Saint-Pierre-Lavis
Saint-Pierre-Lavis est une ancienne commune française, commune déléguée de la commune nouvelle Terres-de-Caux, située dans le département de la Seine-Maritime en Normandie.
Saint-Pierre-Lavis | |||||
La mairie | |||||
Administration | |||||
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Pays | France | ||||
Région | Normandie | ||||
Département | Seine-Maritime | ||||
Arrondissement | Le Havre | ||||
Intercommunalité | Cœur de Caux | ||||
Statut | Commune déléguée | ||||
Maire délégué Mandat |
Joëlle Lavenu 2020-2026 |
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Code postal | 76640 | ||||
Code commune | 76639 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Saint-pierrais | ||||
Population | 254 hab. (2014 ) | ||||
Densité | 57 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 49° 39′ 35″ nord, 0° 37′ 46″ est | ||||
Altitude | Min. 128 m Max. 144 m |
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Superficie | 4,49 km2 | ||||
Élections | |||||
Départementales | Saint-Valery-en-Caux | ||||
Historique | |||||
Fusion | |||||
Commune(s) d'intégration | Terres-de-Caux | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : France
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
Géolocalisation sur la carte : Seine-Maritime
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Géographie
- Vue du bourg de Saint-Pierre-Lavis.
- Entrée de Saint-Pierre-Lavis.
- Entrée du hameau de La Chaussée.
Toponymie
Le nom de la localité est attesté sous les formes Ecclesia Sancti Petri Alaviz en 1234[1], Sanctus Petrus a Laviz vers 1240[2], Saint Pierre a laviz en 1319[3], Advis au XVe siècle[4], Saint Pierre a l'advis en 1657[2], Saint Pierre la Visse en 1715[2], La Visse en 1738[5], Saint Pierre la Vis en 1757, Saint Pierre Lavis en 1953[2].
L’origine du toponyme peut être issu de l’ancien français eavi(s)/avis, dérivé de « eau » (du latin aqua), qui aurait le sens de « lieu humide »[6].
Histoire
En 1188, Hugues de Normanville est qualifié de seigneur et patron de Saint Pierre la Vis dont il achète de nombreuses terres à Hugues Du Quesnay. Parmi les familles seigneuriales, on peut citer les Mareste qui portaient "d'azur, à trois fasces ondées d'argent, au sautoir de gueules brochant sur le tout" (devise : "A Dieu seul, je m'areste". Selon Duplessis, une chapelle existe au XVe siècle (1468) et s’appelle Rupe maroe qui signifie roc de la Mare (actuel hameau de Rupemare). Près de l’église, existaient également des mottes fossoyées et des étangs.
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[10]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2006[11].
En 2014, la commune comptait 254 habitants[Note 1], en augmentation de 53,94 % par rapport à 2008 (Seine-Maritime : −0,25 %, France hors Mayotte : +1,9 %).
Culture locale et patrimoine
Lieux et monuments
- Église Saint-Pierre des XIIe, XVIIe et XVIIIe siècles dont l'intérieur a été rénové. Chapelles latérales du XVIe siècle. Chœur rebâti en 1679 et nef vers 1750. Pierre de réemploi gallo-romaine du dieu Mytra, dans un mur, à l'extérieur. Les seigneurs de Saint-Pierre présentaient à la cure. Parmi eux, les Osmont de Louvraye dont le nom figure sur la cloche, les Fiquet de Normanville et les Mareste. C'est aux Mareste qu'on doit les belles boiseries sculptées du chœur, de 1680 (repeintes par une artiste locale), ainsi que les bancs seigneuriaux portant leurs armoiries. Dans le chœur, au-dessus du maître-autel, baldaquin en chêne du début du XVIIIe siècle, qui a remplacé le retable qui séparait autrefois l'autel de la sacristie. Chaire de prédication du XVIIIe. Plaque à la mémoire de Jean Herrmani, jeune étudiant, résistant, déporté et mort à Mathausen en 1945.
- Monument aux morts, place du souvenir (2007).
- Une croix en pierre blanche du XVIIe siècle (au cimetière).
- Un calvaire au hameau de la Chaussée.
- Un colombier de 1584, hameau de La Chaussée, restauré en 1992 et classé parmi les cinquante plus beaux de France.
- L'église.
- Le monument aux morts.
- Le calvaire de La Chaussée.
- le colombier de La Chaussée.
Personnalités liées à la commune
Jean de Saint Pierre l'Advis, abbé de Sainte-Catherine de Rouen à la fin du XIIIe siècle, dont la pierre tombale est maintenant au musée départemental des Antiquités à Rouen.
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2017, millésimée 2014, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2016, date de référence statistique : 1er janvier 2014.
Références
- Archives départementales de la Seine-Maritime, 19 H.
- Dictionnaire topographique de la France comprenant les noms de lieux anciens et modernes, page 928 .
- Archives départementales de la Seine-Maritime, G 3267.
- Dans les pouillés.
- Dans un pouillé
- Christian Guerrin, « Les compléments toponymiques dans les noms de communes de Seine-Maritime », Nouvelle revue d'onomastique, année 2000, page 313.
- https://www.legifrance.gouv.fr/jo_pdf.do?id=JORFTEXT000000850614&pageCourante=01046
- https://reader.cafeyn.co/fr/1980468/21598358
- « Article de presse »(Archive.org • Wikiwix • Archive.is • Google • Que faire ?).
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013 et 2014.