Cliponville
Cliponville est une commune française située dans le département de la Seine-Maritime en région Normandie.
Cliponville | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | CA Caux Seine Agglo | ||||
Maire Mandat |
Jean-François Lemesle 2020-2026 |
||||
Code postal | 76640 | ||||
Code commune | 76182 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Cliponvillais, Cliponvillaises | ||||
Population municipale |
254 hab. (2020 ) | ||||
Densité | 35 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 40′ 37″ nord, 0° 39′ 36″ est | ||||
Altitude | Min. 70 m Max. 141 m |
||||
Superficie | 7,28 km2 | ||||
Type | Commune rurale | ||||
Aire d'attraction | Commune hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Saint-Valery-en-Caux | ||||
Législatives | 9e circonscription de la Seine-Maritime | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Normandie
| |||||
Géographie
Description
- Carte de la commune.
- Entrée de Cliponville.
Communes limitrophes
Climat
Le climat qui caractérise la commune est qualifié, en 2010, de « climat océanique franc », selon la typologie des climats de la France qui compte alors huit grands types de climats en métropole[1]. En 2020, la commune ressort du type « climat océanique » dans la classification établie par Météo-France, qui ne compte désormais, en première approche, que cinq grands types de climats en métropole. Ce type de climat se traduit par des températures douces et une pluviométrie relativement abondante (en liaison avec les perturbations venant de l'Atlantique), répartie tout au long de l'année avec un léger maximum d'octobre à février[2].
Les paramètres climatiques qui ont permis d’établir la typologie de 2010 comportent six variables pour les températures et huit pour les précipitations, dont les valeurs correspondent à la normale 1971-2000[Note 1]. Les sept principales variables caractérisant la commune sont présentées dans l'encadré ci-après.
|
Avec le changement climatique, ces variables ont évolué. Une étude réalisée en 2014 par la Direction générale de l'Énergie et du Climat[5] complétée par des études régionales[6] prévoit en effet que la température moyenne devrait croître et la pluviométrie moyenne baisser, avec toutefois de fortes variations régionales. Ces changements peuvent être constatés sur la station météorologique de Météo-France la plus proche, « Auzebosc », sur la commune d'Auzebosc, mise en service en 1967[7] et qui se trouve à 10 km à vol d'oiseau[8] - [Note 4], où la température moyenne annuelle est de 10,5 °C et la hauteur de précipitations de 933,3 mm pour la période 1981-2010[9]. Sur la station météorologique historique la plus proche[Note 5], « Rouen-Boos », sur la commune de Boos, mise en service en 1968 et à 51 km[10], la température moyenne annuelle évolue de 10,1 °C pour la période 1971-2000[11] à 10,5 °C pour 1981-2010[12], puis à 11 °C pour 1991-2020[13].
Urbanisme
Typologie
Cliponville est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 6] - [14] - [15] - [16]. La commune est en outre hors attraction des villes[17] - [18].
Occupation des sols
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (97,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (97,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (82,2 %), zones agricoles hétérogènes (10,8 %), prairies (4,4 %), forêts (2,5 %)[19].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[20].
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes In Cliponuilla au XIe siècle; Apud Clipunvillam entre 1177 et 1189; de Cliponvilla fin XIIe siècle; In Cliponvilla en 1198; In ecclesia de Clipouvilla fin XIIe siècle ; Clipouvilla en 1321[21]; Cliponvilla vers 1240 ; Clipouville en 1319; Paroisse de Clyponville en 1314[22]; Paroisse Saint Martin de Cliponville 1321[23]; Paroisse Saint Martin de Clipponville en 1537 ; Notre Dame des Devises à Cliponville en 1314 ; Cliponville en 1431 (Longnon); Capella sancti Nicolai de Cliponvilla en 1456[24]; chapelle Saint Nicolas de Cliponville en 1463, en 1465 ; Ecclesia parrochia Sancti Martini de Clipponvilla en 1551 ; Fief de Cliponville en 1431 ; paroisse de Cliponville en 1427[25]; Paroisse de Cliponville en 1503 ; Cliponville en 1505 et 1668 ; Fief de Cliponville entre 1684, 1713[26] et 1714[27] ; Cliponville en 1715 (Frémont), en 1757 (Cassini)[28].
Histoire
Les deux hameaux du village, la Chaussée Saint-Pierre et la Chaussée d'Ancourteville rappellent l'ancienneté de la voie gallo-romaine qui mène de Lillebonne à Dieppe.
Au Moyen Âge, le fief seigneurial est nommé « les Bordes ». Il dépend de la baronnie de Cleuville.
À la révolution française, la chapelle Saint-Nicolas et la chapelle des Devises, fondées par les sires de Normanville, sont complètement détruites.
Politique et administration
Population et société
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[33].
En 2020, la commune comptait 254 habitants[Note 7], en diminution de 7,3 % par rapport à 2014 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Enseignement
- École.
- École.
