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Courcelles-la-Forêt

Courcelles-la-Forêt est une commune française, située dans le département de la Sarthe en région Pays de la Loire, peuplée de 409 habitants[1] (les Courcellais).

Courcelles-la-Forêt
Courcelles-la-Forêt
Mairie de Courcelles.
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Pays de la Loire
Département Sarthe
Arrondissement La Flèche
Intercommunalité Communauté de communes du Pays Fléchois
Maire
Mandat
Virginie de La Fresnaye
2020-2026
Code postal 72270
Code commune 72100
Démographie
Gentilé Courcellais
Population
municipale
409 hab. (2020 en diminution de 0,49 % par rapport à 2014)
Densité 21 hab./km2
Géographie
Coordonnées 47° 47′ 06″ nord, 0° 01′ 03″ ouest
Altitude Min. 36 m
Max. 108 m
Superficie 19,60 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction La Flèche
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de La Flèche
Législatives Quatrième circonscription
Localisation
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Courcelles-la-Forêt
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Courcelles-la-Forêt
Liens
Site web www.courcelles-la-foret.fr

    La commune fait partie de la province historique du Maine[2], et se situe dans le Haut-Maine (Maine blanc).

    Géographie

    Courcelles-la-Forêt est une commune du sud de la Sarthe, située à 13 km au nord de La Flèche et 35 km au sud du Mans.

    Avant la Révolution, elle appartenait au doyenné de Clermont et, depuis, a fait partie jusqu'en 2015 du canton de Malicorne. Depuis 2015, elle appartient au canton de La Flèche.

    Elle se trouve dans l'arrondissement de La Flèche.

    De 1994 à 2013, elle a appartenu à la Communauté de communes du Pays Malicornais. Depuis le 1er janvier 2014, elle appartient à la Communauté de communes du Pays Fléchois.

    Communes limitrophes

    Communes limitrophes de Courcelles-la-Forêt
    Malicorne-sur-Sarthe Mézeray
    Courcelles-la-Forêt La Fontaine-Saint-Martin
    Bousse Ligron

    Urbanisme

    Typologie

    Courcelles-la-Forêt est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [3] - [4] - [5].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de La Flèche, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 11 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[6] - [7].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (70 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (72,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (30 %), prairies (28,4 %), terres arables (26,6 %), zones agricoles hétérogènes (15 %)[8].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[9].

    Histoire

    La seigneurie de Courcelles appartenait à la fin du Moyen Âge à la famille de Champlais, depuis que Jeanne de Poillé, dame de Courcelles avait épousé en 1480 Etienne de Champlais, écuyer.

    La famille de Champlais conserve la seigneurie de Courcelles jusqu'en 1695[10].

    Au milieu du XVIIe siècle, Louis de Champlais, baron de Courcelles, conseiller du Roi en ses conseils d'Etat et privé, maréchal des camps et armées du Roi, lieutenant général pour le Roi au gouvernement de la ville de Lyon, pays de Lyonnais, Forez et Beaujolais, beau-frère du maréchal duc de Villeroy, fait remplacer à partir de 1640 une ancien château-fort ruiné par une nouvelle demeure de grande ampleur.

    Entouré de douves, le nouvel édifice est élevé entre deux cours : la cour d'honneur est bordée par un corps de logis principal abritant l'escalier d'honneur en son centre, dans un pavillon surmonté d'un campanile. Composé de cinq pavillons, ce principal corps de logis est prolongé à chacune de ses extrémités par une longue aile en retour, de chaque côté de la cour.

    La cour arrière est, quant à elle, entourée de dépendances, bordées par d'autres dépendances.

    L'escalier central comportait une rampe à balustres et reposait sur des arcades ornées de sculptures, le tout entièrement en pierre.

    Le château s'insérait dans un parc entouré de forêts, traversées par des avenues qui y menaient.

    En 1695, Camille de Champlais vend la châtellenie de Courcelles à Augustin Le Haguais, chevalier, seigneur de Montgivrault, qui fait remettre le château en état et y meurt le 22 mai 1708.

    Sans postérité, il lègue Courcelles à son neveu, Augustin Jérôme de Boisset, chevalier, seigneur de Dehault, colonel du régiment de Cambrésis. Ce dernier vend le domaine en 1709 à Michel Chamillart, ministre d’État, commandeur des ordres du Roi.

