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Dame Blanche Nord

Dame Blanche Nord ou citĂ© des peintres, surnom dĂ» Ă  ses rues aux noms de peintres cĂ©lèbres, est un quartier situĂ© dans le nord de la ville de Garges-lès-Gonesse, situĂ© dans l'agglomĂ©ration de Sarcelles en banlieue parisienne. La gare de Garges - Sarcelles y est situĂ©e Ă  cheval avec le grand ensemble de Sarcelles. Le plus large quartier prioritaire nommĂ© « Dame-Blanche » et correspondant Ă  une grande partie de la ville compte 30 757 habitants en 2018, soit les trois-quart de la ville[2].

Dame Blanche
Dame Blanche Nord
Limite entre Dame Blanche à Garges-lès-Gonesse et Lochères à Sarcelles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion ĂŽle-de-France
DĂ©partement Val-d'Oise
Ville Garges-lès-Gonesse
DĂ©mographie
Population 30 757 hab. (2018[1])
DensitĂ© 231 256 hab./km2
GĂ©ographie
Superficie 13,3 ha = 0,133 km2

    Les habitants l'appellent familièrement « Zone 4 » ou « Zone IV ». Littéralement parlant, elle est considérée comme incluse au grand ensemble des Lochères de Sarcelles- Garges-lès-Gonesse d'après l’Insee.

    Ce quartier est considéré comme celui de Garges-lès-Gonesse où il y a le plus de délinquance, mais également comme un des plus sensibles d'Île-de-France. Les quartiers limitrophes sont Les Lochères, La Dame blanche ouest, Barbusse (Cité Blanche), le Centre-ville (appelé la Commune) et le quartier de La Muette.

    Urbanisation

    Mosquée de Garges, quartier La Muette.

    Le quartier de la Dame Blanche est construit entre 1958 et 1978 par de nombreux architectes dont NoĂ«l Le Maresquier. Les premiers habitants arrivent en 1960. Il comporte 7 732 logements en location et en propriĂ©tĂ© dont un tiers par la partie nord du quartier. Vers les annĂ©es 1980, Ă  l'image de la plupart des grands ensembles français, elle a accueilli les populations fragiles et prĂ©carisĂ©s majoritairement issues d'Afrique. Il a Ă©tĂ© un des principaux Ă©picentres des tensions lors des Ă©meutes de 1994 ayant touchĂ© la commune entière tout comme en 2005, et surtout des Ă©meutes de 2007 avec de nombreuses tentatives de meurtres contre des policiers avec des armes Ă  feu. Elle est aujourd'hui un des quartiers les plus pauvres de la rĂ©gion (41 % sous le seuil de pauvretĂ© pour l'ensemble de la ville, faisant d'elle une des plus pauvres de France)[3] - [2], avec un taux de chĂ´mage Ă©norme, surtout chez les jeunes de moins de 30 ans.

    Criminalité

    Le quartier est un des rares à ne pas avoir été rénové lors des réhabilitations menées par la politique de la ville en 2006, à cause des infrastructures des HLM dont les couches sont formées partiellement d'amiante, mais également à cause de la forte implantation du trafic de drogue rendant les travaux difficiles, augmentant le sentiment d'abandon des habitants du quartier. La délinquance ainsi que le trafic y sont fortement enracinés, mobilisant l’intervention de la CSI 93 en plus de la Bac de Sarcelles, mais aussi parfois des CRS lors de certaines mobilisations dues à des évènements, donnant souvent lieu à des affrontements entre les bandes et les forces de l'ordre.

    Garges-lès-Gonesse est parmi les rares villes de la métropole à disposer d'un haut fonctionnaire, ainsi que d'un dispositif de police complet afin de contrer la criminalité. Les actes de délinquances devenant de plus en plus sordides, notamment de nombreuses tentatives d'homicides contre des policiers de la Bac via des cocktails Molotov ou en 2015 avec une arme à feu. Le quartier est également lié à des tensions entre bandes contre celles des autres quartiers de la ville. La circulation des transports en commun a même été interrompue à la suite d'un arrêté du préfet du Val-d'Oise en 2008, en raison de nombreuses tentatives d'attentats contre les transports en commun avec des mortiers et cocktail Molotov. Une maison de quartier a été installée afin de tenter de diminuer la délinquance, à cheval entre le quartier nord et ouest[4].

    Références

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