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Coordination (grammaire)

En syntaxe, la coordination est un rapport logique, l’un de ceux qui peuvent exister dans une phrase simple et dans une phrase complexe. Les entitĂ©s coordonnĂ©es ont le mĂȘme rang syntaxique. Dans une phrase simple, ce sont des mots ou des syntagmes qui forment ensemble un constituant multiple. Dans une phrase complexe, ce sont des sous-phrases[1], des propositions subordonnĂ©es Ă  un mĂȘme rĂ©gissant ou, plus rarement, un mot ou un syntagme et une proposition, les deux subordonnĂ©s Ă  un mĂȘme rĂ©gissant. La coordination s’oppose Ă  la subordination, qui peut exister entre constituants de phrase simple de rangs diffĂ©rents et, en phrase complexe, entre propositions de rangs diffĂ©rents. À la diffĂ©rence de la subordination, oĂč le subordonnĂ© est parfois indispensable pour que le syntagme ou la phrase soient corrects, l’entitĂ© coordonnĂ©e n’est jamais obligatoire. De plus, contrairement Ă  la subordination, il peut y avoir coordination entre phrases voisines aussi[2] - [3] - [4] - [5] - [6] - [7].

Le terme « coordination » apparaĂźt en formation des mots Ă©galement, lorsqu’il s’agit de la composition, la formation de certains mots composĂ©s Ă©tant fondĂ©e sur ce rapport initial entre leurs composants[8] - [9].

En phrase simple ou proposition, selon certains linguistes[10], entre le prédicat et le sujet il y a un troisiÚme type de rapport, de prédication.

Procédés de la coordination

L’un des procĂ©dĂ©s de la coordination est la juxtaposition (appelĂ©e aussi parataxe), la coordination ainsi rĂ©alisĂ©e Ă©tant qualifiĂ©e de paratactique ou asyndĂ©tique. Ce type de coordination se caractĂ©rise par l’absence de mot-outil de liaison. Exemples :

  • entre mots formant un constituant multiple : (fr) une nuit claire, Ă©toilĂ©e, mystĂ©rieuse[2] ; (ro) Noaptea-i albă, luminoasă « La nuit est blanche, lumineuse » (Vasile Alecsandri)[6] ;
  • entre sous-phrases ou propositions subordonnĂ©es : (fr) Il court, saute dans tous les sens[2] ; (ro) ...ei vroiau Ăźn felul acesta să scape de ea, s-o alunge de acolo « 
ils voulaient, de cette façon, se dĂ©barrasser d’elle, la chasser de lĂ -bas » (Marin Preda)[6] ;
  • entre phrases : (hu) PĂ©ter bejött a szobĂĄba. LeĂŒlt, Ă©s olvasni kezdte az ĂșjsĂĄgot « PĂ©ter entra dans la piĂšce. Il s’assit et se mit Ă  lire son journal »[11] ;
  • entre Ă©lĂ©ments de mot composĂ© : (fr) sourd-muet[12], (hu) adĂĄsvĂ©tel (littĂ©ralement « achat-vente »)[9].

La coordination peut Ă©galement ĂȘtre rĂ©alisĂ©e par jonction (coordination jonctionnelle, appelĂ©e aussi syndĂ©tique), Ă  l’aide d’un mot-outil, d’habitude une conjonction, mais cela peut ĂȘtre une autre espĂšce de connecteur aussi :

