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Centraco

Centraco (Centre nucléaire de traitement et de conditionnement) est une usine gérée par Cyclife France (ex Socodei), filiale 100% d'EDF.

Centraco
Installations
Type d'usine
Fonctionnement
Opérateur
Localisation
Localisation
Coordonnées
44° 08′ 13″ N, 4° 42′ 23″ E
Carte

Située sur le site nucléaire de Marcoule sur une surface de 11 hectares à Codolet (Gard), cette usine, mise en service en 1999, est classée installation nucléaire de base (INB n°160)[1].

Types de déchets traités

Les déchets nucléaires traités à Centraco sont de très faible, faible et moyenne activité (TFA, FMA), ils proviennent de l'industrie nucléaire (principalement de EDF et d'Areva), des centres de recherche (Commissariat à l'énergie atomique), et des petits producteurs tels que les services de médecine nucléaire des hôpitaux.

Ces déchets peuvent être :

  • des objets mĂ©talliques, issus de la maintenance en zone contrĂ´lĂ©e et du dĂ©mantèlement nuclĂ©aire ;
  • des dĂ©chets combustibles, principalement des gants et combinaisons de travail ;
  • des effluents liquides tels que les solutions de lavage, les huiles, les solvants ; ainsi que les rĂ©sines et les boues de traitement provenant des installations nuclĂ©aires.

Traitement

Le but principal étant de minimiser le volume avant envoi vers les centres de stockage, l’usine de Centraco est composée de deux unités qui traitent les déchets selon leur nature :

  • L’unitĂ© de fusion pour les mĂ©taux
  • L’unitĂ© d’incinĂ©ration pour les combustibles et les effluents.

Les résidus issus de chaque unité sont mêlés à une matrice puis conditionnés. Le volume final des déchets est ainsi réduit d’un facteur d'environ 10.

Les unités

Une unité d'incinération

Ce four destiné à incinérer les déchets combustibles à raison de 3 500 t/an au maximum de déchets solides et 2 000 tonnes de déchets liquides. Il est composé de 3 chambres :

  1. La chambre primaire : la température est de 900-1000 °C
  2. La chambre secondaire : la température est de 1100-1200 °C
  3. La chambre tertiaire

Les déchets solides sont introduits dans la chambre primaire. Les effluents liquides sont injectés soit dans la chambre primaire, soit dans la chambre secondaire, selon de leur composition chimique.

Les cendres et mâchefers sont récupérés et liés dans un « ciment » par la méthode de l’inertage à froid. Ils sont ensuite conditionnés en fûts métalliques et transportés vers un centre de stockage de l'Agence nationale pour la gestion des déchets radioactifs (ANDRA).

Une unité de fusion

La fonderie comprend un four Ă  induction pour la fabrication des lingots et des viroles mĂ©talliques, pour un tonnage annuel maximal qui a Ă©tĂ© fixĂ© Ă  3 500 t/an. Les mĂ©taux sont fondus dans le four, Ă  1 600 °C. Les impuretĂ©s sont retirĂ©es manuellement puis le mĂ©tal en fusion est versĂ© dans une poche de coulĂ©e et sera ensuite coulĂ© en lingot ou bien centrifugĂ© en tube.

Les lingots, cylindres coniques d’environ 1,5 t sont considérés comme des déchets ultimes et sont acheminés vers le Centre de stockage de l'Aube à Soulaines-Dhuys pour un stockage à long terme.

Les tubes sont réutilisés pour la fabrication d’emballages pour les déchets de moyenne activité tels que des coques en béton ou des blindages internes de fûts, permettant ainsi la valorisation d'une partie des déchets.

Des zones d'entreposages

L'entreprise y stocke des cendres et des mâchefers, des déchets liquides ainsi que des effluents de lessivage et des déchets métalliques divers;

Devenir des déchets

Selon l'ASN, ces déchets sont (après traitement) acheminés vers le Centre de stockage de l'Aube (CSA) géré par l’ANDRA[1].

