Claude-François Bertrand de Boucheporn
Claude-François Bertrand de Boucheporn, né le à Metz (Trois-Évêchés) et mort guillotiné à Toulouse le , est un magistrat français et intendant de l’Ancien Régime. Il fut avocat au parlement de Metz (1761), puis avocat général (1768-1771), maître des requêtes au Conseil du roi (de 1772 à la Révolution), intendant de Corse (1775-1785), intendant de la généralité de Pau et Bayonne, puis Auch (de 1785 à la Révolution).
Intendant de la généralité d'Auch | |
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Intendant de Pau | |
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Intendant de la généralité de l'Île de Corse | |
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Barthélémy de Colla de Pradines (d) |
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Décès |
(Ă 52 ans) Toulouse |
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Faculté de droit de Paris |
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Famille |
Huit enfants |
Conjoint |
Catherine Dancerville |
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Sous la Terreur, il fut condamné à mort et guillotiné, à Toulouse, le 2 ventôse an II (), dans sa cinquante-troisième année.
Magistrat au parlement de Metz (1761-1771)
Après des études au collège bénédictin Saint-Symphorien de Metz, Boucheporn étudie le droit à l'université de Pont-à -Mousson puis à la faculté de droit de Paris. Il est reçu avocat au parlement de Metz en 1761, puis, à vingt-sept ans, devient avocat général, fonction qu’il exercera de 1768 jusqu'à la suppression du parlement, le 21 octobre 1771.(Michel, 1845). Il entre au Conseil du roi en qualité de maître des requêtes le 29 avril 1772.(Nicolas, 1998).
Membre titulaire fondateur de la Société des Philathènes, une société littéraire créée à Metz en 1759 et à laquelle il contribuera regulièrement par ses travaux jusqu'en 1769[1], Boucheporn devint membre de la Société royale des sciences et des arts de Metz, le 10 avril 1769. Selon Maurice Bordes, le discours de reception qu'il prononce dans cette académie « montre combien le libéralisme économique et la physiocratie marquaient sa pensée »[2]. Il sera également membre de la loge messine Saint-Jean de l'Amitié de Saint-Étienne où l'on retrouve de nombreux académiciens et parlementaires de Metz[3].
Dans sa Biographie du parlement de Metz (Michel, 1855), Emmanuel Michel introduit la notice biographique de Boucheporn ainsi : « Claude François Bertrand de Boucheporn fut un de ces hommes d’élite qui projettent une auréole de gloire sur le pays qui les a vus naître, sur la famille dont ils sont sortis et sur les compagnies auxquelles ils ont appartenu ».
Le procès Valdahon vs Monnier (1771)
C’est en tant qu’avocat général que Boucheporn plaide avec succès le 21 mars 1771, au nom du ministère public devant le parlement, lors de l’affaire célèbre qui opposa M. de Valdahon, mousquetaire gris du Roi[4], au marquis de Monnier[5].
Ce dernier refusait à M. de Valdahon la main de sa fille, sous le prétexte qu’il l’avait séduite lors de sa minorité et avait alors compromis son honneur (l’affaire avait été effectivement jugée, aux dépens de M. de Valdahon, huit ans plus tôt)[6]. Cependant, Mlle de Monnier, « qui ne veut et ne peut avoir d’autre époux que M. de Valdahon », au sortir du couvent où elle fut tenue jusqu'à sa majorité, fit à son père de pressantes et respectueuses demandes en faveur de ce mariage, sans toutefois infléchir sa décision. Il s’ensuivit alors un long procès que l’opinion suivit avec passion.
À la suite du réquisitoire de Boucheporn qui dura dix heures, le parlement débouta le marquis de Monnier, prit Mlle de Monnier sous sa protection jusqu'à son mariage, qui eut lieu en mai 1771, et condamna le marquis de Monnier à verser 60 000 livres de dommages-intérêts à M. de Valdahon qui avait été injustement diffamé[7]. (Begin, 1829 ; Durand, 1866). « Tout Metz a été enchanté de cet Arrêt. On y a crié Vive le Parlement et Mr. de Valdahon », peut on lire dans une chronique de l’époque[8].
Intendant de Corse (1775-1785)
En avril 1775, Boucheporn est envoyé comme « intendant de justice, police, finances,… » en Corse[9], île qui avait été cédée à la France par la République de Gênes en 1768, et dont Charles Louis de Marbeuf était le gouverneur[10]. Il a alors trente-quatre ans. Maurice Bordes écrit: « Marqué par la philosophie des Lumières, le libéralisme économique et la physiocratie, Boucheporn compta parmi les intendants éclairés de la fin de l'Ancien régime. Désireux de faire une bonne administration et de favoriser le progrès économique, il ne resta pas insensible aux problèmes sociaux qui préoccupaient les administrateurs éclairés de l'époque[11]. »
Par ses ordonnances, il encouragea le développement de la forêt, de l’agriculture (mûriers, arbres fruitiers)[12], de l’industrie (faïence, poterie) et organisa à partir de 1778 un plan d’élargissement des ponts de l'île[13]. Il établit un mode de scrutin pour l’élection des officiers municipaux, et réforma le système des impôts en instituant un « impôt territorial » égal au vingtième du produit de la terre qui se substitua à toutes les autres taxes[14]. « Ayant analysé avec justesse le sentiment national insulaire »[15], Boucheporn s’employa à réconcilier un pays encore grandement troublé par les récents soulèvements paolistes.
