Courbe parallĂšle
En gĂ©omĂ©trie, la parallĂšle d'une courbe est l'enveloppe d'une famille de cercles congruents centrĂ©s sur la courbe. Elle gĂ©nĂ©ralise le concept de lignes parallĂšles (droites). Elle peut Ă©galement ĂȘtre dĂ©finie comme une courbe dont les points sont Ă une distance normale constante d'une courbe donnĂ©e[1]. Ces deux dĂ©finitions ne sont pas entiĂšrement Ă©quivalentes car la derniĂšre suppose la rĂ©gularitĂ©, tandis que la premiĂšre ne le fait pas[2].
Dans la conception assistĂ©e par ordinateur, le terme prĂ©fĂ©rĂ© pour une courbe parallĂšle est courbe dĂ©calĂ©e[2] - [3] - [4]. (Dans d'autres contextes gĂ©omĂ©triques, le terme de dĂ©calage peut Ă©galement faire rĂ©fĂ©rence Ă la translation[5]). Les courbes de dĂ©calage sont importantes par exemple dans l'usinage Ă commande numĂ©rique, oĂč elles dĂ©crivent par exemple la forme de la coupe effectuĂ©e par un outil de coupe rond d'une machine Ă deux axes. La forme de la coupe est dĂ©calĂ©e de la trajectoire de la fraise d'une distance constante dans la direction normale Ă la trajectoire de la fraise en chaque point[6].
Dans le domaine de l'infographie 2D connue sous le nom de graphiques vectoriels, le calcul (approximatif) de courbes parallĂšles est impliquĂ© dans l'une des opĂ©rations de dessin fondamentales, appelĂ©e trait, qui est gĂ©nĂ©ralement appliquĂ©e aux polylignes ou polybeziers (eux-mĂȘmes appelĂ©s chemins) dans ce domaine[7].
Sauf dans le cas d'une droite ou d'un cercle, les courbes parallĂšles ont une structure mathĂ©matique plus compliquĂ©e que la courbe gĂ©nĂ©ratrice[1]. Par exemple, mĂȘme si la courbe de rĂ©fĂ©rence est lisse, ses dĂ©calages peuvent ne pas l'ĂȘtre ; cette propriĂ©tĂ© est illustrĂ©e dans la figure du haut, en utilisant une courbe sinusoĂŻdale comme courbe gĂ©nĂ©ratrice[2]. En gĂ©nĂ©ral, mĂȘme si une courbe est algĂ©brique, ses dĂ©calages peuvent ne pas l'ĂȘtre. Par exemple, les dĂ©calages d'une parabole sont des courbes algĂ©briques, mais les dĂ©calages d'une ellipse ou d'une hyperbole ne sont pas algĂ©brique, mĂȘme si ces courbes gĂ©nĂ©ratrices elles-mĂȘmes sont algĂ©briques[3].
La notion se gĂ©nĂ©ralise Ă©galement aux surfaces 3D, oĂč on parle alors de surface dĂ©calĂ©e ou surface parallĂšle[8]. L'augmentation d'un volume solide par un dĂ©calage de distance (constant) est parfois appelĂ©e dilatation[9]. L'opĂ©ration inverse est parfois appelĂ©e bombardement[8]. Les surfaces dĂ©calĂ©es sont importantes dans l'usinage Ă commande numĂ©rique, oĂč elles dĂ©crivent la forme de la coupe effectuĂ©e par une fraise hĂ©misphĂ©rique d'une machine Ă trois axes[10]. D'autres formes de coupe peuvent ĂȘtre modĂ©lisĂ©es mathĂ©matiquement par des surfaces dĂ©calĂ©es gĂ©nĂ©rales.
Courbe parallÚle d'une courbe paramétrique donnée
S'il existe une représentation paramétrique réguliÚre de la courbe donnée disponible, la deuxiÚme définition d'une courbe parallÚle (voir ci-dessus) conduit à la représentation paramétrique suivante de la courbe parallÚle avec la distance :
- avec le vecteur normal unitaire .
