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Col des Saisies

Le col des Saisies est un col routier alpin situĂ© dans le dĂ©partement français de la Savoie Ă  1 632 m d'altitude. Il permet le passage entre la vallĂ©e du Beaufortain et celle du val d'Arly. Ă€ son sommet, se situe la station de sports d'hiver des Saisies, oĂą se pratique notamment le ski nordique.

Col des Saisies
Image illustrative de l’article Col des Saisies
Vue du col des Saisies depuis le bas des pentes du signal de Bisanne avec la chaîne des Aravis dans le lointain.
Altitude 1 632 m[1]
Massif Massif du Beaufortain (Alpes)
CoordonnĂ©es 45° 45′ 31″ nord, 6° 31′ 44″ est[1]
PaysDrapeau de la France France
ValléeGorges de l'Arly
(nord-ouest)
Beaufortain
(sud-est)
Ascension depuisFlumet Beaufort
Déclivité moy.5 % 6,4 %
Déclivité max.9 % 10,5 %
Kilométrage14,8 km 15 km
AccèsD 218B D 218B
GĂ©olocalisation sur la carte : France
(Voir situation sur carte : France)
Col des Saisies
GĂ©olocalisation sur la carte : Savoie
(Voir situation sur carte : Savoie)
Col des Saisies

Étymologie

Le nom Saisies dĂ©rive, par fĂ©minisation, des noms patois de saix, scex, sex, dĂ©rivant de l'ancien français saxe, qui dĂ©signe un « rocher », ou encore le « pays des rochers Â»[2] - [3] - [4].

Plus rĂ©cemment, en lien avec le dĂ©veloppement touristique, d'autres variantes se sont dĂ©veloppĂ©es[4] : soit le lieu oĂą l'on percevait des taxes diverses (taille, gabelle, etc.)[5] ; soit une autre, tenant plus de la lĂ©gende, indique que le nom fait rĂ©fĂ©rence au commerce de contrebande[4], voire « Ă  prendre au sens premier du mot, Ă  savoir que, lorsque les paysans montaient lĂ -haut pour une foire traditionnelle, les douaniers et gendarmes rĂ©clamaient des comptes aux mauvais payeurs et « saisissaient » leurs biens Â»[5]. On fait reposer cette lĂ©gende sur la pĂ©riode de l'après annexion de la Savoie, de 1860 Ă  1934, au cours de laquelle a Ă©tĂ© votĂ©e la crĂ©ation d'une zone franche, conservant des avantages fiscaux avec son voisin la Suisse et notamment Genève, et recouvrant la partie nord du duchĂ© de Savoie, soit le nouveau dĂ©partement de la Haute-Savoie, aurait permis Ă  quelques alpagistes des environs de faire du commerce de contrebande[4].

Cependant l'ancienne forme Sayssies est mentionnée déjà en 1520, soit bien avant cette période, et d'autres formes dérivées apparaissent dans différents documents[3] - [4].

GĂ©ographie

Vue des Saisies depuis la Legette avec le col derrière le plan d'eau sur la gauche.

Situation

Carte cliquable du col des Saisies (version interactive).

Le col des Saisies se trouve Ă  1 632 mètres d'altitude dans le massif du Beaufortain, entre le signal de Bisanne (1 941 m) au sud-ouest d'une part, et, d'autre part, par les sommets de la Legette Ă  l'est et du Chard du Beurre au nord-est. Il constitue un point de passage entre le Beaufortain au sud-est et les gorges de l'Arly et le val d'Arly au nord-ouest. Son adret est drainĂ© par le ruisseau de Manant, affluent du Doron de Beaufort, tandis que son ubac l'est par le nant Rouge, affluent de l'Arly.

Il est situé dans le département de la Savoie, sur le territoire de la commune de Hauteluce dont le chef-lieu se trouve à l'est ; les territoires communaux de Crest-Voland au nord, Cohennoz à l'ouest et Villard-sur-Doron au sud se trouvent non loin.

