Crash Team Racing
Crash Team Racing (abrégé en CTR) est un jeu vidéo de course paru en 1999 développé par Naughty Dog et édité par Sony Computer Entertainment sur console PlayStation. Il s'agit du quatrième jeu de la franchise Crash Bandicoot, premier jeu de course de la série, et le dernier à avoir été développé par Naughty Dog. Le scénario du jeu est centré sur les personnages de la série Crash Bandicoot, défiés par l'égocentrique Nitros Oxide qui menace de détruire la Terre s'il les bat à la course. Dans ce jeu, les joueurs peuvent choisir parmi quinze personnages de la franchise, dont huit sont disponibles au début du jeu. Durant les courses, les joueurs peuvent tirer avantage de plusieurs objets leur permettant d'handicaper ou de rattraper leurs adversaires.
Développeur | |
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Éditeur | |
Compositeur |
Josh Mancell (en) |
Date de sortie |
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Sorties détaillées
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Évaluation | |
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Site web |
(en) Site officiel |
Crash Team Racing a été commercialisé en Amérique du Nord le et le en Europe. Le jeu a été mis en avant par les critiques pour sa jouabilité et ses graphismes, et le son a eu des critiques mixtes. Une suite assez similaire, Crash Nitro Kart, a été commercialisée en 2003 sur PlayStation 2, GameCube, Xbox, Game Boy Advance et N-Gage. Un remake du nom de Crash Team Racing: Nitro-Fueled est annoncée aux Game Awards 2018 et est sortie le sur PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch.
Système de jeu
Généralités
Crash Team Racing est un jeu de course de karts dans lequel s'affrontent des personnages de l'univers de Crash Bandicoot. Lors d'une course, le joueur peut accélérer, freiner, reculer, diriger son kart, sauter et utiliser des armes et des objets grâce aux sticks analogiques et aux boutons de la manette[m 1]. Deux types de caisses sont disséminées sur les différents circuits et arènes du jeu. Les caisses portant un point d'interrogation contiennent des objets. Une fois une de ces caisses brisée, l'objet obtenu apparaît dans un cadre en haut de l'écran. Le joueur peut ensuite l'utiliser pour gêner ses concurrents ou améliorer ses performances. Les caisses vierges contiennent des fruits Wumpa qui augmentent la vitesse maximale du kart du joueur et, au bout de dix, améliorent l'effet de ses objets[m 2].
La super glissade est une technique primordiale de Crash Team Racing. Elle s'exécute en sautant grâce à l'une des gâchettes puis en tournant avant de toucher le sol, tout en gardant la gâchette appuyée. Pendant le dérapage, la jauge de turbo située en bas à droite de l'écran se remplit et passe du vert au rouge, et les gaz d'échappement du kart virent au noir. Pour bénéficier d'une accélération, le joueur doit appuyer sur l'autre gâchette quand la jauge devient rouge. Il est possible d'enchaîner trois turbos en un dérapage, le troisième étant plus puissant que les deux premiers. Si le joueur attend trop longtemps pour déclencher l'accélération, le kart surchauffe et il n'est plus possible de déclencher de boost. Outre les dérapages, les sauts permettent également de bénéficier d'accélérerations. En effet, plus le kart passe de temps en l'air, plus l'accélération obtenue à l'atterrissage sera forte[m 3].
Modes de jeu
Crash Team Racing propose cinq modes de jeu : Aventure, Contre-la-montre, Arcade, Joute et Bataille. Dans chaque mode, le joueur choisit parmi l'un des personnages disponibles[m 4]. Un multitap peut être branché à la console pour permettre à trois ou quatre joueurs de jouer ensemble[m 5].