Sécurité, incidents, accidents

L'entreprise a déclaré ou été contrôlé pour divers incidents ou accidents dont :

  • 26 novembre 2013 ; DĂ©passement de durĂ©es autorisĂ©es d’entreposage de certains dĂ©chets internes prĂ©sents dans l’usine CENTRACO[2] PubliĂ© le 23/12/2013
  • 12 septembre 2011 ; Accident industriel de Centraco : 1 mort et 4 blessĂ©s ; Les 3 blessĂ©s-lĂ©ger ont pu rejoindre leur foyer le lendemain ; le blessĂ© grave Ă©tait toujours hospitalisĂ© en rĂ©gion parisienne. Aucun d'eux n'Ă©tait victime d'une contamination radioactive : niveau 1 sur l'Ă©chelle INES[3] (PubliĂ© 29/09/2011)
  • 25 mai 2011 ; Perte temporaire de la dĂ©tection de l’alarme incendie de l'unitĂ© d'incinĂ©ration, dĂ©couverte lors d'un essai pĂ©riodique[4] (PubliĂ© 06/06/2011)
  • 15 aoĂ»t 2010, Perte durant 4h et 10 minutes des deux chaĂ®nes de surveillance assurant le contrĂ´le radiologique des rejets des deux cheminĂ©es, alors que l'incinĂ©rateur fonctionnait (la nuit)[5] ; incident classĂ© au niveau 1 de l'INES (publiĂ© 23/08/2010)
  • 26 novembre 2008 ; Non-respect de la pĂ©riodicitĂ© de rĂ©alisation des essais des dĂ©tecteurs incendie (faits une fois par an au lieu de chaque semestre)[6]. PubliĂ© 24/12/2008
  • 17 dĂ©cembre 2007 : DĂ©passement des limites mensuelles (et annuelles, dĂ©passĂ©e de 10% environ) de rejets gazeux en tritium, en raison de la prise en charge de dĂ©chets non conformes aux bordereaux d'analyses fournis par les producteurs[7] ; Selon l'ASN, « les installations ont Ă©tĂ© immĂ©diatement mises Ă  l'arrĂŞt et le resteront jusqu'Ă  la fin de l'annĂ©e » pour se rapprocher des seuils fixĂ©s par la rĂ©glementation[7] (PubliĂ© le 24/12/2007)
  • 3 juillet 2007 ; DĂ©passement d'une des limites radiologiques d'acceptation de dĂ©chets (avec discordances par rapport aux mesures initiales de l'expĂ©diteur) ; au lieu d'ĂŞtre renvoyĂ© au producteur, comme cela est prĂ©vu par « le fĂ»t a Ă©tĂ© diluĂ© dans une cuve le 4 juillet, puis traitĂ© par incinĂ©ration »[8]. PubliĂ© le 23/07/2007 et le 20/08/2007 [9]
  • 31 juillet 2006 : Ă  la suite d'une opĂ©ration de maintenance, le système de ventilation de plusieurs locaux de l'unitĂ© d'incinĂ©ration, s'est arrĂŞtĂ© et l'alarme reportĂ©e en salle de conduite n'a pas Ă©tĂ© dĂ©tectĂ©e par les opĂ©rateurs puis l'ordre d'Ă©vacuation des locaux, (prĂ©vu par les règles gĂ©nĂ©rales d'exploitation) n'a pas Ă©tĂ© donnĂ©[10]. PubliĂ© le 23/11/2006, classĂ© au niveau zĂ©ro puis reclassĂ© par l'ASN au niveau 1 de l'Ă©chelle INES, en raison de sa rĂ©pĂ©titivitĂ© (arrĂŞt similaire le 29 novembre 2005, qui n'avait Ă©galement pas entraĂ®nĂ© l'Ă©vacuation du personnel) ;
  • Le 22 septembre 2006 ; non-respect d'une prescription technique Ă  la suite d'une opĂ©ration de contrĂ´le de filtre [11] ;PubliĂ© le 02/10/2006
  • avril-mai 2006 : Anomalie liĂ©e au non-respect d'une prescription technique particulière, ayant conduit au dĂ©passement de l'activitĂ© maximale admissible dĂ©finies dans les règles gĂ©nĂ©rales d'exploitation, publiĂ© le 20/05/2006[12] P et le 24 mai 2006[13]
  • 23 fĂ©vrier 2005 : Non-respect de la prescription technique limitant l'activitĂ© massique de dĂ©chets liquides[14]. PubliĂ© le 11/04/2005
  • 2004 : Non-respect d'une prescription technique ayant entraĂ®nĂ© un dĂ©passement de la masse limite de dĂ©tention de matière nuclĂ©aire (dĂ©tention de 1,5 g de plutonium au lieu de 1 au max. ; dĂ©clarĂ© au niveau zĂ©ro de l'Ă©chelle INES)[15]. PubliĂ© le 01/04/2004
  • Non-respect d'une prescription technique limitant l'activitĂ© massique d'un colis dans l'atelier de reconditionnement manuel des dĂ©chets[16].. (PubliĂ© 01/04/2004)
  • DĂ©part de feu (atelier de reconditionnement automatique de dĂ©chets)[17]. (PubliĂ© 08/04/2003)
  • DĂ©passement de la limite de radioactivitĂ© contenue dans 7 fĂ»ts de dĂ©chets [18]. (PubliĂ© 07/03/2002)
  • DĂ©passement des taux autorisĂ©es de rejets en dioxines et en furannes[19] (PubliĂ© 27/12/2000)
  • EfficacitĂ© insuffisante des filtres THE du dernier niveau de filtration (DNF), par rapport au règlement, constatĂ© Ă  l'arrĂŞt de l'usine d'incinĂ©ration (PubliĂ© 06/04/2000)[21].