  • entre mots de mĂȘme nature formant un constituant multiple : Jeanne et Marianne se sont tues[12], (ro) Eu Ăźs fierar și potcovar « Je suis forgeron et marĂ©chal ferrant » (Mihail Sadoveanu)[6] ;
  • entre mots de natures diffĂ©rentes : (fr) un pull vert et d’étrange aspect[2] ;
  • entre sous-phrases ou propositions de mĂȘme rang et de mĂȘme fonction syntaxique : (fr) Venez me voir, et nous causerons[13], (en) John walked and Mary ran « John marchait et Mary courait »[4] ;
  • entre propositions de mĂȘme rang mais Ă  fonctions diffĂ©rentes : (ro) ...taie de unde vrea și cĂąt Ăźi place « Il/Elle coupe d’oĂč il/elle veut et tant qu’il lui plaĂźt » (Ion Creangă)[5] ;
  • entre un constituant de proposition et une proposition : (fr) un coup de matraque violent et qui fait mal[2] ;
  • entre phrases : (fr) Internet est une source inĂ©puisable d’informations. De plus, c’est un remarquable outil de communication[14] ;
  • entre Ă©lĂ©ments de mot composĂ© : (fr) vingt et un[15], (ro) treizeci și cinci « trente cinq » (litt. « trente et cinq »)[8].

Types de coordination selon le rapport logique exprimé

Du point de vue logique il y a plusieurs types de coordination, quant au nombre desquels les opinions divergent. On distingue en gĂ©nĂ©ral les types de coordination copulative (appelĂ©e aussi cumulative), disjonctive, adversative (ou oppositive) et conclusive (ou consĂ©cutive). Certains auteurs leur ajoutent d’autres types de coordination (voir plus bas).

La coordination copulative ou cumulative interconnecte des entitĂ©s syntaxiques en indiquant leur proximitĂ© spatiale ou temporelle, leur simultanĂ©itĂ© ou succession, leur addition[16] - [17], et implique parfois leur gradation[18]. C’est un type de coordination ouvert, pouvant concerner thĂ©oriquement un nombre indĂ©fini d’entitĂ©s[19]. Elle peut ĂȘtre rĂ©alisĂ©e aussi bien par juxtaposition que par jonction.

Il y a des auteurs qui distinguent en phrase complexe plusieurs sous-types de coordination copulative (exemples en hongrois)[19] :

  • adjonctive : Nem megyek el hozzĂĄ, levelet sem Ă­rok neki « Je ne vais pas chez lui/elle, et je ne lui Ă©cris pas de lettre non plus » ;
  • oppositive, mais qui n’indique pas une opposition rĂ©elle : Nemcsak tudni kell a jĂłt, hanem meg is kell tenni « Il faut non seulement connaĂźtre le bien, mais le faire aussi » ;
  • de synthĂšse : Sem esƑ nem esik, sem felhƑ nem lĂĄtszik « Il ne pleut pas, et on ne voit pas de nuages non plus » ;
  • de division : A film egyrĂ©szt hosszĂș volt, mĂĄsrĂ©szt unta mindenki « D’un cĂŽtĂ© le film Ă©tait long, d’un autre cĂŽtĂ© il ennuyait tout le monde » ;
  • de gradation : Üzent, sƑt Ă­rt is neki « Il/Elle lui a transmis un message, plus que ça, il/elle lui a Ă©crit aussi ».

La coordination disjonctive relie des entités dont on peut choisir (disjonction concessive) ou dont il faut choisir (disjonction exclusive). Exemples :

  • entre mots : (fr) Il veut ĂȘtre avocat ou mĂ©decin (disjonction concessive)[16] ; (ro) Îmi aduci vin sau bere « Tu m’apporteras du vin ou de la biĂšre » (disjonction concessive)[20] ;
  • entre sous-phrases : (fr) Il paiera, ou bien il sera poursuivi (disjonction exclusive)[21], (ro) Vii sau pleci? « Tu viens ou tu t’en vas ? » (disjonction exclusive)[22] ;
  • entre phrases : (hu) Induljunk most mindjĂĄrt. Vagy induljunk csak holnap reggel kĂ©nyelmesen « Partons tout de suite. Ou alors ne partons que demain matin, tranquillement »[11].