Le mode Aventure est un mode un joueur dans lequel le joueur concourt sur tous les circuits et arènes du jeu pour collecter des trophées, des reliques, des clés de boss, des jetons CTR et des gemmes. Tous ces objets permettront d'aller affronter Nitros Oxide, l'antagoniste de l'histoire, à bord de son vaisseau pour sauver la Terre. Au début de l'aventure, le joueur n'a accès qu'à deux niveaux. De nouveaux mondes et circuits deviennent accessibles au fur et à mesure qu'il remporte des courses et des trophées. Une fois les quatre trophées d'un monde obtenus, le garage du boss de ce monde devient accessible. Si le joueur bat ce boss à la course, il gagne une clé qui lui servira à accéder au prochain monde. Après quelques niveaux, de nouveaux types de courses deviennent disponibles. La course de relique, à la manière d'une course Contre-la-montre, demande au joueur seul en piste de finir trois tours d'un circuit le plus rapidement possible. Des caisses de temps réparties sur la piste figent le chronomètre lorsqu'elles sont brisées. Si toutes les caisses du circuit sont détruites, dix secondes sont déduites du temps total du joueur. Le joueur remporte une relique s'il parvient à battre l'objectif de temps. Le défi CTR se déroule comme une course normale que le joueur doit remporter tout en ramassant les trois lettres « C », « T » et « R » cachées dans le circuit. S'il y arrive, il remporte un jeton CTR. Il existe cinq couleurs de jetons : rouge, vert, bleu, jaune et violet. Les jetons violets sont obtenus en réussissant les épreuves bonus où le joueur doit ramasser 20 cristaux dans une arène de bataille en un temps imparti. Une fois les quatre jetons de la même couleur récupérés, le joueur aura accès à la coupe de la gemme de la couleur correspondante. Les coupes de gemme sont des championnats contre des IA, accessibles dans une zone secrète du monde Vallée Joyaux. Elles consistent en quatre courses à la suite, après lesquelles les piloites cumulent des points. En gagnant l'une de ces coupes, le joueur remporte une gemme. Pour finir le mode Aventure, le joueur doit collecter tous les tropheés, les clés de Boss, les reliques, les jetons CTR et les gemmes avant de battre Nitros Oxide[m 6].
Le mode Arcade permet au joueur de prendre part à la course de son choix, ou à l'une des coupes, chacune composée de quatre courses à la suite. Dans ce mode, un ou deux joueurs affrontent respectivement sept ou six personnages contrôlés par la console. La difficulté des adversaires et le nombre de tours par course sont paramétrables. Le mode Joute est similaire au mode Arcade, sauf qu'il n'est accessible qu'à partir de deux joueurs[m 7]. Le mode Contre-la-montre est un mode solo dans lequel le joueur tente d'établir le meilleur temps sur les différents circuits du jeu, sans concurrents ni caisses sur la piste. À la fin d'une course Contre-la-montre, le joueur peut sauvegarder un fantôme de son temps, qu'il pourra essayer de battre lors de ses prochaines tentatives[m 8].
Dans le mode Bataille, de deux à quatre joueurs s'affrontent dans l'une des sept arènes dédiées, à l'aide des différents objets du jeu. Plusieurs types de bataille sont disponibles : dans le mode Limite de points, le premier joueur qui obtient 5, 10 ou 15 points gagne; en mode Limite de temps, c'est le joueur avec le plus de points au bout de 3, 6 ou 9 minutes qui gagne. Pour le mode Limite de vie, chaque joueur a un nombre de vies (3, 6 ou 9) et la bataille dure un temps donné (3, 6 minutes ou à l'infini). Le joueur ayant le plus de vies restantes à la fin du temps imparti gagne. Si la limite de temps a été désactivée, la bataille dure jusqu'à ce qu'il ne reste qu'un survivant. Dans tous ces types de batailles, les joueurs peuvent former des équipes pour des combats à 2-contre-1, 2-contre-2, 3-contre-1 ou 1-contre-1-contre-2[m 9].
Trame
Personnages
Il y a quinze personnages jouables dans Crash Team Racing, dont huit sont disponibles au début du jeu. Crash Bandicoot, personnage principal de la série, est un pilote équilibré entre accélération, vitesse maximale et maniabilité. Le Docteur Neo Cortex, l'ennemi juré de Crash, est un savant fou qui souhaite contrer les plans de Nitros Oxide afin conquérir le monde par lui-même. Comme Crash, il conduit un kart polyvalent. Coco Bandicoot, la petite sœur de Crash, est une férue de technologie qui a modifié son kart pour en améliorer l'accélération. Le Docteur N. Gin est un expert en fusées qui, tout comme Coco, a augmenté l'accélération de son véhicule. Pura et Polar pilotent des karts à la vitesse maximale réduite mais à la maniabilité accrue, leur permettant de négocier des virages serrés. Tiny Tiger et Dingodile font l'inverse, en ayant des karts prévus pour la vitesse, en sacrifiant une part de maniabilité[m 10].
