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Chanos-Curson

Chanos-Curson est une commune française située dans le département de la Drôme en région Auvergne-Rhône-Alpes.

Chanos-Curson
Chanos-Curson
Vue d'ensemble.
Administration
Pays Drapeau de la France France
RĂ©gion Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
DĂ©partement DrĂ´me
Arrondissement Valence
Intercommunalité Arche Agglo
Maire
Mandat
Isabelle Freiche
2020-2026
Code postal 26600
Code commune 26071
DĂ©mographie
Gentilé Chanos-Cursonnais, Chanos-Cursonnaises
Population
municipale
1 146 hab. (2020 en augmentation de 7,3 % par rapport Ă  2014)
DensitĂ© 140 hab./km2
GĂ©ographie
CoordonnĂ©es 45° 03′ 46″ nord, 4° 54′ 51″ est
Altitude Min. 142 m
Max. 273 m
Superficie 8,18 km2
Unité urbaine Commune rurale
Aire d'attraction Valence
(commune de la couronne)
Élections
DĂ©partementales Canton de Tain-l'Hermitage
Législatives Première circonscription
Localisation
GĂ©olocalisation sur la carte : France
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Chanos-Curson
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Chanos-Curson
GĂ©olocalisation sur la carte : DrĂ´me
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Chanos-Curson
GĂ©olocalisation sur la carte : Auvergne-RhĂ´ne-Alpes
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Chanos-Curson
Liens
Site web http://www.mairie-chanoscurson.fr

    Ses habitants sont dénommés les Chanos-Cursonnais.

    GĂ©ographie

    Localisation

    Chanos-Curson est situĂ©e Ă  13 km de Romans-sur-Isère.

    Relief et géologie

    Le relief de Chanos Curson est composé majoritairement de zones rocheuses. Un grand caillou est notamment célèbre dans ce village, situé au centre de celui-ci, les villageois ont pour habitude de se réunir autour de ce caillou pour faire la danse de la pluie et le célèbre barbecue annuel.

    Urbanisme

    Typologie

    Chanos-Curson est une commune rurale (car elle fait partie des communes peu ou très peu denses) au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [1] - [2] - [3].

    La commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catĂ©gorisĂ©e dans les aires de 200 000 Ă  moins de 700 000 habitants[4] - [5].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (79,2 % en 2018), néanmoins en diminution par rapport à 1990 (84,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones agricoles hétérogènes (35 %), terres arables (27,5 %), cultures permanentes (16,7 %), zones urbanisées (10,5 %), forêts (10,3 %)[6].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

    Quartiers, hameaux et lieux-dits

    Site GĂ©oportail (carte IGN)[7] :

    • Bedad
    • Bois Martin
    • Champ Ratier
    • Conflans
    • Curson
    • Grand Caire
    • Grandes Terres
    • Grand PrĂ©
    • la Mironnaise
    • la Motte
    • la Plaine
    • les Clos
    • les Creuses
    • les Gaures
    • les Largerols
    • les Littes
    • les Marchis
    • les Marinets
    • les Oches
    • les Paillanches
    • les Pichères
    • les Planaises
    • les Plantiers
    • les Saviaux
    • Machon
    • Maubet
    • Melot
    • Petit Caire
    • Rivoires
    • Vassy

    Anciens quartiers, hameaux et lieux-dits :

    • les Amblards est un hameau attestĂ© en 1891[8].

    Toponymie

    Attestations

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[9] :

    • 960 (Chanos) : villa Chanozco (cartulaire de Romans, 90).
    • 1030 (Chanos) : Conoscum (cartulaire de Romans, 97).
    • 1050 (Chanos) : villa que Cannoscus vocatur (cartulaire de Romans, 28).
    • 1090 (Chanos) : Canoschum (cartulaire de Romans, 259).
    • 1100 (Chanos) : Cannoschum (cartulaire de Romans, 260).
    • 1233 (Chanos) : Chanosc (cartulaire de LĂ©oncel, 115).
    • XIVe siècle (Chanos) : mention de la paroisse : ecclesia de Chanosco (pouillĂ© de Vienne).
    • 1442 (Chanos-Curson) : villagia de Cursone et de Chanosco (choix de documents, 251).
    • 1449 (Chanos) : lou Chanaus (terrier de Vernaison).
    • 1449 (Chanos) : mention de la paroisse : parrochia de Canalibus (terrier de Vernaison).
    • 1459 (Chanos) : Chanasium et Chanascum (terrier de Vernaison).
    • 1520 (Chanos) : mention de la paroisse : ecclesia de Chanots (pouillĂ© de Vienne).
    • 1551 (Chanos) : Channot (terrier de Saint-Bardoux).
    • 1568 (Chanos) : Chanod (Bull. archĂ©ol., XIX, 33).
    • 1604 (Chanos) : Chanauds (Bull. archĂ©ol., XIX, 33).
    • 1640 (Chanos) : Chanoz (archives de la DrĂ´me, E 800).
    • 1650 (Chanos) : Chanols (archives de la DrĂ´me, E 600).
    • 1891 (Chanos-Curson) : Chanos-Curson, commune du canton de Tain. Elle correspond Ă  l'ancienne communautĂ© et paroisse de Chanos.
    • 1891 (Chanos) : Chanos, village, chef-lieu de la commune de Chanos-Curson.

