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Death in June

Death in June ([dɛξ ÉȘn dÍĄÊ’juːn][4]) est un groupe britannique de dark folk et musique expĂ©rimentale, originaire de l'Angleterre. Il est formĂ© en 1981 par Douglas Pearce, aux cĂŽtĂ©s de Patrick Leagas et Tony Wakeford.

Death in June
Pays d'origine Drapeau du Royaume-Uni Royaume-Uni
Genre musical Musique industrielle, dark ambient[1], dark folk[2], néofolk[1], post-punk[3]
Années actives Depuis 1981
Labels Soleilmoon, Tesco, Cobraside Distribution, Inc./Neroz
Site officiel www.deathinjune.net
Composition du groupe
Membres Douglas Pearce

Origines du nom

Le nom du groupe est communĂ©ment interprĂ©tĂ© comme une allusion Ă  la Nuit des Longs Couteaux du 29 au 30 juin 1934, oĂč le parti nazi est « purgĂ© » sur ordre d'Adolf Hitler de ses Ă©lĂ©ments populistes et rĂ©volutionnaires, notamment l'ensemble des dirigeants de la Sturmabteilung (SA), une organisation paramilitaire du parti. Le fondateur du groupe Douglas Pearce semble vouer une admiration Ă  son chef, Ernst Röhm, assassinĂ© cette nuit-lĂ [5] - [6]. Toutefois, certains de ses collaborateurs infirment l'interprĂ©tation habituelle du nom, sans pour autant en prĂ©ciser l'origine[7].

Selon Pearce, « au dĂ©but des annĂ©es 1980, Tony et moi Ă©tions impliquĂ©s dans des courants de gauche radicale alors qu'on Ă©tudiait l'histoire. En quĂȘte d'une perspective politique pour l'avenir, nous sommes tombĂ©s sur le national-bolchevisme qui a des liens Ă©troits avec la hiĂ©rarchie de la Sturmabteilung. Des gens comme Gregor Strasser et Ernst Röhm, connus plus tard comme les « seconds rĂ©volutionnaires », ont attirĂ© notre attention[8] - [9]. » Le chanteur de Death in June, Douglas Pearce, a mĂȘme repris l'hymne des SA, Horst-Wessel-Lied, devenu ensuite l'hymne nazi, sur le titre Ă©ponyme de l'album Brown Book en 1987.

Historique

Origines

Douglas Pearce et Tony Wakeford sont d'anciens membres du groupe de punk rock politisĂ©, Crisis, formĂ© en 1977. À cette pĂ©riode, Crisis gagne un suivi substantiel dans la scĂšne punk britannique, en plein essor. Crisis joue Ă  des rassemblements pour Rock Against Racism (RAR), et l’Anti-Nazi League (ANL), organisations dont Stewart Home, critique de Crisis/Death in June, Ă©crit qu’elles Ă©taient affiliĂ©es au Socialist Workers Party. Le SWP organise la tournĂ©e de Crisis en NorvĂšge et Tony Wakeford avait sa carte de membre du SWP. Death in June est formĂ© en 1981[10], ou 1980 selon les sources, sur les cendres de Crisis[1].

Débuts et années 1990

Patrick Leagas, membre du groupe Runners from 84 se joint Ă  eux pour former Death in June, qui s’éloigne rapidement de la scĂšne punk et commence Ă  rajouter Ă  leur son des Ă©lĂ©ments Ă©lectroniques et des percussions martiales. Leurs paroles restent empreintes de la poĂ©sie et d’un Ă©tat d’urgence politique qu’on retrouvait dans les enregistrements de Crisis. Des titres comme Holy Water et State Laughter, sur leur premier album The Guilty Have No Pride, dĂ©montrent une fascination grandissante pour les systĂšmes politiques[1].

