David Trachsel

David Trachsel se situe tout à la droite de son parti[4] - [18], avec un style qualifié d'agressif par la Basler Zeitung[19]. Il se décrit comme économiquement libéral et s'engage dans la campagne contre l'initiative sur les multinationales responsables[20]. Il est en revanche conservateur sur le plan des valeurs et chrétien engagé. Il soutient notamment à titre privé deux initiatives populaires fédérales contre l'avortement lancées en 2022[4] - [21] et même membre du comité d'initiative de l'une d'entre elles (« La nuit porte conseil »)[22] et responsable de la récolte des signatures[23].

Il dénonce la gestion de la crise du covid-19 par les gouvernements fédéral et cantonal[24]. Il considère notamment que les libertés sont restreintes par les mesures prises pendant la crise et se prononce contre la vaccination obligatoire[25] et la fermeture des restaurants et des commerces[26]. Au Grand Conseil du canton de Bâle-Ville, il appelle à des tests covid gratuits[27] et s'oppose à une prime covid pour le personnel soignant[28]. Il est au centre d'une petite polémique lorsqu'il décrit sur Facebook le gouvernement bâlois de Lukas Engelberger comme une dictature[29]. Bien qu'il ne soit pas le seul de son parti à utiliser ce terme[30], le président de son groupe parlementaire au Grand Conseil, Pascal Messerli, prend ses distances avec la déclaration[31].

En 2022, il déclare que son parti entend déposer une plainte pénale pour violation de la norme pénale suisse antiraciste pour racisme antiblanc, dans l'affaire du groupe de reggae empêché de jouer à Berne pour « appropriation culturelle »[32] - [33]. La même année, il critique la culture woke pour son intolérance après s'être fait refuser l'entrée dans un bar bâlois avec d'autres membres des Jeunes UDC[34]. Avec son parti, il dénonce un « positionnement woke » de la part d'UBS en raison de son utilisation du langage inclusif et son « soutien de l'idéologie transsexuelle » et appelle au boycott de la banque[35] - [36].