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Cinnamate d'Ă©thyle

Le cinnamate d'éthyle est l'ester de l'acide cinnamique et de l'éthanol. Il est naturellement présent dans l'huile essentielle de cannelle et dans la Kaempferia galanga[5] - [6]

Cinnamate d'Ă©thyle
Image illustrative de l’article Cinnamate d'éthyle
Image illustrative de l’article Cinnamate d'éthyle
Identification
Nom UICPA 3-phénylprop-2-énoate d'éthyle
No CAS 103-36-6
No ECHA 100.002.822
No CE 203-104-6
No RTECS GD9010000
PubChem 637758
SMILES
InChI
Apparence liquide incolore
Propriétés chimiques
Formule C11H12O2 [Isomères]
Masse molaire[1] 176,211 8 ± 0,010 2 g/mol
C 74,98 %, H 6,86 %, O 18,16 %,
Propriétés physiques
T° fusion 6 °C[2]
T° ébullition 271 °C (1,013 bar)[2]
Solubilité pratiquement insoluble dans l'eau[2]
Masse volumique 1,05 g·cm-3 (20 °C[2]
Point d’éclair > 110 °C (coupelle fermée)[2]
Propriétés optiques
Indice de réfraction 1,558[3]
Précautions
Directive 67/548/EEC[2]

Transport[2]
non-soumis à régulation
Écotoxicologie
DL50 4 g·kg-1 (souris, oral)[4]
LogP 2,99[2]

Unités du SI et CNTP, sauf indication contraire.

Principalement existant dans la nature sous forme trans ((E) cinammate d'éthyle), il se présente sous la forme d'un liquide incolore et sa forme pure a « une odeur fruitée et balsamique, rappelant la cannelle avec une note d'ambre »[7].

Synthèse

La façon la plus simple de produire le cinnamate d'éthyle est évidemment l'estérification de l'acide cinnamique par l'éthanol.

Il est également possible de le produire par réaction entre l'acide cinnamique, le chlorure de thionyle (créant alors un intermédiaire chlorure de cinnamoyle) et d'éthanol[8].

Enfin, il est également possible de le produire par condensation de Claisen entre le benzaldéhyde et l'acétate d'éthyle.

Dérivés

Le dérivé p-methoxylé du cinnamate d'éthyle a été rapporté comme étant un inhibiteur de la monoamine oxydase[9].

Notes et références

  1. Masse molaire calculée d’après « Atomic weights of the elements 2007 », sur www.chem.qmul.ac.uk.
  2. EntrĂ©e « Ethyl cinnamate Â» dans la base de donnĂ©es de produits chimiques GESTIS de la IFA (organisme allemand responsable de la sĂ©curitĂ© et de la santĂ© au travail) (allemand, anglais), accès le 6 juin 2011 (JavaScript nĂ©cessaire)
  3. Fiche Sigma Aldrich, consultée le 6 juin 2011
  4. Voprosy Pitaniya. Problems of Nutrition. Vol. 33(5), Pg. 48, 1974
  5. (en) K. C. et al. Wong, K. S. Ong et C. L. Lim, « Compositon of the essential oil of rhizomes of kaempferia galanga L. », Flavour and Fragrance Journal, vol. 7, no 5,‎ , p. 263–266 (DOI 10.1002/ffj.2730070506)
  6. (en) R. et al. Othman, H Ibrahim, MA Mohd, MR Mustafa et K Awang, « Bioassay-guided isolation of a vasorelaxant active compound from Kaempferia galanga L. », Phytomedicine, vol. 13, nos 1 - 2,‎ , p. 61–66 (PMID 16360934, DOI 10.1016/j.phymed.2004.07.004)
  7. (en) Budavari, Susan, « Merck Index 13th Ed. », Merck & co., Inc,‎
  8. Autorengemeinschaft: Organikum, 15e Ă©dition, VEB Deutscher Verlag der Wissenschaften, Berlin 1976, S. 527.
  9. (en) Noro T, Miyase T, Kuroyanagi M, Ueno A, Fukushima S., « Monoamine oxidase inhibitor from the rhizomes of Kaempferia galanga L. », Chem Pharm Bull (Tokyo)., vol. 31, no 8,‎ , p. 2708–11 (PMID 6652816)
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