Denethor
Denethor II est un personnage du légendaire de l'écrivain britannique J. R. R. Tolkien, apparaissant dans le troisième tome du roman Le Seigneur des anneaux, Le Retour du roi.
Denethor II | |
Personnage de fiction apparaissant dans l'Ĺ“uvre de J. R. R. Tolkien. |
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Nom original | Denethor |
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Origine | Minas Tirith, Gondor |
Décès | 15 mars 3019 T.A. Gondor |
Sexe | Masculin |
Caractéristique | Homme |
Famille | DĂşnedain, maison de HĂşrin Sa femme Finduilas de Dol Amroth Ses fils Boromir et Faramir |
Entourage | Aragorn Gandalf PeregrĂŻn Touque |
Ennemi de | Sauron |
Créé par | J. R. R. Tolkien |
Romans | Le Seigneur des anneaux |
Il est le vingt-sixième Intendant souverain du royaume du Gondor, le père de Boromir et de Faramir. Il organise la rĂ©sistance du Gondor contre les armĂ©es du Mordor, mais Ă cause de son utilisation du palantĂr de Minas Tirith, il se dĂ©sespère de remporter la victoire. Ayant dĂ©jĂ perdu son fils Boromir, tuĂ© par des Uruk-hai, Denethor bascule dans la folie lorsque le corps de son fils Faramir, blessĂ© au combat, lui est amenĂ©. Croyant son fils mort, il organise un bĂ»cher dans lequel il se jette. Faramir est sauvĂ© des flammes et lui succède en tant qu'Intendant sous le règne du roi retrouvĂ©, Aragorn.
Le personnage apparaît tardivement dans l'écriture du Seigneur des anneaux et évolue assez peu. Il a souvent été analysé en opposition avec le personnage de Théoden, ou par les défauts qu'il représente, notamment l'orgueil. Il est présent dans nombre d'adaptations du livre.
Histoire
Né en l'an 2930 du Troisième Âge, Denethor est le fils d'Ecthelion II, le vingt-cinquième Intendant souverain du Gondor, de la dernière branche des descendants de Húrin des Emyn Arnen, fondateur de la maison des Hurinionath[1]. Le peuple lui préférait pour la succession un dénommé Thorongil, serviteur d'Ecthelion, qui était en vérité le roi légitime Aragorn, mais celui-ci quitta le royaume, laissant simplement en conseil à Ecthelion de se fier à Gandalf. Ecthelion décéda quatre années après, en 2984 T. Â., et Denethor (deuxième du nom) succéda à son père ; il épousa Finduilas de Dol Amroth en 2976 T. Â., qui lui donna deux fils, Boromir et Faramir[2] avant de mourir jeune. Denethor ne se remaria jamais, et devint plus sombre et silencieux qu'auparavant.
Homme intelligent et capable, mais fier et trop sĂ»r de lui, il osa regarder dans le palantĂr de Minas Tirith, et ce faisant, il fut manipulĂ© par Sauron : contrairement Ă Saroumane, Denethor Ă©tait trop fort pour pouvoir ĂŞtre corrompu directement ; mais l'effort le vieillit prĂ©maturĂ©ment, et la vision qu'il eut de la force Ă©crasante de Sauron le dĂ©prima grandement, vision exagĂ©rĂ©e par Sauron via le palantĂr. La mort de Boromir le dĂ©prima encore plus, et il devint encore plus sombre. NĂ©anmoins, il continua de se battre contre Sauron avec toutes les ressources dont il disposait. Il ordonna Ă son fils Faramir d'aller dĂ©fendre Osgiliath, qui obĂ©it, malgrĂ© la rĂ©ticence des diffĂ©rents commandants.
