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Cocathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse

La cocathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse, longtemps seule église paroissiale des Burgiens après la suppression de la paroisse Saint-Pierre, fut de 1515 à 1534 le siège de l'éphémère diocèse de Bourg. Elle est classée au titre des monuments historiques le [1]. Elle a été érigée en cocathédrale du diocèse de Belley-Ars en 1992 (une cocathédrale est un édifice religieux élevé au rang de cathédrale alors qu'il en existe une autre dans le diocèse ; pour ce diocèse, il s'agit de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Belley).

Cocathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse
La cocathédrale vue depuis l'hôtel de ville.
La cocathédrale vue depuis l'hôtel de ville.
Présentation
Culte Catholique romain
Dédicataire Notre-Dame de l'Annonciation
Type cocathédrale
Rattachement Diocèse de Belley-Ars
Style dominant Gothique et Renaissance
Protection Logo monument historique Classée MH (1914)
Site web Paroisse Notre-Dame de Bourg-en-Bresse
Géographie
Pays Drapeau de la France France
Région Auvergne-Rhône-Alpes
Département Ain
Ville Bourg-en-Bresse
Coordonnées 46° 12′ 20,6″ nord, 5° 13′ 38,3″ est

Historique

Genèse du culte marial et fondation paroissiale

Une légende lie l'existence d'un sanctuaire marial à Bourg à la découverte par un pâtre d'une image de la Vierge Marie dans un saule, à proximité de la porte d'Espagne. Portée à la paroisse Saint-Pierre de Brou, celle-ci aurait regagné le lieu de son invention. Un oratoire aurait alors été prestement construit[P 1], une statue de la Vierge noire étant par ailleurs taillée dans le bois de l'arbre abattu pour cause de caducité[2].

L'existence d'une chapelle desservie par des prêtres burgiens est dûment attestée en 1258 à l'occasion d'un legs en faveur de sa fabrique. De même, le comte Aymon de Savoie, guéri par l'intercession de la Vierge, gratifia le sanctuaire d'une riche fondation en 1343. La notoriété de la chapelle s'accrut dès lors au point que les habitants de Bourg délaissèrent progressivement l'antique paroisse de Brou, fort éloignée de l'agglomération qui commençait à se presser autour du château des sires de Bâgé.

Mgr Jean de Loriol, évêque de Nice d'origine bressane, présida par la suite aux destinées du sanctuaire marial, obtenant de Jules II l'union du prieuré de Brou vacant et de la paroisse Saint-Pierre de Brou à la mense de l'église Notre-Dame dont il avait entrepris la construction en 1505, une bulle étant fulminée à cette occasion le . Nonobstant, il revient à Marguerite d'Autriche (1480-1530) d'avoir infléchi le transfert de la paroisse de Saint-Pierre de Brou à l'église Notr-Dame de Bourg. Veuve de Philibert de Savoie en 1504, celle-ci entendait accomplir le vœu de sa belle-mère, Marguerite de Bourbon (1438-1483), à savoir la fondation d'un monastère à Brou qui accueille sa dépouille, et conséquemment celle de son fils et de son épouse. Les intérêts convergents des urgiens et de la fille de Maximilien d'Autriche n'eurent aucun mal à convaincre le pontife qui entérina l'affaire dans une seconde bulle du .

L'éphémère cathédrale de Bourg

Cardinal Louis II de Gorrevod (Stalles de N.D. de Bourg)
La paroisse de Bourg devait également bénéficier des largesses de la famille bressane des Gorrevod, particulièrement proche de la Maison de Savoie. Louis II de Gorrevod, évêque de Maurienne[3], neveu de Jean de Loriol et frère de Laurent, ce dernier gouverneur de Bresse et chevalier d'honneur de Marguerite d'Autriche, contribua à la fondation matérielle et spirituelle de Notre-Dame de Bourg.