Climat

Le climat y est de type montagnard.

Accès

La station des Saisies est reliée au reste du pays par une unique route départementale : la RD 218. Celle-ci permet de relier Sallanches et la vallée de l'Arve, Albertville, Ugine (via les gorges de l'Arly) et Beaufort.

Aucune liaison ferroviaire ne relie la station des Saisies, la gare la plus proche se situe 30 km en aval Ă  Albertville. Des bus effectuent ensuite la liaison.

La station est accessible par bus à partir des aéroports de Chambéry, de Lyon-Saint-Exupéry et de Genève.

Histoire

Un alpage exploité dès le XIIIe siècle

Les Saisies sont avant tout un alpage, mentionné dès le XIIIe siècle[6].

Vers la fin du XVIe siècle, une chapelle est édifiée[6]. Elle devient le lieu d'un pèlerinage local[6]. Peu de temps après, se développe des échanges entre les vallées de l'Arly et du Beaufortain, jusqu'au développement d'une de foire[6].

Un haut lieu de la RĂ©sistance en Savoie

Au cours de la Seconde Guerre mondiale, le col des Saisies est compris dans la zone du maquis du Beaufortain commandé par le capitaine Bulle. De grande taille et totalement sécurisé par les résistants, le col est choisi pour être le le théâtre d'un important parachutage d'armes et de matériel.

DĂ©veloppement d'une station et d'un grand domaine skiable

Avant le développement des sports d'hiver, ce col était essentiellement un vaste alpage, sur lequel on avait construit une chapelle.

En 1935, Erwin Eckl, un moniteur de ski autrichien, s'installe au col des Saisies. Il est à l'origine du développement de la pratique sur le plateau et de l'édification de la première structure d'accueil, dans un chalet d'alpage[6]. En 1956, le premier téléski est installé, de même que naît la première école de ski[7]. Il faut attendre cependant l'année 1961, pour que les quatre communes, se partageant le plateau (Hauteluce et Villard-sur-Doron côté Beaufortain, ainsi que Crest-Voland et Cohennoz, côté val d'Arly) décident de s'unir pour créer une station de sports d'hiver[7].

À partir de 1984, la liaison entre les Saisies et le domaine de Crest-Voland est engagé. Il se poursuit jusqu'à la création d'un grand domaine skiable appelé Espace Cristal. En 2005, un plus grand domaine skiable, l'Espace Diamant, se met en place avec la réalisation des télésièges 4 places de Brichou et celui de Douce/Grattary. Ils permettent ainsi de se rendre skis aux pieds dans cinq station-villages de Savoie et Haute-Savoie.

La particularité du micro-climat permet une pratique du ski nordique[8] et est à l'origine du choix pour l'organisation d'épreuves (ski de fond et biathlon) lors des Jeux olympiques d'hiver de 1992, organisés par la Savoie et Albertville[9]. Le stade et les pistes ont donné naissance au domaine nordique olympique de Crest-Voland Cohennoz – Les Saisies.

Activités

Panorama des Saisies du haut du signal de Bisanne.

Depuis la saison hivernale 2009-2010, la station s'est dotĂ©e d'une luge sur rail, le « Mountain Twister Â», dĂ©veloppĂ©e par la sociĂ©tĂ© allemande Wiegand et qui fonctionne aussi bien l'hiver que l'Ă©tĂ©.

Ă€ NoĂ«l 2015, la station du Beaufortain s'est vue dotĂ©e d'un centre multi-activitĂ©s nommĂ© Le Signal, comprenant un espace aqua-ludique, une salle de sport, un bowling et un pub sur une surface totale de 3 752 m2.

Production fromagère

La station est aussi connue pour sa fromagerie, qui vend du beaufort élaboré sur place grâce au lait d'une partie des éleveurs exploitant les alpages du col. La production fromagère de la coopérative de Beaufort-sur-Doron y est également proposée par l'intermédiaire d'une succursale.

