salles Christine, Paulilles – La création d'un territoire industriel, 1870-1914
  6. Archives Départementales des Pyrénées-Orientales, série 8S167.
  7. SALLES Christine, Paulilles : le forgeage d'un territoire-outil. 1870-1911, mémoire de master 2 Université de Perpignan.
  8. Salles Christine, Paulilles : La création d'un territoire industriel.1870-1914
  9. Internobel nr.1, mars 1969, p. 2
  10. Paulilles de nos jours - Site du Conservatoire du littoral
  11. Internobel nr.2, juin 1969, p. 13
  12. Michel J. Ferrer, Terre de nos pères, imp. Minusprint, 2000, p. 185
  13. D'après Le Républicain des Pyrénées Orientales du 26 janvier 1882, signature J.A.
  14. Fabricio Cardenas, Vieux papiers des Pyrénées-Orientales, Explosion à Paulilles en 1885, 6 juillet 2015
  15. « L’explosion du 20 juillet 1934 à la dynamiterie de Paulilles », sur amis-de-paulilles.fr (consulté le ).
  16. « APHPO articles », sur aphpo.fr (consulté le ).
  17. http://www.cote-vermeille.fr/histoire/port-vendres-1/l-usine-de-dynamite-de-paulilles
  18. René Martial, La race française : le sol, les racines, la souche, la croissance et les greffons (Arabes, Normands, Italiens, Hollandais, etc.) : la greffe inter-raciale, la trilogie, histoire, psychologie, biologie : le nouveau rejet ou transfusion sanguine ethnique, Mercure de France, 1934, p. 137
  19. Christine Salles, La dynamiterie de Paulilles : la vie ouvrière, Crealink, Perpignan, 2012, 72 p.
  20. Christine Salles, La dynamiterie de Paulilles : la RĂ©volution industrielle sur la CĂ´te Vermeille. 1870-1991, Crealink, Perpignan, 2012, 58 p.
  21. Société d'hygiène publique, industrielle et sociale, Annales d'hygiène publique, industrielle et sociale, J.-B. Baillière et Fils, 1926, p. 402
  22. Caroline Chaussin, Paulilles, CĂ´te Vermeille, Conservatoire du Littoral, Actes Sud, 2009, p. 45
  23. Site de l'ancienne dynamiterie Nobel [PDF]

Voir aussi

Bibliographie

Histoire
  • Ă€ bas les masques, recueil de lettres de J.J. Roux, imprimerie-typographie Ch. Latrobe, Perpignan, 1886
  • La catastrophe de l’usine de Paulilles, L'IndĂ©pendant du
  • L'AMIC (Association MĂ©diatrice d'IntĂ©rĂŞt Collectif), Paulilles, la mĂ©moire ouvrière, Saint-Estève, Les Presses littĂ©raires, , 349 p. (ISBN 2-35073-072-7, BNF 40163600)
  • Jean-Claude Xatart, Paulilles: l'arbre de vie - mĂ©moire de 1870 Ă  1970, Les Presses littĂ©raires, 2007 (ISBN 978-2-35073-173-5)
  • Salles Christine, Paulilles: La crĂ©ation d'un territoire industriel. 1870-1914, mĂ©moire de Master I, sous la direction de M. Castaner-Munoz, MaĂ®tre de confĂ©rence en histoire de l'art moderne et contemporaine, UniversitĂ© de Perpignan, Via-Domitia, juillet 2007, 744 p.
  • Salles Christine, Paulilles: Le forgeage d'un territoire-outil. 1870-1911, mĂ©moire de Master II, sous la direction de M. Castaner-Munoz, MaĂ®tre de confĂ©rence en histoire de l'art moderne et contemporaine, UniversitĂ© de Perpignan, Via-Domitia, mai 2010, 502 p.
  • Salles Christine, La dynamiterie de Paulilles: La rĂ©ponse française Ă  l'invasion prussienne ? CrĂ©alink, 2012, 70 p.
  • Salles Christine, La dynamiterie de Paulilles: La RĂ©volution industrielle sur la CĂ´te-Vermeille. 1870-1991, CrĂ©alink, 2012, 58 p.
  • Salles Christine, La dynamiterie de Paulilles : La vie ouvrière., CrĂ©alink, 2012, 72 p.
Fiction
  • Caroline Chaussin, Paulilles - CĂ´tĂ© Vermeille, Conservatoire Du Littoral, Actes Sud, 2009 (ISBN 978-2-7427-8064-8)
  • John Arthur Davies, Littoral-le retour de la nature: l'Anse de Paulilles. PyrĂ©nĂ©es orientales, Volume 3 de Visa (TrĂ©zĂ©lan), Filigranes, 2001 (ISBN 978-2-914381-17-8)
  • ThĂ©rèse Roussel, La balle au mur, Ă©dition Mare Nostrum, novembre 2001
  • François Darnaudet, Boris au pays vermeil, sĂ©rie « Le Poulpe », Ă©ditions Baleine - Le Seuil, 2001. Roman policier oĂą les slogans et graffitis sauvages, inscrits sur les locaux dĂ©saffectĂ©s, sont Ă©voquĂ©s.
  • Lucas Danemine, Les oubliĂ©s de Paulilles: Secrets enfouis & enquĂŞtes enfouis, Les Presses Litteraires, 2010 (ISBN 2-35073-375-0)
  • Nicole Yrle, Les Dames de Paulilles, Ă©ditions Cap BĂ©ar, 2010 (ISBN 978-2350660943)

Articles connexes

Liens externes

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