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Culture de Peiligang

La culture de Peiligang (chinois : èŁŽæŽćŽ—æ–‡ćŒ– ; pinyin : PĂ©ilǐgāng WĂ©nhuĂ ) est une culture archĂ©ologique de la pĂ©riode de nĂ©olithisation (7000 - ) de la Chine[2]. Plus de 120 sites dĂ©couverts dans le bassin du fleuve Jaune, en Chine, sont rattachĂ©s Ă  cette culture. Elle prĂ©sente de fortes similitudes avec la culture de Cishan, si bien qu'elles sont parfois considĂ©rĂ©es comme un ensemble culturel unique : Cishan-Peiligang. Elles ont Ă©tĂ© prĂ©cĂ©dĂ©es par une longue pĂ©riode prĂ©nĂ©olithique, dispersĂ©e et sans continuitĂ©, de chasseurs et cueilleurs de cĂ©rĂ©ales sauvages semi-sĂ©dentarisĂ©s. La culture de Peiligang, en complĂ©ment de la chasse et de la cueillette, a commencĂ© Ă  pratiquer la culture du millet des oiseaux[3]. C'est le lieu de la premiĂšre domestication connue du millet conjointement avec la culture de Cishan.

Culture de Peiligang
Description de cette image, également commentée ci-aprÚs
Poterie de la culture de Peiligang du VIe millĂ©naire av. J.-C. MusĂ©e de Shanghai. Bouteille de type hu, Ă  deux oreilles verticales perforĂ©es pour la corde. H. 11,2 cm. Terre cuite rouge Ă  pĂąte fine lissĂ©e[1]
DĂ©finition
Lieu Ă©ponyme Peiligang (Henan)
Caractéristiques
Répartition géographique Cours moyen du fleuve Jaune
PĂ©riode NĂ©olithisation
Chronologie 7000 Ă 

Objets typiques

Poterie

Historique

Néolithisation et premiÚres cultures néolithiques en Chine[4]

Le site de Peiligang, prÚs de Xinzheng, dans le Henan, a été découvert en 1976[5]. De nombreux autres sites ont été découverts par la suite. Jiahu, découvert en 1962, est aujourd'hui considéré comme le plus grand site relevant de la culture de Peiligang. Les premiÚres céramiques relevant de cette culture ont été mises au jour en 1962 dans le Henan[6]

Aire géographique

Les sites de la culture de Peiligang sont dispersés sur une vaste surface de plaines vallonnées environnant le cours moyen du fleuve Jaune, dans la région centrale du Henan, autour de Zhengzhou, et vers le Sud presque jusqu'au Huai He.

Chronologie

Selon les datations par le carbone 14, la culture de Peiligang a existé d'environ 7000 à [7].

Habitat

Les villages couvrent entre quelques centaines de mĂštres carrĂ©s et quelques hectares. Sur la plaine alluviale les installations sont relativement plus grandes, comme celle de Jiahu (5 ha) Ă  Wuyang et Tanghu (30 ha) sur Xinzheng, qui ont dĂ» ĂȘtre occupĂ©es toute l'annĂ©e.

En fonction de leur environnement, on peut distinguer les traces de villages entre les collines, petits et avec de bien rares dĂ©pĂŽts, ou dans les plaines, plus Ă©tendus avec des restes plus riches et plus complexes. Ce pourrait ĂȘtre le signe de diffĂ©rents modes de subsistance et de rĂ©sidence, avec des campements saisonniers sur les collines, et d'Ă©ventuelles diffĂ©rences en termes de « complexitĂ© » ou de « hiĂ©rarchie » sociale embryonnaire[N 1].

Mode de subsistance

De rĂ©centes fouilles effectuĂ©es sur le site de Jiahu (Ă  Wuyang) montrent que les pratiques de chasse, pĂȘche et cueillette ont longtemps prĂ©valu avant que la production agricole ne prenne une certaine importance, au cours des 1 500 ans pendant lesquels ce lieu a Ă©tĂ© occupĂ©[8].

Les restes d'animaux permettent de se faire une idĂ©e du cadre naturel dans lequel s'est dĂ©veloppĂ©e la culture de Peiligang. De nombreuses traces de bovins, de cerfs et d'ovins semblent indiquer l'existence de nombreuses espĂšces disponibles pour la chasse. Les restes d'animaux aquatiques, poissons, alligators, moules d'eau douce, montrent la richesse des cours d'eau et des marais. Le climat semble avoir Ă©tĂ© Ă  peu prĂšs le mĂȘme qu'aujourd'hui[9]. La flore Ă©tait tout aussi riche : glands, noix, noisettes, jujube, prunes et chĂątaignes d'eau[N 2]. Tandis que la chasse et la cueillette apportaient Ă  cette Ă©conomie de prĂ©dation l'essentiel des ressources alimentaires, on y a Ă©levĂ© aussi des porcs et des chiens, les seuls animaux d'Ă©levage[8].

