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Caulières

Caulières est une commune française située dans le département de la Somme en région Hauts-de-France.

Caulières
Caulières
La mairie.
Blason de Caulières
Blason
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Hauts-de-France
Département Somme
Arrondissement Amiens
Intercommunalité CC Somme Sud-Ouest
Maire
Mandat
Pierre Robitaille
2020-2026
Code postal 80290
Code commune 80179
Démographie
Gentilé Caulièrois
Population
municipale
222 hab. (2020 en augmentation de 9,9 % par rapport à 2014)
Densité 41 hab./km2
Géographie
Coordonnées 49° 46′ 51″ nord, 1° 53′ 25″ est
Altitude Min. 168 m
Max. 193 m
Superficie 5,41 km2
Type Commune rurale
Aire d'attraction Amiens
(commune de la couronne)
Élections
Départementales Canton de Poix-de-Picardie
Législatives 4e circonscription de la Somme
Localisation
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Caulières
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Caulières
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Caulières
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Caulières

    Géographie

    Localisation

    Le village de Caulières est situé à l'intersection de la « route de Normandie », l'ex-RN 29 (actuelle D 1029) et de la route départementale 92.

    En 2019, la localité est desservie par les lignes de bus du réseau Trans'80, chaque jour de la semaine, sauf le dimanche et les jours fériés[1].

    Communes limitrophes

    Urbanisme

    Typologie

    Caulières est une commune rurale, car elle fait partie des communes peu ou très peu denses, au sens de la grille communale de densité de l'Insee[Note 1] - [2] - [3] - [4].

    Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Amiens, dont elle est une commune de la couronne[Note 2]. Cette aire, qui regroupe 369 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[5] - [6].

    Occupation des sols

    Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
    Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

    L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des sols Corine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (95,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (95,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : terres arables (81,3 %), prairies (13,2 %), zones urbanisées (4,6 %), zones agricoles hétérogènes (0,9 %)[7].

    L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : la carte de Cassini (XVIIIe siècle), la carte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[8].

    Toponymie

    Le village était connu sous le nom de Cauetières en 1169, Caolier en 1197, Caoutières en 1260, Quenlier en 1270[9].

    Du latin caulis (« chou »), *cauletum (« plantation de chou ») ; il serait alors apparenté à Cholet (Maine-et-Loire) et Caullery (Nord).

    La commune, instituée par la Révolution française sous le nom de Caulière, a pris ultérieurement son S final et l'orthographe actuelle de Caulières[10].

    Histoire

    En 1846, on a découvert entre Caulières.et Lamaronde, près du chemin flamand, un vase en terre noire contenant un grand nombre de médailles de bronze du Bas-Empire, à l'efligie de Postume et de Gallien[9].

    Dès 1146, l'abbaye de Selincourt possédait la moitié de la dîme et les droits d'autel comprenant les oblations et des bénéfices religieux divers. Une fraction inféodée était encore perçue par le seigneur en 1789. Au XIIe siècle, l'abbaye fonda sur le territoire de Caulières, une « cour », dite « cour de Saint-Nicolas de Caulières qui devint le village de Lamaronde[9].

    La seigneurie de Caulières a appartenu à la famille de Caulières jusqu'à Charlotte de Caulières, mariée en 1580 avec Christophe de Riencourt, puis en 1598, avec Moïse des Forges, seigneur de Chateaufort. La famille des Forges de Caulières l'a conservée ensuite jusqu'à la Révolution française.

    Une autre partie de la seigneurie appartenait au XVIe siècle à la famille de Bigant, dont les armoiries figuraient sur l'église.

    La résidence seigneuriale de la famille des Forges se trouvait contre l'église. Elle apparaît encore sur le plan cadastral de 1835[11], mais n'existait déjà plus à la fin du XIXe siècle.

    Circonscriptions d'Ancien Régime

    Le village relevait de la prévôté royale de Beauvaisis à Grandvilliers, du bailliage d'Amiens, de l'élection d'Amiens, intendance de Picardie, grenier à sel de Grandvilliers, puis d'Aumale[9],

    La paroisse Sainte-Marie-Madeleine etSaint-Saturnin dépendait du doyenné de Poix, archidiaconé et diocèse d'Amiens[9].

    Le curé était nommé par l'abbé de Selincourt. La dîme était perçue par l'abbaye de Selincourt, le chapitre de la cathédrale d'Amiens et le curé[9].

