Chantal Balet
Chantal Balet, née le à Grimisuat (originaire du même lieu et de Lens), dans le canton du Valais, est une avocate et personnalité politique suisse du canton du Valais, membre du parti libéral.
Chantal Balet | |
Fonctions | |
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Députée au Grand Conseil du canton du Valais | |
– | |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Grimisuat (VS) |
Nationalité | Suisse |
Parti politique | Parti libéral |
Diplômée de | Université de Lausanne |
Profession | Avocate |
Biographie
Chantal Balet-Emery naît Chantal Balet le à Grimisuat, dans le district de Sion (canton du Valais). Originaire de son lieu de naissance et de Lens, dans le district de Sierre[1], elle est la benjamine d'une famille de quatre enfants[2]. Son père, Raymond Balet, œnologue[3], est directeur de la maison de vin Gilliard et membre du Parti démocrate-chrétien (PDC)[4] - [5]. Sa mère, qui s'occupe du foyer[6], venait également de Grimisuat[7], d'une famille PDC (son père est même président du conseil municipal de Grimisuat)[5]. La famille vit à Sion pendant ses dix premières années de sa vie, puis déménage à Grimisuat[5].
Après des études de droit à l'Université de Lausanne, elle obtient en 1978 un brevet d'avocat-notaire en Valais[1]. Au terme de ses études, elle travaille un an comme juriste au sein de l'administration fédérale à Berne[2]. Première femme nommée greffière au Tribunal cantonal du canton du Valais en 1980[8], elle crée sa propre étude à Martigny avec un confrère en 1984. Elle est également la première femme à occuper un poste de juge suppléant au Tribunal cantonal de 1993 à 1994[1] - [2] - [9].
En 1994, à l'âge de 42 ans, elle part s'installer à Genève, où elle succède au à Martine Brunschwig Graf, rencontrée à Berne et qui la recommande, en tant que responsable pour la Suisse romande de la Société pour le développement de l'économie suisse (future Économiesuisse)[2] - [4] - [8]. Elle reste à ce poste pendant treize ans, jusqu'en [7] - [10]. Elle fonde en 2007 un cabinet de conseils avec Edgar Fasel et Raymond Loretan[2] - [6].
Elle est mariée depuis 1985 à Ernest Emery, propriétaire d'un magasin d'antiquités à Sion. Le couple n'a pas d'enfants et vit à Grimisuat[2] - [4].
Parcours politique
Elle est l'un des cofondateurs du Parti libéral valaisan, en 1988 à l'âge de 36 ans[4] - [8], qu'elle choisit en raison de ses « idées indépendantes, parce qu'il ne se mêle pas de la conscience des gens, de leur appartenance religieuse »[11]. Elle siège de 1989 à 1998 au Grand Conseil[1], où elle est le chef du groupe libéral[9].
Elle se dit féministe de droite[2] - [11] : « On peut être de droite, libérale et féministe, c'est-à -dire défendre la situation des femmes et faire avancer l'égalité. »[6]. Elle défend notamment à cet égard le nouveau droit matrimonial et le droit à l'avortement[2].
Elle est candidate à la succession de Peter Bodenmann au Conseil d'État en 1999[12]. Elle finit troisième du premier tour avec 22 % des voix, derrière le socialiste Thomas Burgener (36 %) et la PDC Viola Amherd (34,3 %)[13] ; elle se maintient au second tour et finit également troisième[14].
Autres activités
Elle est notamment membre des conseils d'administration de la Vaudoise assurances, de la Banque cantonale du Valais, de la Fondation Leenaards et de l'entreprise de construction Implenia[2] - [6].
En 2012, elle est nommée présidente du Festival international de musique de Sion[15] - [7].
Notes et références
- (de) pr, « Profil und Erfahrung. Staatsratskandidatin Chantal Balet Emery im Porträt », Walliser Bote,‎ (lire en ligne)
- Judith Mayencourt, « Parcours d’une pionnière, féministe, libre et engagée », sur 24 heures, (consulté le )
- Florence Gaillard, « Comme un lundi. Chantal Balet », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Michel Guillaume, « Chantal Balet. Femme d'influence », L'Hebdo,‎ , p. 26-27 (lire en ligne)
- « Chantal Balet - Les Elles du pouvoir », sur rts.ch, (consulté le )
- Francine Brunschwig, « Chantal Balet fonce toujours en femme libérale et libre », 24 heures,‎ , p. 36 (lire en ligne)
- Christine Savioz, « La femme à la main de fer », Le Nouvelliste,‎ , p. 5 (lire en ligne)
- (de) Bettina Mutter, « Ich engagiere mich - nicht nur politisch », Der Bund,‎ , p. 19 (lire en ligne)
- Jean-Michel Bonvin, « Les députés qui montent », Le Nouveau Quotidien,‎ , p. 9 (lire en ligne)
- « Brèves - Parti libéral », Journal de Sierre,‎ , p. 11 (lire en ligne)
- Marc Heyd, « Apprendre, comprendre », Construire, (consulté le )
- Laurent Nicolet, « Valais. Chantal Balet se lance dans la course au Conseil d'État », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- Laurent Nicolet, « Thomas Burgener confirme l'ancrage de la gauche valaisanne », Le Temps,‎ (ISSN 1423-3967, lire en ligne, consulté le )
- ATS, « Burgener aisément élu », L'Express,‎ , p. 16 (lire en ligne)
- CSA, « Nouvelle présidente bientôt nommée », Le Nouvelliste,‎ , p. 5 (lire en ligne)