La coordination adversative ou oppositive met en opposition deux entitĂ©s, les deux Ă©tant affirmĂ©es (opposition simple) ou l’une Ă©tant niĂ©e et l’autre affirmĂ©e (opposition exclusive) :

  • entre mots : (fr) Elle est petite, mais vigoureuse[16], (hu) fontos, de rossz hĂ­r « une nouvelle importante mais mauvaise »[7] ;
  • entre sous-phrases : (fr) Il avait vu Pierre mais il ne l’avait pas saluĂ© (opposition exclusive)[23], (ro) N-a Ăźnvățat, ci s-a distrat « Il/Elle n’a pas travaillĂ© mais s’est amusĂ©(e) » (opposition exclusive)[24] ;
  • entre phrases : (fr) Michel est d’accord avec le projet. Par contre, il refuse de travailler avec cette Ă©quipe.[25] ; (cnr) Vrijeme već odavno bijaĆĄe isteklo. No svi joĆĄ bijahu na svojim mjestima « Le temps avait expirĂ© depuis longtemps. Cependant, tous Ă©taient encore Ă  leurs places »[26].

La coordination conclusive ou consĂ©cutive indique un rapport de cause Ă  effet, son second membre exprimant une dĂ©duction logique de ce qu’exprime le premier :

  • entre mots : (hu) GyƑzelmet, tehĂĄt sikert aratott « Il/Elle a remportĂ© la victoire, donc le succĂšs »[7] ;
  • entre propositions : (fr) Je pense, donc je suis[2] ; (ro) Am promis, deci vin « J’ai promis, donc je viens »[27] ;
  • entre phrases : (fr) Un contrĂŽle trĂšs strict a Ă©tĂ© Ă©tabli Ă  l’entrĂ©e du stade. Ainsi espĂšre-t-on que le match se dĂ©roulera sans incident[28] ; (cnr) Svi su već bili potpuno iscrpljeni. Zbog toga smo se morali odmoriti « Tous Ă©taient dĂ©jĂ  complĂštement Ă©puisĂ©s. C’est pourquoi nous avons dĂ» nous reposer »[26].

Certains auteurs prennent en compte d’autres types de coordination aussi :

  • causale : (fr) Il faut l’aimer car il est juste[2] ;
  • transitive (par la conjonction or) : (fr) Tout homme est mortel ; or je suis un homme ; donc je suis mortel[16];
  • comparative : (fr) Plus il mange, plus il a faim[2] ;
  • temporelle : (fr) Il travaille, puis il fume[2] ;
  • explicative : (hu) Egy könnyƱ, ugyanis egyszerƱ feladatot oldott meg « Il/Elle a rĂ©solu un problĂšme facile, c’est-Ă -dire simple »[29];
  • exclusive : (sr) Svuda je tiĆĄina, samo u dvoriĆĄtu skiči usamljeni pas « C’est partout le silence, seulement dans la cour on entend gĂ©mir un chien solitaire »[30].

Parmi les rapports de subordination aussi il y en a qui sont logiques, c’est pourquoi entre ces rapports et certains de coordination il y a des ressemblances[31]. Dans des grammaires du roumain, par exemple, on prend en compte un complĂ©ment dit circonstanciel cumulatif (ex. Pe lĂąngă haine, și-a cumpărat cărți « À cĂŽtĂ© de vĂȘtements, il/elle s’est achetĂ© des livres »), le rapport exprimĂ© par celui-ci Ă©tant Ă©quivalent Ă  un rapport de coordination copulative[32]. Le complĂ©ment appelĂ© circonstanciel d’opposition (Departe de a trĂąndăvi, el e foarte activ « Loin de paresser, il est trĂšs actif ») ressemble au membre d’un rapport de coordination adversative[33], et le complĂ©ment appelĂ© circonstanciel de consĂ©quence (Muncește pĂąnă la epuizare « Il travaille jusqu’à Ă©puisement ») est comparable au membre d’un rapport de coordination conclusive[34].