Comme le remarque l'historien Ange Rovere, le discours que l’intendant Boucheporn prononce à l’Assemblée des États de Corse, en 1775, résume bien la philosophie du pouvoir central représenté par le gouverneur et l’intendant : « Votre élection en pays d’État montre le désir qu’a sa Majesté de faire votre bonheur en vous consultant sur les moyens pour y parvenir. Il n’y a pas de voie plus juste que cette libre communication d’idées entre le souverain par l’intermédiaire de ses commissaires, et la Nation par le biais de ses représentants. » (Rovere, 1985).
À Bastia, Mme de Boucheporn se lia avec Letizia Bonaparte (née Ramolino), mère de Napoléon, et fut ainsi la marraine de Louis Bonaparte, frère de Napoléon et futur roi de Hollande (2 septembre 1778) dont le parrain était M. de Marbeuf. Peu de temps après, Boucheporn aida de « son crédit et peut-être même de sa bourse le jeune Napoléon Bonaparte à entrer à l’École de Brienne. » (Durand, 1866). Ainsi, dès 1776, Boucheporn écrivait-il au comte de Saint-Germain, ministre de la guerre de Louis XVI : « M. de Buonaparte a toujours été très attaché au gouvernement et il est vraiment hors d'état de procurer à ses enfants une éducation convenable. En général, la noblesse corse est pauvre et il est intéressant d'accueillir les désirs qu'elle marque de faire élever ses enfants en France[16]. »
Lors de son séjour corse, Boucheporn, recueillit chez lui Pierre Baillot (1771-1842)[17] alors jeune musicien violoniste, orphelin à douze ans d’un magistrat mort à Bastia. Il l'envoya à Rome, avec ses propres enfants, pour étudier auprès du musicien Pollani (élève lui-même du violoniste et compositeur Pietro Nardini). Un temps secrétaire de l'intendant[18], Pierre Baillot part à Paris en 1791 où il travaillera auprès de Giovanni Battista Viotti. Il fut professeur au Conservatoire de Paris (1799), et eut une brillante carrière de concertiste, notamment comme premier violon à l’Opéra de Paris et à la Chapelle Royale (1821-1831). On lui doit neuf concertos pour violon[19].
Selon José Colombani, « l'œuvre de l'Intendant de Boucheporn a été prépondérante : on peut le ranger parmi les plus grands Intendants »[20]. En récompense de ses services, le roi conféra à l’intendant le titre de conseiller honoraire du parlement de Metz, où il fut reçu le 23 avril 1781[21].
Intendant de Pau et de Bayonne, puis Auch (1785-1790)
Boucheporn fut nommé intendant de Pau et Bayonne en avril 1785, et prit ses fonctions en décembre de cette même année. À la suite d'un édit du 26 juillet 1787 qui réorganisa la généralité, Boucheporn devint intendant d’Auch et Pau. Il conserva ses fonctions jusqu'au 6 octobre 1790[22].
Durant son temps à l’intendance, il s’efforça de continuer le travail de modernisation administrative entreprise par ses prédécesseurs Antoine Mégret d'Étigny et Le Camus de Neuville, notamment en matière de procédures et de contentieux administratifs, ainsi qu’à améliorer les relations de l’intendance avec le Parlement de Pau, les États du Béarn ou de Bigorre, et les communautés municipales. Ainsi, selon Ardascheff, l’intendant Boucheporn prend-il « la défense de l’organisation municipale du pays qui était altérée par le système de la vénalité des charges ». C’est dans cet esprit, en 1786, qu'il écrit à Calonne, Contrôleur général des finances: « Il parait plus juste et plus utile, que ces communautés aient elles-mêmes le choix des administrateurs de leurs biens. » (Ardascheff, 1909). En 1789, « il concourut à prévenir la disette qui sévit dans presque toutes les autres provinces. » (Palanque, 1908 ; Hoefer, 1853). Selon M. Brégail, à Auch « l'intendant de la généralité est un protecteur éclairé des arts et artiste lui-même. Des soirées musicales très brillantes ont lieu fréquemment dans les salons de l'intendance. Son secrétaire, le compositeur Baillot y fait admirer son jeune talent[23]. »
Pour l'historien universitaire britannique Peter Jones, « Turgot, Bertier fils, Antoine de la Galaizière et Bertrand de Boucheporn étaient tous des intendants qui devenaient impatients face à la politique d'aller-et-retour des reformes. À plusieurs égards, ils étaient des hommes en avance sur leur temps: les avocats d'une certaine forme de partage du pouvoir plus que les représentants zélés d'une monarchie absolue traditionnelle[24]. » En 1787, Boucheporn est, à Saint-Gaudens, vénérable d'honneur de la loge d'adoption La Candeur, installée en 1775[25].