    Histoire

    Du Moyen Ă‚ge Ă  la RĂ©volution

    La seigneurie : au point de vue féodal, Chanos fit toujours partie de la baronnie de Clérieux[9].

    1789 (démographie) : il y a 200 chefs de famille dans la commune de Chanos-Curson[9].

    Avant 1790, Chanos était une communauté de l'élection et subdélégation de Valence et du bailliage de Saint-Marcellin, ayant exactement la même étendue que la commune actuelle de Chanos-Curson.
    Elle formait une paroisse du diocèse de Vienne dont l'église, sous le vocable de Saint-Martin, dépendait, depuis le milieu du XIe siècle, du chapitre de Romans qui y prenait la dîme et présentait à la cure[9].

    Curson

    Dictionnaire topographique du département de la Drôme[10] :

    • 1185 : Curcon (cartulaire de LĂ©oncel, 34).
    • 1192 : Curzo (cartulaire de LĂ©oncel, 47).
    • 1285 : feudus de Curczone (archives de la DrĂ´me, E 601).
    • 1366 : Curczo (archives de la DrĂ´me, E 3587).
    • 1442 : villagia de Cursone (choix de documents, 281).
    • 1891 : Curson, village de la commune de Chanos-Curson.

    La seigneurie[10] :

    • Au point de vue fĂ©odal, la terre dĂ©pendait de la baronnie de ClĂ©rieux.
    • XIIe et XIIIe siècles : elle appartient aux Curson.
    • Elle est morcelĂ©e en plusieurs petits fiefs.
    • XVIIe siècle : les petits fiefs sont successivement acquis par les Luc.
    • Ils passent par droit de prĂ©lation aux La Croix-Chevrières, barons de ClĂ©rieux.

    Curson est une terre distincte de celle de Chanos mais dépendant elle-aussi de la baronnie de Clérieux. Après le XIIIe siècle, elle est divisée en petits fiefs[11].

    De la RĂ©volution Ă  nos jours

    En 1790, Chanos-Curson devient une municipalité du canton de Clérieux. La réorganisation de l'an VIII (1799-1800) en fait une commune du canton de Tain[9].

    Politique et administration

    La mairie.

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter. : de la Révolution au Second Empire
    1790 1793 Jacques Astier
    1793 1808 Jean Louis Rostaing
    1808 1815 François Gay
    1815 1816 Pierre Rostaing
    1816 1821 Saint-Cyr Nugues maréchal de camp
    1821 1826 Antoine Mourier
    1826 1828 Pierre Rostaing
    1828 1831 Jean Louis Hugues Chirouze
    1831 1846 Jean Baptiste Rostaing
    1846 1848 Jean Crozel
    1848 1854 Jean Baptiste Rostaing
    1854 1862 Joseph Crozel
    1862 1865 Antoine Meyzonnier
    1865 1871 Émile Rostaing
    Les données manquantes sont à compléter. : depuis la fin du Second Empire
    1871 1874 Jules Chamblard
    1874 1876 Jules Chamblard maire sortant
    1876
    (Ă©lection ?)
    1878 Victor Gallix
    1878 1884 Joseph Ferdinand Guichard
    1884 1888 Joseph Ferdinand Guichard maire sortant
    1888 1892 Joseph Ferdinand Guichard maire sortant
    1892 1896 Joseph Ferdinand Guichard maire sortant
    1896 1900 Victor Gallix
    1900 1904 Victor Gallix maire sortant
    1904 1908 Victor Gallix maire sortant
    1908 1912 Adolphe Combelle
    1912 1919 Adolphe Combelle maire sortant
    1919 1922 Adolphe Combelle maire sortant
    1922
    (Ă©lection ?)
    1925 Alphonse Bosviel
    1925 1929 Alphonse Bosviel maire sortant
    1929 1935 Alphonse Bosviel maire sortant
    1935 1942 Alphonse Bosviel maire sortant
    1942
    (nommé ?)
    1945 Joseph Alloncle adjoint faisant fonction de maire
    1945 1947 Jean Sauvajon
    1947 1953 Jean Sauvajon maire sortant
    1953 1958 Jean Sauvajon maire sortant
    1958
    (nommé ?)
    1959 Raoul Freydier
    1959 1965 Maurice Alloncle PS
    1965 1971 Maurice Alloncle maire sortant
    Conseiller général de Tain-l'Hermitage (1967-1992)
    1971 1977 Maurice Alloncle maire sortant
    1977 1983 Maurice Alloncle maire sortant
    1983 1989 Serge Blache PS retraité
    président du syndicat mixte de la Drôme des Collines
    président du SYTRAD
    1989 1995 Serge Blache maire sortant
    1995 2001 Serge Blache maire sortant
    2001 2008 Serge Blache maire sortant
    2008 2014 Serge Blache maire sortant
    2014 2018 Serge Blache maire sortant
    2018
    (Ă©lection ?)
    2020 Stéphane Fournier entrepreneur
    dirigeant de sociétés (Syrah Finance, Polypap)
    2020 En cours
    (au 28 févr. 2021)
    Isabelle Freiche[12] - [13]