Ce prélat, par ailleurs abbé commendataire d'Ambronay dont dépendait le prieuré et la paroisse de Brou, avait déjà précédemment autorisé le transfert du siège paroissial de Brou à Bourg. Il devint évêque de surcroit du nouveau diocèse de Bourg[4] dont la fondation, le 1er juin 1515, répondait à la volonté de la maison de Savoie de soustraire ses territoires situés à l'est de la Saône à l'emprise de Lyon, ville alors française, dont l'archevêque était l'ordinaire de la Bresse.

C'était sans compter sur l'influence du roi de France, François Ier, qui obtint de Léon X la suppression du nouveau siège de Bourg dès le 1er septembre 1516. Pour autant, il fut rétabli le 13 novembre 1521 avant que Paul III ne le supprime définitivement le 4 janvier 1534, la mort de Marguerite d'Autriche en 1530 ayant privé les Burgiens d'un soutien notable auprès de la papauté.

Par delà ces aléas politiques, Notre-Dame conserva son chapitre de chanoines, devenant par là-même collégiale de Bourg.

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De la collégiale à l'église paroissiale puis cocathédrale

La mort de Marguerite d'Autriche en 1530 puis celle du cardinal de Goverod en 1541 privent le chantier burgien de subsides importants. Si les portails occidentaux sont érigés vers 1545 dans un style Renaissance, l'entreprise s'essouffle de sorte que la construction des voûtes et l'achèvement du monument nécessiteront plus d'un siècle. La tour, du dessin de Philippe Caillé dit « Maucras », édifiée de 1656 à 1665, est ainsi couronnée par Philippe Convers d'un étage octogonal et d'un dôme seulement en 1690.

La Révolution, dispersant le chapitre canonial, met fin à un siècle de quiétude. Sur ordre d'Albitte, représentant du peuple en mission dans l'Ain, le dernier étage et le dôme du clocher disparaissent. Une fois le culte restauré, la collégiale conserve uniquement le statut de paroisse et le clocher n'est restauré qu'en 1911-1914, par Tony Ferret, dans un style sensiblement différent[5].

Quant au statut, l'église paroissiale Notre-Dame de Bourg-en-Bresse n'est érigée en cocathédrale du diocèse de Belley-Ars que le 3 mai 1992, par décret de la congrégation pour les évêques à Rome en date du 20 août 1990. Une cocathédrale est un édifice religieux élevé au rang de cathédrale alors qu'il en existe une autre dans le diocèse ; pour ce diocèse, il s'agit de la cathédrale Saint-Jean-Baptiste de Belley.

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Tour clocher de l'édifice.

Architecture

Extérieur

Chevet et façade occidentale sont les deux éléments architecturaux marquants de la collégiale Notre-Dame. La nef principale et le chœur se distinguent par leurs toitures de tuiles élancées, avec l'abside marquée par un décrochement. Au-dessus des chapelles et collatéraux, beaucoup plus bas, émergent des contreforts rampants[n 1] qui prennent appui sur les murs séparant les chapelles et rythment les parois latérales du vaisseau central.

Le chevet, pentagonal, présente trois baies aux remplages flamboyants qui occupent l'intégralité des surfaces ménagées entre les puissants contreforts d'angle, les réseaux des parois extérieures étant quant à eux aveugles. Par son décor flamboyant et l'élan ascensionnel visiblement recherché, ce chevet contraste avec le corps de l'édifice, beaucoup plus sobre.

La façade occidentale procède de la même volonté de singularisation : la recherche de verticalité se conjugue ici avec les styles Renaissance et classique. Le clocher de 70 m de hauteur structure la composition, équilibrée bien qu'asymétrique. Trois portails plein-cintre donnent accès à l'édifice, déployant une ornementation Renaissance reprise par la conque trouvant place au premier étage de la tour et se trouve logée une copie d'une Vierge sculptée par Antoine Coysevox. Les deux étages suivants datent du XVIIe siècle et poursuivent la hiérarchisation traditionnelle des ordres architecturaux (toscan, dorique, ionique puis corinthien). Un quatrième étage, toujours de plan carré accueille l'horloge. Il date de la restauration effectuée par Tony Ferret, tout comme le dernier niveau, de plan octogonal, que coiffe une coupole à lanternon, et occupé par un carillon de 24 cloches.