Dans un ouvrage sur le Béarn à la fin de l'Ancien Régime, Pierre Moulonguet écrit: « Le dernier intendant que la Révolution trouva en fonctions fut M. de Boucheporn, nommé en 1784 à l'intendance de Pau et Bayonne. C'était un homme consciencieux et habile ; sa vie privée fut des plus honorables et il fut toujours un protecteur éclairé des arts. Il eut à calmer l'effervescence qui se manifesta dans les années qui précédèrent la Révolution et il sut maintenir son autorité intacte sans violence, par un esprit d'équité dont on ne le vit jamais s'écarter[26]. »
Exécuté sous la Terreur (1794)
Après la suppression de la généralité, en octobre 1790, Boucheporn se retira à Toulouse, rue Vélane, et deux de ses fils émigrèrent pour servir dans l’armée des Princes[27].
Sous la Terreur, il fut arrêté une première fois le 2 juin 1793, puis une deuxième fois le 28 septembre et incarcéré à la prison de la Visitation, à Toulouse.
Dans le Tableau des prisons de Toulouse sous le règne de Robespierre publié en 1794 par le citoyen Pescayre, détenu[28], on peut lire le témoignage suivant : « Le citoyen Boucheporn, ci-devant Intendant d'Auch, a été traduit à la conciergerie pour être jugé par le tribunal révolutionnaire ; qu’au nom d'intendant, le lecteur judicieux ne se prévienne pas, qu'il sache que cette qualité loin de jeter de la défaveur sur sa personne, donne un nouvel éclat à ses vertus et que l'usage qu'il fit de son autorité est la censure la plus amère de la conduite de ses pareils. Doux, poli, honnête, humain et compatissant, son désintéressement et son amour pour la justice le rendirent digne de l'estime publique (…) La conduite qu'il avait tenue avec nous pendant sa détention excita si fort notre sensibilité, que le mandat d’arrêt qui vint l'arracher de notre prison, nous plongea, pour ainsi dire, dans le désespoir et rendit la consternation générale[29]. »
Il comparut le 20 février 1794 devant le Tribunal révolutionnaire de Toulouse qui condamna à mort « Boucheporn, aristocrate et ennemi de la chose publique, [qui] avait entretenu des intelligences et des correspondances coupables avec les émigrés et d’autres ennemis de la patrie. » (Duboul, 1894 ; Durand, 1866).
Boucheporn fut guillotiné le même jour sur la place de la Liberté à Toulouse, et fut ainsi « la 9e des 31 victimes que le Tribunal révolutionnaire allait faire à Toulouse[30]. »
Dans une étude publiée dans les Annales historiques de la Révolution française, Alain Cohen rappelle : « Le nombre d’intendants poursuivis ne fut pas négligeable, soit une quinzaine, alors que trente-quatre étaient en fonction en 1789. La proportion d’intendants condamnés à mort et exécutés est assez forte par rapport au nombre d’intendants poursuivis (neuf sur quinze), soit 60 %. Toutefois, le bilan des condamnés à mort doit être affiné. En effet en 1789, trois parmi ces derniers n’étaient plus intendants depuis un certain nombre d’années[31]. »
Parmi les biens confisqués à Boucheporn, une importante collection de tableaux anciens et d’œuvres d’art rejoignit le fond du Musée d’Auch (liste détaillée dans Palanque, 1908, p. 179 et suiv.)[32].
Un Éloge historique de Monsieur de Boucheporn a été prononcé par Anatole Durand de Distroff, le 4 décembre 1865, à l’ouverture de la conférence des avocats à la cour impériale de Metz. (Durand, 1866).
Famille
La famille Bertrand de Boucheporn est originaire de Metz. La filiation connue remonte à la fin du XVIe siècle jusqu'à Humbert Bertrand, dont le fils Jean Bertrand, aman de Saint Ferroy et greffier au bailliage de Metz, épousa Antoinette Bague par contrat du 16 janvier 1613. (Poirier, 1899). Le petit-fils de Jean Bertrand, Nicolas-Louis Bertrand, né à Metz le 30 octobre 1639, secrétaire et greffier de la ville de Metz, fut « pourvu le 29 juin 1689 d’un des quatre offices anoblissant de conseiller du roi, trésorier général de France, intendant de ses finances et gabelles de Metz. Il obtint de d'Hozier, le 30 janvier 1697, un brevet d’armoiries[33]. » (Chaix d’Est-Ange, 1905).
Par son père, Louis-Pierre Bertrand de Chailly (1709-1773), conseiller au parlement de Metz (1735)[34], seigneur de Boucheporn[35](du nom d’un fief apporté par sa mère, Nicole George, fille de Jean George (1656-1732), trésorier de France[36]), Boucheporn « appartenait à l’une des familles les plus honorables du parlement de Metz » (Durand, 1866), qui avait déjà donné trois générations de conseillers au parlement[37] où, outre son père, siégeait également son oncle, Nicolas-Louis François Bertrand (1705-1783)[38] qui fut le 420e maître-échevin de la ville de Metz (1767-1780). (Jean-François, 1773). Parmi les frères de son père, l'aîné, Jean-François Bertrand (1709-1743), était capitaine au régiment de Provence et le plus jeune, Louis Bertrand (1713-1776), de la Compagnie de Jésus, eut à subir les rigueurs liées au bannissement des Jésuites instruit par les parlements (1761-1763) et sanctionné par un édit du roi Louis XV en novembre 1764[39].