L'antagoniste principal de Crash Team Racing est Nitros Oxide, le pilote le plus rapide de la galaxie selon lui, venu sur Terre à la recherche d'un adversaire à sa hauteur. Il n'apparaît en jeu que lors de la dernière course du mode Aventure et comme fantôme dans le mode Contre-la-montre[m 11]. Quatre autres antagonistes de la série Crash Bandicoot apparaîssent comme boss dans l'aventure : Ripper Roo, un kangourou dérangé habillé d'une camisole de force; Papu Papu, le chef de la tribu indigène de l'île; Komodo Joe, un dragon de Komodo qui zozote et Pinstripe, un potorou aux allures de mafieux, armé d'une mitraillette. Ceux-ci, ainsi que Faux Crash, un clone raté de Crash Bandicoot, sont dévérouillables en progressant dans le mode Aventure. Le maître du temps Docteur Nefarious Tropy sert d'adversaire fantôme dans les courses Contre-la-montre, et devient jouable une fois son temps battu sur tous les circuits du jeu, et un dernier personnage bonus, Penta Penguin, n'est accessible que via un cheat code.
Les masques vaudous jumeaux Aku Aku et Uka Uka font office de mentor pour le joueur dans le mode Aventure, lui conférant des astuces de pilotage[m 12]. Ils servent également de bonus d'invincibilité durant les courses, qui protégent le personnage des objets ennemis et des obstacles de la course. Durant cette période d'invincibilité, le kart du personnage voit aussi sa vitesse maximale augmenter[m 13].
Scénario
Les habitants de la Terre recoivent la visite de Nitros Oxide, un extra-terrestre qui prétend être le pilote le plus rapide de l'univers. Il défie le meilleur coureur de la planète à un jeu qu'il appelle « la survie du plus rapide ». Si Oxide bat le champion terrien à la course, il tranformera la Terre en un immense parking et réduira ses habitants en esclavage. Le joueur incarne ce représentant et doit récupérer les quatre clés de Boss pour accéder au vaisseau d'Oxide et l'affronter seul à seul. Une fois Oxide vaincu, il quitte la Terre, mais promet de revenir se venger une fois que le joueur aura récupéré toutes les reliques du jeu. Le moment venu, Oxide revient et défie à nouveau le joueur. S'il perd une fois de plus, il tient sa promesse et quitte la Terre à jamais[m 11].
Développement
À l'origine, le projet n'avait aucun lien avec l'univers de Crash Bandicoot et ses personnages, ayant démarré avec des personnages ayant un bloc en guise de tête. Ce n'est que lorsque Naughty Dog a approché Sony pour leur présenter leur jeu et leur proposer d'en faire un jeu Crash Bandicoot qu'ils ont accepté en concluant un accord avec Universal. Le jeu aurait pu sortir avec des personnages totalement inédits si ce marché n'avait pas était conclu[1]. Naughty Dog a démarré la production de Crash Team Racing dès la fin de leur travail sur Crash Bandicoot 2: Cortex Strikes Back, le moteur de jeu de CTR a été créé en parallèle du développement de Crash Bandicoot: Warped[2]. Le développement du jeu s'est étalé sur huit mois, avec un budget de 2,4 millions de dollars[3] - [4] et une équipe de 16 à 18 personnes[5]. Les personnages ont été conçus par Charles Zembillas et Joe Pearson, qui s'étaient déjà occupés des personnages des trois jeux Crash Bandicoot précédents. Nitros Oxide était à l'origine un savant fou obsédé par la vitesse, qui avait pour plan d'accélerer le cours du temps pour précipiter la fin du monde[6] - [7] - [note 1]. Cependant, l'équipe ayant déjà bien exploité les univers des humains, des animaux, des machines et des combinaisons de ces trois thèmes pour les boss des précédents jeux de la série, il a été décidé de faire de Nitros Oxide un extra-terrestre[9].
Lors des premières phases de développement du jeu, l'équipe a recréé le circuit de l'Île du Croissant de Diddy Kong Racing dans le moteur de Crash Team Racing pour vérifier qu'une carte de cette ampleur était réalisable sur PlayStation[10]. Pour gérer la situation où un total de 64 roues de karts pouvaient apparaître en même temps à l'écran (lors d'une course en écran partagé à quatre joueurs par exemple), Greg Omi, un des développeurs du jeu, a inventé une technique permettant d'afficher ces roues sous la forme d'images en deux dimensions[11]. Le système d'accélération lors des dérapages et des sauts a été implémenté pour rendre le jeu plus engageant et interactif comparé aux autres jeux de karting[6]. Il n'a jamais été prévu que le principal antagoniste du jeu, Nitros Oxide, soit jouable dans Crash Team Racing, à cause des limitations techniques de la console. Ces limitations ont eu plusieurs répercussions sur d'autres personnages jouables : Polar et Pura devaient à l'origine former un duo et piloter le même kart, mais ont finalement été séparés et les deux frères Komodo devaient apparaître dans le jeu, avant que Komodo Moe ne soit retiré[10].