En coordonnées cartésiennes :
Le paramĂštre distance peut ĂȘtre nĂ©gatif. Dans ce cas, on obtient une courbe parallĂšle sur le cĂŽtĂ© opposĂ© de la courbe (voir schĂ©ma sur les courbes parallĂšles d'un cercle). On peut facilement vĂ©rifier qu'une courbe parallĂšle Ă une droite est une droite parallĂšle au sens commun, et que la courbe parallĂšle Ă un cercle est un cercle concentrique.
Propriétés géométriques
- Pour une mĂȘme valeur paramĂštre, les vecteurs tangents sont colinĂ©aires :
- En notant la courbure de la courbe donnée, la courbure de la courbe parallÚle est donnée par
- et son rayon de courbure par avec le rayon de courbure de la courbe donnée
- Lorsqu'ils existent, les cercles osculateurs de courbes parallĂšles aux points correspondants sont concentriques[11].
- Comme pour les droites parallĂšles, une droite normale Ă une courbe est aussi normale Ă ses parallĂšles.
- Lorsque des courbes parallĂšles sont construites, elles auront des points de rebroussement lorsque la distance de la courbe correspond au rayon de courbure. Ce sont les points oĂč la courbe touche la dĂ©veloppĂ©e.
- Si la courbe génératrice est une frontiÚre d'un ensemble plan et que sa courbe parallÚle est sans auto-intersections, alors cette derniÚre est la frontiÚre de la somme de Minkowski de l'ensemble plan et du disque de rayon donné[12].
Si la courbe donnĂ©e est polynomiale (ce qui signifie que et sont des polynĂŽmes), alors les courbes parallĂšles ne sont gĂ©nĂ©ralement pas polynomiales. Dans le domaine de la CAO, c'est un inconvĂ©nient, car les systĂšmes de CAO utilisent des polynĂŽmes ou des courbes algĂ©briques. Afin d'obtenir au moins des courbes algĂ©briques, la racine carrĂ©e de la reprĂ©sentation de la courbe parallĂšle doit pouvoir ĂȘtre rĂ©solue. Ces courbes sont appelĂ©es courbes hodographes pythagoriciennes et ont Ă©tĂ© Ă©tudiĂ©es par RT Farouki[13].
Exemples
- Les courbes parallÚles à un cercle de centre (x0 , y0) et de rayon r sont les courbes d'équations paramétriques
- Ce sont donc bien des cercles concentriques, de mĂȘme centre que le cercle de base.
- Les courbes parallÚles à une ellipse de centre (x0 , y0) et de demi-axes a et b sont les courbes d'équations paramétriques
- Ce sont des courbes algébriques octiques, dont certaines rappellent la courbe de Talbot.
Courbes parallĂšles d'une courbe implicite
GĂ©nĂ©ralement la reprĂ©sentation analytique d'une courbe parallĂšle Ă une courbe implicite n'est pas possible. Ce n'est que pour les cas simples de lignes et de cercles que les courbes parallĂšles peuvent ĂȘtre dĂ©crites facilement. Par exemple :
- Droite â fonction distance : (forme normale de Hesse)
- Cercle â fonction distance :
En général, en supposant certaines conditions, on peut prouver l'existence d'une fonction de distance orientée . En pratique, il faut le traiter numériquement[14]. En considérant des courbes parallÚles, ce qui suit est vrai :
- La courbe parallÚle pour la distance d est la ligne de niveau de la fonction de distance orientée correspondante .
Autres exemples
- Les développantes d'une courbe donnée sont un ensemble de courbes parallÚles. Par exemple : les développantes d'un cercle sont des spirales parallÚles (voir schéma).
Et[16] :
- Une parabole a comme décalages (des deux cÎtés) des courbes algébriques de degré 6.
- Une hyperbole ou une ellipse a comme décalages (des deux cÎtés) une courbe algébrique de degré 8.
- Une courbe de BĂ©zier de degrĂ© n a pour dĂ©calages (Ă deux cĂŽtĂ©s) des courbes algĂ©briques de degrĂ© 4n â 2 . En particulier, une courbe de BĂ©zier cubique a comme dĂ©calages (Ă deux cĂŽtĂ©s) des courbes algĂ©briques de degrĂ© 10.