Sa mère, Marguerite-Henriette Salomon (1717-1786), issue d’une famille de magistrats messins puis alsaciens anoblis à la fin du XVIIe siècle et que certaines traditions font remonter à une origine vénitienne, était la fille de Pierre Salomon (1692-1747), avocat au parlement de Metz, puis conseiller correcteur à la cour des comptes de ce même parlement (1726-1747). Elle était la nièce de Nicolas Salomon (1695-1740), écuyer, qui fut reçu premier avocat général au conseil souverain d’Alsace (1725). (Begin, 1855). L’écrivain allemand Ernst von Salomon (1902-1972), auteur des romans Les Reprouvés, Les Cadets et du monumental ouvrage Le Questionnaire, est issu de cette famille, par filiation de Louis-Gatien de Salomon qui avait pris service en Prusse et épousa, en 1789, Constantine de Petit, fille du chancelier de la cour souveraine de justice du duché de Gueldres. (Lehr, 1870).
Du mariage de Louis-Pierre Bertrand de Chailly et Marguerite-Henriette Salomon (Metz, 1739) naquirent dix enfants, dont : Claude-François (né en 1741, objet de cette notice) ; Nicolas-Louis Bertrand d'Oberviese (né en 1747), officier d'infanterie, lieutenant au Régiment de Touraine (1760), lieutenant-colonel commandant le 3e Bataillon de la Somme (1791) jusqu'en octobre 1793 lorsqu'il fut démis comme ex-noble ; et René-François Henry Bertrand de Chailly (né en 1759), chanoine de la cathédrale de Metz (1781), qui émigra en 1792 avec deux de ses sœurs, Marie Catherine (née en 1744) et Marie Judith Louise (née en 1753)[40].
Descendance
Boucheporn épousa en 1765 Barbe Catherine Dancerville (1742-1803), fille de Jean-Pierre Dancerville, président au Présidial de Metz (1740)[41], de laquelle il eut huit enfants[42], dont:
- Claude-Charles Bertrand de Boucheporn, (1768-1792), qui fit ses preuves de noblesse en 1782 pour être admis aux Écoles royales militaires[43]. Sous-lieutenant au régiment de Brie en 1784[44], mort en émigration à Fribourg-en-Brisgau[45].
- René Bertrand de Boucheporn, (1770-1842), émigré, sous-lieutenant à l'armée de Condé, lieutenant au régiment de Dillon puis au Queen's Own Germans Regiment[46], capitaine ; préfet du Palais du roi de Hollande, Louis Bonaparte (1806), receveur général des finances de la Haute-Marne (1810) ; baron héréditaire par lettres patentes du roi Charles X (1830) ; chevalier de Saint Louis [47] ; chevalier de la légion d'honneur (1815)[48]. Marié à Marie Tinot (1783-1844)[49], sous-gouvernante des enfants de Hollande. Une de leurs filles, Louise Stéphanie Napoléone (1807-1847), filleule de Napoléon III, épouse en 1830 Benjamin Nadault de Buffon (1804-1880), ancien élève de l'École polytechnique (1823), ingénieur des ponts-et-chaussées, hydrologue[50].
- Anne-François Louis Bertrand, Baron de Boucheporn (1771-1823), émigré, grand maréchal à la cour du roi de Westphalie[51], Jérôme Bonaparte ; baron d’Empire (1812), directeur de la poste de Metz, chevalier de Saint Louis. Marié en 1808 à Flore-Pierrette de Montmartre Desportes (1791-1824), il eut cinq enfants : l'aînée, une fille, Caroline (1810-1877), qui épousa Constant Quesney (dont postérité) ; deux fils : Félix de Boucheporn (1811-1857), ancien élève de l' École polytechnique, ingénieur des mines, géologue, membre de l’Académie impériale des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Bordeaux ; et Victor Charles (1819-1880), ancien élève de l’ École polytechnique, chef d'escadron d'artillerie, officier de la Légion d'honneur[52] ; et deux filles : Louise et Léonie[53]. Pierre-René Bertrand, baron de Boucheporn (1852-1931), fils de Felix de Boucheporn, ancien élève de l’ École polytechnique (1872), capitaine d’artillerie, chevalier de la Légion d'honneur[54], sans postérité[55], adopta en 1917 Roger de Bazelaire de Saulcy (1890-1954), officier de cavalerie, son lointain neveu, qui releva le nom de Boucheporn[56].