David Baggett a produit la bande-son du jeu, avec Josh Mancell à la composition. Les effets sonores furent créés par Mike Gollum (qui a également contribué au doublage), Ron Horwitz et Kevin Spears des Universal Sound Studios. La voix de Crash a été fournie par Chip Chinery, Clancy Brown s'est occupé des voix du Docteur Neo Cortex et de Uka Uka et Brendan O'Brien a doublé le Docteur N. Gin, Tiny Tiger et Pinstripe Potoroo. D'autres voix furent enregistrées par David A. Pizzuto, Mel Winkler, Michael Ensign, Hynden Walch, Billy Pope et Michael Connor. Crash Team Racing est passé en phase alpha de développement en , et en beta en septembre de la même année[12]. En guise de promotion pour le jeu, la voiture no 98 de NASCAR a eu une carosserie à l'image de Crash Bandicoot[13].
Accueil
Média | PlayStation |
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Consoles + (FR) | 93%[14] |
Famitsu (JP) | 33/40[15] |
GamePro (US) | [16] |
Next Generation (US) | [17] |
Player One (FR) | 81%[18] |
Electronic Gaming Monthly (US) | 9,3/10[19] |
Official UK PlayStation Magazine | [20] |
Média | PlayStation |
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AllGame (US) | [21] |
Game Revolution (US) | B+[22] |
Gameblog (FR) | 10/10[23] |
GameSpot (US) | 8,4/10[24] |
IGN (US) | 8,5/10[25] |
Jeuxvideo.com (FR) | 17/20[26] |
Média | PlayStation |
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Metacritic | 88%[27] 20 critiques |
Critiques générales
Crash Team Racing a globalement été bien reçu par la presse spécialisée à sa sortie, grâce à son gameplay jugé à la hauteur de ses contemporains Mario Kart 64 et Diddy Kong Racing et à l'originalité de son mode Aventure. Les critiques ont également apprécié les graphismes colorés et dans la veine des précédents jeux de la série. Le jeu totalise en novembre 2020 une moyenne de notes de 88% sur Metacritic sur la base de 20 critiques[27].
D'après l'Official UK PlayStation Magazine, Crash Team Racing est « le jeu qui a rendu le karting cool[20] ». Certains sont plus modérés dans leurs propos, tels que Kornifex de Jeuxvideo.com qui explique que le jeu « n'innove pas particulièrement dans son domaine mais offre une réalisation et une qualité de jeu tout à fait similaires aux meilleurs du genre[26]. » Johnny Liu de Game Revolution juge que « même s'il n'ajoute rien à un genre déjà essoufflé », il fait tout très bien[22]. Player One met juste un bémol sur les modes multijoueurs et en particulier le mode bataille, qu'il trouve « un rien décevant[18] ». D'autres sont plus élogieux, comme Jeff Gerstmann de GameSpot qui juge que le jeu a le potentiel de plaire aux fans de Mario Kart, notamment grâce à son track design « de premier ordre ». D'après lui, c'est un bon clone de Mario Kart, qui réussit là où Mega Man Battle & Chase, Bomberman Fantasy Race, Diddy Kong Racing, Chocobo Racing ou Mario Kart lui-même ont échoué[24]. Gameblog juge que Crash Team Racing est « parvenu à battre Nintendo sur son propre terrain en nous livrant le jeu de kart le plus fun et le plus technique du jeu vidéo[23]. » Pour Doug Perry de IGN, c'est le travail de Naughty Dog, qui a décortiqué Mario Kart 64 et Diddy Kong Racing, qui fait de CTR « un jeu qui excelle par rapport à eux », en particulier sur le plan technique[25].