    Seconde Guerre mondiale

    Plaque du monument aux morts érigée en 1980 et commémorant le sacrifice du 49e BCA lors de la bataille de France.

    Lors de la bataille de France, les 6 et , pendant l'invasion allemande, le 49e bataillon des chasseurs alpins qui tenait les villages de Caulières et de Marlers s'est sacrifié pour tenter de s'opposer au passage des chars allemands. La rue principale du village porte le nom de « Rue du 49e BCA » en mémoire de ce sacrifice.

    Politique et administration

    Rattachements administratifs et électoraux

    La commune se trouve dans l'arrondissement d'Amiens du département de la Somme. Pour l'élection des députés, elle fait partie depuis 2012 de la quatrième circonscription de la Somme.

    Elle fait partie depuis 1801 du canton de Poix-de-Picardie[10]. Dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France, ce canton, où la commune reste intégrée, est modifié et agrandi.

    Intercommunalité

    La commune était membre de la communauté de communes du Sud-Ouest Amiénois (CCSOA), créée en 2004.

    Dans le cadre des dispositions de la loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, la préfète de la Somme propose en octobre 2015 un projet de nouveau schéma départemental de coopération intercommunale (SDCI) qui prévoit la réduction de 28 à 16 du nombre des intercommunalités à fiscalité propre du département.

    Ce projet prévoit la « fusion des communautés de communes du Sud-Ouest Amiénois, du Contynois et de la région d'Oisemont », le nouvel ensemble de 37 412 habitants regroupant 120 communes[12] - [13]. À la suite de l'avis favorable de la commission départementale de coopération intercommunale en janvier 2016[14], la préfecture sollicite l'avis formel des conseils municipaux et communautaires concernés en vue de la mise en Å“uvre de la fusion[15].

    La communauté de communes Somme Sud-Ouest (CC2SO), dont est désormais membre la commune, est ainsi créée au [16].

    Liste des maires

    Liste des maires successifs
    Période Identité Étiquette Qualité
    Les données manquantes sont à compléter.
    avant 1981 ? Robert Herbet
    mars 2001 2014 Claudine Carpentier[17]
    2014[18] En cours
    (au 13 juillet 2020)
    Pierre Robitaille Vice-président de la CC Somme Sud-Ouest (2020 → )
    Réélu pour le mandat 2020-2026[19] - [20]

    Politique de développement durable

    Un parc éolien a été implanté à Caulières. Les travaux ont débuté en 2017. Son extension est engagée fin 2017 par la mise en place d'un financement participatif[21].

    Population et société

    Démographie

    L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[22]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[23].

    En 2020, la commune comptait 222 habitants[Note 3], en augmentation de 9,9 % par rapport à 2014 (Somme : −0,5 %, France hors Mayotte : +1,9 %).

    Évolution de la population [ modifier ]
    1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
    325304325334292304286291302
    1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
    307301283251286286276267267
    1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
    257247237197194201192141188
    1962 1968 1975 1982 1990 1999 2004 2006 2009
    209214212177188186189205214
    2014 2019 2020 - - - - - -
    202219222------
    De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
    (Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[10] puis Insee à partir de 2006[24].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    Économie

    La principale entreprise de la commune est le fabricant de remorques agricoles Dangreville. La commercialisation est effectuée localement, nationalement et au niveau international (Allemagne, Belgique, Angleterre, Russie…)[25].

    Culture locale et patrimoine

    Lieux et monuments

    • Église Sainte-Marie-Madeleine-et-Saint-Saturnin[26] - [27].
    Le chœur a été construit en pierre au XVIe siècle, sur d'amples proportions. La nef, plus basse, a été reconstruite en 1766, en brique avec de rares insertions de pierre et de silex, en motifs décoratifs.
    • Monument aux morts, dont l'emplacement a été modifié récemment. À l'origine au milieu du cimetière, il se trouve désormais sur la petite place, derrière l'église.
    • L'église et le calvaire.
      L'église et le calvaire.
    • La nef est plus récente et plus basse que le chÅ“ur.
      La nef est plus récente et plus basse que le chœur.
    • Le monument aux morts.
      Le monument aux morts.
    • Maison de maître, derrière l'église.
      Maison de maître, derrière l'église.

    Héraldique

    Blason de Caulières Blason
    D'argent à la bande de sable accompagnée de six merlettes du même ordonnées en orle[28].
    Détails
    Armes de la famille de Caulières.
    Le statut officiel du blason reste à déterminer.