- Marie-Honoré Bertrand de Boucheporn (1772-1844), sous-lieutenant au régiment de Bassigny en 1791, engagé dans six campagnes à l'armée de Condé[57], préfet du palais du roi de Westphalie, sous-inspecteur de la loterie royale, chevalier de Saint Louis. (Michel – 1855 ; Nicolas – 1998). Il épousa Joséphine Poutet (1777-1818), fille d' Henri-Jacques, baron de Poutet (1738-1793), conseiller au parlement de Metz, maître-échevin (1780) puis maire de cette ville (1790), guillotiné à Paris le 9 mai 1793[58]. Une de ses filles, Marie Louise Judith (1804-1890), se maria avec Alphonse Auvity (1799-1860), ancien élève de l’ École polytechnique, officier d'artillerie qui s'illustra notamment au Siège de Constantine (1837), général de division, commandeur de la Légion d'honneur[59].
- Marie Philippine Bertrand de Boucheporn (1774-1851), mariée en 1795 à Pierre Joseph Chédeaux (1767-1832), maire de Metz (1815) puis député de la Moselle (1831)[60].
Armoiries
Écartelé aux 1 et 4 d’azur à une pomme de pin d’argent tigée et feuillée de même ; aux 2 et 3 de gueules à trois annelets entrelacés d’or[61].
Les armes de la famille Bertrand de Boucheporn sont rappelées dans le blason du village de Boucheporn, en Moselle, qui reprend également, au 1er quartier, les armes de l'abbaye de Longeville-lès-Saint-Avold, dont le village dépendait au Moyen-Âge.
Sources imprimées
- Claude-François Bertrand de Boucheporn, Discours prononcé par Monsieur de Boucheporn, Intendant de Corse, à l'ouverture des États de l'Ile, Bastia, 26 mai 1785, Imprimerie de la Veuve Batini (BNF-Gallica)
- Assemblée provinciale de la généralité d'Auch, Auch, 19 novembre 1787 (BNF-Gallica). Établissement du règlement de ladite assemblée.
- Extrait des registres de la sénéchaussée de Bigorre, Audience extraordinaire tenue par M. de Boucheporn, Tarbes, 2 juillet 1788 (Archive.org)
Notes et références
- Voir : Société des Philathènes de Metz, in : Mémoires de l’Académie de Metz, LVIe année (1874-1875), Metz, 1876, pages 653 et suiv. (lire en ligne). Également : Zoltan-Étienne Harsany, « Metz pendant la Révolution », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, t. 5 (1957-1959), p. 53 (lire en ligne) ; E. Fleur, « La Société des Philathènes de Metz, 1759-1775 », Mémoires de l'Académie nationale de Metz, t. 15, 1934, p. 171 et suiv. (BNF, Gallica)
- Maurice Bordes, « Un intendant éclairé de la fin de l'Ancien Régime : Claude-François Bertrand de Boucheporn », Annales du Midi : Revue archéologique, historique et philologique de la France méridionale, t. 74, no 58, Toulouse, 1962, p. 179.
- Pierre-Yves Beaurepaire, « Académiciens et franc-maçons messins au XVIIIe siècle », Académies et sociétés savantes en Europe 1650-1800, textes réunis par Daniel-Odon Hurel et Gérard Laudin, Honoré Champion, Paris, 2001, p. 303 et suiv.
- Jacques Marie Le BĹ“uf de Valdahon (1738-1787).
- Claude François de Monnier (1705-1783), magistrat, premier Président de la Chambre des comptes de Dole. Il épousa en premières noces (1726) Antoinette d'Arvisenet dont il eut une fille unique, Jeanne Antoinette Gabrielle (1744-1802), sujet de ce procès. En juillet 1771, il épousa en deuxièmes noces Marie Thérèse Sophie Richard de Ruffey (1754-1789), âgée de dix-sept ans. Celle-ci, devenue Sophie de Monnier, fut la maîtresse de Mirabeau qui lui adressa, depuis sa prison du donjon de Vincennes, les célèbres Lettres à Sophie.
- Correspondance littéraire de Grimm et de Diderot, Paris, Furne, 1829, p. 216 .
- Sur le contexte institutionnel et familial de cette affaire, on se reportera utilement à Roger Humbert, « Institutions et gens de finance en Franche-Comté, 1694-1790 », Cahiers d'Études comtoises, no 57, 1996.
- Voir : La Clef du cabinet des Princes de l'Europe, Tome 133, Janvier 1771, p. 341
- Nomination du 21 avril 1775, voir: M. Mayer, Tableau politique et littéraire de l'Europe pendant l'année 1775, Amsterdam et Paris, Lacombe, 1777, p. 228 .
- « L'administration de l'ancien régime en Corse se résuma dans deux noms: dans le nom de Marbeuf et dans celui de Boucheporn, qui fut intendant durant dix années, de 1775 à 1785, et que les Corses qualifiaient de grand vizir de Marbeuf. » (Pierre-Paul Raoul Colonna de Cesari Rocca et Louis Villat, Histoire de Corse, Paris, Boivin et Cie, 1916, p. 233-4).
- Maurice Bordes, « La Corse pays d'États », Annales historiques de la Révolution française, t. 46, Paris, 1974, p. 615.
