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Combat d'Ancenis

La combat d'Ancenis se déroula à la suite d'une révolte paysanne contre la levée en masse lors de la Pré-Chouannerie.

Combat d'Ancenis
Description de cette image, également commentée ci-après
Château d'Ancenis, gravure de Thomas Drake, 1860.
Informations générales
Date
Lieu Ancenis
Issue Victoire des républicains
Commandants
• Julien Gaudin• Blondin d'Esigny
• René Gourdon
• Jean Terrien
• Joseph Cosneau
• Jean Pacory
Forces en présence
Inconnues4 000 Ă  5 000 hommes[1]
1 canon[1]
Pertes
2 morts[1]12 morts[1]

Chouannerie

Batailles

RĂ©voltes paysannes (1792-1793)
CoordonnĂ©es 47° 22′ 24″ nord, 1° 10′ 55″ ouest
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Combat d'Ancenis
GĂ©olocalisation sur la carte : Bretagne
(Voir situation sur carte : Bretagne)
Combat d'Ancenis
GĂ©olocalisation sur la carte : Pays de la Loire
(Voir situation sur carte : Pays de la Loire)
Combat d'Ancenis
GĂ©olocalisation sur la carte : Loire-Atlantique
(Voir situation sur carte : Loire-Atlantique)
Combat d'Ancenis

Prélude

Le les paysans et les mineurs se révoltent contre la levée en masse. L'insurrection est massive dans la Loire-Inférieure où la quasi-totalité des paroisses entrent en rébellion.

Une centaine de paysans s'emparent en premier lieu du bourg patriote de Saint-Mars-la-Jaille où un commissaire, Mathurin Terrier, est capturé et blessé par la foule. Dès lors l'insurrection s'étend, le lendemain les insurgés menés par René Gourdon, un ancien soldat de l'armée royale, se rassemblent à La Rouxière, et de là, au nombre de plusieurs milliers, marchent sur Varades. Les gardes nationaux locaux tentent de défendre la place mais ils sont rapidement mis en fuite laissant un tué sur à la tour de la Verrerie et abandonnant leur canon aux insurgés qui s'emparent de la petite ville[1].

Les paysans sont ensuite renforcés par les mineurs qui auparavant s'étaient rendus maîtres de Montrelais. Les insurgés marchent ensuite sur Montrelais, puis sur Saint-Herblon, où la demeure du prêtre constitutionnel est pillée, avec l'intention d'attaquer Ancenis, au passage de plus en plus d'hommes rejoignent la troupe des révoltés. Ces derniers s'emparent du bourg patriote de Mésanger qui est livré au pillage, un médecin est tué, d'autres patriotes sont blessés. Cependant des paysans rencontrent Blondin d'Esigny, ce dernier étant un ancien officier, ils décident de le mettre à leur tête pour prendre Ancenis, au grand dam de Gourdon[1].

Le combat

Le , les paysans et les mineurs, au nombre de 4 000 Ă  5 000, avec 1 canon, 8 tambours et un drapeau rouge pris aux gardes nationaux de Varades, se prĂ©sentent devant Ancenis dĂ©fendue par les gardes nationaux et des habitants de la ville dirigĂ©s par l'administrateur Gaudin. Un messager, Michel VĂ©nard, se prĂ©sente alors aux autoritĂ©s de la ville porteur d'une lettre contenant les revendications des insurgĂ©s qui rĂ©clament : la fin de la conscription militaire, le retour des prĂŞtres rĂ©fractaires, une baisse des impĂ´ts mobiliers, la restitution des armes saisies, une livraison de pain et quelques autres mesures Ă©conomiques. Les RĂ©publicains refusent et gardent prisonnier le messager[1].

Les insurgés passent alors à l'attaque au nord de la ville, les gardes nationaux se replient alors à l'intérieur de la ville où ils luttent plus efficacement. Après 5 heures de combat, les insurgés abandonnent la partie et se replient. Les combats ont fait 12 morts du côté des révoltés et 2 morts du côté des Républicains[1].

Références

  1. PĂ©an 2008, p. 163-176.

Bibliographie

  • Pierre PĂ©an, Une blessure française : les soulèvements populaires dans l'Ouest sous la RĂ©volution, 1789-1795, Paris, Fayard, , 325 p. (ISBN 978-2-213-63566-8), p. 163-176.
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