Courbe parallĂšle Ă une courbe avec un coin
Lors de la dĂ©termination du chemin de coupe d'une piĂšce avec un angle aigu pour l'usinage, il faut dĂ©finir la courbe parallĂšle (dĂ©calĂ©e) Ă une courbe donnĂ©e qui a une normale discontinue au niveau de l'angle. MĂȘme si la courbe donnĂ©e n'est pas lisse Ă l'angle aigu, sa courbe parallĂšle peut ĂȘtre lisse avec une normale continue, ou elle peut avoir des pointes lorsque la distance de la courbe correspond au rayon de courbure Ă l'angle aigu.
Ventilateurs normaux
Comme décrit ci-dessus, la représentation paramétrique d'une courbe parallÚle, , à une courbure donnée, , avec distance est:
- avec le vecteur normal unitaire .
Dans un virage serré (), la normale à donné par est discontinue, c'est-à -dire la limite à gauche de la normale est différente de la limite à droite . Mathématiquement,
- .
Cependant, on peut définir un ventilateur normal qui fournit une interpolation entre et , et utilise au lieu de à l'angle aigu :
- oĂč .
La définition résultante de la courbe parallÚle fournit le comportement souhaité :
Algorithmes
En gĂ©nĂ©ral, la courbe parallĂšle d'une courbe de BĂ©zier n'est pas une autre courbe de BĂ©zier, un rĂ©sultat prouvĂ© par Tiller et Hanson en 1984[17]. Ainsi, en pratique, des techniques d'approximation sont utilisĂ©es. Tout niveau de prĂ©cision souhaitĂ© est possible en subdivisant Ă plusieurs reprises la courbe, bien que de meilleures techniques nĂ©cessitent moins de subdivisions pour atteindre le mĂȘme niveau de prĂ©cision. Une Ă©tude rĂ©alisĂ©e en 1997 par Elber, Lee et Kim[18] est largement citĂ©e, bien que de meilleures techniques aient Ă©tĂ© proposĂ©es plus rĂ©cemment. Une technique moderne basĂ©e sur l'ajustement de courbe, avec des rĂ©fĂ©rences et des comparaisons avec d'autres algorithmes, ainsi qu'un code source JavaScript open source, a Ă©tĂ© publiĂ©e dans un article de blog[19] en septembre 2022.
Un autre algorithme efficace pour la compensation est l'approche par niveau décrite par Kimmel et Bruckstein (1993)[20].
Surfaces parallÚles (décalées)
Les surfaces dĂ©calĂ©es sont importantes dans l'usinage Ă commande numĂ©rique, oĂč elles dĂ©crivent la forme de la coupe effectuĂ©e par une fraise Ă bout sphĂ©rique d'une fraise Ă trois axes[10]. S'il existe une reprĂ©sentation paramĂ©trique rĂ©guliĂšre de la surface donnĂ©e disponible, la deuxiĂšme dĂ©finition d'une courbe parallĂšle (voir ci-dessus) se gĂ©nĂ©ralise Ă la reprĂ©sentation paramĂ©trique suivante de la surface parallĂšle avec la distance :
- avec le vecteur normal .
Le paramĂštre de distance peut aussi ĂȘtre nĂ©gatif. Dans ce cas, on obtient une surface parallĂšle sur le cĂŽtĂ© opposĂ© de la surface (voir schĂ©ma similaire sur les courbes parallĂšles d'un cercle). On vĂ©rifie facilement qu'une surface parallĂšle Ă un plan est un plan parallĂšle au sens commun et la surface parallĂšle d'une sphĂšre est une sphĂšre concentrique.
Propriétés géométriques
- Pour un mĂȘme paramĂštre, les vecteurs tangents sont colinĂ©aires[21]:
- Les vecteurs normaux pour un mĂȘme paramĂštre ont mĂȘme direction :
- oĂč et sont les opĂ©rateurs de forme pour et , respectivement.
- Les courbures principales sont les valeurs propres de l'opérateur de forme, les directions de courbure principales sont ses vecteurs propres, la courbure gaussienne est son déterminant et la courbure moyenne est la moitié de sa trace.