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La nef centrale en direction du chœur.
Vue du bourdon de Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse depuis le clocher, nommé Marie-Charlotte

Intérieur

La distribution intérieure de la collégiale est des plus simples. Dépourvue de transept et de déambulatoire, elle affecte un plan basilical. La nef principale, de sept travées, accostée de deux collatéraux, débouche sur une abside pentagonale tandis qu'un chevet plat clôt les chapelles orientales des collatéraux. Deux rangées de chapelles bordent les dits collatéraux, nef latérale et chapelles méridionales présentant des dimensions moindres que leurs homologues septentrionales. L'élévation de l'édifice renforce l'unité et la lisibilité des volumes, la nef centrale présentant seule un étage de fenêtres hautes. De style gothique flamboyant, l'architecture de l'édifice joue la carte de la sobriété hormis les voûtes plus ouvragées qui présentent des liernes et des tiercerons. À l'exception du chœur et de la travée qui le précède, aucun chapiteau ne vient entraver l'élan vertical des piliers, arcades, doubleaux et croisées pénétrant dans les supports rythmant inexorablement les travées.

L'ornementation ordonne par ailleurs une perception cohérente et hiérarchisée de l'édifice, opposant très nettement espace paroissial et zone réservée à l'usage exclusif des clercs. Autant le chœur est élancé, aérien, déployant de grandes baies vitrées aux meneaux serrés, lesquelles occupent presque toutes les parois, une clef de voûte pendante gigantesque agrémentant également la travée pentagonale de l'abside, autant la nef présente de petites fenêtres hautes ménageant, outre un éclairage diffus, un espace intermédiaire avec les arcades qui ne récuse pas une certaine muralité. Ainsi, ornementation et éclairage différenciés concourent-ils à définir des espaces sociaux et culturels privilégiés.

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Les vitraux

Vitrail des saints Crépin et Crépinien.

Des vitraux Renaissance originels de la collégiale de Bourg au XVe et début XVIe siècle, subsiste uniquement celui des saints Crépin et Crépinien, patrons des tanneurs et cordonniers. Il date de 1526[P 2].

Les trois grandes baies de l'abside étaient décorées d'un ensemble de 17 verrières représentant des épisodes de la vie de la Vierge et du Christ, réalisées après l'achèvement du chœur en 1507 et avant la première messe épiscopale dite par l'évêque Louis de Gorrevod en 1515. Très malmenés lors de la destruction du clocher en 1791, les panneaux les mieux conservés sont entourés vers 1850 d'arcatures et de grisailles décoratives dans les parties supérieures des baies. En 1870, ces verrières sont descendues, elles sont remplacées en 1873 par des vitraux d'Eugène Oudinot. Quelques-uns de leurs éléments sont entreposés au musée du monastère royal de Brou, la plus grande partie se retrouve dans les combles du presbytère. De ces derniers, le curé de l'époque en offre quelques éléments à des amateurs éclairés. Ressertis de plomb et remisés dans des caisses, d'abord au presbytère de l'église Notre-Dame, une partie rejoint les réserves du musée de Brou et l'autre est déposée Archives départementales de Bourg-en-Bresse. En 1994, la totalité est réunie dans les réserves des Archives départementales. Certains fragments à personnages sont en possession du Dr André Convert actuel (en 2013) dans sa propriété à Ceyzeriat ; le Dr Convert indique qu'ils sont entrés dans sa famille par l'intermédiaire de son oncle Dallemagne[P 3].

