Dedo von Schenck
Dedo Heinrich Karl von Schenck est un General der Infanterie de l'Empire allemand, né le au château de Mansfeld (province de Saxe) et mort le à Wiesbaden (province de Hesse-Nassau).
Dedo von Schenck | ||
Dedo von Schenck en 1918. | ||
Nom de naissance | Dedo Heinrich Karl von Schenck | |
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Naissance | Château de Mansfeld, province de Saxe |
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Décès | Wiesbaden, province de Hesse-Nassau |
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Origine | Royaume de Prusse | |
Allégeance | Deutsches Heer | |
Grade | General der Infanterie | |
Années de service | 1870 – 1917 | |
Commandement | 1er régiment de grenadiers de la Garde 2e division de la garde 14e division d'infanterie 18e corps d'armée (de) |
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Conflits | Guerre franco-allemande de 1870 Première Guerre mondiale |
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Faits d'armes | 1914 - Bataille de la Marne (Bataille de Revigny) 1915 - Bataille de Champagne 1916 - Bataille de Verdun 1916 - Bataille de la Somme |
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Distinctions | pour le MĂ©rite | |
Militaire de carrière, il participe à la guerre franco-allemande de 1870, gravit les échelons et finit à la tête du XVIIIe corps d'armée (de) au moment de la Première Guerre mondiale : son corps d’armée est engagé au front dans la bataille de la Marne, puis en Champagne avant de se distinguer aux batailles de Verdun et de la Somme. En , Schenck quitte l'armée et meurt de maladie l'année suivante.
Biographie
Début de carrière
Dedo von Schenck intègre le la marine de la Confédération d'Allemagne du Nord en tant que cadet. Deux mois plus tard, il quitte la marine pour intégrer, toujours comme cadet, le le 2e régiment de grenadiers de la Garde à Berlin. Au sein de ce régiment, il participe à la guerre franco-allemande durant laquelle il reçoit la croix de fer ; il est promu Fähnrich le et Sekondeleutnant le .
Après la guerre, Schenck reste au sein du 2e régiment de grenadiers de la garde ; du 1er au , il suit des cours à l'école de tir militaire. Du au , il participe à la Commission de révision des armes légères. Du au , il est détaché à l'institution de gymnastique militaire. Le de la même année, il est nommé Adjutant au 3e bataillon. Du au , il suit des cours à l'Académie militaire prussienne. Il est promu Premierleutnant le et, à son retour, fait fonction d'aide de camp du régiment. Le , Schenk intègre l'état-major de la 4e brigade d'infanterie de la Garde. Le , il est détaché au Grand Quartier-général. Le , Schenck est simultanément promu au grade de Hauptmann et nommé commandant de compagnie de son régiment d'origine. Il devient Major le et prend le commandement du 4e bataillon.
Schenk occupe ce poste jusqu'en 1899. Il est promu Oberstleutnant le , puis il est muté à l'état-major du 2e régiment de grenadiers. Le , Schenck commande le 1er régiment de grenadiers de la Garde et est promu Oberst le qui suit. Le , Schenck devient Generalmajor ; à partir du , il est inspecteur des écoles d'infanterie. Du au , il fait partie de la mission allemande au Maroc lors de la crise marocaine de 1905.
Schenck est nommé commandant de la IIe division de la garde le , il est promu Generalleutnant le . Le , Schenck est nommé Generaladjudant (aide de camp général) du Kaiser Guillaume II puis du Kronprinz. Le , il commande la XIVe division d'infanterie. Le , il est promu General der Infanterie et prend le commandement du 18e corps d'armée (de) localisé à Francfort-sur-le-Main.
Première Guerre mondiale
Au début de la Première Guerre mondiale, Schenk est toujours à la tête du 18e corps d'armée au sein de la 4e armée. Il pénètre en Belgique et participe à la bataille de Longlier. Il pénètre ensuite en France et poursuit la 4e armée française, il combat sur la Marne à proximité de Revigny.
Après la retraite suivant la bataille de la Marne, Schenk et le 18e corps d'armée sont subordonnés à la 2e armée. Ils combattent sur le front près de Reims. Au début de 1916, ils sont rattachés à la Ve armée du Kronprinz, chargée de l'attaque sur Verdun. Au cours de cette bataille, le XVIIIe corps se distingue à plusieurs reprises. À la mi-, le 18e corps est transféré sur le front de la Somme et rattaché à la 1re armée. Après avoir subi de lourdes pertes, le 18e corps commandé par Schenk est retiré du front et transféré dans une zone plus calme au sein de l'Armeeabteilung « Strantz » à Saint-Mihiel. Schenk est de nouveau transféré sur la Somme au sein de la 2e armée allemande.
Le , Schenck est relevé de son poste, pour être placé dans le corps de réserve des officiers et nommé « À la suite » du 1er régiment de grenadiers de la Garde. Le , il quitte son poste d'aide de camp général.
Il meurt de maladie à Wiesbaden l'année suivante.
Famille
Dedo von Schenck se marie en 1884 avec Hélène von Wardenberg (1865-1938), la fille du prince Frédéric Auguste de Wurtemberg (1813-1885) et de son épouse morganatique Marie Bethge. Ils ont trois fils et une fille.
Honneurs et distinction
- Ordre de la Couronne de Prusse, 1re classe.
- Croix de fer (1870), 2e classe.
- Ordre protestant de Saint-Jean.
- MĂ©daille militaire de service de Prusse.
- Grand-croix de l'ordre du Lion de Zaeringen.
- Commandeur 1re classe de l'ordre d'Henri le Lion.
- Grand-commandant de l'ordre du Griffon.
- Ordre de la maison et du mérite de Pierre Frédéric Louis.
- Grand-croix de l'ordre impérial de Léopold (Autriche).
- Ordre de la Couronne de fer, 1re classe.
- Commandant de l'ordre de François-Joseph (Autriche-Hongrie).
- Grand-officier de l'ordre du Lion et du Soleil (Perse).
- Grand-croix de l'ordre de la Couronne (Roumanie).
- Commandant avec étoile de l’ordre de Hohenzollern en .
- Pour le MĂ©rite, le 4 octobre 1916
- Grand-croix de l'ordre de l'Aigle rouge avec feuilles de chêne, couronne et épées.
Notes et références
Annexes
Liens externes
- Notice dans un dictionnaire ou une encyclopédie généraliste :
- (en) « Dedo von Schenck », sur La machine prussienne (consulté le ).