    Population et société

    DĂ©mographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[14]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[15].

    En 2020, la commune comptait 1 146 habitants[Note 3], en augmentation de 7,3 % par rapport Ă  2014 (DrĂ´me : +3,72 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    6516188039219709529651 0301 001
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    1 024968946954940931908860873
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    818770734703639629623633632
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2008 2013
    5966246417227739441 0581 0911 076
    2018 2020 - - - - - - -
    1 0821 146-------
    De 1962 Ă  1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[16] puis Insee Ă  partir de 2006[17].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Manifestations culturelles et festivités

    • Les mais se cĂ©lèbrent le 30 avril au soir. C'est l'occasion pour tout le village de fĂŞter la venue du mois de mai.`
    • Le ramassage des escargots durant la saison des pluies est une activitĂ© très prisĂ©e des habitants de Chanos-Curson. Le gagnant du concours annuel a le droit Ă  son nom gravĂ© sur le cĂ©lèbre caillou du village.
    • La très cĂ©lèbre fĂŞte du caillou de Chanos-Curson rĂ©unie chaque annĂ©e pas moins de 50 personnes au village. Les habitants chantent, dansent et s'amusent toute la nuit autour du caillou qui est signe de paix et de prospĂ©ritĂ© du village. Les habitants aiment entonner le cĂ©lèbre chant du caillou "OH GRAND CAILLOU". S'ensuit Ă©videmment le barbecue annuel de Chanos-Curson avec au menu les escargots ramassĂ©s durant la saison des pluies.

    Loisirs

    Économie

    Les vignes.

    Agriculture

    En 1992 : céréales, vergers, vignes (vin AOC crozes-hermitage (AOC) et côtes-du-Rhône), caprins[11].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    L'Ă©glise Saint-Martin.
    • Château de Conflans (restaurĂ©)[11] : ancienne maison forte construite au XVe siècle par Jean de Conflans.
    • Château de la Dame (style Renaissance)[11] : château d'Ă©poque moderne rĂ©novĂ© en 1984-1989 ; son nom fait rĂ©fĂ©rence Ă  Diane de Poitiers.
    • Église Saint-Martin (Ă  Chanos), rebâtie en style ogival[11] : nĂ©o-gothique du XIXe siècle.

    HĂ©raldique, logotype et devise

    Chanos-Curson possède des armoiries dont l'origine et le blasonnement exact ne sont pas disponibles.

    Annexes

    Articles connexes

    Liens externes

    Notes et références

    Notes et cartes

    • Notes
    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé, en , celle d'aire urbaine afin de permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.
    • Cartes
    1. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.

    Références

    1. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    2. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    3. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    4. « Base des aires d'attraction des villes 2020. », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur le site de l'Institut national de la statistique et des études économiques, (consulté le ).
    6. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le ).
    7. « Géoportail », sur geoportail.gouv.fr (consulté le ).
    8. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 7 (Les Amblards).
    9. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 66-67 (2 articles : Chanos et Chanos-Curson).
    10. J. Brun-Durand, Dictionnaire topographique du département de la Drôme, Paris, Imprimerie nationale, (lire en ligne), page 122 (Curson).
    11. Michel de la Torre, DrĂ´me, le guide complet de ses 371 communes, Paris, Deslogis-Lacoste, (ISBN 2-7399-5026-8), Chanos-Curson.
    12. « Résultats des élections municipales et communautaires 2020 », sur interieur.gouv.fr (consulté le ).
    13. Association des maires de la Drôme, « Renouvellement électoral », sur mairesdeladrome.fr.
    14. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    15. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    16. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    17. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
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