Critiques du gameplay
La jouabilité de Crash Team Racing est mise en avant par la plupart des observateurs. Qualifiée de « quasi parfaite » par le D-Pad Destroyer de GamePro, elle permet « de se concentrer sur le pilotage » et rend les « plus rapides, plus fluides et plus fun[16] ». Elle a aussi été notée comme étant « très naturelle » et « d'une richesse hallucinante » par Game Revolution[22] et Gameblog[23]. Player One continue en abordant les objets du jeu, dont la sélection est « plus fournie que dans Super Mario [sic][18] ». Chez Jeuxvideo.com, Kornifex trouve que les « possibilités de saut ou de dérapages contrôlés sont les bienvenues et permettent de donner un chouillas plus de technicité à la conduite » et conclut en décrivant des « contrôles simples mais permettant quand même aux plus techniciens de s'amuser[26]. »
Critiques des graphismes
Pour Jeff Gerstmann de GameSpot, « la série des Crash Bandicoot a toujours eu des grahismes de qualité, qui résistent à l'épreuve du temps, et Crash Team Racing ne fait pas exception[24]. » Consoles + et Jeuxvideo.com ont tous deux souligné la variété de couleurs et la finesse des textures du jeu[14] - [26]. Alors que le D-Pad Destroyer de GamePro note qu'il n'y a rien de trop complexe dans l'aspect de CTR[16], Johnny Liu de Game Revolution imagine qu'il a dû « repousser les limites de la PlayStation », au vu des personnages et des karts qui ont l'air d'être faits du « minimum de polygones » nécessaire[22]. Doug Perry de IGN aborde également le sujet, en défendant que bien que « les personnages soient petits et minimalistes », cela a toujours été le cas dans ce genre de jeu, et qu'ils sont tous « habilement conçus[25]. » Kornifex de Jeuxvideo.com trouve que « les pilotes sont tout aussi réussis, fluides et dotés d'une bonne animation[26]. » Les environnements du jeu ne sont pas en reste d'après GameSpot, les trouvant d'une taille raisonnable et capables de « véhiculer le côté cartoonesque du jeu avec succès[24] ». Joe Ottoson de AllGame note quant à lui la fluidité à toute épreuve du jeu, même en écran partagé à quatre joueurs[21]. Player One ira même jusqu'à dire qu'il s'agit du « plus beau jeu du genre, toutes consoles confondues[18] ».
Critiques de la bande-son
La bande-son du jeu a sucsité des critiques plus mitigées, comme chez IGN qui la décrit comme rythmée et simple, mais pas particulièrement géniale[25]. La musique de Crash Team Racing a été qualifée de « fantaisiste » et d'« agréable » par le D-Pad Destroyer de GamePro[16] et Joe Ottoson de AllGame[21]. De son côté, Gameblog en retient une « bande son délirante collant à merveille aux différents circuits[23] ». Pour Game Revolution, la musique du jeu est assez standard, voire « pénible » prise seule, mais « tolérable » lorsqu'elle est masquée par les buitages du jeu. Ces derniers ajoutent à son sens à « la dimension humoristique » du jeu, même si certaines voix ne sonnent pas juste[22]. GamePro s'attarde sur ces voix et les petites phrases que lâchent les personnages quand ils dépassent et attaquent le joueur, en notant qu'elles sont « suffisamment variées pour ne pas devenir agaçantes ». Il continue en expliquant que « Les explosions, les éclaboussures et autres effets sonores sonnent pile comme il faut[16]. » Cependant, tous s'accordent à dire que l'ambiance sonore du jeu respecte celle de la série, comme Kornifex de Jeuxvideo.com qui explique que « les musiques restent dans l'esprit loufoque de Crash Bandicoot et les bruitages aussi[26] ».
Ventes et postérité
Depuis sa commercialisation, Crash Team Racing s'est vendu à plus de deux millions d'exemplaires dans le monde. À la suite de son succès, le jeu a été inclus dans les Sony Greatest Hits en 2000 et dans la gamme Platinum le . Il est ensuite adapté en version dématérialisée sur le PlayStation Store européen et australien le et nord-américain le . Cette version PlayStation Store est jouable sur PlayStation Portable, PlayStation 3 et PlayStation Vita[28].
Un deuxième jeu de course, Crash Nitro Kart, a été commercialisé en 2003 sur PlayStation 2, GameCube, Xbox, Game Boy Advance et N-Gage. Une version remasterisée du nom de Crash Team Racing: Nitro-Fueled est annoncée aux Game Awards 2018 et est sortie le sur PlayStation 4, Xbox One et Nintendo Switch.