Tony Wakeford quitte Death in June en janvier 1984 aprĂšs un concert Ă  Paris, et Patrick Leagas fait de mĂȘme un album plus tard en avril 1985, aprĂšs une courte tournĂ©e en Italie. Leagas, qui se faisait dĂ©sormais appeler Patrick O-Kill, forme Sixth Comm, et Tony Wakeford forme le groupe de dark folk Sol Invictus[1]. Depuis lors, Death in June se composera de Douglas P. et d’intervenants extĂ©rieurs. Douglas Pearce mĂȘlera son intĂ©rĂȘt pour la politique avec une approche plus Ă©sotĂ©rique de son travail, notamment sous l'influence de David Tibet Ă  partir de l'album Nada[11]. C'est Ă©galement David Tibet qui entraĂźnera de maniĂšre dĂ©cisive Death in June sur les terres de la musique folk.

Au fil des ans et des albums Douglas Pearce collabore avec certains des artistes les plus influents dans l’underground musical, des scĂšnes de l'industriel, du nĂ©ofolk, et de l’expĂ©rimentale/bruitiste. On peut dĂ©nombrer Forseti, David Tibet, Boyd Rice, Rose McDowall, Albin Julius, John Balance, Michael Cashmore, Simon Norris, et James Mannox. Boyd Rice est lui aussi un collaborateur prolifique et de longue date.

Années 2000 et 2010

Pour la sortie de l'album Operation Hummingbird en 2000, Douglas Pearce programme sept morceaux aux samples orchestrés[1] - [12]. Il comprend des morceaux comme The Snows of the Enemy (Little Black Baby) et Let a Wind Catch a Rainbow on Fire, enregistrés entre juin et juillet 1999 aux Big Sound Studios, en Australie[12]. Sur l'album All Pigs Must Die, publié en 2001, Pearce s'associe avec l'accordéoniste de Forseti, Andreas Ritter[1]. L'année 2004 assiste à la sortie de l'album Alarm Agents en collaboration avec Boyd Rice[1].

En 2005 sort la compilation Abandon Tracks, qui compte, comme le titre l'indique, des morceaux enregistrés entre 1987 et 2002. Lors de son concert à Brest, en France, en 2005[2], organisé par le label industriel Steelwork Maschine, Douglas Pearce annonce que ce serait le dernier concert de Death in June. Il déserte alors la scÚne pendant six ans jusqu'à l'annonce, le , de l'organisation d'une tournée européenne à l'occasion du 30e anniversaire du groupe. La sortie de l'album The Rule of Thirds en 2008 marque un retour aux style néofolk de Death in June, suivi par un pressage limité du concert Black Angel Live! Peaceful Snow/Lounge Corps, en 2010[1] - [13].

Entre-temps, en avril 2009, les utilisateurs du groupe Death in June sur Yahoo parlent des vidĂ©os YouTube du pianiste Miro Snejdr reprenant des morceaux du groupe[14] - [15]. Plus tard, l'album uniquement consacrĂ© au piano Peaceful Snow est publiĂ© en novembre 2010. Les morceaux originaux seront publiĂ©s dans l'album The Snow Bunker Tapes en 2013. Depuis 2012, Miro Snejdr continue de jouer sur scĂšne avec Death in June, au piano et Ă  l'accordĂ©on. En 2013, la presque totalitĂ© des concerts du groupe en France, prĂ©vue pour ĂȘtre une tournĂ©e d'adieu[7], sont annulĂ©s pour « risques de trouble de l'ordre public »[16]. Le groupe jouera finalement dans l'hexagone en mai 2015[16].

Influences

Douglas Pearce exprime son admiration pour les écrits de Friedrich Nietzsche ainsi que pour les mythes nordiques. Il a également maintes fois affirmé que les plus grandes inspirations dans sa vie sont venues de Yukio Mishima et Jean Genet[5].

Douglas Pearce cite également réguliÚrement comme faisant partie de ses influences de jeunesse Nico, Scott Walker, Ennio Morricone, les groupes Love, The Byrds et il est indéniable que l'influence de Joy Division est en grande partie responsable du style du groupe à son début[1]. Sont également connus pour avoir beaucoup influencé le groupe jusque dans sa musique, les films The World that Summer, Portier de nuit, Le Prisonnier, Nuit Et Brouillard, et Requiem pour un massacre.

L’influence de Pearce a Ă©galement Ă©tĂ© primordiale dans l’évolution d’un genre musical appelĂ© nĂ©ofolk Ă  travers l’Europe. Douglas Pearce joue rĂ©guliĂšrement en concert avec des artistes qui sont considĂ©rĂ©s comme faisant partie de ce genre, et certains sont parfois invitĂ©s sur les albums de Death in June.