Les fragments stockés aux Archives départementales ont tous été raboutés en décembre 2012 sous la supervision du maître verrier Jean-Jacques Fanjat. Malgré leur fragmentation, on peut reconnaître les scènes suivantes[P 3] :

  • Présentation de la Vierge au Temple (partie supérieure et partie inférieure[P 4]) ;
  • Circoncision - (partie inférieure)[P 5] ;
  • Trahison de Judas[P 6] ;
  • Annonce aux bergers (partie supérieure) ;
  • Mort de la Vierge[P 7] ;
  • sans nom ;
  • départ des Mages pour Bethléem : le roi noir Balthazar montre l'étoile du doigt à Gaspard et au vieux Melchior placé au centre ;
  • Nativité[P 8] ;
  • Assomption[P 3] ;
  • Présentation de Jésus au Temple (partie supérieure et partie inférieure). Ce vitrail contient peu de pièces anciennes. Pour la partie haute, les visages sont authentiques ; les pièces bleues et pourpres remplacées au XIXe siècle sont en verre de brouillis[P 9] ;
  • Annonciation (partie supérieure)[P 10] ;
  • Noces de Cana (partie supérieure et partie inférieure[P 11]) ;
  • Jésus chez les docteurs de la loi (partie inférieure et partie supérieure. Panneau très lacunaire (la silhouette de Jésus esquissée au centre), éléments cassés recollés dans les visages, peu de pièces anciennes sauf trois têtes authentiques - celle du personnage de gauche est moderne. Les pièces remplacées au XIXe siècle sont des verres de brouillis. Remise en plomb et collages par Jean-Jacques Fanjat en 1987[P 12]) ;
  • Entrée du Christ à Jérusalem[P 13]
  • La Visitation[P 14]
  • trois personnages (compagnes de la Vierge dans le Temple ?) (partie supérieure)[P 15] ;
  • Élément haut d'un panneau à motifs décoratifs[P 16]
  • scène non identifiée, panneau no 13, irrécupérable ; les éléments sont tous du XIXe siècle, avec des cassures collées en bas à gauche et remise en plomb par Jean-Jacques Fanjat en 1987[P 17],
  • scène non identifiée, panneau no 14, irrécupérable ; les éléments sont tous du XIXe siècle, avec des cassures collées en bas à gauche et remise en plomb par Jean-Jacques Fanjat en 1987[P 18]
  • fragments de 4 visages, tour castrale, mur.

Outre ces verrières, on trouve :

  • Trois vitraux du dessin de Jacques Le Chevallier, commande de l'État, ornant côté nord les chapelles des fonts baptismaux, de saint Vincent de Paul et de Notre-Dame de Lourdes.
  • Trois vitraux de la main d'André Auclair, également commande de l'État, situés dans les chapelles méridionales. Ils ont pour sujets la vie de Jeanne d'Arc, les martyrs lyonnais de 177, la commémoration de la guerre 14-18.
  • Trois grandes verrières néo-Renaissance datant 1872 et éclairant l'abside de la collégiale. Œuvres d'Eugène Oudinot, elles relatent en de petites vignettes les divers épisodes de la vie de la Vierge[P 19].
    Vitraux du chœur de Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse vu depuis le choeur

Vers 1881-1884, le peintre verrier Émile Hirsch fit des travaux de restauration sur certaines verrières à la demande de l'architecte Charles Laisné[6]

Mobilier

Les stalles

Les stalles de Notre-Dame de Bourg occupent, depuis 1768, la partie orientale de la dernière travée de la collégiale ainsi que l'abside. Auparavant, situées dans l'avant-dernière travée, elles formaient le chœur canonial avec un jubé qui a disparu. Abîmées au cours de la Révolution, elles furent restaurées en 1840.

De part et d'autre du chœur, on compte neuf stalles basses et 17 stalles hautes. Sculptées dans le bois de chêne vers 1530, elles sont attribuées au genevois Pierre Mochet[P 20], auteur également de celles de la cathédrale de Saint-Jean-de-Maurienne. Offertes par Marguerite d'Autriche, Louis de Gorrevod, le Conseil de Ville et divers notables locaux, elles mêlent harmonieusement style gothique flamboyant et ornementation renaissance, scènes religieuses et chroniques de la vie quotidienne bressane.

Si les miséricordes présentent des têtes de bouffons ou autres acteurs de la société médiévale finissante, les jouées sont ornées de personnages de l'Ancien Testament et sommées de scènes triviales bressanes, de chiens, de lions et autres animaux fantastiques. Des gnomes et monstres du bestiaire médiéval figurent aux appuis-mains des parcloses tandis que sur chaque dorsal des stalles hautes est représenté un saint en liaison avec la Maison de Savoie, les généreux donateurs, les dévotions spéciales de l'époque.