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Martin. Le portail, le chœur et ses voûtes sont du XIIe siècle. La pyramide en pierre du clocher (XVIIe) repose sur une tour plus ancienne. Les arcades des fenêtres du chœur ont été retaillées en 1691 (consternation de l'abbé Cochet !). La nef a été refaite au début du XVIIe et au XVIIIe siècles. La famille de Boishébert fait construire un oratoire seigneurial, en 1750. Les audiences de la justice archiépiscopale se tenaient sous le porche en colombage de l'église (deux anciennes inscriptions subsistent). Maitre-autel et grand retable ont été offerts par le cardinal de la Rochefoucauld en 1767 (toile du retable : la Pentecôte , copie d'un tableau de Le Brun). Les stalles sont du XVIIIe et la poutre de gloire est du XVIe. Piscine à double cuvette typique du XIIe siècle. Trois statues anciennes en bois peint dans le chœur, dont celle de saint Meen du XVIe. Chaire en chêne, classée, donnée par l'abbé Dupré, curé, en 1691. Pierre obituaire du XVIe. Plusieurs statues dans la nef du XVe, XVIe, XVIIe dont celle de saint Louis qui a la tête d'Henri IV.
- Monument aux morts.
- Église Saint-Martin.
- Statue de saint Martin.
- Vitrail de saint Martin.
- Bannière de procession de saint Martin.
- Monument aux morts.
Personnalités liées à la commune
Charles Le Bègue de Germiny (1799-1871), député, sénateur, préfet puis banquier y est né.
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
Notes et références
Notes
- Les normales servent à représenter le climat. Elles sont calculées sur 30 ans et mises à jour toutes les décennies. Après les normales 1971-2000, les normales pour la période 1981-2010 ont été définies et, depuis 2021, ce sont les normales 1991-2020 qui font référence en Europe et dans le monde[3].
- L'amplitude thermique annuelle mesure la différence entre la température moyenne de juillet et celle de janvier. Cette variable est généralement reconnue comme critère de discrimination entre climats océaniques et continentaux.
- Une précipitation, en météorologie, est un ensemble organisé de particules d'eau liquide ou solide tombant en chute libre au sein de l'atmosphère. La quantité de précipitation atteignant une portion de surface terrestre donnée en un intervalle de temps donné est évaluée par la hauteur de précipitation, que mesurent les pluviomètres[4].
- La distance est calculée à vol d'oiseau entre la station météorologique proprement dite et le chef-lieu de commune.
- Par station météorologique historique, il convient d'entendre la station météorologique qui a été mise en service avant 1970 et qui est la plus proche de la commune. Les données s'étendent ainsi au minimum sur trois périodes de trente ans (1971-2000, 1981-2010 et 1991-2020).
- Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
Références
- Daniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale », Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography, no 501,‎ (DOI https://doi.org/10.4000/cybergeo.23155, lire en ligne, consulté le )
- « Le climat en France métropolitaine », sur http://www.meteofrance.fr/, (consulté le )
- 2021 : de nouvelles normales pour qualifier le climat en France, Météo-France, 14 janvier 2021.
- Glossaire – Précipitation, Météo-France
- « Le climat de la France au XXIe siècle - Volume 4 - Scénarios régionalisés : édition 2014 pour la métropole et les régions d’outre-mer », sur https://www.ecologie.gouv.fr/ (consulté le ).
- [PDF]« Observatoire régional sur l'agriculture et le changement climatique (Oracle) - Normandie », sur normandie.chambres-agriculture.fr, (consulté le )
- « Station Météo-France Auzebosc - métadonnées », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le )
- « Orthodromie entre Cliponville et Auzebosc », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station Météo-France Auzebosc - fiche climatologique - statistiques 1981-2010 et records », sur donneespubliques.meteofrance.fr (consulté le ).
- « Orthodromie entre Cliponville et Boos », sur fr.distance.to (consulté le ).
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1971-2000 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1981-2010 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Station météorologique de Rouen-Boos - Normales pour la période 1991-2020 », sur https://www.infoclimat.fr/ (consulté le )
- « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
- « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
- « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur insee.fr, (consulté le ).
- Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
- « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
- IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 7 p. 244, 145.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267, G 1624.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G Arch.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 1624, G. 4.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, Tab. Rouen.
- Archives de Seine-Maritime II B 413.
- Archives départementales de la Seine-Maritime, E lds. Le Cornier.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, Dictionnaire du département : Seine-Maritime, page 245.
- Sébastien Duchesne, « Portraits de Jean François Lemesle Maire de Cliponville, Président du syndicat des maires ruraux de France », Hans Lucas Grand Ouest (consulté le ).
- « Municipales 2020. Jean-François Lemesle brigue un deuxième mandat à Cliponville : Le maire sortant se présente avec une équipe soudée, au service d’une vie rurale solidaire et fondée sur un développement raisonné et harmonieux », Paris-Normandie,‎ (lire en ligne, consulté le ).
- « Liste des maires » [PDF], Listes des élus, Préfecture de la Seine-Maritime, (consulté le ).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.