    Après avoir été proche de Louis XIV et son principal ministre, Michel Chamillart se retire à Courcelles, dont il fait embellir le château et agrandir le domaine. Ce dernier reste ensuite dans sa descendance, qui l'habite jusqu'en 1871.

    A partir de 1925, le château, inoccupé depuis un demi siècle, est démoli[11]. Certains de ses éléments, sont démontés pour être remontés ailleurs, en particulier l'escalier est remonté au château des Mesnuls.

    Politique et administration

    Liste des maires
    Période Identité Étiquette Qualité
    avant 1995 ? Christian André de La Fresnaye DVD
    1995 mai 2020 Ghislaine Soyer SE Retraitée
    mai 2020[12] En cours Virginie de La Fresnaye SE Profession libérale
    Les données manquantes sont à compléter.

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[13]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[14].

    En 2020, la commune comptait 409 habitants[Note 3], en diminution de 0,49 % par rapport à 2014 (Sarthe : −0,31 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    810867879878900902887893911
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    884920867799760754732687695
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    658677653571563527484544593
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    504452435381359408423427412
    2018 2020 - - - - - - -
    411409-------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[15] puis Insee à partir de 2006[16].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Lieux et monuments

    • Les communs du château (ancien), dit ferme des Vieilles-Courcelles avec pigeonnier du XVIIe siècle.
    • La maison du XVe siècle, dans le bourg (ancienne auberge de la Croix verte, puis du Croissant). Label Fondation du patrimoine.
    • Le manoir de Baudour, du XVe siècle.
    • Le lavoir.
    • L'église Saint-Jean des XIIe et XVIe siècles, renfermant quelques Å“uvres classées monuments historiques au titre d'objets. Dans l'église se trouve un gisant du XVIe siècle appartenant à François et Hélène de Champlais. Monument en pierre très détérioré à l'époque de la Révolution.
    • Le château de Vadré du XVIIe siècle, ainsi qu'une partie de son parc et de ses dépendances.
    • Le tombeau du XVIe siècle attenant à l'église, inscrit au titre des monuments historiques depuis 1929[17].
    • L'ancienne auberge.
      L'ancienne auberge.
    • Le clocher de l'église.
      Le clocher de l'église.
    • Le manoir de Baudour.
      Le manoir de Baudour.
    • Le tombeau du XVIe siècle.
      Le tombeau du XVIe siècle.
    • Le château de Vadré.
      Le château de Vadré.
    • Le pigeonnier de la ferme des Vieilles-Courcelles.
      Le pigeonnier de la ferme des Vieilles-Courcelles.

    Personnalités

    • Pierre-Innocent Guimonneau de La Forterie (1726-1794), maître-chirurgien devenu potier dans ses vieux jours.
    • Léon Besnardeau (1829-1914) est né à Courcelles-la-Forêt. C'est un modeste libraire-papetier qui habite à Sillé-le-Guillaume. Il serait l'inventeur de la carte postale illustrée, afin que les soldats du camp de Conlie puissent communiquer avec leurs familles[18]

    Voir aussi

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. Population municipale 2020.
    2. Abbé Expilly, Dictionnaire géographique, historique et politique des Gaules de la France, vol. 2, Dessaint et Saillant, , p. 501.
    3. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    5. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    6. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de La Flèche », sur insee.fr (consulté le ).
    7. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    8. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    9. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    10. H. et P. Beauchet-Filleau, Ch. de Chergé, Dictionnaire historique et généalogique des familles du Poitou, tome 2, Poitiers, Oudin, , 228-230 p. (lire en ligne), p. 229-230
    11. Paul Cordonnier-Détrie, Le Château de Courcelles au Maine - Notes et croquis, Guécélard, l'auteur, , 102 p., p. 1-102
    12. « Municipales 2020. Courcelles-la-Forêt : Virginie de la Fresnaye, nouvelle maire », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).
    13. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    14. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    15. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    16. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    17. « Tombeau de Courcelles-la-Forêt », notice no PA00109729, base Mérimée, ministère français de la Culture.
    18. « Léon Besnardeau, inventeur de la carte postale », sur ouest-france.fr, Ouest-France (consulté le ).

    Liens externes

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