Les grandes-orgues

Vue de l'orgue de Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse depuis la nef de l'église
Première mention d'un orgue est faite le 13 juillet 1683 lors de la réception d'un instrument de 14 jeux d'esthétique flamande, œuvre d'un facteur d'orgue ou organiste messin du nom de Dominique Baron. Cet instrument occupait déjà la première travée de la nef, la tribune actuelle ayant été érigée en 1682. Très vite l'instrument fut agrandi puisque de 1685 à 1687, Pierre Feaugat, facteur originaire d'Auch et résidant à Charlieu, réalisa des travaux dont l'étendue n'a pu être mesurée.

Au XIXe siècle, Claude-Ignace Callinet reconstruisit l'instrument qui se trouvait alors doté de 26 jeux répartis entre deux claviers et un pédalier, ce dernier de 18 notes seulement. Par la suite, l'orgue fut restauré et étoffé en 1861 par la manufacture Beaucourt de Lyon. Cet instrument d'esthétique romantique trouvait place dans un buffet sensiblement agrandi de par l'ajout de deux plates-faces latérales.

La survenue d'un orage violent le 11 juillet 1927 induisit la reconstruction de l'instrument par la maison Michel - Merklin & Kuhn de Lyon, lequel subsista jusqu'en 1976. Les facteurs d'orgues Philippe Hartmann et Jean Deloye rétablirent alors le grand buffet dans l'état laissé par Callinet et un positif dorsal lui fut adjoint. Livré en 1981, l'instrument compte aujourd'hui 42 jeux répartis sur quatre claviers et un pédalier avec tractions mécaniques. Il a été relevé en 2006 par les établissements Jean Deloye.

Au début du XXe siècle, la paroisse dota le choeur d'un instrument de la maison Merklin, à deux claviers, qui fonctionna jusque dans les années 1980. Il a été démonté par les services municipaux au début des années 2000 et le matériel dispersé.

[réf. nécessaire]
Vue sur la console de l'orgue de Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse

Composition

Positif de dos
56 notes
Bourdon 8'
Montre 4'
Flûte à cheminée 4'
Nasard 2' 2/3
Doublette 2'
Tierce 1' 3/5
Larigot 1' 1/3
Cromorne 8'
Grand-Orgue
56 notes
Montre 8'
Flûte harm. 8'
Prestant 4'
Doublette 2'
Grand cornet V
Fourniture VI
Trompette 8'
Clairon 4'
Bombarde
56 notes
Bourdon 16'
Bourdon 8'
Flûte 4'
Quarte 2'
Sifflet 1'
Bombarde 16'
Trompette 8'
Récit expressif
56 notes
Flûte conique 8'
Dulciane 8'
Unda Maris 8'
Flûte allemande 4'
Principal 2'
Fourniture IV
Basson 16'
Trompette 8'
Voix humaine 8'
Chalumeau 4'
Pédale
30 notes
Flûte ouverte 32'
Flûte 16'
Flûte 8'
Octave 4'
Mixture V
Bombarde 16'
Trompette 8'
Clairon 4'

Autres œuvres d'art

La Cène : volet d'un triptyque de 1623.
Meubles
  • la chaire est sculptée en 1760 par Jean-Marie Fiot, un artiste dijonnais, auteur par ailleurs de la grande porte de la collégiale. Elle présente les quatre évangélistes sur la cuve et la Pentecôte sur le dossier. L'œuvre a été classée le [P 21].
Autels
  • L'ancien maître-autel du XIXe siècle, est réalisé par l'orfèvre Armand-Calliat, d'après un dessin de l'architecte Pierre-Marie Bossan. il est orné d'émaux bressans par le bijoutier Amédée Fornet, avec des bas-reliefs et des sculptures d'anges en bronze doré du Lyonnais Dufraine[P 22].
  • Le grand-autel Louis-XV, est installé dans la collégiale en 1768[P 23].
  • Autel du Saint-Suaire[P 24], autel de la Vierge[P 25], autel de sainte Jeanne d'Arc[P 26]; autel de saint Ignace[P 27].
Les tableaux
  • Volets extérieurs d'un triptyque daté de 1523 ayant pour thème la passion du Christ : portement de croix et mise au tombeau recto, la cène au verso, laquelle présente la particularité de figurer le Christ en bout de table (la partie centrale, sans doute une crucifixion, a été perdue)[P 28].