À l'approche de la bataille des Champs du Pelennor, Denethor ordonna l'allumage des Feux d'alarme du Gondor pour avertir la population, et les forces furent appelées de toutes les provinces du Gondor. La population civile de Minas Tirith fut évacuée. Lorsque l'invasion sembla imminente, Denethor envoya la Flèche Rouge pour demander l'aide du Rohan. Lorsque les forces du Mordor, largement supérieures, encerclèrent la Cité Blanche, il perdit tout espoir. C'est alors qu'on lui ramena le corps inanimé de son fils, qui semblait mortellement blessé ; il perdit alors la raison, et il fit préparer un bûcher pour lui-même et Faramir.
Il prit la baguette blanche Ă pomme d'or, symbole de la surintendance, et la rompit sur son genou, puis en jeta les morceaux dans les flammes. Il se coucha alors sur le bĂ»cher et mourut, gardant le palantĂr dans ses mains. Pippin, avec l'aide de Gandalf et du garde Beregond, l'empĂŞcha de brĂ»ler Faramir. La rĂ©gence passa Ă Faramir, qui resta assez longuement dans les Maisons de GuĂ©rison, puis qui fut fait prince d'Ithilien par Aragorn II Elessar.
Caractère
Denethor est un homme intelligent et capable, fier, grand, vaillant et loyal. Il a été nommé d'après l'Elfe Denethor, chef des Nandor, mort au Premier Âge. Ce nom pourrait signifier « souple et mince »[3].
Il n'est qu'Intendant du Gondor : il a prêté serment de maintenir la loi dans la cité jusqu'au retour du roi[4] ; il est cependant de grande lignée, dernier descendant d'Húrin Ier de sa génération. Gandalf le décrit à Pippin en l'opposant à Théoden : alors que ce dernier est un « vieillard bienveillant », Denethor est pour lui « d'une autre sorte, fier et subtil, plus puissant » ; à Pippin, il donne l'impression d'être une sorte de magicien, plus même que Gandalf lui-même, paraît plus loyal, plus beau et plus puissant, ainsi que plus âgé.
Il est cependant trop fier et orgueilleux, et trop attachĂ© Ă son semblant de pouvoir. On apprend ainsi qu'il s'est cru capable de se servir correctement du palantĂr ; bien que n'Ă©tant pas, Ă l'inverse de Saroumane, tombĂ© sous l'emprise directe de Sauron, ce dernier arrive Ă le tromper en lui offrant des visions exagĂ©rĂ©es de sa puissance : dans l'appendice B, on comprend que Sauron lui a fait croire ĂŞtre en possession de l'Anneau Unique[5]. Cela finit par l'abattre, alors qu'il Ă©tait dĂ©jĂ soucieux de voir en Gandalf l'annonceur du retour du roi (que Denethor ne reconnaĂ®t pas, Ă l'inverse de son fils Faramir[6]), et qu'il a perdu son fils favori Boromir (il aurait prĂ©fĂ©rĂ© perdre Faramir[7]).
Création et évolution
Au début de la rédaction du Seigneur des anneaux, Tolkien n'a encore qu'une idée très floue de la trame que suivra son roman. Ainsi, le Gondor et son histoire n'apparaissent que progressivement, au fil des réécritures. Lorsque Boromir apparaît, dans les brouillons du chapitre « Le Conseil d'Elrond », il est dit être le fils du « roi d'Ond »[8]. Ce n'est que plus tard qu'il devient le fils du « seigneur Denethor », dans les brouillons du chapitre « La Dissolution de la Communauté ». Contrairement à son habitude, Tolkien n'hésite guère au moment de nommer le personnage, dont le nom de Denethor est fixé dès qu'il est introduit dans le récit[9].
Les Intendants du Gondor apparaissent dans les brouillons du chapitre « Faramir » ; Denethor n'était jusqu'alors que « le seigneur de la Tour de garde »[10]. Les brouillons du Livre V montrent que le personnage de Denethor n'a guère subi d'évolution dans son caractère ou ses lignes de dialogue, hormis en ce qui concerne son sort final : en effet, Tolkien envisage tout d'abord qu'il survive à la journée de la bataille des champs du Pelennor. Il rencontre donc Aragorn, et se montre « froid et suspicieux et d'une fausse courtoisie », refusant d'abandonner sa charge et de reconnaître le roi revenu[11]. Toutefois, la version finale de l'histoire, avec son suicide dans les flammes du bûcher qu'il s'est allumé, est atteinte rapidement dans les brouillons des chapitres « Le Siège de Gondor » et « Le Bûcher de Denethor »[12].