On a trouvĂ© sur les sites de Peiligang de nombreuses faucilles denticulĂ©es et des meules de pierre et leur rouleau broyeur, et ces meules reprĂ©sentent entre 14 % et 39 % des outils[10]. Cependant les faucilles ont pu ĂȘtre utilisĂ©es aussi bien pour couper des cĂ©rĂ©ales que d'autres plantes, et des analyses faites sur des restes dĂ©posĂ©s sur les meules montrent que celles-ci Ă©taient surtout utilisĂ©es pour Ă©craser des glands, et dans une moindre proportion des grains de soja, des tubercules et du millet[11].

On a longtemps considĂ©rĂ© que Peiligang avait atteint un haut niveau d'agriculture, mais les relevĂ©s archĂ©ologiques montrent aujourd’hui que ces populations ont pratiquĂ© un large spectre d'approvisionnement dans lequel la production agricole ne reprĂ©sente qu'une faible part de l'ensemble[8], bien qu'elle ait Ă©tĂ© en progression constante sur la pĂ©riode.

La culture de Peiligang est caractérisée par de trÚs anciens témoignages de culture du millet. Mais le site de Shangshan (9400 - ), dans la plaine alluviale située en amont du fleuve Puyang (en) montre des chasseurs-cueilleurs pratiquant une céramique primitive, poreuse et cuite à basse température, et consommant du riz sauvage ou en cours de domestication. « Les chasseurs-cueilleurs du début de l'HolocÚne s'étaient lancés dans l'exploitation intensive de noix et de céréales (riz sauvage et millet) »[12]. Le riz, identifié comme étant domestiqué, ne représente alors que 10 % des résidus végétaux, ce qui suggÚre que les habitants de la culture de Peiligang se sont surtout nourris de plantes sauvages[13].

CĂ©ramique

Avec celle de Cishan (Chine) et celles de Hassuna et Samarra en Mésopotamie, c'est l'une des premiÚres cultures ayant produit une céramique de grande qualité.

Des cĂ©ramiques grossiĂšres ont Ă©tĂ© produites trĂšs tĂŽt en Chine par des populations de chasseurs cueilleurs du PalĂ©olithique rĂ©cent, en Chine du Sud dans la grotte de Yuchanyan (Hunan), dans celle de Zengpiyan (Guangxi) et dans celle de Xianren. DatĂ©es de 17 000 Ă  16 000 ans avant le prĂ©sent (AP), ce sont peut-ĂȘtre les plus anciennes poteries connues dans le monde, lĂ©gĂšrement antĂ©rieures aux premiĂšres poteries du Japon, trouvĂ©es sur les sites de Simomouchi et d'Odai Yamamoto et datĂ©es d'environ 15 000 ans AP[14]. Toutefois, des tessons de poterie de la grotte de Xianren auraient Ă©tĂ© datĂ©s de 19 000 Ă  20 000 ans AP[15].

La poterie de Peiligang, variée, permet la cuisson et offre divers plats ou jarres pour la conservation des aliments. Certains tiennent sur trois petits pieds, comme les tripodes traditionnels en Chine. Les céramiques sont de deux types : la poterie ordinaire et celle à grain sableux[16]. Ces différences tiennent autant à des modes de vie différents qu'aux techniques en usage pour la création d'objets d'utilité courante. Les piÚces à consistance sableuse servaient à la cuisson, tandis que les terres cuites ordinaires servaient aux autres usages. Toutes ces piÚces étaient plus ou moins poreuses et fragiles. La teinte rouge pouvait avoir des nuances orange et ocre, quelques-unes étant grises. Sur le site de Jiahu, des jarres à col assez large semblent avoir contenu des boissons fermentées à base de riz, de miel, de baies d'aubépine et/ou de grains de raisin[17].

On trouve aussi des outils de pierre taillée et de pierre polie[18].