- Voir, par exemple : Code Corse, ou Recueil des Édits, Déclarations, Lettres patentes, Arrêts et Règlemens, publiés dans l'Île de Corse depuis la soumission à l'obéissance du Roi, Tome 3e, Imprimerie Royale, Paris, 1778, p. 496 et suiv.(lire en ligne)
- Pont génois d'Altiani, sur la route reliant Aleria à Corte .
- Discours prononcé par Monsieur de Boucheporn, Intendant de Corse, à l'ouverture des États de l'Ile, Bastia, 26 mai 1785, Imprimerie de la Veuve Batini, p. 10-12.
- Gérard Pardini, L'État et la Corse : La République à l'épreuve, Paris, L'Harmattan, 2003, p. 27.
- Lettre du 6 juillet 1776. Citée d'après Louis Villat, La Corse de 1768 à 1789, vol. II, Le « despotisme éclairé », p. 313.
- Biographie détaillée de Pierre Baillot sur le site www.musicologie.org .
- A. Dugenne, Panorama historique et descriptif de Pau et de ses environs, Imprimerie É. Vignancour, Pau, 1839, p. 190.
- François Joseph Fétis, Biographie universelle des musiciens et bibliographie générale de la musique, t. I, Meline, Cans et Compagnie, Bruxelles, 1837, p. 39. Son Concerto pour violon et orchestre no 1, opus 3 (1802) est dédié à Mme de Boucheporn. Voir : La décade philosophique, littéraire et politique, Paris, 11e année de la République française, 3e trimestre (1803) ;0 (BNF-Gallica).
- José Colombani, Aux origines de la Corse française: Politique et institutions, 1768-1790, Imprimerie Grandval, Ajaccio, 1978, pages 35 et suiv.
- Mémoires secrets pour servir à l'histoire de la république des lettres en France, t. 17e, Londres, 1782 .
- Paul Parfouru, Inventaire sommaire des archives départementales antérieures à 1790, Gers, Imprimerie typographique Cochareaux Frères, Auch, 1892, p. 10.
- M. Brégail, Le Gers pendant la Révolution, Bulletin de la Société d'Histoire et d'Archéologie du Gers, XXIX Année, Auch, 1928, p. 364.
- P.M. Jones, Reform and Revolution in France: The Politics of Transition, 1774-1791, Cambridge University Press, 1995, p. 126.
- Michel Taillefer, La franc-maçonnerie en France à la veille de la Révolution, Presses universitaires du Midi, Toulouse, 2014, p. 29-39
- Pierre Moulonguet, La souveraineté de Béarn à la fin de l'Ancien Régime, Librairie Édouard Privat, Toulouse, 1909, p. 95.
- Voir : André Gain, « Liste des Émigrés du département de la Moselle (1791-1800) » in Jahrbuch der Gesellschaft fur lothringische Geschichte und Alterstumskunde, Vol. 34, Metz, 1925, pages 483 et suiv. (ci-dessous en bibliographie). Également : Revue rétrospective, No II, 2e série, Paris, Londres, Février 1835, p. 195 .
- Jean Baptiste Joseph Pescayre, contrôleur aux gabelles, puis procureur du roi à la maîtrise des ports (1772), arrêté comme suspect en septembre 1793 et incarcéré à la Visitation, a tenu un journal de sa détention qui sera publié en 1794. Voir : Société des gens de lettres, Biographie toulousaine, t. II, Chez L.G. Michaud, Imprimeur-libraire, Paris, 1823, p. 158 (En ligne) ; et le commentaire de Christine Belcikowski : « À propos de Jean Baptiste Joseph Pescayre, auteur en l’an III du Tableau des prisons de Toulouse sous le règne de Robespierre (En ligne).
- Le citoyen Pescayre, détenu, Histoire de la Maison d’arrêt de la ci-devant Visitation, in : Tableau des Prisons de Toulouse sous le règne de Robespierre, Imprimerie de Lalanne, Toulouse, An III, pages 149-150 En ligne sur Tolosana, Bibliothèque des Universités Toulousaines.
- Damien Garrigues, Le Cahier de doléances de la Communauté d'Arnaud-Guilhem, au Pays de Rivière-Verdun en 1789, Revue de Comminges, t. 39, Saint-Gaudens, 1925, p. 13.
- Alain Cohen, Les procès des anciens intendants durant la Révolution, Annales historiques de la Révolution française, No 356, Avril, Juin 2009, pages 29 à 56.
- « Le musée d'Auch a été constitué en grande partie de tableaux et gravures provenant de l'Hôtel de M. de Boucheporn, dernier intendant de la Généralité d'Auch. On y trouve des Portraits de Mlle de La Vallière, de Mme de Montespan, de Mme de Maintenon par Mignard ; La Naine de Velazquez ; des Marines de Vernet ; une toile de Greuze ; un buste en marbre blanc de Louis XVI enfant, attribué à Houdon (…) (Bulletin de la Société gersoise des Études locales, No 24, Auch, 1928).