Dans d’autres grammaires aussi, on constate mĂȘme des cas de synonymie syntaxique entre, d’un cĂŽtĂ©, certaines constructions considĂ©rĂ©es de coordination et, de l’autre, des constructions considĂ©rĂ©es de subordination. Dans le rapport de cause Ă  effet, dans cet ordre, l’effet est exprimĂ© par une sous-phrase coordonnĂ©e conclusive [ex. (hu) Nagy volt a sĂĄr, ezĂ©rt nem lehetett jĂĄrni « Il y avait beaucoup de boue, c’est pourquoi on ne pouvait pas marcher »] ou par une proposition subordonnĂ©e considĂ©rĂ©e comme prĂ©dicative Ă  nuance de sens consĂ©cutive : Akkora volt a sĂĄr, hogy alig lehetett jĂĄrni « Il y avait tant de boue, qu’on ne pouvait pas marcher ». Dans l’ordre inverse de l’expression du rapport de cause Ă  effet il y a Ă©galement synonymie, entre une sous-phrase coordonnĂ©e appelĂ©e explicative exprimant la cause (Nem lehetett jĂĄrni, ugyanis nagy volt a sĂĄr « On ne pouvait pas marcher ; en effet, il y avait beaucoup de boue ») et une proposition subordonnĂ©e causale : AzĂ©rt nem lehetett jĂĄrni, mert nagy volt a sĂĄr « On ne pouvait pas marcher, parce qu’il y avait beaucoup de boue »[35].

En comparant des syntaxes de différentes langues, on peut constater des points de vue différents au sujet de la coordination et de la subordination. Par exemple, pour des grammaires françaises, car introduit une proposition coordonnée[2] - [16], alors que son équivalent roumain, serbe ou hongrois est considéré comme une conjonction de subordination[36] - [37] - [35].

Notes et références

  1. Terme utilisé par Grevisse et Goosse 2007 (p. 1427) pour les phrases simples réunies par coordination dans une phrase complexe.
  2. Dubois 2002, p. 120-121.
  3. Bussmann 1998, p. 256.
  4. Crystal 2008, p. 115.
  5. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 139.
  6. Constantinescu-Dobridor 1998, article coordonare.
  7. KĂĄlmĂĄnnĂ© Bors și A. JĂĄszĂł 2007, p. 353-354.
  8. Constantinescu-Dobridor 1998, article compunere.
  9. Cs. Nagy 2007, p. 302.
  10. Par exemple Grevisse et Goosse 2007 (p. 245-246.
  11. Tolcsvai Nagy 2006, p. 117.
  12. Grevisse et Goosse 2007, p. 194.
  13. Grevisse et Goosse 2007, p. 1427.
  14. Chartrand et al. 1999, p. 46-58.
  15. Grevisse et Goosse 2007, p. 116.
  16. Grevisse et Goosse 2007, p. 314.
  17. Balogh 2000, p. 538.
  18. KĂĄlmĂĄnnĂ© Bors și A. JĂĄszĂł 2007, p. 428.
  19. KirĂĄly et A. JĂĄszĂł 2007, p. 439.
  20. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 175.
  21. Grevisse et Goosse 2007, p. 1399.
  22. Avram 1997, p. 306.
  23. Bescherelle 3, p. 1990.
  24. Bidu-Vrănceanu 1997, p. 28.
  25. BDL, page Les coordonnants.
  26. Čirgić 2010, p. 329-330 (grammaire montĂ©nĂ©grine).
  27. Avram 1997, p. 415.
  28. Delatour 2004, p. 176.
  29. Kålmånné Bors et A. Jåszó 2007, p. 429.
  30. Klajn 2005, p. 239.
  31. Avram 1997, p. 301.
  32. Avram 1997, p. 393.
  33. Avram 1997, p. 391.
  34. Avram 1997, p. 387.
  35. KirĂĄly et A. JĂĄszĂł 2007, p. 457-458.
  36. Avram 1997, p. 280.
  37. Klajn 2005, p. 248.

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