L'explosion du 12 septembre 2011

Survenue sur le site de retraitement de déchets nucléaires de Marcoule, dans le four de fusion destiné à fondre les déchets radioactifs métalliques de faible et très faible activité a causé la mort d'un salarié, et blessé quatre autres personnes dont une gravement.

Il s'agissait selon l'entreprise d'un "accident industriel" et pas d'un "accident nucléaire".
À la suite de cet accident, l'unité de fusion a été mise à l'arrêt durant plusieurs mois et un arrêt définitif de la filière de recyclage du plomb a été programmé pour 2013[22]. La filière de recyclage du plomb permettait, « après décontamination, d’assurer le façonnage du plomb sous forme de protection radiologique »[23]. Dans le cadre du PNGMDR 2010-2012 deux pistes de valorisation ont été envisagées, d'une part pour recycler les gravats TFA en matériaux de Terrassement/Comblement de l’installation de stockage du Centre industriel de regroupement, d'entreposage et de stockage (Cires), et d'autre part pour recycler les métaux TFA ferreux, par exemple en les réutilisant pour produire des colis de déchets radioactifs en fonte ; faisabilité industrielle n’a pas été établie dans le cadre de ce PNGMDR[22]. Erreur humaine

Lors d'une inspection inopinée (le 4 octobre 2013), l'ASN a constaté que le dispositif visant à mesurer la radioactivité présente dans les rejets d'effluents gazeux (gaz et aérosols) n'était pas conforme. Les inspecteurs avaient aussi déterminé que, du fait d'une erreur humaine, "le four de fusion contenait, au moment de l'accident, une charge d'environ 4 tonnes de métal pour une activité de l'ordre de 30 mégabecquerels (MBq) et non de 63 kilobecquerels (kBq) comme l'avait initialement indiqué l'exploitant", soit une estimation 476 fois supérieure à celle qui prévalait lors de l'accident.

Une enquête judiciaire a été ouverte afin de préciser les causes de l'accident et les responsabilités[24]. Sans préjudice de cette procédure judiciaire, l'ASN a émis une décision (du 27 septembre 2011) soumettant à son autorisation préalable tout redémarrage des deux four (four d'incinération et four de fusion)

En 2012, L’ASN « exerce depuis 2009 un contrôle renforcé sur l’installation CENTRACO et considère que l’exploitant doit progresser dans le développement d’une culture de sûreté et dans la rigueur d’exploitation, notamment en ce qui concerne la qualité des contrôles et vérifications internes ».[1]
Le 29 juin 2012, l'ASN a autorisé le redémarrage du four d'incinération (à l'arrêt depuis l’accident mortel de 2011), mais le four de fusion n'est pas autorisé à redémarrer. L’instruction judiciaire se poursuit et l’ASN y contribue.

Le 2 avril 2013, la Socodei est reconnue coupable d’exploitation d’une installation nucléaire de base en violation des prescriptions techniques[25].

