Dossenheim-Kochersberg
Dossenheim-Kochersberg est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.
Dossenheim-Kochersberg | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Grand Est |
Collectivité territoriale | Collectivité européenne d'Alsace |
Circonscription départementale | Bas-Rhin |
Arrondissement | Saverne |
Intercommunalité | Communauté de communes du Kochersberg |
Maire Mandat |
Raymond Zilliox 2020-2026 |
Code postal | 67117 |
Code commune | 67102 |
DĂ©mographie | |
Gentilé | Dossenbergeois ou Dossenheimois [1] |
Population municipale |
308 hab. (2020 ) |
Densité | 172 hab./km2 |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 48° 38′ 20″ nord, 7° 34′ 27″ est |
Altitude | Min. 161 m Max. 194 m |
Superficie | 1,79 km2 |
Type | Commune rurale |
Aire d'attraction | Strasbourg (partie française) (commune de la couronne) |
Élections | |
DĂ©partementales | Canton de Bouxwiller |
Législatives | Quatrième circonscription |
Localisation | |
Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.
GĂ©ographie
Urbanisme
Typologie
Dossenheim-Kochersberg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].
Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones urbanisées (13,7 %)[7].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].
Toponymie
Le nom du village a peu évolué dans le temps : Dozinheim en 1124, Dozenheim en 1154, Tossenheim en 1310 et enfin Dossenheim en 1356[9].
Histoire
La plus ancienne trace d’occupation sur le territoire de la commune est un établissement romain situé au lieu-dit Auf dem Waschweg. Au XIIe siècle, la paroisse dépend de l’abbaye de Schwartzach, qui y possède également une cours colongères. La possession du village lui-même est partagée à partir du XIIIe siècle entre l’empereur et l’évêque de Strasbourg, ce dernier devenant seul propriétaire à partir de 1512[9].
Le village est victime des nombreuses guerres de l’époque moderne : brûlé une première fois en 1569 duc d’Aumale, il est endommagé en 1588 puis une nouvelle fois ravagée pendant la guerre de Trente Ans, l’église étant notamment détruite[9].
Politique et administration
DĂ©mographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].
En 2020, la commune comptait 308 habitants[Note 3], en augmentation de 23,69 % par rapport Ă 2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
L’église de Dossenheim est essentiellement issue de la reconstruction consécutive aux dévastations de la guerre de Trente Ans, bien qu’il est possible que certaines parties proviennent de l’ancienne église romane. Elle a été par ailleurs, agrandie et modifiée vers 1781. Le mobilier comprend un orgue Stiehr de 1836, remanié par Mockers en 1888 et Kern en 1971, des fonts baptismaux composés d’un assemblage d’éléments du XVIIe siècle au XIXe siècle et des vitraux ayant la particularité d’être ornés d’alvéoles et d’abeilles, leur commanditaire ayant été le curé Eck, surnommé Imme kenni (« le roi des abeilles ») du fait de ses talents d’apiculteur[16].
Le cimetière contient encore quelques sépultures réalisées entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle. S’y trouvent en particulier la tombe de Jacques Fix, commissaire du Directoire et commandant en chef de la garde nationale et de la famille de Vix, dont les membres ont occupés les fonctions de schultheiss du XVIIe siècle à la Révolution[16]. Trois croix de chemin subsistent par ailleurs : une de 1621 à la sortie du village menant à Kleinfrankenheim, une de 1623, désormais intégrée dans une propriété privée et une de 1709 devant le presbytère[17].
Le patrimoine civil quant à lui se compose de quelques fermes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle[17].
Personnalités liées à la commune
- Martine Kempf, inventrice.
HĂ©raldique
|
Les armes de Dossenheim-Kochersberg se blasonnent ainsi : |
---|
Voir aussi
Bibliographie
- Jean-Marie Quelqueger, « Histoire sommaire de Dossenheim-Kochersberg », Kochersbari, vol. 59,‎ , p. 51-54 (ISSN 0243-2498, lire en ligne, consulté le ).
Articles connexes
Notes et références
Notes
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Quelqueger 2009, p. 51.
- [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
- « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
- Quelqueger 2009, p. 52, 54.
- Quelqueger 2009, p. 52.
- Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).