la Lamentation (1786, Anne Bricollet - femme-peintre)[P 29] un saint non identifié (XVIIe)[P 30] la Tempête apaisée (1859)[P 31]

  • Sacré-Coeur vénéré par les anges (1er quart XIXe)[P 32]
  • Raphaël et Tobie (XIXe)[P 33]
  • Apparition de l'Enfant Jésus à saint Antoine-de-Padoue (XIXe)[P 34]
  • 5 tableaux commandés à Jean-Antoine Sicard par la confrérie des pénitents du Confalon de Notre-Dame en 1755 :
    • l'Annonciation 2 (1756)[P 35]
    • la Fuite en Egypte 2 (3e quart XVIIIe)[P 36]
    • la Circoncision (3e quart XVIIIe)[P 37]
    • la Visitation 2 (3e quart XVIIIe)[P 38]
    • la Nativité (3e quart XVIIIe)[P 39]
  • la Cène (1756, Jean-Pierre-Antoine Sicard ; tableau différent de la partie du même nom du triptyque précédemment cité)[P 40] - [n 2]
  • Bethléem (?) (1895, par Glaisé)[P 41]
  • l'Assomption de Notre-Dame (~1734)[P 42]
  • la Fuite en Égypte (~1734)[P 43]
  • l'Assomption de la Vierge (1667)[P 44]
  • la Dormition de la Vierge (~1734)[P 45]
  • l'Adoration des Mages (~1734)[P 46]
  • l'Adoration des bergers (~1734)[P 47]
  • la Nativité (~1734)[P 48]
  • la Présentation au Temple (~1734)[P 49]
  • l'Annonciation (~1734)[P 50]
  • la Visitation (XVIIe)[P 51]
  • le Mariage de la Vierge (~1734)[P 52]
  • Notre-Dame des Anges (XVIIe. Provient de l'ancienne chapelle du cimetière de Notre-Dame)[P 53]
  • Le Christ et les douze Apôtres, ensemble de statuettes de 1826 par le sculpteur Jean-François Legendre-Héral destinées à l'église Notre-Dame de l'Annonciation.

Voir aussi

Articles connexes

Bibliographie

  • [Aubert 1868] Louis Aubert, Mémoires pour servir à l'histoire des Dombes (14 volumes manuscrits in-8, édition et annotation de Marie-Claude Guigue), Trévoux, J.C. Damour, (présentation en ligne).
  • [Brun] Louis Brun, Collégiale Notre-Dame de Bourg, Lyon, éd. Lescuyer, non daté, 42 p.
  • [Guillot 2001] Pierre Guillot, « Orgues et organistes de la cathédrale Notre-Dame-de-l'Annonciation de Bourg-en-Bresse depuis l'édification de son grand orgue (1683-2000) », L'Orgue, Versailles, Association des Amis de l'Orgue, no 253, .
  • [Plagne 1986] Henri Plagne, Notre-Dame de Bourg, Lyon, éd. Lescuyer, , 35 p.
  • [Vandembeusche Vigoureux 2006] Marie-Claude Vandembeusche et Claude Vigoureux, Notre-Dame au fil des jours, Bourg-en-Bresse, Atelier Graphique Bressan, , 180 p.
  • [Vigoureux 1991] Claude Vigoureux, Le chapitre collégial de Notre-Dame de Bourg-en-Bresse, Université Lyon III, , 150 p.