Sports d'hiver

Rassemblement des Saisies 2005.
Les Saisies vues du Signal de Bisanne, le mont Blanc en arrière-plan.

Le domaine skiable alpin, nommé Espace Diamant, regroupe depuis 2005 les stations des Saisies, de Crest-Voland Cohennoz et d'Hauteluce - Val Joly répartis sur les communes de Crest-Voland, Cohennoz, Villard-sur-Doron, Flumet, Notre-Dame-de-Bellecombe, Praz sur Arly et Hauteluce (84 remontées mécaniques et 146 pistes). Il est depuis peu exploité par le groupe Rémy Loisirs, d'origine vosgienne (exploitant de la station de La Bresse, Orcières-Merlette, Pralognan-la-Vanoise ou encore Saint-François-Longchamp). Les domaines skiables des Saisies sont, quant à eux, gérés par la Régie des Saisies, dépendante du SIVOM des Saisies (ce SIVOM est composé des communes suivantes : Villard-sur-Doron et Hauteluce dans la vallée du Beaufortain et Crest-Voland dans le val d'Arly).

Profil de l'ascension

Par le versant nord, l’ascension dĂ©bute Ă  Flumet au carrefour (908 m)[10] entre la D1212 et la D218C pour 14,7 km Ă  5,1 % de moyenne, un pourcentage qui masque une ascension en fait irrĂ©gulière, alternant replats et des secteurs plus difficiles[11] Ă  près de 7 et 8 %. L’ascension commence d’emblĂ©e par une petite sĂ©rie de lacets après le pont enjambant l’Arly sur la route D218C pour se hisser jusqu’au carrefour (1 051 m)[10] avec la route D218B après 2,1 km d’ascension Ă  6,7 %. Si c’est sur la D218B que l’ascension a Ă©tĂ© dĂ©marrĂ©e, au rond-point (957m)[10] avant Flumet pour les coureurs venant de Praz-sur-Arly, alors l’ascension est un peu plus courte avec 13,7 km d’ascension mais un pourcentage moyen similaire.

L’ascension continue sur la D218B avec une section de 1,2 km Ă  5,8 % en forĂŞt avant d’arriver au carrefour (1 122 m) Ă  Notre-Dame-de-Bellecombe[12] entre la D218b et la D71b rejoignant Crest-Voland. La traversĂ©e de Notre-Dame de Bellecombe permet un court pallier avant de grimper sur des pourcentages plus difficiles, de l’ordre de 7 %, avant de bĂ©nĂ©ficier d’un bon replat dans la traversĂ©e du village du Planay (commune de Notre-Dame de Bellecombe) après plus de km d’ascension (en ayant dĂ©butĂ© Ă  Flumet). La pente repart de plus belle après Le Planay et ce jusqu’au hameau des Frasses (1 460 m)[13] après 8,8 km d’ascension. Mais on peut Ă  nouveau profiter d’une portion facile avec une lĂ©gère descente oĂą on peut rouler grand plateau entre le lieu-dit « Arcanière »[11] juste après Les Frasses et ce jusqu’à un pont (1 433 m) au-dessus du ruisseau de Douce au lieu-dit « La Zorinche »[13], 10,5 km après Flumet. La suite sera plus difficile avec d’abord des pentes Ă  6 % puis des portions Ă  7 % dont un passage Ă  10 % plus loin. Cette partie s’effectue dans un dĂ©cor plus naturel, sous la forĂŞt de Covetan et avec quelques petits chalets isolĂ©s. Ă€ un kilomètre du col, on arrive Ă  l'intersection (1 607 m)[14] avec la route D71a venant de Crest-Voland. Les derniers 500 m Ă  partir de l’arche avant d’entrer dans la station des Saisies ne sont qu’une formalitĂ©.

