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Cléon-d'Andran

Cléon-d'Andran est une commune française, dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Cléon-d'Andran
Cléon-d'Andran
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Nyons
Intercommunalité Montélimar-Agglomération
Maire
Mandat
Fermin Carrera
2020-2026
Code postal 26450
Code commune 26095
DĂ©mographie
Gentilé Cléonnais, Cléonnaises
Population
municipale
965 hab. (2020 en augmentation de 11,05 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 94 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 44° 36′ 43″ nord, 4° 56′ 11″ est
Altitude Min. 165 m
Max. 222 m
Superficie 10,25 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Montélimar
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Dieulefit
Législatives Deuxième circonscription
Localisation
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Cléon-d'Andran
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Cléon-d'Andran
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Cléon-d'Andran
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Cléon-d'Andran

    Village circulaire typique des villages fortifiés, il est situé au cœur de la plaine des Andrans dont il est le centre commercial.

    GĂ©ographie

    Localisation

    ClĂ©on-d'Andran est situĂ© Ă  20 km Ă  l'est de MontĂ©limar.

    Relief et géologie

    La commune est au centre de la plaine des Andrans[1].

    Sites particuliers :

    Hydrographie

    La commune est arrosée :

    • au nord, par le ruisseau l'Ancelle ;
    • au sud, par le ruisseau le Roubion.

    Voies de communication et transports

    Cléon-d'Andran est le nœud routier de la plaine des Andrans.

    Urbanisme

    Typologie

    Cléon-d'Andran est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de MontĂ©limar dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 45 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 50 000 Ă  moins de 200 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,1 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (95,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (92,5 %), zones urbanisées (5,6 %), zones agricoles hétérogènes (1,6 %), forêts (0,4 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[8] :

    • Arbrepin
    • Bec de Jus
    • Bramefaim
    • Chalaye
    • Champrond
    • Château de Genas
    • Fragène
    • la Commanderie
    • la Condamine
    • l'Argelas
    • le BĂ»chelier
    • le Moulin
    • les Andrans
    • les Aubes
    • les Blaches
    • les Brignes
    • les Eygrettes
    • Miomeye
    • Mollans
    • Riosset
    • SĂ©rina
    • Serre Fournier

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • Andran est un quartier attestĂ©[9] :
    en 1391 : Andrans (choix de documents, 214) ;
    en 1480 : in Andrancio (archives de la DrĂ´me, E 384) ;
    en 1446 : in Andrancii (inventaire de la chambre des comptes) ;
    au XVIe siècle : ce quartier n'est qu'une forêt ;
    en 1891 : Andran, quartier des communes de Cléon-d'Andran, de Bonlieu, de La Laupie et de Saint-Gervais.

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 956 : villa de Clovo (cartulaire de Saint-Chaffre, 6).
    • 1217 : Cleus (cartulaire de Saint-Chaffre, 40).
    • 1219 : villa de Cliuvo (cartulaire de Saint-Chaffre, 41).
    • 1266 : Clivum (cartulaire de Saint-Chaffre, 44).
    • 1332 : Cleou (Gall. christ., XVI, 130).
    • 1336 : Clivo on Andrans (cartulaire de MontĂ©limar, 43).
    • 1381 : villa de Clivo (Valbonnais, II, 162).
    • 1391 : Cliau d'Andrans (choix de documents, 278).
    • 1399 : Cliau d'Andrans (choix de documents, 214).
    • XVIe siècle : mention du prieurĂ© : prior de Clivo d'Andrans (pouillĂ© de Valence).
    • 1467 : Cleu en Andrans (archives de la DrĂ´me, E 2500).
    • 1480 : Clivum in Andrancio (archives de la DrĂ´me, E 384).
    • 1509 : mention de l'Ă©glise Saint-Sauveur : ecclesia Sancti Salvatoris Clivi de Andrancio (visites Ă©piscopales de Valence).
    • 1540 : mention du prieurĂ© : prioratus Clivi d'Andaures (pouillĂ© de Valence).
    • 1549 : Claudandrans (rĂ´le de dĂ©cimes).
    • 1549 : mention de la paroisse : cura Clivi d'Andrans (rĂ´le de dĂ©cimes).
    • 1598 : Cluy en Odrans (Lacroix, L'arrondissement de MontĂ©limar, II, 351).
    • 1610 : Clion (archives de la DrĂ´me, E 6215).
    • 1621 : ClĂ©on (archives de la DrĂ´me, E 6220).
    • 1636 : Cleu d'Endran (archives de la DrĂ´me, E 6241).
    • 1650 : le Cliou d'Andrans (Planel, notaire Ă  Crest).
    • 1788 : ClĂ©ou Dandran (alman. du DauphinĂ©).
    • 1891 : ClĂ©on-d'Andran, commune du canton de Marsanne.