Polémique

De trĂšs nombreuses critiques ciblent l'iconographie fasciste et nazie utilisĂ©e par le groupe, lui reprochant des « relents nĂ©o-nazis »[16]. Si en 2013, Le Figaro ne trouve aucune cohĂ©rence politique Ă  Death in June, ni de rapport entre leur style et la scĂšne habituelle d'extrĂȘme-droite, l’ambiguĂŻtĂ© qui s'en dĂ©gage[5], et l'utilisation dĂ©libĂ©rĂ©e[6] des symboles en dĂ©saccord avec la loi des pays dans lesquels ils se produisent[7] justifient les critiques. Le groupe a Ă©tĂ© interdit en 1998 en Suisse, et ses albums en 2005 en Allemagne pour cela[6].

À l'opposĂ© de ces interprĂ©tations, les dĂ©fenseurs du groupe mettent en avant l'orientation sexuelle de son leader, sa participation Ă  un festival anti-raciste, ou une dĂ©marche anarchiste[7]. Est Ă©galement pointĂ©e du doigt la bien-pensance, le chantage aux subventions et l'aseptisation de la culture par l'État[16].

Symbolisme et esthétiques

Un grand souci est toujours donnĂ© au packaging des albums de telle maniĂšre que chaque disque est autant un objet d’art que son contenu. Nombre d’entre eux sont Ă©ditĂ©s Ă  des pressages trĂšs limitĂ©s, gravĂ©s de messages Ă©sotĂ©riques et symboliques, et distribuĂ©s Ă  un public rĂ©duit dans diffĂ©rents milieux undergrounds. Cette pratique assure Ă  Death in June un public substantiel dans le monde entier. Et d’un autre cĂŽtĂ©, ses disques les plus rares sont vendus Ă  des prix parfois excessivement Ă©levĂ©s aux collectionneurs et aux fans.

Totenkopf 6

Death in June a, depuis sa crĂ©ation, utilisĂ© une variation affichant un rictus de la Totenkopf ou Death's Head comme insigne, avec le chiffre « 6 » ajoutĂ©. Douglas P. a plusieurs fois dĂ©clarĂ© que l’utilisation de ce symbole n’était aucunement une apologie des atrocitĂ©s commises dans les camps d’extermination nazis, et que l’existence de ce symbole est antĂ©rieure au TroisiĂšme Reich. Quoi qu’il en soit, l’utilisation de ce symbole, rempli d’associations nĂ©gatives, possĂšde un sens tout Ă  fait personnel, comme chacun des aspects de Death in June, qui a dĂ©montrĂ© une apprĂ©ciation pour une certaine auto-discipline et le rĂŽle primordial de l’esthĂ©tique. « La Totenkopf reprĂšsente la Mort, le 6 le mois de Juin »[17]. La premiĂšre apparition de ce symbole sur un disque de Death In June remonte Ă  1982 avec la pochette du single State Laughter.

Whiphand 6

Une main gantelĂ©e tenant un fouet dans un cercle accompagnĂ©e d’un « 6 ». Ce symbole est apparu avec la parution du single de She Said Destroy en 1984, et est expliquĂ© par Pearce comme Ă©tant un symbole fĂ©tichiste et reprĂ©sentant l’idĂ©e de contrĂŽle[17].

Trois Barres

Trois barres verticales parallÚles accompagnées d'un « 6 ». Bien que trÚs basique, ce symbole provient de l'insigne de la 3e Panzerdivision SS, utilisé à partir de 1943 à Kursk. Le symbole était utilisé pour marquer les véhicules de l'unité. Dans le cadre de Death In June, il aurait été utilisé pour représenter les trois membres originels du groupe. Apparu sur la compilation Lesson One : Misanthropy! en 1986, il a rarement été réutilisé depuis.

Runes

Les références au paganisme sont devenues à partir de 1985 de plus en plus fréquentes dans les paroles du groupe comme dans son esthétique, en particulier avec l'utilisation de runes. La rune Odal, inversée, est ainsi apparue sur le single de Come Before Christ and Murder Love en 1985, mais n'a pas été réutilisée depuis. La rune Algiz est elle apparue sur The World That Summer en 1986, et est réguliÚrement utilisée depuis, aussi bien sur différents disques que sur le site internet du groupe.