- oĂč et sont les inverses des opĂ©rateurs de forme pour et , respectivement.
- Les rayons de courbure principaux sont les valeurs propres de l'inverse de l'opérateur de forme, les directions de courbure principales sont ses vecteurs propres, l'inverse de la courbure gaussienne est son déterminant et le rayon de courbure moyen est la moitié de sa trace.
On remarque ainsi une similarité avec les propriétés géométriques des courbes parallÚles.
Généralisations
Le problĂšme se gĂ©nĂ©ralise assez Ă©videmment aux dimensions supĂ©rieures, par exemple aux surfaces dĂ©calĂ©es, et un peu moins trivialement aux surfaces de tuyaux[22]. Il est Ă noter que la terminologie pour les versions de dimension supĂ©rieure varie encore plus largement que dans le cas planaire, par exemple d'autres auteurs parlent de fibres parallĂšles, de rubans et de tubes[23]. Pour les courbes intĂ©grĂ©es dans des surfaces 3D, le dĂ©calage peut ĂȘtre pris le long d'une gĂ©odĂ©sique[24].
Une autre façon de gĂ©nĂ©raliser est (mĂȘme en 2D) de considĂ©rer une distance variable, par exemple paramĂ©trĂ©e par une autre courbe[21]. On peut par exemple tracer (enveloppe) avec une ellipse au lieu d'un cercle[21] comme c'est possible par exemple dans Metafont.
Plus rĂ©cemment, Adobe Illustrator a ajoutĂ© une fonctionnalitĂ© quelque peu similaire dans la version CS5, bien que les points de contrĂŽle pour la largeur variable soient spĂ©cifiĂ©s visuellement[25]. Dans les contextes oĂč il est important de faire la distinction entre compensation de distance constante et variable, les acronymes CDO et VDO sont parfois utilisĂ©s[9].
Courbes de décalage générales
Soient une reprĂ©sentation paramĂ©trique rĂ©guliĂšre d'une courbe, , et une seconde courbe paramĂ©trable par sa normale unitaire, , oĂč la normale de (cette paramĂ©trisation par la normale existe pour les courbes dont la courbure est strictement positive ou nĂ©gative, et donc convexe, lisse, et non droite). La reprĂ©sentation paramĂ©trique de la courbe gĂ©nĂ©rale de dĂ©calage de compensĂ© par est:
- oĂč est la normale unitaire de .
On voit bien que le décalage trivial, , donne des courbes parallÚles ordinaires (c'est-à -dire décalées).
Propriétés géométriques
- Pour un paramÚtre donné, les vecteurs tangents sont colinéaires[21]:
- Comme pour les lignes parallÚles, une normale à une courbe est également normale à ses décalages généraux.
- avec la courbure de la courbe générale de décalage, la courbure de , et la courbure de pour le paramÚtre .
- avec le rayon de courbure de la courbe générale de décalage, le rayon de courbure de , et le rayon de courbure de pour le paramÚtre .
- Lorsque des courbes de dĂ©calage gĂ©nĂ©rales sont construites, elles auront des pointes lorsque la courbure de la courbe correspond Ă la courbure du dĂ©calage. Ce sont les points oĂč la courbe touche la dĂ©veloppĂ©e.
Surfaces décalées générales
Les surfaces dĂ©calĂ©es gĂ©nĂ©rales dĂ©crivent la forme des coupes effectuĂ©es par une variĂ©tĂ© de mĂšches de coupe utilisĂ©es par les fraises en bout Ă trois axes dans l'usinage Ă commande numĂ©rique . On suppose qu'on a une reprĂ©sentation paramĂ©trique rĂ©guliĂšre d'une surface, , et une deuxiĂšme surface qui peut ĂȘtre paramĂ©trĂ©e par sa normale unitaire, , oĂč la normale de (cette paramĂ©trisation par normale existe pour les surfaces dont la courbure gaussienne est strictement positive, et donc convexe, lisse, et non plate). La reprĂ©sentation paramĂ©trique de la surface dĂ©calĂ©e gĂ©nĂ©rale de compensĂ© par est:
- oĂč est la normale unitaire de .
