Coupy
Coupy est une ancienne commune française du département de l'Ain. En 1966, la commune est absorbée par Bellegarde-sur-Valserine.
Coupy | |
Église Saint-Claude de Vanchy. | |
Administration | |
---|---|
Pays | France |
RĂ©gion | Auvergne-RhĂ´ne-Alpes |
DĂ©partement | Ain |
Arrondissement | Nantua |
Commune | Bellegarde-sur-Valserine |
Code commune | 01126 |
DĂ©mographie | |
Population | 1 684 hab. (1962) |
GĂ©ographie | |
Coordonnées | 46° 05′ 53″ nord, 5° 50′ 58″ est |
Élections | |
DĂ©partementales | Bellegarde-sur-Valserine |
Historique | |
Commune(s) d'intégration | Bellegarde-sur-Valserine |
Localisation | |
GĂ©ographie
Communes limitrophes
Lancrans | ||||
Bellegarde-sur-Valserine | N | LĂ©az | ||
O Coupy E | ||||
S | ||||
Éloise (Haute-Savoie) |
Histoire
En 1601, le pays de Gex et le Bugey deviennent français[1]. Ils sont séparés par le chemin des espagnols sous souveraineté savoyarde, permettant de rejoindre la Savoie à la Franche-Comté. Le chemin démarre au pont de Grésin et englobe Vanchy et Coupy. Le libre passage est autorisé pour les Français entre Musinens et le fort l'Ecluse. En 1760, le traité de Turin [2] supprimera cette enclave et Coupy et Vanchy deviennent français.
La commune est créée en même temps que la commune de Confort par démembrement de Lancrans le , elle prend alors le nom de Vanchy[3].
Le , le chef-lieu est transféré au hameau de Coupy[4] mais il faudra attendre le pour que la commune prenne le nom de son nouveau chef-lieu[5].
Le , le pont de Coupy reliant cette dernière à Bellegarde est détruit par l'armée française. Un pont provisoire est lancé le , il matérialise le début de la ligne de démarcation entre la zone libre et la zone interdite qui inclut Coupy.
Le , la commune est absorbée par Bellegarde-sur-Valserine[6].
Le , Bellegarde forme avec Châtillon-en-Michaille et Lancrans la commune nouvelle de Valserhône.
Politique et administration
Population et société
DĂ©mographie
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Claude, rue Sully.
- Château de Vanchy
- Borne frontière à trois fleurs de lys et couronne royale de 1695 vers le pont de la Maladière ; Vanchy ne marquant pas la frontière entre la France et la Savoie, il s'agit d'une pierre de remploi.
- Vestige gallo-romain de Vanchy (pour mémoire) dont les fouilles ont permis de le découvrir dans les années 1960. Situé sous le terrain de football de Vanchy, sa destination est inconnue mais il était soit un sanctuaire des eaux ou soit une auberge-étape.
- Pont de Coupy
- Viaduc de Bellegarde
- Viaduc de la Valserine
Pour approfondir
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
Références
- « Recueil des traites de paix…, Amsterdam-La Haye, 1700, tome III, pp. 1–4.. »
- « Traité entre le Roi et le roi de Sardaigne, conclu à Turin le 24 mars 1760 (p.4) », sur Gallica.bnf.fr.
- « Tableau d'assemblage de la commune de Vanchy distraite de la commune de Lancrans par décret du 24 mars 1858 », sur Archives départementales de l'Ain (consulté le )
- Joseph Chaumié, « Décret no 46468 du Président de la République française du », Bulletin des lois de la République française, no 2625,‎ , p. 1535 (lire en ligne)
- Aristide Briand, « Décret no 50803 du Président de la République française du », Bulletin des lois de la République française, no 2940,‎ , p. 391 (lire en ligne)
- « Commune de Coupy (01126) », sur insee.fr (consulté le )
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui, « Notice communale : Coupy », sur ehess.fr, École des hautes études en sciences sociales (consulté le ).