- Voir : Charles d'Hozier, Volumes reliés du Cabinet des titres : recherches de noblesse, armoriaux, preuves, histoires généalogiques. Armorial général de France, dressé, en vertu de l'édit de 1696 (1697-1709), pages 98 (Louis Bertrand) et 199 (Nicolas Louis Bertrand) (En ligne, BNF, Gallica)
- L'État de la France, t. cinquième, Chez Ganeau, Paris, 1749, p. 204
- Joseph Colbus, Boucheporn, 2000 ans d'histoire, Collection historique « Monographies de la Lorraine Mosellane », Fasc. 71-1987
- Sur ce personnage et sa famille, voir : Emmanuel Michel, Biographie du parlement de Metz, Chez Nouvian, Metz, 1855, p. 192
- Sur la tradition parlementaire de la famille Bertrand, voir : Emmanuel Michel, Biographie du parlement de Metz, Chez Nouvian, Metz, 1855, pages 27-29
- Conseiller dès 1729, il est l'auteur d'un Compte rendu des Constitutions des soit-disans Jésuites, présenté au parlement de Metz lors des débats concernant l'expulsion des Jésuites, en mai 1762
- Dans une lettre adressée le au procureur général près le parlement de Metz, Le Guillon de Chamel, le père Louis Bertrand écrit : « Rien de si triste, comme vous le savez, que la situation actuelle des Jésuites en France [...] On veut bien supposer qu'on est en droit de soupçonner que les Jésuites allient à tous les autres crimes dont on les accuse celui d'enter les ordres sacrés sur le paganisme et que peut-être ils ne sont point baptisés. Vous ne le croiriez point, Monsieur, si je ne vous en donnais la pleine assurance. C'est cependant ce qui est certain. Mes lettres de prêtrise ne suffisent pas à prouver que je suis chrétien. Un arrêt nous ordonne de présenter à la cour un extrait de baptême. » Voir : Louis Viansson-Ponté, Les Jésuites à Metz, F. X. Le Roux et Cie, Strasbourg, 1897, pages 353-355 . Sur la décision de suppression de la Compagnie de Jésus par le parlement de Metz (20 septembre 1762), voir : M. Viansson, Histoire du premier collège de Metz, chap. VI, in : Mémoires de l'Académie de Metz, LIVe année, 1872-1873, Ballet, Libraire de l'Académie, Metz, 1874, pages 235 et suiv.
- Détails biographiques, in : André Gain, « Liste des Émigrés du département de la Moselle (1791-1800) », Jahrbuch der Gesellschaft fur lothringische Geschichte und Alterstumskunde, Vol. 34, Metz, 1925, pages 483-485
- Détails biographiques, in : François-Jacques Poirier (Abbé), Metz, Documents généalogiques, Metz, 1899, p. 175. Voir également : Emmanuel Michel, Biographie du parlement de Metz, Chez Nouvian, Metz, 1855, p. 116
- « Détails biographiques », Les derniers maîtres des requêtes de l’Ancien Régime (1771–1789), Sylvie Nicolas, Paris, École des Chartes, 1998, p. 103 et suiv.
- Certificat de noblesse par M. Chérin, père, 6 avril 1782. Voir: M. du Prat-Taxis, Recueil des certificats de noblesse, Bleuet Libraire, Paris, 1815, p. 61
- Richard Ravalet, Dossiers individuels des sous-lieutenants recrutés dans l'infanterie et la cavalerie 1781-1790, Service historique de la Défense, Département des archives définitives, 2015, p. 18
- André Gain, « Liste des Émigrés du département de la Moselle (1791-1800) » in: Jahrbuch der Gesellschaft fur lothringische Geschichte und Alterstumskunde, Vol. 34, Metz, 1925, p. 486
- Voir: A list of the officers of the army and royal marines on full, retired and half-pay, War Office, 1827
- M. Bachelin-Deflorenne, État de la noblesse française, 5e éd., Jouaust et Sigaux, imprimeurs, Paris, 1887, p. 227
- Voir: Légion d'honneur, Base de données Léonore , qui porte les états de service suivants: « Émigré en 1791, M. de Boucheporn a fait la Campagne de 1792 à l'Armée des Pyrénées, celle de 1793 à l'Armée de Condé et passa en 1794 dans les compagnies franches levées en Corse pour aller à Quiberon. Il a servi comme Lieutenant dans le Régiment de Dylon pendant les années 1796 et 1797 et dans le Régiment Anglais de Queens Germans de 1798 à 1801. »
- «Marie Tinot, baronne de Boucheporn, née à Metz le 11 août 1783, morte le 30 juillet 1844. Elle fut sous-gouvernante des enfants de Hollande, et présida en cette qualité, à la première éducation de Napoleon III » (...) Après l'abdication du roi Louis, « elle continua à Paris son service près de la reine Hortense (...). D'une beauté accomplie, relevée par une grande distinction de manières ; d'un esprit délicat, nourri de fortes études (...) elle était musicienne et peignait avec une grande facilité. Elle partagea avec la reine Hortense qui avait les mêmes talents, les leçons de Gros, de Thomas et d'Isabey. » (Pierre Larousse, Grand dictionnaire universel du XIXe siècle, Paris, 1867-1890, t. II, p. 1051