Liens externes

Notes et références

Notes

  1. Des « contreforts rampants » sont réalisés avec des « arcs-boutants rampants » : voir une explication dans « Arc-boutant », sur cosmovisions.com.
  2. Ce tableau de la Cène a été fait en 1756 selon sa fiche Palissy[P 40], donc à la même période que les 5 tableaux commandés (également à Jean-Antoine Sicard) par la confrérie des pénitents du Confalon de Notre-Dame en 1755. Nous ne savons pas s'il fait partie de la même série, qui serait de six tableaux et non de seulement cinq.

Références

  1. « Église Notre-Dame », notice no PA00116321, base Mérimée, ministère français de la Culture.
  2. Église Notre-Dame à Bourg-en-Bresse.
  3. Fiche du cardinal de Goverrod sur le sute catholic hierarchy.
  4. Le diocèse de Bourg, sur le site catholic hierarchy.
  5. [Vigoreux] Perrine Vigoreux, « La figure de l'architecte provincial : l'exemple de Tony Ferret (1851-1923), architecte départemental de l'Ain », Livraisons d'histoire de l'architecture, no 5, , p. 85-93 (lire en ligne [sur persee], consulté le ).
  6. [Callias-Bey et al. 1986] Martine Callias-Bey, Véronique Chausse, Laurence de Finance et Françoise Gatouillat, Corpus Vitrearum, vol. 3 : Les vitraux de Bourgogne, Franche-Comté et de Rhône-Alpes, Paris, éd. CNRS, (présentation en ligne), p. 175 : « les travaux effectués à Notre-Dame de Brou sont à peu près contemporains ».
Référence base Palissy
  1. « Tableau : Vierge à l'Enfant avec calvaire dit tableau miraculeux », notice no PM01000691, base Palissy, ministère français de la Culture.
  2. « Verrière (saint Crespin et saint Crespinien) », notice no PM01000064, base Palissy, ministère français de la Culture (Huit scènes de la vie des deux saints, saint Crespin et saint Crespinien. En haut le Christ en croix est représenté, dessous une inscription en lettres gothiques). « Verrière hagiographique : légende des saints Crépin et Crépinien (baie 13) », notice no IM01000017, base Palissy, ministère français de la Culture.
  3. « Ensemble de 17 verrières à personnages - Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ », notice no PM01000669, base Palissy, ministère français de la Culture.
  4. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Présentation de la Vierge au temple (partie inférieure) », notice no PM01000660, base Palissy, ministère français de la Culture.
  5. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Circoncision », notice no PM01000661, base Palissy, ministère français de la Culture.
  6. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - La Trahison de Judas », notice no PM01000662, base Palissy, ministère français de la Culture.
  7. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - La Dormition de la Vierge », notice no PM01000664, base Palissy, ministère français de la Culture.
  8. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Départ des rois mages pour Bethléem », notice no PM01000649, base Palissy, ministère français de la Culture.
  9. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Présentation de Jésus au temple », notice no PM01000652, base Palissy, ministère français de la Culture.
  10. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Annonciation », notice no PM01000653, base Palissy, ministère français de la Culture.
  11. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Les noces de Cana », notice no PM01000655, base Palissy, ministère français de la Culture.
  12. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Jésus parmi les docteurs de la loi », notice no PM01000654, base Palissy, ministère français de la Culture.
  13. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Entrée du Christ à Jérusalem », notice no PM01000659, base Palissy, ministère français de la Culture.
  14. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - La Visitation », notice no PM01000656, base Palissy, ministère français de la Culture.
  15. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - scène non identifiée ; 3 têtes de femme dans un intérieur (compagnes de la Vierge dans le Temple ?) », notice no PM01000663, base Palissy, ministère français de la Culture.
  16. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Élément haut d'un panneau à motifs décoratifs », notice no PM01000665, base Palissy, ministère français de la Culture.