Le 20 janvier 2014, après étude de la situation de l'installation, l'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a jugé qu'il était nécessaire de fixer à la Socodei des « prescriptions de sûreté renforcées ». L'ASN a produit de nouvelles prescriptions (validées le 14 janvier 2014) à mettre en œuvre avant tout éventuel redémarrage du four de fusion[24]. L'ASN y demande notamment :

  • une amĂ©lioration de la formation des opĂ©rateurs, via un plan de formation Ă  la sĂ©curitĂ© spĂ©cifique aux diffĂ©rentes tâches effectuĂ©es dans l'usine et Ă  « la conduite en situation dĂ©gradĂ©e ou incidentelle » ;
  • une amĂ©lioration de la conduite organisationnelle (La Socodei doit fournir Ă  l'ASN une Ă©tude sur les facteurs organisationnels et humains en salle de conduite du four de fusion) ;
  • une rĂ©vision des procĂ©dures de redĂ©marrage du four ;
  • une rĂ©duction des risques pour le personnel et de certaines situations posant problème ;
  • une rĂ©vision des procĂ©dures de fusion des mĂ©taux, ainsi qu'une rĂ©vision complète des documents techniques, la correction des Ă©ventuels dysfonctionnements l'anticipation des effets du vieillissement ou de l'obsolescence des Ă©quipements... et une justification de comment la Socodei respectera les prĂ©conisations de sĂ»retĂ© y figurant ;
  • des dispositifs d'alerte et d'alarme permettant d'avertir d'un dysfonctionnement du four...
  • des règles gĂ©nĂ©rales d'exploitation plus prĂ©cises et une clarification du rĂ´le et les responsabilitĂ©s du service chargĂ© de la gestion de la sĂ»retĂ©, avec rĂ©daction d'une « dĂ©marche gĂ©nĂ©rale Ă  suivre » chaque fois que l'exploitant sera confrontĂ© Ă  « une situation inhabituelle pour laquelle il ne dispose pas d'une procĂ©dure spĂ©cifique dĂ©finie » ;
  • des garanties d'indĂ©pendance (« l'exploitant prend les dispositions nĂ©cessaires pour garantir l'indĂ©pendance de jugement de ce service ainsi que son indĂ©pendance effective par rapport aux services de production ») et de compĂ©tences techniques du service de vĂ©rification de la sĂ»retĂ© par rapport Ă  l'exploitant, ce service devant aussi ĂŞtre dotĂ© des ressources suffisantes pour exercer ses missions et assurer une prĂ©sence opĂ©rationnelle "suffisante" dans l'usine.

L'exploitant a 6 mois (ou jusqu'à la date du redémarrage s'il a lieu avant la fin des 6 mois) pour mettre en œuvre certaines des prescriptions alors que d'autres doivent être mises en œuvre avant la demande de redémarrage, et la Socodei « devra justifier à l'ASN le respect de ces prescriptions pour demander l'autorisation de redémarrer le four de fusion ».

En octobre 2015, la société Socodei est mise en examen pour homicide et blessures involontaires, quatre ans après l’explosion accidentelle d’un four de Centraco[26].