Références
Notes
- Ce plan d'accélération du temps a plus tard été évoqué dans une bande dessinée promotionnelle, écrite par Glenn Herdling et illustrée par Neal Sternecky, qui apparaît dans le numéro de l'hiver 2000 de Disney Adventures[8].
Manuel d'utilisation
- Crash Team Racing : Manuel européen, Sony Computer Entertainment, (lire en ligne)
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 4-5.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 24.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 29.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 7-10.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 3.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 10-17.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 9.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 7.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 22-23.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 30-31.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 6.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 18.
- Crash Team Racing : Manuel d'instructions, p. 27.
Autres références
- (en) Jason Rubin et Tim Schafer, Vidéo en ligne par DoubleFineProd, S2E08: "Jak and Daxter" with Jason Rubin and Tim Schafer, Devs Play,
- (en) Perry Douglass, « Interview with Jason Rubin », sur IGN, (consulté le )
- (en) Jason Rubin, « Fear: An Appropriate Response To The Future Of Video Game Development » [ppt], sur Google Docs, Morgan Rose, (consulté le )
- (en-US) Superannuation, « How Much Does It Cost To Make A Big Video Game? », sur Kotaku, (consulté le )
- (en) Dave Halverson, « Dynamic Duo - Jason Rubin interview », Play, vol. 1, , p. 17 (lire en ligne)
- (en) Douglass Perry, « Crash Team Racing Preview », sur IGN, (consulté le )
- (en-US) Sam Kennedy, « First Look at Crash Team Racing », sur GameSpot, (consulté le )
- (en) Glenn Herdling et Neal Sternecky, « Crash Team Racing: Turbo Time! », Disney Adventures, , p. 61–64 :
« Docteur Neo Cortex: « Of all the indignities! Having to "befriend" Crash so he'll help me steal the X Device from Nitros! But it will be worth it—for with the X Device I shall finally speed up the entire world! No more waiting—for anything! » »
- (en) « [ Crash Gallery – Character Sketches – Crash Team Racing ] » [archive du ], sur Naughty Dog (consulté le )
- (en) GameTrailers, « Pop Fiction: Season 3: Episode 27: Crash Course », sur YouTube,
- (en) Naughty Dog, Inc., The art of Naughty Dog, Dark Horse Books, (ISBN 978-1-61655-477-4 et 1-61655-477-0, OCLC 878500723, lire en ligne), p. 38
- (en) « [ Crash Bandicoot - Time Line ] » [archive du ], sur Naughty Dog (consulté le )
- (en) Naughty Dog, Inc., The art of Naughty Dog, Dark Horse Books, (ISBN 978-1-61655-477-4 et 1-61655-477-0, OCLC 878500723, lire en ligne), p. 41
- « Test de Crash Team Racing », Consoles+, no 95, , p. 96-98
- (ja) « プレイステーション - クラッシュ・バンディクー レーシング », Weekly Famitsu, vol. 915, , p. 14
- (en) The D-Pad Destroyer, « Review: Crash Team Racing » [archive du ], sur GamePro, (consulté le )
- (en) Chris Charla, « Finals », Next Generation, vol. 3, no 1, , p. 99
- « Test de Crash Team Racing », Player One, , p. 106-108
- (en) « Review Archive: GBA/PS1/N64 », Electronic Gaming Monthly, no 174, , p. 188
- (en) « Crash Team Racing review », PlayStation Official Magazine - UK, , p. 34
- (en) Joe Ottoson, « CTR: Crash Team Racing - Review » [archive du ], sur AllGame (consulté le )
- (en) Johnny Liu, « Crash Team Racing review for the PS » [archive du ], sur Game Revolution, (consulté le )
- « Le test de Crash Team Racing sur PlayStation », sur Gameblog, (consulté le )
- (en-US) Jeff Gerstmann, « Crash Team Racing Review », sur GameSpot, (consulté le )
- (en) Doug Perry, « Crash Team Racing Review », sur IGN, (consulté le )
- Kornifex, « Test du jeu Crash Team Racing sur PS1 », sur Jeuxvideo.com, (consulté le )
- (en) « Crash Team Racing for PlayStation Reviews », sur Metacritic (consulté le )
- (en) « CTR™: Crash Team Racing », sur PlayStation Store (consulté le )
Liens externes
- (en) Site officiel
- Ressource relative à la musique :
- Ressource relative à plusieurs domaines :
- (en) Metacritic
- Ressource relative à l'audiovisuel :
- (en) IMDb