    Voir aussi

    Articles connexes

    Liens externes

    Bibliographie

    • G. Beaurain (pour le chapitre consacré au canton de Poix), Société des antiquaires de Picardie, Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, t. III : Arrondissement d'Amiens : cantons d'Oisemont, Picquigny, Poix et Villers-Bocage, Amiens, Yvert & Tellier, , 721 p. (lire en ligne), p. 379-385, lire en ligne sur Gallica, réimpression : Éditions Culture et Civilisation, Bruxelles, 1979

    Notes et références

    Notes

    1. Selon le zonage des communes rurales et urbaines publié en novembre 2020, en application de la nouvelle définition de la ruralité validée le en comité interministériel des ruralités.
    2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
    3. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2023, millésimée 2020, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2022, date de référence statistique : 1er janvier 2020.

    Références

    1. « Trans80, Hauts-de-France », sur trans80.hautsdefrance.fr.
    2. « Typologie urbain / rural », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    3. « Commune rurale - définition », sur le site de l’Insee (consulté le ).
    4. « Comprendre la grille de densité », sur www.observatoire-des-territoires.gouv.fr (consulté le ).
    5. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Amiens », sur insee.fr (consulté le ).
    6. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », sur insee.fr, (consulté le ).
    7. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », sur le site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique. (consulté le )
    8. IGN, « Évolution de l'occupation des sols de la commune sur cartes et photos aériennes anciennes. », sur remonterletemps.ign.fr (consulté le ). Pour comparer l'évolution entre deux dates, cliquer sur le bas de la ligne séparative verticale et la déplacer à droite ou à gauche. Pour comparer deux autres cartes, choisir les cartes dans les fenêtres en haut à gauche de l'écran.
    9. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie, op. cit. en bibliographie.
    10. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
    11. Archives départementales de la Somme, 3P1582/3
    12. « Coopération intercommunale : La préfète présente un nouveau schéma départemental » [doc], Communiqué de presse, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    13. Benoît Delespierre, « Intercommunalité : La carte qui fait peur aux élus locaux », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne).
    14. « Somme, la CDCI valide des projets de fusion d’ECPI », Décideurs en région,‎ (lire en ligne).
    15. « Arrêté préfectoral du 15 avril 2016 portant projet de périmètre de la communauté de communes issue de la fusion de la communauté de communes du sud-ouest Amiénois, de la communauté de communes du Contynois et de la communauté de communes de la région d'Oisemont », Recueil des actes administratifs de la préfecture de la Somme, nos 2016-031,‎ , p. 93-95 (lire en ligne [PDF]).
    16. « Arrêté préfectoral du 22 décembre 2016 portant création de la communauté de communes Somme Sud-Ouest issue de la fusion de la communauté de communes du Continois, de la communauté de communes de la Région de Oisement et de la communauté de communes du Sud Ouest Amiénois à compter du » [PDF], Préfecture de la Somme (consulté le ).
    17. Le maire sortant a été réélu au terme des élections municipales de 2008. Source : Hebdomadaire Le Réveil du 27 mars 2008
    18. « Liste des maires de la Somme » [PDF], Liste des élus du département de la Somme, Préfecture de la Somme, (consulté le ).
    19. « À Caulières, des projets pour l’année », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    20. « Caulières 80290 », Résultats aux municipales 2020, sur https://www.lemonde.fr (consulté le ).
    21. « Un projet d’extension bien lancé », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    22. L'organisation du recensement, sur insee.fr.
    23. Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
    24. Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019 et 2020.
    25. Monique Biéri, « L’entreprise familiale a su préserver ses valeurs : Depuis quatre générations, l’entreprise Dangreville, installée à Caulières, met son savoir-faire au service des agriculteurs, dans le respect des valeurs de son fondateur », Le Courrier picard,‎ (lire en ligne, consulté le ).
    26. Oswald Macqueron, « Aquarelle : Porte latérale de l'église de Caullières [Caulières], d'après nature, 1877 », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    27. Oswald Macqueron, « A) Piscine dans l'église de Caullières [Caulières], d'après nature, 1877 B) Caulières. Amiens - Imp. Yvert et Tellier », Documents numérisés, fonds Macqueron, Bibliothèque municipale d'Abbeville (consulté le ).
    28. « 80179 Caulières (Somme) », sur armorialdefrance.fr (consulté le ).
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