Critique et analyse
Le personnage de Denethor, oscillant entre orgueil et manque d'espoir, a été souvent analysé.
Les vices : l'orgueil, l'amour du pouvoir
Ce qui caractérise le Denethor que l'on croise au tout début du Retour du roi est son orgueil et son égoïsme. Il sert le Gondor[13], mais ne veut le voir commandé par aucun autre que ceux de sa lignée, et seulement par ceux qu'il juge capables de régner ; c'est ainsi qu'il regrette la mort de Boromir, au potentiel tout aussi tyrannique[14] et qui a hérité de l'orgueil de la lignée des Númenóréens[15], disant explicitement qu'il aurait préféré voir Faramir se faire tuer à la place. On le découvre jaloux des exploits de son fils, réticent à demander l'aide du Rohan, et suspicieux par rapport à Gandalf[15].
Denethor pèche par orgueil en se croyant capable de maĂ®triser le palantĂr, et donc de dĂ©tenir la vĂ©ritĂ©. Sauron, bien qu'il n'arrive pas Ă le dominer, arrive cependant Ă le faire chuter. Pour Denethor, la « fausse vĂ©ritĂ© s'est rĂ©vĂ©lĂ©e pire pour lui que son absence[16] ». C'est justement la dĂ©couverte de la vĂ©ritĂ© qui le pousse au suicide : tout comme Lady Macbeth dans le Macbeth de Shakespeare, Denethor devient fou lorsqu'il se rend compte qu'il n'a pas de droit sur le trĂ´ne, et qu'il sera incapable de conserver son pouvoir[17].
Tout comme Saroumane, Denethor est puissant, tente de lutter contre Sauron avec ses propres forces, et Ă force de chercher Ă comprendre l'ennemi finit par se faire influencer par lui[18].
Opposition avec Théoden : l'abandon et le suicide
ThĂ©oden et Denethor forment un couple de personnages assez travaillĂ©s, et c'est par comparaison avec ThĂ©oden que Gandalf dĂ©crit Denethor Ă Pippin. Les deux dirigeants tombent tous les deux sous l'influence d'un ennemi — ThĂ©oden sous celle de Saroumane via son serviteur GrĂma et Denethor sous celle de Sauron par le palantĂr —, perdent un fils — ThĂ©odred pour ThĂ©oden et Boromir pour Denethor —, chacun se retrouve avec un Hobbit sous son commandement — Merry pense trouver auprès de ThĂ©oden l'amour d'un père, tandis que Pippin se met au service de Denethor pour excuser la mort de Boromir ; les deux Hobbits formaient eux-mĂŞmes un couple de personnages —, et tous deux meurent au cours de la bataille des Champs du Pelennor en laissant un proche : Éowyn pour ThĂ©oden et Faramir pour Denethor, qui se marient après s'ĂŞtre rencontrĂ©s dans les Maisons de GuĂ©rison. De plus, les noms des deux dirigeants sont inversĂ©s : ThĂ©o-den et Dene-thor[19] - [Note 1].
Cependant, les deux dirigeants ont un fonctionnement opposĂ© : ThĂ©oden accepte de changer, quand Denethor s'y refuse[20]. Denethor Ă©choue Ă ĂŞtre un bon père comme Ă bien diriger, car il manque trop facilement d'espoir[21]. Dans le Rohan, l'obĂ©issance Ă ThĂ©oden est basĂ©e sur l'affection ; Denethor au Gondor l'impose, y compris Ă ses propres fils[22]. Si les deux personnages s'opposent avec orgueil Ă Gandalf lors de leur rencontre avec le magicien, ThĂ©oden ne le fait que sous l'influence de son conseiller GrĂma, tandis que Denethor a cĂ©dĂ© Ă l'attrait du pouvoir suggĂ©rĂ© par le palantĂr[23]. La fin des deux dirigeants n'est pas identique : alors que ThĂ©oden part dignement au combat et y meurt, Denethor abandonne tout espoir et se suicide[19], en essayant d'amener tout ce qu'il considère lui appartenir dans la mort : la baguette blanche Ă la pomme d'or des surintendants du Gondor, le palantĂr, et mĂŞme son dernier fils Faramir. Cela fait de Denethor l'une des rares personnes de l'Ĺ“uvre de J. R. R. Tolkien Ă commettre un suicide ; lorsque Gandalf essaye de l'en dissuader, il utilise des arguments purement chrĂ©tiens[24].