  • Plus bas Notre-Dame-de-Bellecombe. Vue Ă  gauche sur le mont Charvin (2 409 m) dans le massif des Aravis.
    Plus bas Notre-Dame-de-Bellecombe. Vue Ă  gauche sur le mont Charvin (2 409 m) dans le massif des Aravis.
  • Replat Ă  l’entrĂ©e du Planay après plus de 6 km d’ascension .
    Replat à l’entrée du Planay après plus de km d’ascension .
  • Le lieu-dit « La Zorinche » (1 433 m), atteint après une lĂ©gère descente, au km 10,5.
    Le lieu-dit « La Zorinche » (1 433 m), atteint après une lĂ©gère descente, au km 10,5.
  • Route dans les derniers kilomètres, sous la forĂŞt de Covetan.
    Route dans les derniers kilomètres, sous la forêt de Covetan.
  • Croisement entre la D128b et la D71a, Ă  près d’un kilomètre du sommet.
    Croisement entre la D128b et la D71a, à près d’un kilomètre du sommet.

Sur le versant nord-ouest, l’ascension dĂ©marre après le pont de Flon, au carrefour (750 m) de la D1212 et de la route D71a pour 14,05 km Ă  6,45 % de moyenne. Il s’agit du versant le plus bucolique des trois. Cela commence par une longue portion de 5,65 km Ă  8 % jusqu’au croisement (1 206 m)[15] entre les routes D71c et D71a. La traversĂ©e de Crest-Voland offre 700 m presque plats jusqu’à l'intersection (1 217 m)[15] entre les routes du col des Saisies et de Notre-Dame de Bellecombe, Ă  cĂ´tĂ© de l’Eglise de Crest-Voland.

De lĂ  il reste 7,75 km Ă  5,7 % jusqu’au col des Saisies. Le kilomètre suivant monte encore dans le village, Ă  une moyenne de 7,7 %. En montant plus loin vers le hameau de « Manier », on aperçoit clairement le massif des Aravis et une partie de la route de l’autre versant du col des Saisies. Le paysage s’ouvre un peu plus avec des pâturages au niveau des fermes des « Molliettes » avec des vaches de race « Abondance », typiquement locales. La pente est assez forte, de près de 8,5 %, et la chaussĂ©e parfois dĂ©formĂ©e sur ce secteur. Après avoir franchi l’épingle de la « Grande Mouille », la route pĂ©nètre entre deux forĂŞts de conifères, celles de la forĂŞt de Covetan Ă  gauche, celle de la rĂ©serve naturelle de la Tourbière des Saisies-Val d’Arly[14] de l’autre. Le ruisseau du Nant Rouge traverse parfois une route ici presque plane sur près de km, ce qui permet de se soulager après les kilomètres prĂ©cĂ©dents. Mais la pente repart de plus belle avec une rampe qui suit le tĂ©lĂ©siège de Covetan et il s’ensuit une sĂ©rie de lacets pour parvenir au croisement (1 607 m)[14] entre la D71a et la D218b, dans des pourcentages cependant infĂ©rieurs Ă  ceux prĂ©cĂ©dant le replat. Le dernier kilomètre d’ascension est le mĂŞme que pour celui du versant de Flumet.

Une alternative, empruntĂ©e frĂ©quemment au mois de juin sur la cyclosportive « La Time Megève Mont Blanc »[11], consiste Ă  dĂ©marrer l'ascension par Flumet (908 m) mais bifurquer Ă  Notre-Dame de Bellecombe sur la D71b en direction de Crest-Voland. Cette route en direction de Crest-Voland comporte une portion descendante mais remonte en pente assez forte avant d'arriver dans le village[16]. Les 7,75 derniers kilomètres sont les mĂŞmes que pour le versant nord-ouest.

