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Cuiry-lès-Iviers

Cuiry-lès-Iviers est une commune française située dans le département de l'Aisne, en région Hauts-de-France.

Cuiry-lès-Iviers
Cuiry-lès-Iviers
La mairie.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Aisne
Arrondissement Vervins
Intercommunalité Communauté de communes des Portes de la Thiérache
Maire
Mandat
Faustin Guilmart
2020-2026
Code postal 02360
Code commune 02251
Démographie
Population
municipale
27 hab. (2020 en diminution de 6,9 % par rapport à 2014)
Densité 5,6 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 45′ 43″ nord, 4° 06′ 37″ est
Altitude Min. 162 m
Max. 221 m
Superficie 4,79 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Commune hors attraction des villes
Élections
Départementales Canton de Vervins
Législatives Première circonscription
Localisation
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Cuiry-lès-Iviers
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Cuiry-lès-Iviers
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Cuiry-lès-Iviers
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Cuiry-lès-Iviers

    Géographie

    Cartographies de la commune
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    Cuiry-lès-Iviers est un village situé sur la rive gauche de la Brune.

    Avec une population de 28 habitants au recensement de 2017, Cuiry-lès-Iviers est la 6è commune la moins peuplée du département de l'Aisne.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Cuiry-lès-Iviers
    Coingt Iviers
    Saint-Clément Cuiry-lès-Iviers Dohis
    Morgny-en-Thiérache Archon
    Entrée du village.
    Le pont sur le ruisseau le Janvierus.

    Hydrographie

    Le Janvierus est un ruisseau dont le cours mesure environ km qui prend sa source près de la commune d'Iviers et se jette dans la Brune à l'est du village sur la route de Dohis.

    Climat

    Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat semi-continental ou des marges montargnardes », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat semi-continental » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Pour ce type de climat, les étés sont chauds et les hivers rudes, avec un grand nombre de jours de neige ou de gel. La pluviométrie annuelle est relativement élevée[2].

    Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.

    Paramètres climatiques communaux sur la période 1971-2000[1]

    • Moyenne annuelle de température : 9,7 °C
    • Nombre de jours avec une température inférieure à −5 °C : 4,4 j
    • Nombre de jours avec une température supérieure à 30 °C : 2,5 j
    • Amplitude thermique annuelle[Note 2] : 15,5 °C
    • Cumuls annuels de précipitation[Note 3] : 912 mm
    • Nombre de jours de précipitation en janvier : 13,6 j
    • Nombre de jours de précipitation en juillet : 9,7 j

    Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Aubenton », sur la commune d'Aubenton, mise en service en 1998[7] et qui se trouve à 11 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 999,7 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Saint-Quentin », sur la commune de Fontaine-lès-Clercs, mise en service en 1933 et à 64 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,3 °C pour 1981-2010[12], puis à 10,8 °C pour 1991-2020[13].

    Urbanisme

    Typologie

    Cuiry-lès-Iviers est une commune rurale[Note 6] - [14]. Elle fait en effet partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,2 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (59 %), prairies (35,2 %), zones urbanisées (5,8 %)[19].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].

    Histoire

    Les seigneurs de Cuiry-lès-Iviers relevaient de Rozoy[21] :

    15?? : Nicolas de Thumery, seigneur de Cuiry (enfant Barbe). Il porta Cuiry à Nicolas de Flavigny, seigneur de Chigny ;

    1621-29 : François Bertrand, conseiller du roi et garde du scel du bailliage de Vermandois.

    Avant la révolution, les gros décimateurs étaient le chapitre de Rozoy, l'abbaye de Bonnefontaine et l'abbaye de Saint-Michel-en-Thiérache[22]. Suivant une déclaration du 1er octobre 1728, la cure produisait annuellement 362 livres. Il y avait quarante fondations de messes. Le chapitre de Rozoy possédait des immeubles à Cuiry et y recevait chaque année treize poules pour droits de bourgeoisie[23].

    Par arrêté préfectoral du , la commune est détachée le de l'arrondissement de Laon pour intégrer l'arrondissement de Vervins[24].

    Politique et administration

    Le monument aux morts dans le cimetière.

    Découpage territorial

    La commune de Cuiry-lès-Iviers est membre de la communauté de communes des Portes de la Thiérache, un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé le dont le siège est à Rozoy-sur-Serre. Ce dernier est par ailleurs membre d'autres groupements intercommunaux[25].

    Sur le plan administratif, elle est rattachée à l'arrondissement de Vervins, au département de l'Aisne et à la région Hauts-de-France[26]. Sur le plan électoral, elle dépend du canton de Vervins pour l'élection des conseillers départementaux, depuis le redécoupage cantonal de 2014 entré en vigueur en 2015[26], et de la première circonscription de l'Aisne pour les élections législatives, depuis le dernier découpage électoral de 2010[27].