Enfin, une combinaison de plusieurs runes, appelĂ©e « Bind Rune », apparaĂźt en 1987 sur To Drown a Rose puis plus rĂ©guliĂšrement Ă  partir de 1995 sur l'album Rose Clouds of Holocaust, et est utilisĂ©e comme une signature par Douglas Pearce. Selon lui : « En 1986, alors que j'Ă©tais hĂ©bergĂ© pour trois nuits dans l'appartement de David Tibet qui Ă©tait situĂ© dans la maison de Freya Aswynn au nord de Londres, j'ai rĂȘvĂ© que je chutais au milieu d'une pluie de runes floues. Chaque nuit, j'ai rĂ©ussi Ă  suffisamment me concentrer pour qu'une rune en particulier cesse de tourniller et de tomber pour que je puisse voir de laquelle il s'agissait. Au rĂ©veil, je prenais des notes. Ce rĂȘve s'est tu aprĂšs ces 3 nuits et j'ai alors essayĂ© de crĂ©er une rune combinĂ©e avec les trois que j'avais alors observĂ©. Une fois cela fait, je l'ai montrĂ©e Ă  Freya et elle m'a donnĂ© le « feu vert » sur ce projet. Ce n'est certainement pas une rĂ©fĂ©rence Ă  mon nom, mais au moins ça vient de MOI.[18]. »

Masques

Depuis les débuts de Death In June, le groupe a tendance à apparaßtre en uniformes, tournant souvent le dos au photographe, et portant différents masques. En 1992, à Venise, Douglas Pearce trouva un masque unique dans une boutique, qui est depuis devenu une icÎne liée au groupe et qui est depuis utilisé quasiment systématiquement lors des apparitions du groupe.

Camouflage

Le groupe apparaßt réguliÚrement portant différentes sortes de camouflages. Plus réguliÚrement, le camouflage allemand des Waffen SS Erbsenmuster (dit « pea-dot pattern en anglais »), bien qu'également des camouflages plus modernes comme le Flecktarn de la Bundeswehr ou le Fleckerlteppich autrichien.

Discographie

  • 1981 : Heaven Street (12")
  • 1982 : State Laughter / Holy Water (7")
  • 1983 : The Guilty Have No Pride
  • 1984 : Burial (album studio et live)
  • 1984 : She Said Destroy (7"/12")
  • 1985 : Nada!
  • 1985 : Archive Material (dĂ©mo)
  • 1985 : Born Again (7"/12")
  • 1985 : Come Before Christ and Murder Love (7"/12")
  • 1986 : Lesson 1: Misanthropy (compilation)
  • 1986 : The Wörld ThĂ€t SĂŒmmer
  • 1987 : To Drown a Rose (10")
  • 1987 : Oh How We Laughed (album live)
  • 1987 : Brown Book
  • 1989 : ÖstenbrĂ€un (avec Les Joyaux de la Princesse)
  • 1989 : 93 Dead Sunwheels (remixes)
  • 1989 : The Corn Years (compilation)
  • 1990 : 1888 (split-album avec Current 93)
  • 1990 : The Guilty Have No Past
  • 1990 : The Wall of Sacrifice
  • 1991 : The Cathedral of Tears (compilation)
  • 1992 : But What Ends When the Symbols Shatter?
  • 1992 : Frankfurt Sound Depot 24-03-1991 (split album live Sol Invictus, Current 93)
  • 1992 : Paradise Rising (maxi-CD)
  • 1993 : The Cathedral of Tears (maxi-CD)
  • 1993 : Something Is Coming (session radio en Croatie)
  • 1994 : Sun Dogs (7"/Maxi-CD)
  • 1995 : Black Whole of Love (remixes)
  • 1995 : Rose Clouds of Holocaust
  • 1995 : Death in June Presents: Occidental Martyr
  • 1996 : Death in June Presents: KAPO (avec Strength Through Joy)
  • 1997 : Die Schuldigen und der Nebel
  • 1997 : DISCriminate (compilation)
  • 1998 : Kameradschaft (maxi-CD)
  • 1998 : Passion! Power!! Purge!!! (maxi-CD) avec Der Blutharsch
  • 1998 : Take Care and Control – avec Der Blutharsch
  • 1999 : Der Tod im Juni – avec NON, Forseti, Der Blutharsch
  • 2000 : We Said Destroy – split-single avec Fire and Ice
  • 2000 : Operation Hummingbird – avec Der Blutharsch
  • 2000 : Heilige! (album live)
  • 2001 : All Pigs Must Die
  • 2002 : Not Guilty and Proud (picture-LP avec des morceaux issus de The Guilty Have No Past)
  • 2004 : Alarm Agents – avec Boyd Rice
  • 2005 : Abandon Tracks – compilation 1987–2002
  • 2005 : The Phoenix Has Risen
  • 2005 : Death in June: Behind the Mask (DVD avec concerts et interview avec Douglas Pearce)
  • 2006 : The Guilty Have No Pride (DVD)
  • 2006 : Live in New York (DVD)
  • 2006 : Free Tibet (album tĂ©lĂ©chargeable)
  • 2008 : The Rule of Thirds
  • 2009 : Braun Buch Zwei (remixes)
  • 2010 : The Peaceful Snow
  • 2010 : Lounge Corps
  • 2012 : Live at the Edge of the World (DVD et 2xLP en 2013)
  • 2013 :The Snow Bunker Tapes
  • 2018 : Essence!