Rapprochements
Le suicide désespéré de Denethor rappelle celui de Hildeburh (en) dans l'épopée anglo-saxonne Beowulf[25]. D'autres auteurs ont essayé de rapprocher Denethor de la littérature médiévale, en comparant par exemple son rapport à Boromir à la Chanson de Roland, où l'on peut voir la fin annoncée d'un roi, Charlemagne, par la mort d'un de ses proches, son neveu Roland[26]. Dans les autres rapprochements faits, on trouve la Didon de l'Énéide de Virgile[27].
Adaptations
Denethor n'a pas de voix attitrée dans le film d'animation de 1978 adapté du Seigneur des anneaux par Ralph Bakshi[28].
Dans le dessin animé de 1980 The Return of the King de Jules Bass et Arthur Rankin Jr., peu de personnages sont crédités ; Denethor est doublé par l'acteur William Conrad[29], alors âgé de soixante ans et ancien habitué d'émissions radiophoniques.
Dans l'adaptation radiophonique américaine de 1979, Tom Luce, qui double également Aragorn et Sylvebarbe, prête sa voix au personnage de Denethor, tandis que dans l'adaptation radiophonique diffusée sur la BBC Radio 4 en 1981, Denethor est doublé par l'acteur Peter Vaughn[30].
Dans la trilogie cinématographique de Peter Jackson, sortie entre 2001 et 2003, Denethor est interprété par John Noble. Il apparaît dans une scène de la version longue des Deux Tours de 2002 et dans le troisième film Le Retour du roi. Il y joue un rôle assez différent de celui du roman ; les commentaires du DVD expliquent qu'il a un rôle de personnage tragique dans une pièce de Shakespeare. Il refuse d'allumer les phares du Gondor pour appeler à l'aide le Rohan (Gandalf envoie Pippin le faire). Il préfère ouvertement son fils décédé Boromir à celui restant Faramir, qu'il envoie pour une mission suicidaire reprendre Osgiliath (dans le roman, cette mission a une nécessité militaire). Il appelle les défenseurs de la ville à fuir en voyant arriver l'armée de Sauron, mais Gandalf prend le commandement de la défense. Par la suite, on le voit en feu se jeter du haut de la citadelle, un des derniers changements apportés[31].
Denethor a aussi inspiré les dessinateurs, comme Anke Katrin Eissmann, qui représente son désespoir devant la blessure de Faramir[32], et son suicide[33], ou encore Catherine Karina Chmiel[34].
Games Workshop a créé une figurine de Denethor pour son jeu de bataille[35].
Notes
- Le nom de Denethor pourrait venir du vieil anglais denu (vallée) et thor (brave), selon David Lyle Jiffrey, « Tolkien as Philologist », p. 77.
Références
- J.R.R. Tolkien, Le retour du roi, appendice A, « La Maison des Intendants était connue sous le nom de Maison de Húrin, car ses membres étaient issus de l’Intendant du roi Minardil (1621-1634), Húrin des Emyn Arnen, un homme d’ascendance númenóréenne. »
- Le Seigneur des anneaux, « Appendices ».
- The War of the Jewels, « Quendi and Eldar: Author's Notes to Quendi and Eldar », note 17
- Le Seigneur des anneaux, « Appendice A ».
- The Road to Middle-earth, p. 172.