    Étymologie

    D'après Albert Dauzat et Charles Rostaing (ces deux anciens chercheurs sont aujourd'hui fortement critiqués)[11] :

    • ClĂ©on : le nom de ClĂ©on serait une mauvaise graphie pour ClĂ©ou (du latin clivus « pente »).
    • Andran : Andran pourrait ĂŞtre l'ancien nom du village dĂ©rivĂ© d'un nom de personne Anteran, variante de Antheron (cf. La Roque-d'AnthĂ©ron).

    Autres sources :

    • ClĂ©on serait Ă  rattacher au radical latin clivus « dĂ©clivitĂ© », ce qui paraĂ®t peu pertinent, le village Ă©tant situĂ© dans une plaine[12].
    • Son Ă©tymologie serait Ă  rapprocher des mots glean et glynn en Ă©cossais et en irlandais, qui signifient « vallĂ©e »[13].

    Histoire

    Antiquité : les Gallo-romains

    La plaine des Andrans semble avoir Ă©tĂ© habitĂ©e par les Gallo-Romains comme l'atteste la dĂ©couverte en 1868 par Joseph Chalons d'une urne contenant 7 000 mĂ©dailles lenticulaires en argent[14] ainsi que d'une pierre tumulaire datĂ©e de la fin du IIe siècle ou du dĂ©but du IIIe siècle[15].

    Ancienne villa romaine[1].

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue fĂ©odal, ClĂ©on-d'Andran Ă©tait une terre (ou seigneurie) des AdhĂ©mar.
    • Possession de l'ordre de Saint-Jean-de-JĂ©rusalem (les Hospitaliers[1]).
    • 1269 : la terre passe aux comtes de Valentinois.
    (un acte de 1269 mentionne la cession par cet ordre du fief de Cléon d'Andran à Aimard de Poitiers, comte de Valentinois).
    • 1295 : elle est cĂ©dĂ©e aux Taulignan.
    • 1533 : passe aux Urre [Eurre].
    • 1679 : vendue aux Sillol.
    • Vers 1714 : elle passe (par hĂ©ritage) aux Marsanne (les Marsanne-Fontjuliane[12]).
    • 1782 : elle est vendue aux Moutiers, derniers seigneurs (cĂ©dĂ©e le Ă  Antoine Moutier[12]).

    François-Alexandre Aubert de la Chesnaye-Desbois a étudié ces familles[16].

    1523 : Le seigneur Germain d'Urre, chevalier et capitaine, seigneur des Baumettes, acquiert « les château, lieu, district et mandement de ClĂ©on-d'Andran, avec toute juridiction, et domaine, maisons, forts, prĂ©s, vignes Ă  ClĂ©on et Roynac, hommes, femmes, bois, devĂ©s, fours, fournages, moulins, moutures, hommages, bans, pâturages, herbages, glandages, eaux, rivières, chemins, directes, lods, douzains, treizains, cinquains, tâches, censes, services, corvĂ©es, chevalages et autres droits seigneuriaux, moyennant le prix de 3 000 Ă©cus d'or au soleil ». Selon le marquis de Genas, ce serait ce mĂŞme Germain d'Urre qui introduisit le vingtain Ă  coup de bâton[17].

    1606 : La querelle du vingtain :
    Une longue querelle judiciaire opposa d'une part le marquis de Genas et la famille de Sillol, et d'autre part (et ce, pendant près de deux siècles), la commune de Cléon-d'Andran à la même famille à propos du vingtain, un ancien impôt auquel il prétendait exonérer, tout comme les habitants de la commune. Cette taxe consistait pour les habitants d'un lieu ou d'un village à payer la vingtième partie des grains, à une personne (généralement noble) en échange de sa protection et sous la condition expresse qu'il entretiendrait à ses dépens les murs et les portes du bourg.
    Selon André Lacroix, Pierre d'Urre-Mollans, ayant obtenu des lettres dites de fendis de la chancellerie de Dauphiné, le 11 avril 1606, pour obliger « les manants et habitants de Cléon » à lui reconnaître de nouveau le vingtain accoutumé des grains et du vin, fit assigner les récalcitrants devant son juge ordinaire. Les consuls, prenant fait et cause pour eux, et peu rassurés sur l'impartialité d'un magistrat nommé et révocable par le seigneur lui-même, portèrent la cause au parlement de Grenoble, dans l'espoir que la cour exigerait communication des titres anciens où le vingtain se trouvait stipulé. Mais Pierre d'Urre se contenta de répondre « même avec serment, pardevant le sieur conseiller et commissaire en cette partie député », qu'il n'avait aucune reconnaissance de ce genre et basait sa demande sur une simple possession longtemps incontestée. le 12 mai 1607, un arrêt d'appointement débouta les habitants de Cléon de leur opposition et maintint Pierre d'Urre en la jouissance du vingtain des grains et du vin, à la forme de l'acte de 1467 et des reconnaissances de 1538 et 1539[13].
    Un arrêt du Grand Conseil, confirmatif de ceux du Parlement du Dauphiné, confirmera, en 1787, le bien-fondé de cet impôt[13].