Jiahu

Habitat

Le site de Jiahu, occupĂ© sur la longue durĂ©e, de 7000 Ă  , a livrĂ© 45 maisons, de nombreuses fosses de stockage, quelques fours et des cimetiĂšres. Tout Ă©tant assez rapprochĂ©, les installations nouvelles sont construites sur d'anciens emplacements. Les maisons, les silos enterrĂ©s et les cimetiĂšres constituent des zones de regroupement qui tĂ©moignent d'une grande constance dans l'organisation spatiale. La majoritĂ© des habitations ne dĂ©passent guĂšre les 10 m2. Elles sont la plupart du temps rondes et semi-enterrĂ©es. Leur sol comporte d'Ă©paisses couches de dĂ©pĂŽts : tessons, outils usagĂ©s et restes de faune et de flore. L'interprĂ©tation de ces restes semble montrer une population qui continue de pratiquer d'anciennes coutumes de vie itinĂ©rante tout en donnant des signes d'une adaptation partielle Ă  la vie sĂ©dentaire[13]. L’ensemble des restes d'objets impliquĂ©s dans une pratique de production agricole reprĂ©sente seulement 6,8 % de l'ensemble des objets façonnĂ©s et utilisĂ©s au dĂ©but de l'installation et cette proportion s'Ă©lĂšve Ă  53,4 % lors de la phase finale. Tandis qu'une part importante de la population continuait Ă  pratiquer chasse et collecte, la part du travail de production liĂ©e Ă  la vie sĂ©dentaire n'a fait que croitre. La santĂ© physique de la population a baissĂ©, ce qui semble indiquer une rĂ©duction de la diversitĂ© alimentaire causĂ©e par la pratique agricole et la vie sĂ©dentaire[19].

SĂ©pultures

Les archĂ©ologues pensent que les communautĂ©s Peiligang Ă©taient assez Ă©galitaires, avec une « organisation politique » embryonnaire. Les diffĂ©rences entre les tombes et leurs dĂ©pĂŽts restent peu importantes, bien que certaines tombes aient contenu des instruments de musique et ces singuliĂšres carapaces de tortue, tortues nĂ©anmoins d’une espĂšce commune Ă  cette Ă©poque et en ce lieu[19]. Cependant, il est Ă  noter que les tombes contenant des meules Ă©taient systĂ©matiquement des tombes de femmes, tandis que les tombes contenant de grandes quantitĂ©s d’articles de chasse et de pĂȘche Ă©taient habituellement des tombes d’hommes. Les tombes Ă  objets rituels (carapaces de tortues et flutes) Ă©taient gĂ©nĂ©ralement plus grandes et plus riches en dĂ©pĂŽts divers. Dans cette sociĂ©tĂ© globalement Ă©galitaire, certains Ă©taient attachĂ©s Ă  des fonctions spĂ©cifiques et peut-ĂȘtre considĂ©rĂ©s avec un statut spĂ©cial.

Carapaces de tortues

Les tombes tardives du site de Jiahu contenaient des objets remarquables : des carapaces de tortues perforĂ©es, avec par exemple 7 perforations dans la partie supĂ©rieure et plusieurs dans la partie infĂ©rieure conservĂ©e. D'autres portaient des marques incisĂ©es. Ce pourrait ĂȘtre des offrandes funĂ©raires, typiques de la culture de Beixin-Dawenkou, situĂ©e Ă  l'est de Peiligang[20]. Des carapaces identiques associĂ©es Ă  environ 10 petits cailloux ont Ă©tĂ© dĂ©posĂ©es de chaque cĂŽtĂ© du dĂ©funt dans une tombe du site de Dawenkou. Certains ont interprĂ©tĂ© ces carapaces comme des « hochets » (ou crĂ©celles)[19].

Flute en os. Culture de Peiligang. Découverte en 1987 dans le xian de Wuyang, Henan. Musée national de Chine

Certaines écailles de tortues comportent des incisions identifiables comme des signes[19]. Elles datent du VIe millénaire av. J.-C. Il ne s'agit pas d'une écriture proprement dite mais de signes indéchiffrés. Les inscriptions sur os de tortues bien plus tardives destinées à la divination datent de la fin de la dynastie Shang, à la fin du IIe millénaire av. J.-C.[21].

Flutes en os

Des flutes en os datant du VIIe millénaire av. J.-C. et comportant sept trous[22], découvertes sur le site de Jiahu[23], figurent parmi les plus anciens instruments à notes multiples connus en Chine. Leur complexité est d'autant plus importante qu'elles sont plus récentes. L'une d'elles comporte huit trous et peut jouer une gamme musicale complÚte[24].

Soie

Une Ă©tude publiĂ©e en 2016 aurait identifiĂ© le plus ancien tissu de soie, vieux de plus de 8 500 ans, sur le site de Jiahu[25].

