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Crise du détroit d'Ormuz

La crise du détroit d'Ormuz commence le , dans un contexte de renforcement des sanctions prises par de nombreux pays contre l'Iran en raison de son programme nucléaire controversé, et à la suite de l'annonce du premier vice-président iranien Mohammad Reza Rahimi (en) de fermer le détroit d'Ormuz en cas de sanctions visant les exportations iraniennes de pétrole[3].

Crise du détroit d'Ormuz de 2011-2013
Description de cette image, également commentée ci-après
Informations générales
Date -en cours
Lieu détroit d'Ormuz
Issue En cours :
• l'Iran menace de fermer le détroit ;
• envoi d'une flottille multinationale dans les eaux du golfe Persique et de la mer d'Arabie ;
• sanctions de l'Union européenne renforcées, embargo contre le pétrole et gel des avoirs iraniens.
Forces en présence
Confirmées :
2 porte-avions
4 destroyers (3 de classe Arleigh Burke et 1 de classe Daring)
4 frégates de classe Type 23
2 croiseurs de classe Ticonderoga
inconnues

Historique

Immédiatement après, les Iraniens mènent une série d'exercices navals et d'essais de missiles balistiques. Une coalition de pays (France, Royaume-Uni et États-Unis) réagit en envoyant une flottille de navires de guerre afin de dissuader toute tentative iranienne de bloquer le détroit, voie maritime cruciale au transit des pétroliers.

Elle conduit par ailleurs à un embargo de l'Union européenne, bannissant les exportations de pétrole iranien vers l'Europe le . Les exportations de pétrole constituaient environ 80 % des recettes de l'État iranien, dont 20 % étaient destinées à l'UE[4]. D'autres pays asiatiques tels que le Japon et la Corée du Sud (26 % des exportations iraniennes) ont également déclaré tendre à réduire leurs importations de pétrole iranien[5].

Le , la Marine iranienne mène des exercices militaires dans le détroit, nom de code Velayat 90[6], testant ses missiles de croisière Noor et Qader ainsi que missiles sol-air Ra'd et ses missiles balistiques tactiques Nasr[7] - [8].

Le , le navire marchand danois Maersk Tigris battant pavillon marshallais est intercepté par la Marine iranienne[9]. En réponse, l’USS Farragut (DDG-99) de classe Arleigh Burke est dépêché sur place par les États-Unis[10].

Le HMS Daring de la Royal Navy, envoyé sur place le 6 janvier 2012.
La frégate La Motte-Picquet de la Marine nationale déployée dans le golfe Persique.
Les porte-avions de l'United States Navy USS Abraham Lincoln et USS John C. Stennis (CVN 74) dans la mer d'Arabie le 19 janvier 2012.

Articles connexes

Notes et références

  1. (en) « US warns Iran over threat to block oil route », BBC News, 28 décembre 2011.
  2. (en) « Britain, US and France send warships through Strait of Hormuz », The Telegraph,
  3. (en) David E. Sanger and Annie Lowrey, « Iran Threatens to Block Oil Shipments, as U.S. Prepares Sanctions », nytimes.com,
  4. (en) « Iran threatens new war games in the oil lanes of the Gulf », The Telegraph,
  5. (en) « Q&A: Iran sanctions », BBC News,
  6. « Manœuvres navales «Velayat-90» : démonstration de force iranienne », sur irib.ir (consulté le )
  7. (en) « Navy Tests More Cruise Missiles in Velayat 91 Naval Drills », Fars News Agency, (consulté le )
  8. (en) « Iranian Navy completes Velayat 91 naval exercise », sur naval-technology.com,
  9. « Un navire de la société danoise Maersk détourné par la marine iranienne », Le Monde,
  10. (en) Olivier Knox, « Iran diverts Marshall Islands cargo ship in Strait of Hormuz », Yahoo! Politics,
  11. (en) « Lincoln Carrier Strike Group Deploys »,
  12. (en) « HMS Westminster sails to Middle East to add security », The Telegraph,
  13. (en) « HMS Westminster Deployed To Middle East Amid Rising Tensions », The Huffington Post,
  14. « Un pétrolier américain ravitaille la frégate La Motte-Picquet », Marine nationale,
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