    Administration municipale

    Le nombre d'habitants de la commune étant inférieur à 100, le nombre de membres du conseil municipal est de 7[28].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    mars 2001 décembre 2005 Roger Leuk
    décembre 2005 juillet 2020 Jean-François Carlier DVD Agriculteur
    Réélu pour le mandat 2014-2020[29] - [30]
    juillet 2020[31] En cours
    (au 12 juillet 2020)
    Faustin Guilmart Agriculteur

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[33].

    En 2020, la commune comptait 27 habitants[Note 7], en diminution de 6,9 % par rapport à 2014 (Aisne : −1,93 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [modifier]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    230268282331332300271258230
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    221224235206201206181160128
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    130126115959582876480
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    726650484040394037
    2014 2019 2020 - - - - - -
    292727------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[34] puis Insee à partir de 2006[35].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Des talus successifs constituent des éléments de défense de l'église. Le plus proche est maçonné (mur du cimetière entourant l'église).
      Des talus successifs constituent des éléments de défense de l'église. Le plus proche est maçonné (mur du cimetière entourant l'église).
    • Église de Cuiry-lès-Iviers.
      Église de Cuiry-lès-Iviers.
    • Les tours de défense de l'église, côté chevet.
      Les tours de défense de l'église, côté chevet.
    • Mairie.
    • Structure défensive par adaptation à la topographie.
    • Château du XVIIe remanié au XIXe siècle : corps de logis encadré d'ailes en saillie sur la cour d'honneur et le parc, avec toiture à la Mansart surmontée d'un épi de faîtage. Lucarnes en pierre avec coquilles et armoiries sculptées. Présences de tourelles coiffées de hautes poivrières. Donjon imposant dans le goût néogothique à trois étages disposé perpendiculairement au bâtiment originel couvert d'une girouette représentant une couronne comtale réalisée par la célèbre firme Monduit. Présence d'échauguettes aux angles. Une tour octogonale renferme un escalier en pierre. À l'arrière, présence de deux tours dont l'une renferme un escalier à double volée. Communs datant du XIXe siècle. Ce château, privé, ne se visite pas.

    Personnalités liées à la commune

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
    2. L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
    3. Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
    4. La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
    5. Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
    6. Selon le zonage publié en décembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    7. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501, (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
    2. « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
    3. 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
    4. Glossaire – Précipitation, Météo-France
    5. « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
    6. « Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - », sur www.observatoireclimat-hautsdefrance.org (consulté le )
    7. « Station Météo-France Aubenton - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
    8. « Orthodromie entre Cuiry-lès-Iviers et Aubenton », sur fr.distance.to (consulté le ).
    9. « Station Météo-France Aubenton - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
    10. « Orthodromie entre Cuiry-lès-Iviers et Fontaine-lès-Clercs », sur fr.distance.to (consulté le ).
    11. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    12. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    13. « Station météorologique de Saint-Quentin - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
    14. « Zonage rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    15. « Commune urbaine-définition », sur le site de l’Insee (consulté le )
    16. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le )
    17. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sur insee.fr, (consulté le )
    18. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    19. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    20. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    21. Dictionnaire historique du département de l'Aisne, vol. 1, page 330, par Maximilien Melleville, 1865.
    22. Isidore-Philoximène Mien-Péon, Le Canton de Rozoy-sur-Serre : histoire, géographie, biographie, statistique, Saint-Quentin, Jules Moureau, , 519 p. (lire en ligne)
    23. Archives de l'Aisne
    24. « Arrêté préfectoral portant modification des limites territoriales des arrondissements de l'Aisne - Recueil n°195 des actes administratifs du 21 décembre 2016 des Hauts-de-France », sur http://www.prefectures-regions.gouv.fr/hauts-de-france/, (consulté le ).
    25. « communauté de communes des Portes de la Thiérache - fiche descriptive au 1er avril 2020 », sur https://www.banatic.interieur.gouv.fr/ (consulté le )
    26. « Code officiel géographique- Rattachements de la commune de Cuiry-lès-Iviers », sur le site de l'Insee (consulté le ).
    27. « Découpage électoral de l'Aisne (avant et après la réforme de 2010) », sur http://www.politiquemania.com/ (consulté le ).
    28. art L. 2121-2 du code général des collectivités territoriales.
    29. Préfecture de l'Aisne consulté le 7 juillet 2008
    30. « Liste des maires de l'Aisne » [xls], Préfecture de l'Aisne, (consulté le )
    31. « Municipales à Cuiry-lès-Iviers, un jeune maire au village », L'Union, (lire en ligne, consulté le ).
    32. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    33. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    34. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    35. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    36. « Hommage exceptionnel La médaille des Justes : Un couple de Cuiry-lès-Iviers a reçu, à titre posthume, la médaille des Justes, une distinction exceptionnelle. », L'union l'Ardennais, (lire en ligne, consulté le ).

    Liens externes

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