- Le Seigneur des anneaux, Livre V, chapitre VIII : « Les Maisons de guérison ».
- Le Seigneur des anneaux, Livre V, chapitre IV : « Le Siège de Gondor ».
- The Return of the Shadow, p. 411.
- The Treason of Isengard, p. 375-376.
- The War of the Ring, p. 153.
- The War of the Ring, p. 360.
- The War of the Ring, p. 363, 374.
- J.R.R. Tolkien: Myth, Morality, and Religion, « Beyond Heroism », p. 85.
- J.R.R. Tolkien Encyclopedia, « Tyranny », p. 682.
- J.R.R. Tolkien Encyclopedia, « Pride », p. 544.
- Master of Middle-earth, p. 68 : « false knowledge was worse for him than none ».
- J.R.R. Tolkien Encyclopedia, « Law », p. 348.
- J.R.R. Tolkien: Myth, Morality, and Religion, « Beyond Heroism », p. 86
- J.R.R. Tolkien Encyclopedia, « Doubles », p. 128.
- J.R.R. Tolkien: Myth, Morality, and Religion, « Frodo, Fëanor and free will », p. 158.
- The Lord of the Ring: The Mythology of Power, p. 111.
- Reading The Lord of the Rings, p. 142.
- J.R.R. Tolkien: Myth, Morality, and Religion, « Beyond Heroism », p. 83
- J.R.R. Tolkien Encyclopedia, « Suicides », pp. 628-629.
- A companion to Beowulf, p. 203.
- J.R.R. Tolkien Encyclopedia, « Old French Literature », p. 469.
- Evocation of Virgil in Tolkien's art, pp. 27–36.
- Fiche du film sur le site officiel de Ralph Bakshi.
- The Lord of the Rings: The Films, the books, the radio series, p. 63.
- The Lord of the Rings: The Films, the books, the radio series, p. 71.
- Peter Jackson: A Film-maker's Journey, p. 345.
- Denethor grieves his son par Anke Katrin Eissmans
- The Pyre of Denethor par Anke Katrin Eissmann
- Denethor and Finduilas, Boromir and Denethor par Catherine Karina Chmiel
- Figurine de Denethor sur le site de Games Workshop
Bibliographie
- Ouvrages de Tolkien
- J. R. R. Tolkien (trad. Francis Ledoux, Tina Jolas), Le Seigneur des anneaux [« The Lord of the Rings »] [détail des éditions].
- (en) J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien, The Return of the Shadow, HarperCollins, , 497 p. (ISBN 0-261-10224-9)
- (en) J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien, The Treason of Isengard, HarperCollins, , 504 p. (ISBN 0-261-10220-6)
- (en) J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien, The War of the Ring, HarperCollins, , 476 p. (ISBN 0-261-10223-0)
- (en) J. R. R. Tolkien et Christopher Tolkien, The War of the Jewels, HarperCollins, , 470 p. (ISBN 0-261-10324-5)
- Ouvrages secondaires
- (en) Jane Chance, The Lord of the Rings : The Mythology of power, Lexington (Ky.), University Press of Kentucky, , 2e éd., 162 p. (ISBN 0-8131-9017-7 et 9780813190174, lire en ligne), chap. 5 (« Power and the community »), p. 95–127.
- (en) Michael D. C. Drout, J.R.R. Tolkien Encyclopedia : Scholarship and Critical and Assesment, Routledge, , 774 p. (ISBN 978-0-415-96942-0 et 0-415-96942-5, lire en ligne), particulièrement :
- Alex Davis, « Denethor », dans J.R.R. Tolkien Encycopedia, p. 120.
- Christopher Vaccaro, « Tyranny », dans J.R.R. Tolkien Encycopedia, p. 682.
- Jonathan Evans, « Pride », dans J.R.R. Tolkien Encycopedia, p. 544.
- Jeniffer G. Hargroves, « Law », dans J.R.R. Tolkien Encycopedia, p. 348.
- Marjorie Burns, « Doubles », dans J.R.R. Tolkien Encycopedia, p. 128.
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