Une fois encore, le décalage trivial, , donne des surfaces parallÚles ordinaires (c'est-à -dire décalées).
Propriétés géométriques
- Comme pour les droites parallÚles, le plan tangent d'une surface est parallÚle au plan tangent de ses décalages généraux[21].
- Comme pour les lignes parallÚles, une normale à une surface est également normale à ses décalages généraux[21].
- oĂč et sont les opĂ©rateurs de forme pour et , respectivement.
- Les courbures principales sont les valeurs propres de l' opérateur de forme, les directions de courbure principales sont ses vecteurs propres, la courbure gaussienne est son déterminant et la courbure moyenne est la moitié de sa trace .
- oĂč et sont les inverses des opĂ©rateurs de forme pour et , respectivement.
- Les rayons de courbure principaux sont les valeurs propres de l'inverse de l' opérateur de forme, les directions de courbure principales sont ses vecteurs propres, l'inverse de la courbure gaussienne est son déterminant et le rayon de courbure moyen est la moitié de sa trace .
Là encore, il y a similarité avec les propriétés géométriques des courbes de décalage générales.
Dérivation des propriétés géométriques pour les décalages généraux
Les propriĂ©tĂ©s gĂ©omĂ©triques rĂ©pertoriĂ©es ci-dessus pour les courbes et les surfaces dĂ©calĂ©es gĂ©nĂ©rales peuvent ĂȘtre dĂ©rivĂ©es pour des dĂ©calages de dimension arbitraire. Soit une reprĂ©sentation paramĂ©trique rĂ©guliĂšre d'une surface Ă n dimensions, , oĂč la dimension de est n-1. Supposons Ă©galement que vous ayez une deuxiĂšme surface Ă n dimensions qui peut ĂȘtre paramĂ©trĂ©e par sa normale unitaire, , oĂč la normale de (cette paramĂ©trisation par normale existe pour les surfaces dont la courbure gaussienne est strictement positive, et donc convexe, lisse, et non plate). La reprĂ©sentation paramĂ©trique de la surface dĂ©calĂ©e gĂ©nĂ©rale de compensĂ© par est:
- oĂč est la normale unitaire de . (Le dĂ©calage trivial, , donne des surfaces parallĂšles ordinaires. )
On remarque tout d'abord que la normale de la normale de par définition. Maintenant, nous allons appliquer le différentiel par rapport à en , qui donne ses vecteurs tangents générant son plan tangent.
Il apparait que les vecteurs tangents pour sont la somme des vecteurs tangents pour et son dĂ©calage , qui partagent la mĂȘme unitĂ© normale. Ainsi, la surface dĂ©calĂ©e gĂ©nĂ©rale partage le mĂȘme plan tangent et normal avec et . Cela correspond Ă la nature des enveloppes.
On considĂšre maintenant les Ă©quations de Weingarten pour l' opĂ©rateur de forme, qui peut ĂȘtre Ă©crit comme . Si est inversible, . Il faut rappeler que les courbures principales d'une surface sont les valeurs propres de l'opĂ©rateur de forme, les directions de courbure principales sont ses vecteurs propres, la courbure de Gauss est son dĂ©terminant et la courbure moyenne est la moitiĂ© de sa trace. L'inverse de l'opĂ©rateur de forme conserve ces mĂȘmes valeurs pour les rayons de courbure.
En remplaçant dans l'équation la différentielle de , on a:
- oĂč est l'opĂ©rateur de forme pour .
Ensuite, on utilise Ă nouveau les Ă©quations de Weingarten pour remplacer :
- oĂč est l'opĂ©rateur de forme pour .
Ensuite, on résout pour et multiplie des deux cÎtés par pour revenir aux équations de Weingarten, cette fois pour :
Ainsi, , et l'inversion des deux cÎtés donne .
Voir Ă©galement
Références
- (en) Cet article est partiellement ou en totalitĂ© issu de lâarticle de WikipĂ©dia en anglais intitulĂ© « Parallel curve » (voir la liste des auteurs).
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Liens externes
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