Galerie

  • Pointes de flĂšches en os. Site de Jiahu. MusĂ©e du Henan (Henan Provincial Museum), Zhengzhou
    Pointes de flÚches en os[26]. Site de Jiahu. Musée du Henan (Henan Provincial Museum), Zhengzhou
  • Pointes de flĂšches en os et racloirs en corne. Culture de Peiligang (v.6000-5200), Jiaxian, Henan. Henan Provincial Museum, Zhengzhou
    Pointes de flĂšches en os et racloirs en corne. Culture de Peiligang (v.6000-5200), Jiaxian, Henan. Henan Provincial Museum, Zhengzhou
  • Faucille dentĂ©e de pierre polie et retaillĂ©e pouvant se fixer sur un manche. Culture de Peiligang, Jiaxian, Henan. MusĂ©e national de Chine, PĂ©kin
    Faucille dentée de pierre polie et retaillée pouvant se fixer sur un manche. Culture de Peiligang, Jiaxian, Henan. Musée national de Chine, Pékin
  • Meule sur 4 pieds et son rouleau broyeur, servant de molette. GrĂšs jaune. Culture de Peiligang, Xinzheng, Henan. MusĂ©e national de Chine, PĂ©kin
    Meule sur 4 pieds et son rouleau broyeur, servant de molette[N 3]. GrĂšs jaune. Culture de Peiligang, Xinzheng, Henan. MusĂ©e national de Chine, PĂ©kin
  • Petite jarre tripode. Terre cuite claire. Xinzheng, Henan, en 1978. MusĂ©e National de Chine, PĂ©kin
    Petite jarre tripode. Terre cuite claire. Xinzheng, Henan, en 1978. Musée National de Chine, Pékin
  • Tripode type ding, dĂ©cor de tenons en relief. Terre cuite, traces de suie. H. 21,6 cm. Culture de Peiligang. MusĂ©e Provincial du Henan, Zhengzhou
    Tripode type ding, dĂ©cor de tenons en relief. Terre cuite, traces de suie. H. 21,6 cm. Culture de Peiligang. MusĂ©e Provincial du Henan, Zhengzhou[27]
  • Petite jarre en terre cuite rouge Ă  panse profonde. Culture de Peiligang. MusĂ©e de Shanghai
    Petite jarre en terre cuite rouge à panse profonde. Culture de Peiligang. Musée de Shanghai

Notes et références

Notes

  1. Ces termes de « complexitĂ© » et « hiĂ©rarchie » sociale, ainsi que le terme de « chefferie », qui sont employĂ©s dans Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 144 et dans l'ensemble de l'ouvrage, caractĂ©ristiques des anthropologues nĂ©o-Ă©volutionnistes amĂ©ricains, dont Julian Steward, sont vivement critiquĂ©s par Alain Testart dans ÉlĂ©ments de classification des sociĂ©tĂ©s, Ă©ditions Errance 2005, et dans Avant l'histoire : L'Ă©volution des sociĂ©tĂ©s de Lascaux Ă  Carnac, Gallimard, BibliothĂšque des sciences humaines, 2012 (en particulier p.54 et suivantes). Le rapport des chasseurs-cueilleurs aux autres sociĂ©tĂ©s y est Ă©tudiĂ©, selon que ceux-ci relĂšvent des anciennes conditions, Ă  partir du PalĂ©olithique lorsque la mobilitĂ© ou la semi-sĂ©dentaritĂ© Ă©tait adaptĂ©e Ă  la faune et Ă  la flore, ou selon qu'il s'agisse des petits groupes de l'Ă©poque moderne, enclavĂ©s, contraints Ă  une stratĂ©gie de fuite pour survivre, ces deux pĂ©riodes et contextes ne peuvent ĂȘtre assimilĂ©s. Par ailleurs les sociĂ©tĂ©s de chasseurs-cueilleurs modernes, leurs structures sociales, le droit qui s'y applique, n'en sont pas moins "complexes" que les autres, l'auteur le dĂ©montre et en tire de nombreuses conclusions.
  2. Cuite immĂ©diatement ou bien sĂ©chĂ©e, elle se conserve plus d'un an pour ĂȘtre consommĂ©e ultĂ©rieurement.
  3. Pour une archéologie du geste : broyer, moudre, piler : des premiers chasseurs aux premiers agriculteurs , Sophie Archambault de Beaune, CNRS éditions, 2000 (231 p.-VIII p. de pl.), (ISBN 2-271-05810-4). En particulier pages 92 et suivantes. Un objet similaire est décrit dans la notice 19 de: Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort 1991, p. 90-93. Ce type de meule pouvait servir pour des grains cultivés ou non. En archéologie : au Néolithique, la molette est un outil de mouture en pierre, utilisé pour écraser les céréales, les glands et les plantes en général, sur une meule. La molette est alors l'outil actif (manipulé à une ou deux mains suivant sa taille) et la meule est la partie dormante du systÚme.