  • Portion presque plane dans la traversĂ©e de Crest-Voland.
    Portion presque plane dans la traversée de Crest-Voland.
  • En arrière la pente Ă  la sortie de Crest-Voland.
    En arrière la pente à la sortie de Crest-Voland.
  • Prairies et fermes au niveau du lieu-dit « Les Molliettes ». Au fond la chaĂ®ne des Aravis.
    Prairies et fermes au niveau du lieu-dit « Les Molliettes ». Au fond la chaîne des Aravis.
  • Portion facile entre la forĂŞt de la rĂ©serve naturelle de la Tourbière des Saisies-Val d'Arly et celle de Covetan.
    Portion facile entre la forêt de la réserve naturelle de la Tourbière des Saisies-Val d'Arly et celle de Covetan.
  • Lacets Ă  la sortie de la forĂŞt.
    Lacets Ă  la sortie de la forĂŞt.

Par son versant sud, l’ascension commence au carrefour (701 m)[17] des routes D925 et D218b entre Villard-sur-Doron et Beaufort pour 15,1 km Ă  6,3 %. D’entrĂ©e, une grande cascade apparaĂ®t au bord de la route coulant du ruisseau de Manant[17]. L’une des particularitĂ©s de ce versant est en effet la multitude de cours d’eau et cascades descendant de la montagne, une autre est la montĂ©e sur de grandes lignes droites entrecoupĂ©es de lacets jusqu’à Hauteluce, dans la première partie. Ces lignes droites permettent dans l’autre sens une descente facile et rapide. Ce versant est aussi le plus rĂ©gulier de toutes les ascensions du col des Saisies[16]. Juste avant Hauteluce se trouve une courte descente. Après 8,3 km d’ascension, Ă  près de (1 190 m) d’altitude, on continue sur la D218b quand la D70 descend lĂ©gèrement Ă  Hauteluce. La pente est un peu plus difficile sur la seconde partie avec 6,8 km restants Ă  6,9 % contre 8,3 km Ă  5,9 % prĂ©cĂ©demment mais reste rĂ©gulière. 3,5 km plus loin environ, dans le hameau de la Raie, la vue se dĂ©gage sur le mont Blanc et les sommets du massif du Beaufortain. Peu après la station des Saisies apparait, les derniers 1,5 km Ă  partir du carrefour (1 581 m)[18] avec la route D123 du Signal de Bisanne grimpent dans la station, avec une pente d’environ 6 %. Le col routier se situe sur une portion plane peu après la chapelle Notre-Dame de Haute-Lumière (1 658 m)[18].

  • Grande cascade au dĂ©part de l’ascension.
    Grande cascade au départ de l’ascension.
  • Grandes lignes droites entrecoupĂ©es d’épingles au dĂ©but de l’ascension.
    Grandes lignes droites entrecoupées d’épingles au début de l’ascension.
  • Le carrefour au-dessus de Hauteluce entre la D70 et la D218b après 8,3 km d’ascension
    Le carrefour au-dessus de Hauteluce entre la D70 et la D218b après 8,3 km d’ascension
  • Vue sur le mont Blanc dans la traversĂ©e du hameau de La Raie.
    Vue sur le mont Blanc dans la traversée du hameau de La Raie.
  • Le final de l’ascension s’effectue dans la station des Saisies.
    Le final de l’ascension s’effectue dans la station des Saisies.

Au sommet, malgrĂ© les nombreux chalets de la station, on peut apercevoir le signal de Bisanne (1 941 m) non loin et le massif du Beaufortain. Il existe une diffĂ©rence entre le col routier, signalĂ© Ă  1 650 m d’altitude (mais en fait plutĂ´t Ă  1 657 m), et le col gĂ©ographique, Ă  1 633 m d’altitude.

Tour de France

Le col des Saisies a été franchi au total à 13 reprises par le Tour de France. Il est classé en 1re catégorie depuis 1994. Voici les coureurs qui ont franchi en tête le col[19] :

De plus, lors de la 19e Ă©tape du Tour de France 2016, les coureurs gravissent la route dĂ©partementale 123 depuis Villard-sur-Doron et le classement hors-catĂ©gorie de la montagne est rĂ©alisĂ© Ă  un point cotĂ© 1 723 mètres avant qu'ils redescendent par le col vers Flumet puis en direction de Saint-Gervais-les-Bains oĂą l'arrivĂ©e est jugĂ©e. C'est le Polonais RafaĹ‚ Majka qui passe en tĂŞte cette ascension nommĂ©e « montĂ©e de Bisanne ». Elle est de nouveau empruntĂ©e par le Tour de France 2018, lors de la 11e Ă©tape, avec un passage en tĂŞte de Julian Alaphilippe, avant de redescendre par le col sur Beaufort.

