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Dossenheim-Kochersberg

Dossenheim-Kochersberg est une commune française située dans la circonscription administrative du Bas-Rhin et, depuis le , dans le territoire de la Collectivité européenne d'Alsace, en région Grand Est.

Dossenheim-Kochersberg
Dossenheim-Kochersberg
Blason de Dossenheim-Kochersberg
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Grand Est
Collectivité territoriale Collectivité européenne d'Alsace
Circonscription départementale Bas-Rhin
Arrondissement Saverne
Intercommunalité Communauté de communes du Kochersberg
Maire
Mandat
Raymond Zilliox
2020-2026
Code postal 67117
Code commune 67102
DĂ©mographie
Gentilé Dossenbergeois ou Dossenheimois [1]
Population
municipale
308 hab. (2020 en augmentation de 23,69 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 172 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 48° 38′ 20″ nord, 7° 34′ 27″ est
Altitude Min. 161 m
Max. 194 m
Superficie 1,79 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Strasbourg (partie française)
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Bouxwiller
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Dossenheim-Kochersberg
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GĂ©olocalisation sur la carte : Grand Est
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Dossenheim-Kochersberg

    Cette commune se trouve dans la région historique et culturelle d'Alsace.

    GĂ©ographie

    Communes limitrophes de Dossenheim-Kochersberg
    Schnersheim Schnersheim
    Schnersheim Dossenheim-Kochersberg Wiwersheim
    Fessenheim-le-Bas Quatzenheim

    Urbanisme

    Typologie

    Dossenheim-Kochersberg est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française), dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 268 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (86,3 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (100 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (86,3 %), zones urbanisées (13,7 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le nom du village a peu évolué dans le temps : Dozinheim en 1124, Dozenheim en 1154, Tossenheim en 1310 et enfin Dossenheim en 1356[9].

    Histoire

    La plus ancienne trace d’occupation sur le territoire de la commune est un établissement romain situé au lieu-dit Auf dem Waschweg. Au XIIe siècle, la paroisse dépend de l’abbaye de Schwartzach, qui y possède également une cours colongères. La possession du village lui-même est partagée à partir du XIIIe siècle entre l’empereur et l’évêque de Strasbourg, ce dernier devenant seul propriétaire à partir de 1512[9].

    Le village est victime des nombreuses guerres de l’époque moderne : brûlé une première fois en 1569 duc d’Aumale, il est endommagé en 1588 puis une nouvelle fois ravagée pendant la guerre de Trente Ans, l’église étant notamment détruite[9].

    Politique et administration

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    2001 2008 Jean-Paul Ulrich
    mars 2008 En cours
    (au 31 mai 2020)
    Raymond Zilliox[10] - [11]
    RĂ©Ă©lu pour le mandat 2020-2026
    Les données manquantes sont à compléter.

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[12]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[13].

    En 2020, la commune comptait 308 habitants[Note 3], en augmentation de 23,69 % par rapport Ă  2014 (Bas-Rhin : +3,17 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    102115113110141132133129144
    1856 1861 1866 1871 1875 1880 1885 1890 1895
    139131127139131127129130128
    1900 1905 1910 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    129130126123119128125115120
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
    122126143134146180210228285
    2020 - - - - - - - -
    308--------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[14] puis Insee Ă  partir de 2006[15].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L’église de Dossenheim est essentiellement issue de la reconstruction consécutive aux dévastations de la guerre de Trente Ans, bien qu’il est possible que certaines parties proviennent de l’ancienne église romane. Elle a été par ailleurs, agrandie et modifiée vers 1781. Le mobilier comprend un orgue Stiehr de 1836, remanié par Mockers en 1888 et Kern en 1971, des fonts baptismaux composés d’un assemblage d’éléments du XVIIe siècle au XIXe siècle et des vitraux ayant la particularité d’être ornés d’alvéoles et d’abeilles, leur commanditaire ayant été le curé Eck, surnommé Imme kenni (« le roi des abeilles ») du fait de ses talents d’apiculteur[16].

    Le cimetière contient encore quelques sépultures réalisées entre le XVIIe siècle et le XIXe siècle. S’y trouvent en particulier la tombe de Jacques Fix, commissaire du Directoire et commandant en chef de la garde nationale et de la famille de Vix, dont les membres ont occupés les fonctions de schultheiss du XVIIe siècle à la Révolution[16]. Trois croix de chemin subsistent par ailleurs : une de 1621 à la sortie du village menant à Kleinfrankenheim, une de 1623, désormais intégrée dans une propriété privée et une de 1709 devant le presbytère[17].

    Le patrimoine civil quant à lui se compose de quelques fermes du XVIIIe siècle et du XIXe siècle[17].

    Personnalités liées à la commune

    HĂ©raldique

    Blason de Dossenheim-Kochersberg

    Les armes de Dossenheim-Kochersberg se blasonnent ainsi :
    « D'or à la bande de sable chargée de trois clefs d'argent posées à plomb. »[18].

    Voir aussi

    Bibliographie

    • Jean-Marie Quelqueger, « Histoire sommaire de Dossenheim-Kochersberg », Kochersbari, vol. 59,‎ , p. 51-54 (ISSN 0243-2498, lire en ligne, consultĂ© le ).

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Le nom des habitants du 67 - Bas-Rhin - Habitants », sur habitants.fr (consulté le ).
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Strasbourg (partie française) », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Quelqueger 2009, p. 51.
    10. [PDF] Liste des maires au 1 avril 2008 sur le site de la préfecture du Bas-Rhin.
    11. « Répertoire national des élus (RNE) - version du 24 juillet 2020 », sur le portail des données publiques de l'État (consulté le ).
    12. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    13. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    14. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    15. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    16. Quelqueger 2009, p. 52, 54.
    17. Quelqueger 2009, p. 52.
    18. Jean-Paul de Gassowski, « Blasonnement des communes du Bas-Rhin », sur http://www.labanquedublason2.com (consulté le ).
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