  17. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Scène non identifiée », notice no PM01000657, base Palissy, ministère français de la Culture.
  18. « Épisodes de la vie de la Vierge et du Christ - Scène non identifiée », notice no PM01000658, base Palissy, ministère français de la Culture.
  19. « 4 verrières d'Eugène Oudinot », notice no IM01000042, base Palissy, ministère français de la Culture. Une quatrième surplombe la chapelle des Âmes du purgatoire.
  20. « Stalles », notice no PM01000063, base Palissy, ministère français de la Culture.
  21. « Chaire à prêcher », notice no PM01000059, base Palissy, ministère français de la Culture.
  22. « Autel ; tabernacle ; gradin d'autel ; garniture de l'ancien maître-autel », notice no PM01000690, base Palissy, ministère français de la Culture.
  23. « Grand-autel », notice no PM01000687, base Palissy, ministère français de la Culture.
  24. « Autel ; gradins d'autel (2) ; retable du Saint Suaire », notice no PM01000688, base Palissy, ministère français de la Culture.
  25. « Autel ; gradins d'autel (2) de la Vierge », notice no PM01000686, base Palissy, ministère français de la Culture.
  26. « Autel : de sainte Jeanne d'Arc », notice no PM01000689, base Palissy, ministère français de la Culture.
  27. « Autel ; gradin d'autel ; retable de saint Ignace », notice no PM01000692, base Palissy, ministère français de la Culture.
  28. « Tableau (triptyque) : Rencontre du Christ et de sainte Véronique, Ensevelissement du Christ, la Cène et les donateurs », notice no PM01000061, base Palissy, ministère français de la Culture.
  29. « Tableau : la Lamentation », notice no PM01000670, base Palissy, ministère français de la Culture.
  30. « Tableau : Saint non identifié », notice no PM01000673, base Palissy, ministère français de la Culture.
  31. « Tableau : La Tempête apaisée », notice no PM01000682, base Palissy, ministère français de la Culture.
  32. « Tableau : Sacré-Cœur vénéré par les anges », notice no PM01000683, base Palissy, ministère français de la Culture.
  33. « Tableau : Raphaël et Tobie », notice no PM01000684, base Palissy, ministère français de la Culture.
  34. « Tableau : Apparition de l'Enfant Jésus à saint Antoine-de-Padoue », notice no PM01000693, base Palissy, ministère français de la Culture.
  35. « Tableau : L'Annonciation 2 », notice no PM01000703, base Palissy, ministère français de la Culture.
  36. « Tableau : La Fuite en Egypte 2 », notice no PM01000704, base Palissy, ministère français de la Culture.
  37. « Tableau : La Circoncision », notice no PM01000705, base Palissy, ministère français de la Culture.
  38. « Tableau : La Visitation 2 », notice no PM01000706, base Palissy, ministère français de la Culture.
  39. « Tableau : La Nativité », notice no PM01000707, base Palissy, ministère français de la Culture.
  40. « Tableau : La Cène », notice no PM01000671, base Palissy, ministère français de la Culture.
  41. « Tableau : Bethléem (?) », notice no PM01000708, base Palissy, ministère français de la Culture.
  42. « Tableau : l'Assomption de Notre-Dame », notice no PM01000147, base Palissy, ministère français de la Culture.
  43. « Tableau : la Fuite en Égypte », notice no PM01000146, base Palissy, ministère français de la Culture.
  44. « Tableau : l'Assomption de la Vierge », notice no PM01000145, base Palissy, ministère français de la Culture.
  45. « Tableau : la Dormition de la Vierge », notice no PM01000144, base Palissy, ministère français de la Culture.
  46. « Tableau : l'Adoration des Mages », notice no PM01000143, base Palissy, ministère français de la Culture.
  47. « Tableau : l'Adoration des bergers », notice no PM01000142, base Palissy, ministère français de la Culture.
  48. « Tableau : la Nativité », notice no PM01000141, base Palissy, ministère français de la Culture.
  49. « Tableau : la Présentation au Temple », notice no PM01000140, base Palissy, ministère français de la Culture.
  50. « Tableau : l'Annonciation », notice no PM01000139, base Palissy, ministère français de la Culture.
  51. « Tableau : la Visitation », notice no PM01000138, base Palissy, ministère français de la Culture.
  52. « Tableau : le Mariage de la Vierge », notice no PM01000137, base Palissy, ministère français de la Culture.
  53. « Tableau : Notre-Dame des anges », notice no PM01000071, base Palissy, ministère français de la Culture.
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