Notes et références

  1. ASN (2013), L'installation en bref, Mis à jour le 05 juin 2013, consulté
  2. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI Le 26 novembre 2013, la SOCODEI a déclaré à l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) le dépassement des durées d’entreposage autorisées pour certains déchets
  3. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI L’accident qui s’est produit lundi 12 septembre 2011, dans le four de fusion de l’installation Centraco située sur la commune de Codolet (Gard), a causé la mort d’un salarié et en a blessé quatre autres, dont un gravement
  4. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 25 mai 2011 à 17h08 lors du déroulement d’un essai périodique visant à tester le bon fonctionnement de détecteurs incendie de l’installation ; CENTRACO, un dysfonctionnement technique a entraîné la perte de la détection de l’alarme incendie sur l’unité d’incinération
  5. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Dans la nuit du 15 août 2010, lors du fonctionnement de l’incinérateur, une défaillance de l’alimentation électrique a occasionné l’arrêt du dispositif de contrôle des rejets gazeux à la cheminée, pendant une durée de quatre heures et dix minutes
  6. ; CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI Le 26 novembre 2008, un audit de surveillance interne a révélé le non-respect de la périodicité de réalisation des essais des détecteurs incendie sur différents ateliers
  7. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 17 décembre 2007 dernier à 17h30, l'analyse des rejets en tritium gazeux de l'usine CENTRACO, a permis de détecter un dépassement de la limite annuelle autorisée de l'ordre de 10%.
  8. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 3 juillet 2007, à la suite de la réception dans l'installation CENTRACO de fûts de déchets liquides destinés à y être incinérés, l'analyse radiologique réalisée par SOCODEI a permis de constater que la radioactivité d'un des fûts était supérieure à une limite fixée par les prescriptions techniques de l'installation
  9. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 3 juillet 2007, à la suite de la réception dans l'installation CENTRACO de fûts de déchets liquides destinés à y être incinérés, l'analyse radiologique réalisée par SOCODEI a permis de constater que la radioactivité d'un des fûts était supérieure à une limite fixée par les prescriptions techniques de l'installation.
  10. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 31 juillet 2006, à la suite d'une opération de maintenance, le système de ventilation de plusieurs locaux de l'unité d'incinération, s'est mis à l'arrêt. L'alarme reportée en salle de conduite n'a pas été détectée par les opérateurs et l'ordre d'évacuation des locaux, tel que prévu par les règles générales d'exploitation de l'installation, n'a pas été donné
  11. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 22 septembre 2006, dans le cadre d'une opération de maintenance périodique, la bonne efficacité d'un filtre qui venait d'être remplacé n'a pas été contrôlée, conformément au référentiel de l'installation
  12. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI Le 26 avril 2006, des fûts de déchets liquides, reçus à Centraco dans le cadre d'une autorisation dérogatoire particulière, n'ont pas été gérés suivant la procédure définie.
  13. ASN Centre nucléaire de traitement et de conditionnement des déchets faiblement radioactifs de SOCODEI Anomalie liée au non-respect d'une prescription technique particulière
  14. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 23 février 2005, après un contrôle de la radioactivité massique de fonds de fûts de déchets liquides, il est apparu qu'une limite fixée par les prescriptions techniques de CENTRACO avait été franchie
  15. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI; Non-respect d'une prescription technique ayant entraîné un dépassement de la masse limite de détention de matière nucléaire
  16. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Non-respect d'une prescription technique limitant l'activité massique d'un colis dans l'atelier de reconditionnement manuel des déchets..
  17. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; L'installation CENTRACO est une usine d'incinération et de fusion de déchets faiblement actifs, située à Codolet (Gard) sur le site de Marcoule
  18. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Le 7 mars, un dépassement de la limite de radioactivité autorisée pour le reconditionnement manuel des déchets a été constatée dans sept fûts de déchets à l'installation CENTRACO sur le site de Marcoule
  19. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI La concentration en dioxines et en furannes dans les rejets gazeux de l'incinérateur de l'usine CENTRACO a dépassé les valeurs autorisées par arrêté ministériel
  20. CENTRACO Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; Les 27 et 29 juillet, la concentration en monoxyde de carbone (CO) maximale autorisée dans les rejets gazeux de l'incinérateur de CENTRACO a été dépassée.
  21. CENTRACO - Traitement de déchets et effluents radioactifs - SOCODEI ; {http://www.asn.fr/index.php/L-ASN-en-region/Division-de-Marseille/Gestion-des-dechets-nucleaires/Plateforme-de-Marcoule/CENTRACO/Avis-d-incidents/Manque-d-efficacite-des-filtres-THE-du-dernier-niveau-de-filtration-DNF-de Le 6 avril, alors que l'unité d'incinération était à l'arrêt, l'exploitant a constaté que l'efficacité des filtres THE du dernier niveau de filtration (DNF) était inférieure aux valeurs prescrites par les règles générales d'exploitation...]
  22. « Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs 2013-2015 », sur asn.fr, (consulté le ), p. 16
  23. « Plan national de gestion des matières et déchets radioactifs 2013-2015 », sur asn.fr, (consulté le ), p. 15
  24. Philippe Collet (2014), Centraco : l'ASN fixe ses conditions au redémarrage du four de fusion de déchets radioactifs métalliques ; Créer un service indépendant de vérification de la sûreté, réviser les préconisations de sûreté prévues par les documents techniques du constructeur et établir un plan de formation à la sécurité. Telles sont les principales prescriptions de l'ASN, 22 janvier 2014
  25. « Explosion d'un four de fusion », sur Réseau Sortir du nucléaire (consulté le )
  26. http://infos-h24.fr/2015/10/21/explosion-mortelle-a-marcoule-une-societe-mise-en-examen/

Voir aussi

Bibliographie

  • (en) Commission EuropĂ©enne (1998), Recommended radiological protection criteria for the recycling of metals from the dismantling of nuclear installations, Radiation Protection n°89
  • (en) Commission EuropĂ©enne (2000), Recommended radiological criteria for the clearance of buildings and building rubble from the dismantling of nuclear installations, Radiation Protection n°113.

Articles connexes

Liens externes

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