    1617 et 1621 : les troupes protestantes du seigneur d'Urre (seigneur du lieu) stationnent au village et le rançonnent.

    1649 : les troupes du régiment des chevau-légers viennent s'installer à Cléon.

    1660 (démographie) : 40 chefs de famille[10].

    1679 (7 septembre) : Jacques d'Urre vend Ă  Alexandre de Sillol, seigneur de Saint-Vincent-de-Barrès, « la terre de ClĂ©on, avec ses droits et revenus, four, moulins, grange, vingtain, pigeonnier, facultĂ© de dĂ©river l'eau du Roubion, suivant l'arrĂŞt du Parlement de Grenoble, du 23 dĂ©cembre 1513 » et ce, moyennant 52 000 livres et 100 louis d'or d'Ă©pingles[12].

    Avant 1790, Cléon-d'Andran était une communauté de l'élection, subdélégation et sénéchaussée de Montélimar.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Valence dont l'église, dédiée à saint Sauveur, était celle d'un prieuré de l'ordre de Saint-Augustin (dépendant de l'abbaye de Saint-Thiers de Saou) à laquelle il fut uni au XVIIe siècle. Le prieur prenait la dîme et l'évêque diocésain nommait à la cure[10].

    Les Hospitaliers

    Le village semble avoir accueilli les dépendances d'une petite commanderie de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem située à Manas[18].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Cléon-d'Andran fait partie du canton de Marsanne[10].

    1799 (démographie) : 431 habitants[10].

    1885 : décision du conseil municipal de démolir les deux portes d'entrée du village, trop étroites[15].

    1943 : les 21 février, 8 et 10 mars, à la suite d'une dénonciation[19], les nazis, accompagnés de miliciens, effectuent trois rafles de villageois et de juifs cachés dans le village, dont Robert Rothschild. Quinze hommes sont arrêtés et déportés. Seuls trois reviendront[20].

    1944 : du 21 au 30 août, lors de la bataille de Montélimar, Cléon-d'Andran, comme les villages alentour, verra s'affronter la 6th U.S. Infantry Division (soutenue pour partie par la 45th U.S. Infantry Division) dans un plan audacieux imaginé par le colonel F.F.I. André Zeller, et différents éléments de la 19e armée allemande, dont le 11e Panzer-Division et la 19e D.I positionnée sur l'axe Cléon / Marsanne[21].

    Politique et administration

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1871 ?
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 ?
    1874 ?
    1878 ?
    1884 ?
    1888 ?
    1892 ?
    1896 ?
    1900 ?
    1904 ?
    1908 ?
    1912 ?
    1919 ?
    1925 ?
    1929 ?
    1935 ?
    1945 ?
    1947 ?
    1953 ?
    1959 1965 Gilbert Sauvan
    1965 1971 Gilbert Sauvan maire sortant
    1971 1977 Gilbert Sauvan maire sortant
    1977 1983 Gilbert Sauvan maire sortant
    1983 1989 Gilbert Sauvan maire sortant
    1989 1995 Gilbert Sauvan maire sortant
    1995 2001 André Faucon
    2001 2008 Odette Jourdain
    2008 2014 Emmanuel Issartel
    2014 2020 Fermi Carrera agent technique
    2020 En cours
    (au 10 février 2021)
    Fermi Carrera[22] - [23] maire sortant

    Rattachements administratifs et Ă©lectoraux

    La commune est comprise dans l'arrondissement de Die, dans le canton de Crest.
    Elle est également une commune adhérente de la communauté d'agglomération de Montélimar Agglomération qui comprend vingt-sept communes et dont le siège est situé à Montélimar. Auparavant, la commune était rattachée à la communauté de communes du Val de Drôme en Biovallée.

    Jumelages

    Localisation des villes jumelées avec Cléon-d'Andran.
    Localisation de la ville
    Wasenberg

    Jumelée depuis 1967 avec Wasenberg, devenue depuis la réforme administrative de 1974 une section de la commune de Willingshausen (Hesse). Échange annuel en juillet à Cléon et en août à Wasenberg. Une association gère ces rencontres : « Amicale Wasenberg-Cléon »[24].

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[25]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[26].

    En 2020, la commune comptait 965 habitants[Note 3], en augmentation de 11,05 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    480431499587676729707789818
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    773736769735707652645594634
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    624597603520476484418448454
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2005 2006 2010
    507577601630718800840874883
    2015 2020 - - - - - - -
    856965-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[27] puis Insee Ă  partir de 2006[28].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Enseignement

    La commune dépend de l'académie de Grenoble.