Le col est au programme de la 17e Ă©tape du Tour de France 2023.

Tour de l'Avenir

Le col des Saisies fut également à l'arrivée de la 7e étape du Tour de l'Avenir 2017. Le col fut alors grimpé sur son versant Sud (classé en première catégorie) et Egan Bernal remportait cette étape, endossant du même coup le maillot jaune.

Cinéma

La station des Saisies a accueilli, du 23 au , le tournage d'une des scènes du film Intouchables. Philippe Pozzo di Borgo est devenu tétraplégique à la suite d'un accident de parapente en 1993 sur le site.

Notes et références

Notes

    Sources

    1. « Col des Saisies » sur Géoportail.
    2. Henry Suter, « Les Saisies », Noms de lieux de Suisse romande, Savoie et environs, sur henrysuter.ch, Henry Suter, 2000-2009 (consulté le ).
    3. Hubert Bessat et Claudette Germi, Les noms du paysage alpin : Atlas toponymique, Savoie, Vallée d'Aoste, Dauphiné, Provence, vol. 1, Ellug, , 324 p. (ISBN 978-2-84310-020-8, lire en ligne), p. 89-93.
    4. Pascal Meunier, La saga des Saisies, La Fontaine de Siloé, coll. « Savoie vivante », , 358 p. (ISBN 978-2-84206-307-8, lire en ligne), p. 38-39.
    5. « Lexique du Beaufortain », sur christianb.e-monsite.com (consulté le )
    6. Christian Sorrel, Histoire de la Savoie : images, récits, La Fontaine de Siloé, coll. « Les Savoisiennes », , 461 p. (ISBN 978-2-84206-347-4, lire en ligne), p. 40-41.
    7. Pascal Meunier, La Saga des Saisies, La Fontaine de Siloé, , 358 p., p. 288-292.
    8. (en) Andrew Slough, « France's 5 Ring Circus », Ski, vol. 55, no 4,‎ , p. 160.
    9. (fr) / (en) [PDF] Comité d'organisation des XVIes Jeux Olympiques d'hiver et Comité d'Organisation des Jeux Olympiques, Rapport officiel des 16es Jeux Olympiques d'hiver d'Albertville et de la Savoie, Albertville (France), 366-371 p. (lire en ligne).
    10. « Flumet » sur Géoportail.
    11. « La Grande Traversée des Alpes, le guide », supplément du magazine Top Vélo no 172, p. 9
    12. « Notre-Dame de Bellecombe » sur Géoportail.
    13. « Arcanière-La Zorinche » sur Géoportail.
    14. « Les Saisies D218b-D71a » sur Géoportail.
    15. « Crest-Voland » sur Géoportail.
    16. CyclingCols - Profil du col des Saisies
    17. « Cascade de Manant » sur Géoportail.
    18. « Les Saisies- Chenavelle » sur Géoportail.
    19. (fr) Le dico du Tour - Le col des Saisies dans le Tour de France depuis 1947.

    Annexes

    Articles connexes

    Bibliographie

    • Bastion de la RĂ©sistance lors de la Seconde Guerre mondiale, le col des Saisies est Ă©voquĂ© dans le roman de Roger Frison-Roche (cĂ©lèbre Ă©crivain d'origine beaufortaine) : Les montagnards de la nuit, 1968.
    • Pascal Meunier, La saga des Saisies, La Fontaine de SiloĂ©, 2000 (ISBN 2-84206-088-1)

    Lien externe

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