Notes et références

  1. (en) Jason Ankeny, « Death in June Biography », sur AllMusic (consulté le ).
  2. « Death in June LIVE Ă  Brest », sur ObskĂŒre (consultĂ© le ).
  3. (de) Tony F.: Death in June - The guilty have no pride.
  4. Prononciation en anglais britannique retranscrite selon la norme API.
  5. Bertrand Guyard, « Le maire de Cognac interdit un groupe de rock aux relents nazis », Le Figaro,‎ (lire en ligne)
  6. (en) Deirdra Funcheon, « Death in June: Skinheads Say Band Is Racist », New Times Broward-Palm Beach, Village Voice Media,‎ (lire en ligne)
  7. Julie Koch, « Cognac : le maire interdit un groupe taxĂ© de nĂ©o-nazisme », Charente libre,‎ (lire en ligne)
  8. (en) « At the start of the eighties, Tony and I were involved in radical left politics and beneath it history students. In search of a political view for the future we came across National Bolshevism which is closely connected with the Sturmabteilung hierarchy. People like Gregor Strasser and Ernst Röhm who were later known as 'second revolutionaries' attracted our attention. » — Robert Forbes, Misery and Purity: A History and Personal Interpretation of Death in June, Jara Press, Amersham 1995, p. 15.
  9. (de) Zillo Musikmagazin · Heft-Nr. 5 · Interview avec Douglas Pearce · pages 34/35 · mai 1992.
  10. (en) Interview with Douglas Pearce
  11. (en) Rolf Semprebon, « Death in June - Nada! Review », sur AllMusic (consulté le ).
  12. (en) John Bush, « Death in June - Operation Hummingbird - Review », sur AllMusic (consulté le ).
  13. (de) Michael We., « DEATH IN JUNE: The Rule Oof Thirds ».
  14. Interview with Douglas P. and Miro Snejdr.
  15. Achtung Baby (Interview mit Douglas Pearce) · Online-Interview 1999.
  16. Thomas Mafrouche, « DEATH IN JUNE [INTERVIEW] - Jusqu’ici tout va bien », GonzaĂŻ,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ).
  17. (en) « Interview : 1996-Judas Kiss », Judas Kiss magazine no 3,
  18. (en) « Interview:2002-Yahoo Groups 1 », Deathinjune.org

Bibliographie

  • Le Livre Brun, Éditions du Camion Blanc, 1994, (ISBN 2-910196-02-X)
  • (en) Misery et Purity: A History et Personal Interpretation, Robert Forbes (chronique)
  • Aldo Chimenti, Death In June. À l'ombre des runes, Camion Noir, 2012, (ISBN 9782357791725)

Liens externes

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