    • Les Ă©lèves commencent leur scolaritĂ© Ă  ClĂ©on-d'Andran, Ă  l'Ă©cole maternelle et primaire du village, qui compte 4 classes pour 89 enfants[29].
    • Ils continuent ensuite, toujours sur la commune, au collège Olivier de Serres, qui en 2020 accueille 524 Ă©lèves rĂ©partis dans 20 divisions : 5 classes de 6ème, 5 classes de 5ème, 5 classes de 4ème, et 5 classes de 3ème [30].

    Santé

    • Une maison mĂ©dicale regroupe plusieurs mĂ©decins, infirmiers et orthophonistes.
    • Une pharmacie.
    • Un cabinet dentaire.
    • Un kinĂ©sithĂ©rapeute.

    Manifestations culturelles et festivités

    • FĂŞte communale : PentecĂ´te (corso fleuri)[1].
    • FĂŞte patronale : second dimanche d'aoĂ»t[1].
    • Exposition de peintures[1]. Une galerie d'art propose six expositions par an d'artistes contemporains internationalement reconnus[31].

    Loisirs

    Sports

    La commune est équipée d'un gymnase et d'un terrain de football [32].

    Cultes

    La paroisse catholique dépend du diocèse de Valence, doyenné de Cléon-d'Andran[33].

    Économie

    Agriculture

    En 1992 : céréales, porcins, ovins[1].

    • MarchĂ© : le mardi de chaque quinzaine[1].
    • Foire : le 11 dĂ©cembre[1].

    Commerce et artisanat

    Cléon-d'Andran, en tant que nœud routier de la plaine des Andrans, dispose d'un nombre important de commerces et d'artisans qui en fait l'un des villages français ayant le taux de commerce par habitant le plus élevé [34].

    • La biscuiterie Cro' Deli DrĂ´me est rĂ©putĂ©e pour ses pognes et ses biscuits d'apĂ©ritifs.
    • La brasserie Markus s'installe en 2020.

    Tourisme

    • Une piscine plein air est ouverte en saison estivale[35].
    • Un camping[1].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    Le château de Genas
    • TracĂ© de l'enceinte circulaire constituĂ©e d'une muraille doublĂ©e d'un fossĂ© en eau comblĂ© au XIXe siècle.
    • Château de Genas (XVIIe siècle) est classĂ© monument historique (ISMH) ainsi que son parc. Il possède une « façade dĂ©cor » de style italien avec un escalier Ă  double rĂ©volution. Ouvert au public lors des JournĂ©es internationales du Patrimoine. Diverses manifestations théâtrales et musicales pendant l'Ă©tĂ©. Il est situĂ© Ă  900 m Ă  la sortie du village sur la route de Marsanne.
    • Maisons anciennes, porches mĂ©diĂ©vaux, fenĂŞtre Renaissance[1].
    • Fontaine des ÉlĂ©phants[1].
    • Fermes fortes Ă  cours intĂ©rieures[1].
    • Église Saint-Sauveur (romane), dotĂ© d'un clocher de type savoyard[1] Ă  la suite d'une dĂ©cision du conseil municipal de 1898 de remplacer l'ancien clocher qui menaçait de s'Ă©crouler[15].

    Personnalités liées à la commune

    • Gilbert Sauvan (1919-2021[36]) , maire et poète (La Valse des alexandrins, 2015)[37] - [38] - [39].

    Annexes

    Bibliographie

    • 2001 : ClĂ©on d'Andran, un siècle de vie rurale en DrĂ´me Provençale (2001), retraçant la vie de la commune de 1900 Ă  2000 en images.
    • 2004 : Michèle Bois et Chrystèle Burgard, Fortifications et châteaux dans la DrĂ´me, Ă©d. CrĂ©aphis, 2004, 192 pages.
    • 2006 : 1800-1900, Chronique d'un siècle, canton de Marsanne, faits et mĂ©faits divers, 2006.

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. Michel de la Torre, Drôme, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Cléon-d'Andran.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Andran).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 91 (Cléon-d'Andran).
    11. Albert Dauzat, Charles Rostaing, Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud, 1979, page 196, (ISBN 2-85023-076-6).
    12. Société d'archéologie et de statistique de la Drôme Valence, Bulletin, (lire en ligne).
    13. André Lacroix, L'arrondissement de Montélimar : géographie, histoire & statistique, Librairies Combier et Nivoche, (lire en ligne).
    14. Adolphe, baron de Coston, Étymologies des noms de lieu du département de la Drome : avec l'indication des familles qui les ont possédés à titre de fief, Chez A. Aubrey, (lire en ligne).
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