Références

  1. Chinese Ceramics 2010, p. 40
  2. LI Liu, in Jean Paul Demoule 2009
  3. (en) Earliest domestication of common millet (Panicum miliaceum) in East Asia extended to 10,000 years ago, Proceedings of the National Academy of Sciences, USA, 5 mai 2009, 106(18), p.7367–7372
  4. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 123-168
  5. He Li, La CĂ©ramique chinoise, 2006, p. 19
  6. Chinese Ceramics 2010, p. 39
  7. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 141, qui présente une carte des principaux sites en question, p. 142
  8. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 144
  9. Zhang Juzhong, Huanjing yu Peiligang wenhua, cité par David Keightley, « The Environment of Ancient China », in Loewe et Saughnessy, The Cambridge History of Ancient China, Cambridge University Press, 1999, p. 34
  10. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 143
  11. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 144 qui se réfÚre à : Li LIU et al, 2010, "What did grinding stones grind?", Antiquity 84, p.816-833
  12. Li Liu, L'émergence de l'agriculture et de la domestication en Chine, in La révolution néolithique dans le monde, Jean-Paul Demoule (dir.), 2010
  13. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 146
  14. Jean Guilaine, CaĂŻn, Abel, Ôtzi : L'hĂ©ritage nĂ©olithique, Gallimard, 2011, p.149
  15. « Archéologie : la plus vieille poterie du monde aurait 20.000 ans », sur futura-sciences.com, (consulté le )
  16. Chinese Ceramics. 2010, p. 39-40
  17. (en) Patrick E. McGovern, du Biomolecular Archaeology Project, « The Wonders That Were Jiahu The World’s Earliest Fermented Beverage », sur Penn Museum, 2004-2005 (consultĂ© le )
  18. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 141-143
  19. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 147
  20. Corinne Debaine-Francfort, in Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort 1991, p. 86-87, qui développe cette interférence entre des cultures dont la phase ultime de Peiligang pourrait avoir été contemporaine d'une des phases de Dawenkou.
  21. Li Liu and Xingcan Chen 2012, p. 147 et Xueqin Li, Harbottle Garman, Juzhong Zhan et Changsui Wang, « The earliest writing? Sign use in the seventh millennium BC at Jiahu, Henan Province, China », Antiquity, 2003, vol. 77, no 295, p. 31-44
  22. Corinne Debaine-Francfort, in Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort 1991, p. 86-87
  23. Page du Metropolitan Museum of Art : Heilbrunn Timeline of Art History sur les flutes de Jiahu
  24. Juzhong Zhang, Xinghua Xiao et Yun Kuen Lee, « The early development of music. Analysis of the Jiahu bone flutes », Antiquity, 2004, vol. 78, no 302, p. 769-778
  25. (en) Yuxuan Gong, Li Li, Decai Gong , Hao Yin, Juzhong Zhang, « Biomolecular Evidence of Silk from 8,500 Years Ago », PLOS one,‎ (lire en ligne, consultĂ© le ). SignalĂ© par ArchĂ©ologia, n° 551, fĂ©vrier 2017, p.19
  26. Pour une étude détaillée des formes d'outils et de leur production, ainsi que des assemblages avec d'autres matériaux voir Outils préhistoriques, 2013, avec dessins à l'appui.
  27. Ref avec notice détaillée: Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort 1991, p. 90-91. Notice 17, établie par Corinne Debaine-Francfort. : "Ce vase est un exemplaire exceptionnel dans la culture de Cishan-Peiligang.". Voir aussi :Chinese Ceramics. 2010, p. 40.

Bibliographie

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  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Jeannette Werning et Corinne Debaine-Francfort, Au long du fleuve Jaune : premiers villages, premiers vases du Henan : MusĂ©e dĂ©partemental de prĂ©histoire de SolutrĂ©, 21 juin - 15 octobre 1991, SolutrĂ©, MusĂ©e dĂ©partemental de prĂ©histoire, , 152 p.. Nombreuses ill. noir et blanc.
  • Document utilisĂ© pour la rĂ©daction de l’article Jean Guilaine (dir.), Premiers paysans dans le monde : naissances des agricultures : SĂ©minaire du CollĂšge de France, Paris, Errance, , 319 p. (ISBN 2-87772-187-6). Avec la participation de Corinne Debaine-Francfort : La nĂ©olithisation de la Chine : OĂč, quand, comment? p. 171-187
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