- Détails biographiques, in : M. Bachelin-Deflorenne, État de la noblesse française, 4e éd., Librairie Bachelin Deflorenne, Paris, 1873, p. 1343 . Sur la famille Nadault, voir : « Notice sur la famille Nadaud », Bulletin de la société archéologique et historique du Limousin, t. XVIII, Chapoulaud frères, Limoges, 1868, p. 36
- Alamanach Royal de Westphalie pour l'an 1812, Imprimerie Royale, Cassel, 1812
- Voir : Base LĂ©onore
- M. Bachelin-Deflorenne, État de la noblesse française, 5e éd., Jouaust et Sigaux, imprimeurs, Paris, 1887, p. 227
- Voir : Base LĂ©onore
- Pierre-René Bertrand de Boucheporn épousa en 1878 Angélique-Marguerite Sieber (1854-1937), fille d'Henri Sieber (1804-1882), d'une famille protestante d'origine suisse, industriel, régent de la Banque de France de 1867 à 1882, et de Rosalie Angélique Seydoux (1823-1883). Voir: M. Bachelin-Deflorenne, État de la noblesse française, 5e éd., Jouaust et Sigaux, imprimeurs, Paris, 1887, p. 227. Leur fille unique, Anne-Marie, était décédée en mars 1913, à l'âge de 19 ans. Le capitaine Bertrand de Boucheporn, son épouse et leur fille sont enterrés dans le cimetière du village de Louestault, en Touraine, commune où se trouve le château de Fontenailles, acquis en 1888
- Roger de Bazelaire de Boucheporn, Saint-Cyr, promotion de La Moskowa (1910-1913). Lieutenant au 8e Régiment de cuirassiers (1914), écuyer au Cadre noir de Saumur, chef d'escadrons commandant le 22e GRDI (1940), colonel commandant le 3e Régiment de chasseurs d'Afrique lors de la Campagne de Tunisie (1942-1943), inspecteur général de la cavalerie, général de division. Croix de guerre 1914-1918, Legion of Merit (1943), Chevalier (1930) puis Officier (1946) de la Légion d'honneur. Roger de Bazelaire de Saulcy était un descendant (au cinquième degré) de Claude-François Bertrand de Boucheporn, à la suite du mariage de Joséphine Charlotte Chédeaux, petite-fille de l'intendant, avec Joseph Anne Maximilien de Bazelaire de Saulcy (29 juin 1819, Metz).
- Arthur Chuquet, La jeunesse de Napoléon, t. 1er, Armand Colin et Cie, Paris, 1898, p. 58
- Voir : Emmanuel Michel, Biographie du parlement de Metz, Chez Nouvian, Metz, 1855, Pages 430 et suiv. . Également : Émile Bégin, Biographie de la Moselle, t. III, Verronnais, Metz, 1831, Pages 500 et suiv.
- Un de leurs fils, Edmond Honoré (1832-1854), lieutenant d'infanterie, est mort à la suite de la Bataille de l'Alma. Le général Auvity et son épouse reposent au cimetière Montmartre 12e division. Détails biographiques dans : G. Vapeareau, Dictionnaire universel des contemporains, Librairie de L. Hachette et Cie, Paris 1861, p. 76 ; voir également : Nécrologe liégeois pour 1860, F. Renard, éd., Liège, 1864, Pages 15 et suiv.
- Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l’Ancien Régime (1771–1789), École des Chartes, Paris, 1998, p. 104. Sur Pierre Joseph Chédeaux, voir en particulier : Émile Bégin, Biographie de la Moselle, t. premier, Metz, 1829, Pages 248 et suiv.
- Joseph Alcide Georgel, Armorial historique et généalogique des familles de Lorraine, Elbeuf, 1882, pages 108 et suiv. Voir également: Henri Jougla de Morenas, Grand Armorial de France, t. II, 1938, p. 104
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- M. Bachelin-Deflorenne, État de la noblesse française, 5e éd., Jouaust et Sigaux, imprimeurs, Paris, 1887
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- Maurice Bordes, La Corse pays d'États, In: Annales historiques de la Révolution française, t. 46, Paris, 1974, p. 593 et suiv.
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- Ernest Lehr, L’Alsace noble, t. 3, Paris, 1870
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- Emmanuel Michel, Histoire du parlement de Metz, Metz, 1845
- Emmanuel Michel, Biographie du parlement de Metz, Chez Nouvian, Metz, 1855, pages 27–29
- Pierre Moulonguet, La souveraineté de Béarn à la fin de l'Ancien Régime, Librairie Édouard Privat, Toulouse, 1909. Thèse de doctorat, faculté de droit de l'Université de Paris
- Sylvie Nicolas, Les derniers maîtres des requêtes de l’Ancien Régime (1771-1789), École des Chartes, Paris, 1998 (Mémoires et Documents de l'École des Chartes)
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- Louis Villat, La Corse de 1768 à 1789, 2 volumes, Millot frères, éditeurs, Besançon, 1924-1925
- Bulletin de la Société héraldique et généalogique de France, 7e année, 5e volume, Paris, mars 1886, pages 144-145 et juillet 1886, pages 406 et suiv.