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Dasypterus intermedius

Description

Dasypterus intermedius est plus grande que Dasypterus ega et a une longueur corporelle moyenne de 14 cm, un poids de 14 Ă  31 g et une envergure de 35 Ă  41 cm. Sa fourrure corporelle varie de l'orange jaune au gris-brun, et est Ă  pointe sombre. Les membranes des ailes sont gĂ©nĂ©ralement plus foncĂ©es que le corps et les avant-bras sont lĂ©gers. Exceptionnellement pour les Lasiurini, seule la moitiĂ© avant de la membrane de la queue a de la fourrure, et cette espèce manque Ă©galement de marques blanches sur les Ă©paules et les poignets.

RĂ©partition

RĂ©partition de Dasypterus intermedius

On trouve principalement Dasypterus intermedius le long des régions côtières du sud-est des États-Unis, de Cuba, du Mexique et des pays d'Amérique centrale du Belize, du Costa Rica, du Salvador, du Guatemala et du Honduras. Il s'agit de l'espèce de chauve-souris la plus abondante dans certaines régions de la Floride. Cette espèce a quelques mentions d'occurrence en Virginie, en Caroline du Nord et en Pennsylvanie.

Écologie et comportement

Cette espèce habite gĂ©nĂ©ralement les zones boisĂ©es Ă  proximitĂ© de sources d'eau permanentes ou d'habitats cĂ´tiers avec de la mousse espagnole ou des palmiers. Dans le sud-est des États-Unis, la rĂ©partition coĂŻncide presque toujours avec la mousse espagnole, qu'ils utilisent comme lieux de repos et de maternitĂ©[1]. Les chauves-souris se perchent dans la mousse espagnole elle-mĂŞme ou sous les frondes mortes suspendues des palmiers. Un seul palmier ou chĂŞne vivant drapĂ© de mousse espagnole peut hĂ©berger plusieurs individus toute l'annĂ©e, et plusieurs femelles gravides et allaitantes peuvent former une colonie de maternitĂ©, malgrĂ© le caractère solitaire de la plupart des Lasiurini. Une Ă©tude rĂ©vèle que les chauves-souris prĂ©fèrent les Quercus geminata (en) avec une hauteur de perchoir moyenne de 2,23 m au-dessus du sol et de 1,57 m au-dessus de la vĂ©gĂ©tation la plus proche. La longueur moyenne d'un perchoir Ă©tait de 0,98 m et sa largeur moyenne de 0,44 m. Les touffes de mousse espagnole utilisĂ©es pour les sites de repos sont 2 Ă  3 fois plus grandes que les touffes de mousse espagnole non utilisĂ©es dans la rĂ©gion. Tous les gĂ®tes se trouvent Ă  moins de m de la route sablonneuse et Ă  moins de 11 m d'un lac. Ces chauves-souris changent frĂ©quemment de site de repos. En , une Dasypterus intermedius mâle est retrouvĂ©e perchĂ©e sous un Sabal palmetto partiellement mort le long du Lake August (en) dans une pelouse rĂ©sidentielle en Floride. La coloration cryptique de cette espèce le rend difficile Ă  repĂ©rer sous un palmier.

Reproduction

L'accouplement a lieu pendant le vol à l'automne (et parfois en hiver), et bien que les femelles puissent avoir trois ou quatre embryons au printemps, seuls des jumeaux naissent généralement fin mai ou début juin. Si leur perchoir de maternité est perturbé, les mères ramasseront leurs petits et les porteront vers un perchoir plus sûr. Les chauves-souris deviennent capables de voler entre juin et août, et formeront des agrégations d'alimentation du soir avec les femelles adultes tandis que les mâles adultes resteront solitaires[1].

Alimentation

Cette espèce est le plus souvent observĂ©e au crĂ©puscule, se nourrissant autour des lampadaires ou sur les terrains de golf. Dasypterus intermedius prĂ©fère se nourrir dans des zones ouvertes, gĂ©nĂ©ralement Ă  5 Ă  7 m au-dessus du sol, gĂ©nĂ©ralement dans des zones avec un minimum d'arbustes et des touffes d'arbres Ă©pars, au-dessus des rĂ©gions herbeuses (comme les aĂ©roports, les pâturages, les terrains de golf, les bords des lacs) et en bordure de forĂŞt. La majoritĂ© de son alimentation est composĂ©e d'hĂ©miptères, de diptères, de moustiques, de colĂ©optères, de cicadelles, de fourmis ailĂ©es et, Ă  de rares occasions, de demoiselles et de libellules.

Menaces

L'élimination de la mousse espagnole et des feuilles mortes sur les palmiers, qui sont nécessaires pour que cette espèce se perche et se reproduise, réduit son taux de reproduction. Cette espèce est également menacée par la pulvérisation résidentielle de produits antimoustiques.

Cette espèce n'est pas affectée par le syndrome du nez blanc, bien que l'agent fongique responsable, Pseudogymnoascus destructans, ait récemment été trouvé dans son aire de répartition.

Notes et références

  1. (en) M. J. Harvey, J. S. Altenbach et T. L. Best, Bats of the United States and Canada, Hopkins University Press, , 202 p. (ISBN 978-1-4214-0191-1)

Liens externes

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